Articles
Catégories enfants
LE MILLION
La note informant le personnel du versement de l’intéressement est parue, ainsi que l’annonce de l’augmentation du capital. L’intéressement représente hors cotisations 4,84% du salaire brut annuel et sera versé le 16 juin. Il faudra opter pour le versement avant le 7 mai. Occupé à compter son magot, chacun aura oublié que la participation est passée à la trappe en application de la nouvelle formule de calcul… que l’abondement, réservé à ceux qui ont les moyens d’investir, et même de réinvestir, représente désormais plus que l’intéressement d’origine… et qu’au final le rendement du capital reste supérieur à celui du travail. Cette année, le dividende par action atteindra 3,15 €, avoir fiscal compris, en baisse par rapport à 2001, mais qui représente un rendement de 6,37% … à comparer avec l’évolution de nos salaires.
AVERTISSEMENT
Jusqu’à présent, la S.G s’était plutôt bien comportée dans le domaine de la sécurité, ce que montraient les statistiques des hold-up. La frénésie de la direction du réseau risque-t-elle de remettre tout cela en cause ? Partie " d’expériences locales ", l’affaire de la création d’agences d’accueil a lancé la polémique. Théoriquement sans manipulation d’espèces, elles offrent le grand avantage de pouvoir être ouvertes sans minimum de 2 agents présents. Sauf que l’agent dispose d’une carte de retrait dont le plafond est de 1510 € par jour et qu’il doit reconnaître les dépôts de clientèle supérieurs à 1000 € ! Sur proposition de la CGT le CHS du CCE a mis en garde la direction… mais au final, devant les élus, la représentante de la direction du réseau, Mme VIALLE, s’est accrochée à son refus de garantir la présence de 2 agents pour ouvrir une agence… De son côté, le président du CCE, Bernard de Talancé a préféré lui laisser la décision… Bien vu, car nous considérons pénalement responsables les dirigeants en cas de malheur survenu à un agent seul au moment des faits. L’histoire se répète, car c’est à la suite d’un drame dans le groupe de Montargis que la S.G. avait abandonné ces pratiques. On notera pour la toute petite histoire que la protection que l’on nous propose pour pallier au risque consiste à doter l’agent d’un " détecteur de verticalité ", un must !
ON VOUS ECRIRA
A part les votes formels sur les consultations obligatoires le bilan du CCE du 16 avril est maigre. La consultation sur l’emploi à la S.G. a fait l’objet d’un vote défavorable unanime, le bilan social 2002 a connu un sort proche, tous les syndicats ont voté contre sauf la CFDT qui a refusé de prendre part au vote. Les 24 opérations 4D ont fait l’unanimité contre… une fois les formalités expédiées, la direction peut s’asseoir dessus et continuer : c’est ce qu’on appelle consulter les partenaires sociaux en politiquement correct. La CGT est revenue à la charge sur plusieurs points : notre exigence de respecter la convention collective pour l’évaluation professionnelle, notre demande de retirer des contrats les engagements abusifs de mobilité.. réponse de la DRH : on vous écrira ! Quant aux conditions d’attribution des allocations vacances et études, elles devraient faire l’objet d’une négociation rapide car la première est versée fin mai.
Les infos se trouvent en suivant ce lien
LES NOUVELLES DU FRONT
La rubrique pourrait bien devenir hebdomadaire, en attendant la réunion de la commission de suivi sur l’accord 4D qui se tiendra le 22 mai… car les bavures ne manquent pas ! On constate des violations flagrantes de l’accord, notamment dans le déroulement des entretiens, ce qui conduit les salariés convoqués à ressentir une pression difficilement supportable. Aux dérapages déjà cités la semaine dernière, s’ajoutent ceux dont sont victimes les agents de Béziers. Il est stipulé dans l’accord que le salarié est reçu individuellement par son gestionnaire RH …mais pour mieux déstabiliser le récalcitrant, on n’hésite pas à changer d’interlocuteur et s’y mettre à plusieurs. L’accord garantit au salarié un délai de réflexion de 5 jours pour faire part de sa réponse… ce qui n’empêche nullement le CRH de pratiquer un chantage classique : " cette proposition avec augmentation ne vaut qu’en cas d’acceptation immédiate ". Il faut dire qu’après avoir rongé son frein - le bail de location avait été résilié au 31 décembre - la délégation régionale est pressée d’en finir fin mai. Ce devrait être la première opération 2003, mais ce n’est pas bien parti pour être un bon exemple. Même précipitation pour la création du PSC de Nanterre, prévu fin avril… à 2 semaines de l’ouverture, le nombre de refus est en augmentation : 17 agents de la plateforme de Courbevoie !
