PARADOXE MENTAL La CGT l’a réaffirmé au cours de la réunion du 22 novembre, elle ne signera pas un accord sur 4D réduit à la question du sort des comités d’établissements et des délégués du personnel. C’est un curieux paradoxe de proclamer son refus total du projet de la direction et d’exiger un moratoire tout en négociant ses conséquences pour les 5 prochaines années sur le devenir des institutions représentatives du personnel. Remarquant l’absence du DRH, Bernard De Talancé à cette séance, nous avons rappelé les 3 conditions fixées par le communiqué intersyndical pour parvenir à un accord global - maintien de services locaux partout où des salariés refusent leur mutation, volontariat exclusif pour les déplacements à l’intérieur des DEC et des UC, droit à une formation de reconversion anticipatrice. C’est le directeur des relations sociales qui a répondu qu’il ne voyait pas l’intérêt de reprendre la négociation sur ces bases. Si cela devait se confirmer lors des prochaines réunions début décembre, nous avons annoncé que la CGT cesserait de participer à ces pseudo-négociations. 35 HEURES La prochaine réunion du Comité de suivi institué par l’accord SG sur les 35 H va se tenir le Jeudi 12 décembre. Ce sera l’occasion pour la CGT de revenir sur les problèmes qui subsistent … Ainsi, au premier rang figurent toujours le positionnement des jours RTT employeurs… Malgré plusieurs mises en garde de la CGT sur l’utilisation des jours employeurs, l’année 2002 aura été le modèle des choix à ne pas faire : positionnement…

IL FAUT SAVOIR DIRE NON

Mauvaise pioche pour la direction du réseau qui a voulu parier sur la peur pour contraindre le personnel à suivre ses réorganisations. La CGT lui avait promis rendez-vous sur le terrain lors de la suspension des négociations 4D, et nous nous sommes effectivement retrouvés à St Brieuc … Premier groupe promis à la transformation en unité commerciale, les agents des bases arrières devaient suivre leurs postes dans les bureaux aménagés tout spécialement pour eux à Rennes. Les pressions n’ont pas manqué, mais, contrairement aux prévisions des directeurs locaux et du CRH, 5 d’entre eux ont tenu bon et ont su dire non sur la lettre collective de refus qu’ils ont signée. Rien n’y a fait, même pas la convocation du patron de St Brieuc qui tenta d’exiger de leur part une lettre de refus individuelle motivée. Voilà pourquoi ces 5 là vont recevoir une lettre récapitulant les tâches qui leur seront désormais confiées à … St Brieuc ! 5 à 0 sur le premier test match serions-nous tentés d’écrire à la direction du réseau qui a cru pouvoir se passer d’un accord. Et elle peut faire confiance à la CGT, son problème n’ira pas en s’arrangeant. Les opérations prévues en 2003 ne se passeront pas selon son beau plan de marche. A Béziers par exemple, dont les bases arrières doivent rejoindre le pôle service clients de Montpellier, le sous-préfet n’était pas mécontent d’annoncer aux élus que " seulement " 13 personnes sur 25 allaient devoir migrer tous les jours à Montpellier… bien informé le sous-préfet, mieux que le CE même, mais pas suffisamment, car ces 13 là vont signer une lettre de refus collective … et il y aura aussi Chartres, Charleville, Valenciennes … On a bien compris le calcul fait par la direction du réseau pour réaliser son projet 4D au plus vite et au moindre coût : reposant essentiellement sur les gains de productivité espérés par le regroupement des travaux administratifs dans les pôles services clients, il faut pouvoir imposer aux gens de suivre, de St Brieuc à Rennes par exemple. Mais le personnel de la SG a démontré plusieurs fois sa combativité, et il faut éviter le conflit. Le calcul consiste donc à mettre les gens sous pression pendant des mois afin de réduire au minimum les refus, même si la direction sait qu’au final, ceux qui résisteront ne pourront pas être déplacés. A dire vrai, ce calcul avait une chance, si chacun était resté isolé. Dire non ensemble, ça change tout !

NOIX D’HONNEUR

… au patron de St Brieuc, sur le départ, M. Beaupère, d’une lignée de président, n’a pu résister à l’envie d’organiser un banquet d’adieu pour ses cadres … lesquels ont donc fait ripailles en souvenir du bon vieux temps tandis que les déménageurs officiaient à l’agence de St Brieuc. L’ histoire ne dit pas si le banquet s’est conclu au bal des faux-culs.