INTRANET SYNDICAL
Sous nos yeux esbaubis le projet d’accord créant un intranet syndical est arrivé dans les permanences dans l’attente de la réunion de négociation du 14. Même s’il mérite encore d’être amélioré, il confirme les bonnes résolutions de la direction et devrait permettre la conclusion de l’accord. Au 1er octobre, chaque salarié de la Société Générale disposera sur son poste d’un lien vers le site de chaque syndicat et de celui du comité central d’entreprise. Il sera enfin possible d’envoyer un mail à son représentant syndical préféré par la messagerie interne. Il était difficile pour la direction de refuser plus longtemps, mais, reconnaissons que cela témoigne d’une volonté de moderniser ce qu’il est convenu de nommer " le dialogue social ".
VOYAGE EN USSÉ
Cela se passe dans le nouveau pays de Quatredé, lorsqu’ un beau jour de samedi, un quidam entreprend de s’offrir un nouveau carrosse. Le vendeur lui demande un chèque de banque… et là, ça se complique, car l’agence du quidam est fermée le samedi. Ni une, ni deux, le quidam se rend au siège de la dèque dont dépend son agence, et qui est ouverte ce jour-là, installée sur un cours piétonnier bien connu aussi fréquenté qu’ensoleillé. Problème auquel le quidam n’entend rien, la dèque abrite l’ussé centreu et son agence est de l’ussé esteu … donc, on ne peut accéder à sa requête et lui faire son chèque. On l’envoie donc dans une agence de l’ussé esteu ouverte le samedi … qui ne peut pas lui faire ce p. de chèque - le quidam commence à s’énerver – vu qu’il n’est pas client de l’agence. Au pays de Quatredé, ce n’est pas de la banque multicanal, c’est canal+ , la banque cryptée !
Les infos se trouvent en suivant ce lien
RETRAITES : LE CHOC
L’échéance approche en même temps que le mois de mai qui pourrait être finalement le mois de l’explication sur un malentendu. Pascal Aubert, éditorialiste de la Tribune, probablement adepte des méthodes de l’administration Bush, part lui aussi en guerre. " Le soldat Raffarin " doit sortir de la " tranchée " pour conduire cette " offensive majeure " … car " l’issue de la bataille sera décisive pour la suite "… Quelle suite ? " Celle de la réforme du système de santé et du recalibrage des missions de l’Etat " ! Bien entendu, ceux qui ne sont pas d’accord ne sont que " résistances, forces du statu quo, états-majors syndicaux, lobbies corporatistes "… langage de guerre soigneusement évité par le gouvernement mais finalement illustrant bien le malentendu entre la politique d’une majorité parlementaire élue dans les conditions que l’on sait, mais pas légitimée pour bazarder la retraite à 60 ans et la répartition, la santé et la sécurité sociale, et les services publics ! Pascal Aubert, obscur porte-plume, ne fait la guerre que par procuration, il n’aura pas à affronter ce qu’il appelle " la mitraille ", le gouvernement, ce sera autre chose. Il a déjà reçu 2 avertissements, 1er Février et 3 avril. Quoi qu’on pense des " privilégiés " du secteur public, leur reprocher de défendre et tenir à un système de retraites que tout le monde considérait légitime il y a 20 ans n’entamera en rien leur détermination, qui est très grande à l’évidence. Il ne sera pas non plus facile au gouvernement d’endormir le secteur privé très longtemps. Dès lors que chacun aura bien compris que la " solution " préconisée repose sur la baisse significative des retraites, (150 € de moins par mois pour un salarié né en 1950 et partant en 2010) … une baisse telle que partir à 60 ans relèvera bientôt de la gageure, à moins que le mois de mai ne soit un joli mois de mai.
LES NOUVELLES DU FRONT
On sait maintenant avec certitude que l’accord fraîchement signé pour 4D est resté en travers de la gorge des patrons du réseau. Nous avons dit que nous n’avions aucune illusion et qu’il faudrait se battre pour le faire appliquer. Les premiers accrocs apparaissent déjà… A St Brieuc, Arras, Chartres, Valenciennes, le mécontentement grandit. Ici le versement des primes de transfert est discutaillé ou reporté, là c’est la distance à parcourir qui est l’objet de charcutage à l’économie. Le résultat, c’est que le nombre de refus va augmenter, poser bien plus de problèmes et coûter plus cher à la Direction… car elle ne doit pas oublier que l’accord lui a ôté la contrainte et qu’il faut qu’un salarié soit volontaire pour lui faire accepter une proposition de mutation.
ALLOCATION ETUDES - VACANCES
Contrairement à ce qui fut écrit hâtivement à ce sujet, l’affaire n’est pas close. Malgré la mauvaise foi du représentant de la Direction, qui prétendait ne pas avoir modifié unilatéralement les règles d’attribution, il lui a fallu accepter de renégocier ces dernières. Rappelons qu’une condition ajoutée subrepticement, avait supprimé le bénéfice de ces allocations pour les enfants des familles recomposées. Rien n’est décidé donc, puisque la négociation devrait intervenir avant la publication de l’instruction 2003.
Les infos se trouvent en suivant ce lien
PAX AMERICANA
Après les attentats du 11 septembre 2001, l’espoir fut grand que le début du 21ème siècle ouvre une nouvelle ère des relations internationales. On est en droit de se demander aujourd’hui qui en tire les bonnes leçons … Du côté de la lutte contre le terrorisme, nous sommes restés sur notre faim, car pour lutter contre l’argent du terrorisme, il faudrait aussi supprimer l’opacité des circuits financiers et les paradis fiscaux, ce qui en gênerait plus d’un. Du côté du principal foyer d’instabilité dans le monde, le conflit israélo-palestinien, on attend toujours l’application des résolutions de l’ONU ou une initiative du conseil de sécurité. Et pour finir, l’opération " libération du pétrole d’Irak " qui sera forcément victorieuse mais débouchera forcément aussi sur une pax americana. On a déjà vu ce que donnait, aux lendemains de la seconde guerre mondiale, le monopoly des maîtres du monde. Heureusement, la nouveauté, c’est qu’en ce début de siècle, les opinions publiques ont démontré leur capacité à exiger ensemble, au travers des continents, la paix et le respect du droit international ; bel exemple, notamment en Europe où les citoyens ont su faire leur unité politique.
LE FOND DE L’AIR EST FRAIS
Premier pôle services clients de l’Ile de France, le PSC de Nanterre devrait bientôt ouvrir dans les locaux retenus dans le quartier de la préfecture… mais les candidats ne se bousculent pas au portillon. La direction a bien trouvé un directeur, M. Trabuc, mais il n’est pour l’instant que directeur virtuel. Sa première mission est donc d’attirer le chaland, en soulignant par exemple que les zeureux zélus pourront bénéficier de piscine, salle de sports et jacuzzi… à leurs frais et en dehors du temps de travail bien entendu puisqu’il ne s’agit là que des prestations d’un club privé alentour. Devant un tel manque d’enthousiasme, le futur chef a décidé d’organiser une visite guidée. Par groupes de 20, les nouveaux touristes seront transportés en car climatisé, la précision est essentielle, du plateau de Courbevoie à Nanterre Préfecture …3 kilomètres soit 7 minutes prévues par Michelin… contre 25 minutes en bus et RER, hors incidents d’exploitation !
ENTRE POTES
Il paraît que c’est notre président en personne qui a choisi au final le projet architectural de la nouvelle tour qui va jouxter les tours jumelles de la Défense. C’est dans la lettre de l’établissement public qui gère le site que nous apprenons que le projet sera réalisé par le promoteur si cher, au sens propre, au couple Viénot – Dejouany, deux vieux potes qui n’ont rien à se refuser. Il y a des amitiés qui brisent les barrières de la retraite. Dans l’attente, une conséquence inattendue et non prévue par les ingénieurs, est que le rétrécissement de la chaussée provoqué par le début du chantier génère un gigantesque embouteillage dans le colimaçon de sortie du parking SG tous les soirs … Vérifiez les freins à main !