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CHARTE INTRANET

La " Charte d’Utilisation des Moyens de Communication Electronique " a fait l’objet d’une consultation du CCUES le 3 juillet 2002 et a recueilli un avis négatif unanime. Présentée pour information dans les CE locaux courant Octobre/Novembre, elle sera intégrée aux règlements intérieurs des établissements au 1er décembre 2002.Présentée par la direction comme un texte équilibré entre les besoins de sécurité de l’entreprise et le respect des libertés individuelles et collectives, elle n’en reste pas moins un instrument de sanction entre les mains de la hiérarchie. L’usage à titre privé de la messagerie et d’Internet est autorisé sous de nombreuses réserves déclinées tout au long des 10 pages de la charte dont il convient que chacun prenne connaissance complètement par ses propres moyens puisque la direction générale a refusé sa diffusion individuelle. D’une manière générale la consultation des sites Internet et l’utilisation de la messagerie doivent avoir un rapport direct avec l’activité professionnelle. La charte accorde, comme la loi l’impose d’ailleurs, " Un usage raisonnable à titre privé des moyens de communication électroniques, dans le cadre des nécessités de la vie courante et familiale ", ce qui exclut les sites ou messages à caractère pornographique, raciste etc… Les messages à caractère privé, comportant la mention [Prv] relèveront donc de la responsabilité de l’émetteur, au vu de son identifiant. Si le texte confirme que comme toute correspondance personnelle, ils ne pourront pas être lus par la hiérarchie, par contre leur fréquence et leur " poids excessif ( photos, mini-vidéos…) " seront surveillés et seront susceptibles de déboucher sur des enquêtes en vue de déterminer un usage abusif ou délictueux. A noter que l’identifiant est déterminant pour situer l’origine d’un message. Votre identifiant doit donc être strictement tenu secret, et nous avons obtenu qu’il soit écrit dans la charte "  qu’en aucun cas ils ne doivent être communiqués, sauf nécessité de service et avec l’autorisation écrite du supérieur hiérarchique ".

SPEEDWAY TO EXIT

Le comité d’entreprise européen va se réunir le 12 pour prendre connaissance du projet de réorganisation de GIBD. Environ 250 emplois sont supprimés dont 150 à 156 à Londres, 31 à 37 à Madrid, et 46 à 50 à Milan. Si Milan et Madrid attendront le second semestre 2003 compte tenu des législations locales, pour Londres, l’affaire sera expédiée d’ici fin décembre. Damned !

LES NOUVELLES DU FRONT

La CGT a refusé de discuter du sort des " institutions représentatives du personnel " tant que la négociation n’aurait pas abouti sur le sort des salariés eux-mêmes dans le cadre du projet 4D… Tout en réaffirmant " qu’il n’avait pas, lui non plus, renoncé à parvenir à un accord ", le DRH a donc engagé la discussion et annoncé un projet écrit sur ce sujet pour le 22 novembre. Pendant ce temps, les premiers salariés des bases arrières de Saint Brieuc faisaient connaître leur refus d’être déplacés à Rennes.

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MÊME PAS 100 BALLES

Le climat a bien changé par rapport à celui qui présidait aux négociations salariales à la fin de l’année dernière et qui a abouti à ce que la quasi totalité du personnel de la profession perçoive des augmentations, au moins sous forme de primes uniformes échelonnées entre 400 et 700 €. Mais en 2001, l’absence d’accord de branche avait quand même eu pour conséquence l’exclusion de près de 10.000 salariés travaillant dans les petites banques de toute mesure collective. Cette année, s’il y a accord, il portera sur des mesures qui n’auront pas d’impact direct (ou très peu). Les 200.000 salariés devront donc reporter leur espoir sur les négociations salariales d’entreprise, s’il y en a. A la Société Générale il faudra attendre 2003, puisqu'à la suite d'un tour de passe-passe, la direction a signé un accord début 2002 avec le SNB, la CFTC et FO qui portait sur les années 2001 et 2002. Le premier point de l’ordre du jour de la commission paritaire de la banque portait donc sur la négociation salariale de branche 2002, officiellement préparée par un dossier établi par les soins du président, Olivier De Massy. La moindre des choses eut été de fournir des données claires, fiables pour rendre la négociation transparente. Cela n’a pas été le cas, la CGT a relevé que les chiffres fournis dans le tableau sensé recenser les salariés bénéficiant de la garantie salariale individuelle étaient probablement faux, quant à ceux portant sur les minima, ils étaient inexploitables. Nous ne saurons donc pas combien de salariés par exemple sont proches du minimum garanti aux différents niveaux sans ancienneté ; pourtant l’AFB connaît le chiffre, puisqu’au cours de la discussion, elle a lâché celui du niveau A (1300 salariés, dont 10% environ touchés par le nouveau minimum proposé). Les représentants des fédérations syndicales n'ont pas évité la complainte habituelle du patronat bancaire: " la situation n’est pas bonne, il y a un arrêt brutal de la demande de crédit, une chute des recettes de la gestion collective, une hausse des provisions (+65%), un risque d’être obligés de rémunérer les dépôts … ". Toutes choses justifiant la conclusion que De Massy a opposée aux revendications syndicales: " il nous paraît évidemment absolument exclu d’imaginer une mesure qui pèserait sur les charges d’exploitation ". La CGT a néanmoins fait remarquer que si l’argent n’existe pas pour les augmentations collectives, il y en a pour continuer à faire croître les rémunérations arbitraires (baptisées rémunérations variables). On observe ainsi qu’elles ont augmenté de 500 € environ entre 2000 et 2001, soit la moitié de la prime uniforme réclamée unanimement par tous les syndicats à cette période ! Nous avons donc assisté à un " théâtre des ombres " qui a débouché sur une " dernière proposition " de revalorisation des minima, c’est-à-dire sur une proposition qui n’aura aucun impact sur les salaires réels, pas plus que sur les minima Société Générale . SNB et CFTC ont immédiatement annoncé leur refus de signer un accord salarial sur ces bases, FO a " noté " que la proposition répondait à sa demande et prendra position la semaine prochaine. La CFDT et la CGT ont répondu qu’elles consulteraient leurs instances dans le délai de 2 semaines prévu. Les autres questions, sécurité, retraites n’ont pas eu plus de chance…elles sont renvoyées à plus tard.