Les infos se trouvent en suivant ce lien
LE MILLION…
Les trois petits tours qui résument la négociation salariale 2003 se sont soldés au final par la signature d’un accord par le seul SNB…adepte de l’"art d’avoir raison tout seul ". Après avoir refusé de signer l’accord 4D, c’est une nouvelle fois seul qu’il clôt les négos. L’ensemble des autres syndicats ont jugé les mesures proposées insuffisantes, voire insatisfaisantes pour la CGT. En effet, ce n’est pas une prime hiérarchisée qui va venir corriger les dérives d’un système salarial individualisé. 15% des salariés n’ont eut aucune augmentation durant les 3 dernières années ! 10% sont exclus de la part variable alors que la masse globale a doublée en 10 ans, et que celle des bonus a été multipliée par 10 sur la même période!…le gouffre entre bas et hauts salaires grandit année après année. Même la revalorisation des minima salariaux définis à la SG a été refusé par la direction, alors que l’AFB venait elle de les augmenter. C’est un tout autre choix, celui demandé par la direction du réseau, qui sera finalement retenu dans l’accord salarial : l’augmentation de la rémunération de certaines fonctions du réseau. Cette " prime d’expertise " est donc une mesure de gestion dont il y a fort à parier que les effets seront automatiquement rattrapés sur les augmentations individuelles. Pour les contrats de qualification, la direction a même abattu de 30% le plancher de la prime, le ramenant ainsi à 280 euros…Il n’y a pas de petite mesquinerie ! Pour la CGT, la coupe est pleine et nous n’entendons pas en rester là. Nous allons publier les statistiques et les chiffres significatifs de l’évolution de la masse salariale, accompagné d’une analyse afin d’ouvrir le débat sur le fond avec l’ensemble des salariés. En dehors des mesures financières, la direction a choisi d’inclure dans cet accord des mesures qui dénaturent le statut social négocié à la SG et signé en juillet 2000 par l’ensemble des syndicats, sauf le SNB justement. Ce statut social avait été signé par la CGT parce qu’il apportait une première amélioration à la convention collective tout juste signée…et notamment sur cette question du paiement des jours de carence au delà du deuxième arrêt maladie. Le compromis trouvé en juillet 2000 était que la Société Générale paye les jours de carence dans la mesure où ils sont justifiés par un certificat médical. Un bilan devait être effectué en 2002 et la mesure rediscutée. Or, le bilan n’a jamais été fait et en choisissant de ré-introduire le sujet dans l’accord salarial 2003 en tant que "mesure provisoire ", la direction revient sur le compromis et tend à vider de sa substance le statut social SG. D’autant plus que l’accord salarial met en avant une augmentation de l’absentéisme…sans aucune vérification mais qui augure mal de la suite possible ! C’est déjà, ce type de méthode qu’avait employé l’ex-DRH Alain PY, pour réduire les primes versées au titre de la médaille du travail…signer un avenant avec le SNB d’un accord pourtant fraîchement signé avec les autres syndicats ! L’actuel DRH, Bernard de Talancé a accepté devant notre insistance d’ouvrir des négociations sur la part variable du salaire. Ce sera donc l’occasion de revoir l’équilibre de la politique salariale SG…mais ce n’est pas parce qu’une négo s’ouvre, que le résultat est obligatoirement satisfaisant. La négo salariale 2003 l’a encore prouvée.