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LES NOUVELLES DU FRONT

La réunion de négociation 4D du 24 octobre a buté sur le refus de la direction du réseau de respecter les règles du jeu fixées au départ par la direction générale elle-même. En renonçant à recourir à un plan de sauvegarde de l’emploi, et donc à toute menace de licenciement, la direction du réseau savait qu’elle ne pourrait pas contraindre les gens à des déplacements forcés…ce qui allait conduire à une longue période de transition qui nécessiterait de maintenir sur place certains travaux. Son refus de l’écrire clairement dans le texte traduit son espoir d’user de tous les moyens de pression et de coercition possibles pour pousser le maximum de salariés à suivre le déplacement de leur travail. Ce choix délibéré de la direction ne pouvait conduire qu’à se donner rendez-vous sur le terrain. Premiers concernés d’ici la fin 2002, St-Brieuc et Arras donneront le ton pour la suite, et la direction du réseau risque d’avoir des surprises. Les directeurs concernés, y compris ceux de Rennes et Lille MNE, avaient pourtant assuré qu’ils avaient déjà réglé le transfert sur l’air du " vous ne pouvez pas faire autrement ". Aujourd’hui, le directeur de St Brieuc s’est fait porter pâle, et celui de MNE a réussi un exploit : après son passage, les volontaires pour faire les valises sont moins nombreux qu’avant à Arras ! Ce sera donc à St-Brieuc et à Arras que seront établies les premières lettres collectives de refus des " propositions " de mutations imposées vers les PSC de Rennes et Lille…La proposition faite par la CGT d’établir des listes est devenue une initiative des 5 organisations syndicales. Elles ont publié un communiqué commun qui rappelle les conditions qui rendraient un accord possible, et appelle le personnel à résister et constituer des listes…Si c’est bien la direction du réseau, et elle seule qui bloque, elle ferait bien de comprendre rapidement l’avertissement, qui ne sera plus sans frais comme les débrayages de Charleville et Valenciennes d’il y a quelque temps. Son obstination aura eu un mérite : provoquer une riposte unitaire des 5 syndicats…faut-il considérer que c’est cela que la DRH appelle "  réunir les conditions " pour reprendre les négociations ?

BUG PRUD’HOMAL

Convoquées à la hâte par la DRH, les organisations syndicales ont appris que lors du transfert des fichiers de la Société Générale pour inscrire les salariés sur les listes pour les élections des conseils de prud’hommes en décembre, des " anomalies " avaient été constatées. Quelles qu’en soit la cause, le problème porte tout de même sur plusieurs centaines d’inscriptions au moins, or les listes sont closes depuis le 15 octobre. La CGT a donc demandé à ce qu’avant la fin du délai de recours gracieux du 5 novembre, les responsables de la gestion du personnel aillent vérifier les inscriptions dans les mairies. La DRH nous a assuré que des instructions seraient données en ce sens en début de semaine…mais on n’est jamais si bien servi que par soi-même !