Les infos se trouvent en suivant ce lien
4D
Que l’on soit clair, la question n’était pas de savoir si les syndicats étaient pour ou contre la réorganisation du réseau que la direction a baptisée 4D : nous étions tous opposés et critiques. L’impact de la mise en place de CRCM et de PSC sur notre clientèle est sujet à incertitudes, au point que Bernard De Talancé soulignait au cours de la réunion de signature que Daniel Bouton avait l’intention de suivre de très près la mise en œuvre du projet de la direction du réseau à Nanterre, 1er CRCM et 1er PSC d’Ile de France. Dès lors que " le pouvoir de dire non " n’empêche nullement les choses de se faire, la question reposait sur la capacité des syndicats à obtenir des garanties essentielles tant au plan économique que social. Celles obtenues, notamment le maintien de l’intégrité de l’entreprise et la priorité donnée aux droits des salariés compte-tenu de la possibilité de refuser de suivre son poste sans risque de licenciement, sont tout à fait extra-ordinaires, au sens propre ! Aucun autre accord dans aucune autre banque ne va aussi loin. Fidèles à nos engagements, nous avons négocié puis consulté le personnel avant de signer l’accord. Certes, avec à peine plus d’un millier de réponses, nous sommes loin du résultat de nos consultations précédentes sur la convention et la RTT… la démocratie est un exercice difficile mais cela ne nous empêchera pas de poursuivre dans cette voie. Avec 849 voix pour la signature et 186 contre, le résultat a conforté notre avis favorable. Il reste maintenant à faire respecter les garanties que nous avons obtenues. La CGT n’a jamais cru qu’un texte se suffisait à lui seul, et cela se vérifie toujours ; aussi bien rédigé soit-il, nos militants ont la ferme intention de veiller à sa bonne application sur le terrain.
LE MILLION…SUITE
La seconde réunion de négociation salariale s’est tenue le 4 mars. C’est avec une proposition de prime hiérarchisée que la direction est venue et un léger coup de pouce pour les salaires les plus bas, comme prévu !…Dans un contexte salarial individualisé où les parts variables de la rémunération continuent d’exploser, les augmentations individuelles sont en net recul (4900 salariés n’ont rien eu depuis 4 ans), ces propositions patronales ne sont pas à la hauteur. L'enveloppe globale proposée pour la prime est d'environ 15,5 millions d'euros, soit 10% de ce qui est distribué en bonus ou la moitié de l'enveloppe du complément variable... Le choix pour la direction d’une prime en pourcentage du salaire, de surcroît avec une enveloppe globale si faible, est loin des objectifs que nous nous étions fixés dans la négociation. A titre d'exemple, le plancher de 300€ proposé devrait être comparé avec le bonus mini d'un back office parisien de SGIB, 500€, ou bien au mini complément de 80€ versé à un salarié des centraux. Quant au coup de pouce sur les bas salaires, il serait pour les plus chanceux de 9€/mois ! Il va donc falloir d’ici la prochaine réunion du 12 mars, de sérieux efforts pour faire comprendre à la direction la nécessité d’apporter par cette négociation un correctif aux inégalités et dérives constatées, qui aboutisse à de vraies mesures collectives…comme l’augmentation uniforme des salaires et la remise à niveau des minima sociaux. C’est dans ce cadre précis que nous avions proposé de distribuer une augmentation de 2% de la masse salariale (25M€) de manière uniforme, soit une augmentation annuelle de 750€ pour tous.
Les infos se trouvent en suivant ce lien
PROVOCATION POSITIVE
La publication du rapport de l’expert mettant en évidence l’énorme pression quotidienne pesant sur le personnel du réseau sera peut-être à l’origine de mesures positives, mais le chemin sera long. Présenté à la direction en séance du comité central d’entreprise le 26 février, le rapport a suscité les inévitables contestations de sa légitimité de la part de la direction. Daniel Bouton, venu présenter la marche de l’entreprise a répondu à la CGT qui l’interpellait : cette enquête a-t-elle une valeur réelle ? Un peu osé comme question de la part d’une direction qui a fait tout ce qu’elle a pu pour empêcher que cette enquête n’aille à son terme, allant jusqu’à interdire à l’expert de rencontrer les salariés à l’intérieur des agences. Plus tard, le nouveau DRH, Bernard De Talancé, a poursuivi sur le thème du caractère excessif du rapport d’enquête amalgamant allègrement les opinions du " psychosociologue " auteur de l’enquête, et l’exposé des faits par les salariés interrogés, qui sont rIgoureusement authentiques. C’était oublier que son prédécesseur avait refusé toute participation ... pressentant évidemment ce que mettrait l’enquête en lumière. En effet, si le stress n’a fait que s’aggraver au travail ces dernières années, cela ne doit pas apparaître, quitte à serrer les boulons. La tentative des médecins du travail de la SG de mener une enquête sur ce sujet il y a quelques années avait été promptement étouffée par l’ex-directeur des relations sociales. Il existe donc une sorte de chape que ce rapport a le mérite de faire exploser... il n’y a eu que le directeur du réseau, Jean Jacques Ogier, pour continuer à s’accrocher. Bien obligé d’admettre que cette pression entraîne des dérapages, comme par exemple avec l’épisode des ventes forcées de produits aux clients dans le groupe de Chartres, notre directeur n’y a vu que des ventes " toniques " ! C’est de toutes façons un combat d’arrière-garde. L’obsession de faire grimper le ROE du réseau se heurte désormais à la fois à la qualité du service offert à la clientèle, et à la qualité nécessaire de la vie au travail qui va avec .... et rien ne sert de le nier. Fort heureusement, ce jusqu’au-boutisme n’a pas été suivi par le DRH qui, tout en qualifiant l’enquête de " provocation positive ", a ouvert la porte en admettant qu’il y avait peut-être un problème et qu’il acceptait d’en discuter. Il va falloir maintenant, au-delà du constat, débattre des mesures à prendre et trouver des solutions : cela risque d’être long, mais nous n’avons pas l’intention de lâcher prise.
FILLONNERIE
A quelques encablures de la manifestation du 1er février, la discussion sur la réforme des retraites est entrée dans sa phase active. Erigée en art de la communication, l’ambiguïté est devenue la règle. Le ministre du travail entretient la confusion, il consulte... mais ne négocie pas. Il se prononce pour un alignement des durées de cotisations – sachant bien que dans le secteur privé, on apprécie très modérément de cotiser 40 ans contre 37,5 dans le public – mais passe rapidement sur le maintien du dispositif Balladur, qui provoquera une forte détérioration des retraites versées dans le privé dans les prochaines années. Il faut dire que notre ministre avait cru entendre que les manifestants lui réclamaient une réforme rapide de notre système de retraites !
Les infos se trouvent en suivant ce lien
LE MILLION .. SUITE
Traditionnellement, les négociations salariales SG se déroulent selon un protocole désormais classique. A la première réunion, les syndicats font part de leurs propositions. A la seconde, la direction n’en tient bien sûr aucun compte et annonce ce qu’elle a décidé de concéder sous un concert de protestations. L’année dernière, le scénario a été quelque peu bousculé par la grève, mais au final, la dernière réunion, en général la troisième se conclut par la signature d’un accord qui consiste à répartir l’enveloppe décidée en haut lieu. En millions d’euros, l’enveloppe en question a varié ainsi, 10 M€ en 97, 13,7 en 98, 28,2 en 99, 19 en 2000, puis 2001 fut zappé par l’accord 2002 qui a coûté 28,2 M€ à la direction... pendant qu’elle distribuait 172 M€ de Bonus en 2001 et 38,4M€ de complément variable à la tête du client ! La première réunion s’est donc tenue le 20 février avec le traditionnel tour de table. La CGT a relevé l’aggravation des dérives de la politique salariale de la direction. Ainsi, dans la répartition globale des rémunérations, la part variable continue de prendre de plus en plus d’importance, 16% de la masse salariale, le nombre d’exclus augmente et les écarts grandissent, les plus mal servis touchent moins et les plus hauts encore plus. Il y a désormais près de 3000 exclus, 10% du personnel, et certains reçoivent un complément variable à peine supérieur à une centaine d’euros. Quant à prétendre que les augmentations individuelles sont enfin devenues le moyen de rétribuer ceux qui le méritent, il y a loin de la coupe aux lèvres. La encore, le nombre d’oubliés explosent, 4900 n’ont rien depuis 4 ans, et la chute du nombre d’augmentations individuelles en 2002 équivaut pratiquement à compenser le coût de l’accord salarial ! Voilà pourquoi la CGT considère que le rôle d’un accord collectif est de corriger les dérives de l’individualisation des salaires et pas de les consolider. Nous avons donc demandé une augmentation uniforme des salaires, la remise à niveau des minima du statut social, et la réouverture d’une négociation pour encadrer les rémunérations variables... En réponse aux syndicats, la DRH nous a infligé l’habituel couplet sur les incertitudes, aggravées par le contexte international, et elle a précisé ses propres réflexions : le versement d’une prime exceptionnelle dont les modalités seront à définir et un effort pour les plus bas salaires. Pour la prime, on s’en doutait, la dernière réunion est justement fixée le 12 mars pour laisser le temps de la verser avec la paye.
C' EST SUR, CA VA FAIRE TACHE !!!
L'enquête psychodynamique sur les conditions de travail commandée par le CCE a un cabinet de sociologues et psychologues, vient d'être remise aux élus et risque bien de faire parler d'elle dans les mois à venir. Bien que la direction ait tout fait pour tenter de l'empêcher en refusant de la financer ou de faciliter les rencontres avec le personnel, elle a toutefois pu être, grâce à l'implication des équipes syndicales, menée à bien sur un échantillon de groupes et de salariés suffisamment représentatif. La souffrance au travail est une réalité tangible à la Société Générale. L'ensemble de ce rapport riche d'une trentaine de page peut être consulté en ligne sur notre site. La suite après la plénière du CCE.
Les infos se trouvent en suivant ce lien
4D : A VOUS DE DECIDER
L’ultime réunion de négociation sur 4D s’est conclue par un projet d’accord qui sera soumis à la signature des organisations syndicales au lendemain de la consultation du comité central d’entreprise du 5 mars. Comme cela devrait être toujours le cas, la direction a annoncé qu’elle n’appliquerait l’accord que s’il était majoritairement signé... mais aussi qu’en absence d’accord, elle reviendrait sur la totalité de ses engagements ! Il faut se souvenir du chemin parcouru, même si la direction a toujours refusé de renoncer à son projet de réorganisation du réseau. Dès la fin novembre 2000, la CGT avait posé des conditions qu’elle a récapitulées dans un cahier revendicatif publié en avril 2002, lorsque les négociations se sont enfin engagées. On y trouvait notamment l’exigence de voir l’intégrité de l’entreprise garantie et le droit pour les salariés de rester sur place. Il aura fallu passer par de nombreux épisodes incluant les débrayages dans plusieurs agences comme à Valenciennes et Charleville, et la résistance organisée lors de la première opération 4D réalisée à St Brieuc. Le texte final acte bon nombre d’engagements qui vont modifier en profondeur la physionomie du projet initial, aussi bien au plan de la cartographie que dans la gestion de l’emploi. Ce n’est pas commun par les temps qui courent de faire écrire à une direction qu’elle s’engage à maintenir le statut Société Générale à toutes les entités, ne pas externaliser, et qu’elle s’engage à ne pas licencier sur le fait que des salariés ne suivent pas le transfert de leur activité. De ce point de vue, il ne fait pas de doute que l’objectif de la direction du réseau, de boucler son projet 4D fin 2008, ne sera pas atteint. Ainsi, il restera encore fin 2005, 13 groupes " maintenus " qu’il sera difficile d’intégrer dans la carte 4D. Comme toujours, l’éventuelle signature de ce texte ne signifiera pas la fin des problèmes, ce qui donnera du pain sur la planche à la commission de suivi que prévoit le projet d’accord. Il est donc temps maintenant de prendre position, et sur un sujet de cette importance, la CGT a l’intention de respecter aussi ses engagements. Les 2 prochaines semaines, nous allons organiser une consultation ouverte à tous les salariés du réseau, et par tous les canaux disponibles, à vous maintenant de décider.
CONCOURS
On ne l’a pas inventé, c’est la dernière des zexperts en marketing du réseau, un challenge " ouverture de comptes de jeunes de qualité " est lancé de janvier à octobre. Vous êtes " jeune de qualité " entre 16 et 25 ans si le solde moyen de votre compte est de 457 €... notez la précision ! Terrain de prédilection du jeune de qualité : N.A.P (Neuilly – Auteuil – Passy), golf, bal des deb’s, rally ... à éviter, les quartiers Nord, Mantes la jolie, les Minguettes. Consternant, le concours, en deux mots, va être encore une fois l’occasion d’accabler les commerciaux de mails de rappel et de relance pendant une dizaine de mois tandis que nos zexperts continueront à vieillir ensemble en regardant filer les " jeun’s ", les vrais, au Crédit Mut’.
Les infos se trouvent en suivant ce lien