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SG SAYS GO

C’est par un message laconique, en anglais puis en français, que Xavier DEBONNEUIL annonce le 11 octobre, qu’il va prendre le " temps de faire un tour d’horizon " pour décider de l’avenir d’un des plus hauts salaires de la SG, sinon le plus haut, Marc LITZLER…Et comme l’annonce du " départ " de celui-ci a été entourée d’une véritable chape de plomb, on retrouve illico dans les milieux autorisés à penser, toutes les hypothèses stratégiques et analyses sur l’évolution de la banque d’investissement…2 départs et non des moindres, depuis la création du Comité exécutif en juin 2002, ça fait jaser ! On connaissait les méthodes habituelles de SGIB pour gérer la volatilité des activités de marchés, se débarrasser des "indésirables", mettre au placard des "irrecyclables", conclure des transactions pharaoniques pour les "intraitables"… mais appliquées à son propre comité exécutif, c’est le fait du Prince ! D’autant plus que Philippe CITERNE expliquait dès le 8 octobre, que " même si la SG ne prévoit pas de dégradation spectaculaire de ses résultats (…) elle pourrait poursuivre la réduction des effectifs ". " Nous pensons à un ajustement de la taille de nos équipes dans les activités actions et financements …c’est une évolution très progressive " (SIC). Le temps de faire un " tour d’horizon " avec les heureux élus ?… car, la placardisation et les départs transactionnels ne touchent pas que les plus hauts salaires et servent souvent de moyens pour gérer la fluctuation des activités et des " délits de sales gueules " ! Il est grand temps que SGIB intègre qu’on ne peut gérer avec ce genre de méthodes et qu’une véritable politique de l’emploi soit mise en place...

HUMOUR

Avec la légèreté habituelle des élèves   de l’école du rire, l’humour d’entreprise a encore frappé. Un   écho du bulletin hebdo de SGIB a finement été baptisé   " Waste watchers ", qui est un jeu de mot subtil avec une célèbre   marque de chasse aux kilos superflus. L’écho anti-gaspi s’attaque au   poids des emails qui représentent pour les 12 derniers mois un coût   de 7,8 millions d’euros pour une taille moyenne de 95 kilos-octets et un total   de 227 millions d’emails ! Dans le réseau, on fait plutôt   dans le genre " exterminator ", en cas de pièce jointe non   autorisée, un message expéditif précise " la pièce   jointe a été détruite et remplacée par un fichier   texte ".

HORS DE PRIX

Plus d’un an après le hold-up sanglant de Cergy Pontoise,   la négociation sur un accord sécurité dans les agences   bancaires n’a toujours pas commencé…il aura fallu des mois pour que l’AFB   en accepte le principe ; puis après plusieurs réunions d’un   " groupe technique " syndicats-patronat, les 5 fédérations   syndicales ont pris le mors aux dents et rédigé elles-mêmes   un projet d’accord mi septembre ce qui a poussé l’AFB à rédiger   le sien dare-dare. Las, le texte patronal est un recueil de vœux pieux qui n’oblige   en rien les banques à prendre des mesures de protection sérieuses.   Il est vrai que la protection suppose d’y mettre des moyens, et que ce genre   de protection coûte cher, très cher même. Quel que soient   cependant les atermoiements de l’AFB, celle-ci se heurtera à la date   butoir de la prochaine réunion paritaire nationale du 29 octobre qui   la mettra en face des 5 fédérations syndicales signataires d’un   projet commun et déterminées à obtenir un vrai contenu   à un accord sécurité.

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LES NOUVELLES DU FRONT La réunion de négociation du 8 octobre sur le projet d’accord 4D a débouché sur un nouveau texte et une nouvelle réunion le 11. Mais les progrès de la rédaction se heurtent aux points fondamentaux, c’est bien autour d’eux que la réunion du 11 a tourné. Le DRH a qualifié le moment de " critique " car même si tout le monde a bien en tête l’enjeu de la négociation, accord ou plan social, il n’empêche qu’il reste, au dire de Bernard De Talancé, des écarts très importants. Le DRH va donc rendre visite au décideur suprême… il va " voir la présidence ". Il faut en effet écrire clairement dans le texte le respect de l’engagement pris par la direction de ne pas contraindre les salariés des back-offices d’agence à la mobilité vers les P.S.C.. La CGT l’a redit en séance, si on comprend aisément la réticence de la direction du réseau sur ce point, c’est le passage obligé pour rendre possible un accord. La présidence serait donc bien inspirée de mandater son DRH dans le bon sens d’ici la prochaine réunion le 24 octobre. En attendant, la consultation du site internet de la CGT permet de comparer la version du 9 octobre à celle du 25 septembre, les versions originales sont là ! NET ETIQUETTE Voilà quelques mois que le personnel SG est l’objet de sollicitations régulières d’anciens militants, par l’âge et la fonction, qui se cherchent une place au soleil en pratiquant un…
LES NOUVELLES DU FRONT La CGT a remis le 3 octobre à la direction des propositions écrites de modifications de son projet d’accord 4D en vue de la réunion de négociation du 8. Cela correspond au choix clair de tenter de parvenir à un accord … mais pas à n’importe quel prix ! Derrière les mots, il y a les actes. Depuis la semaine dernière, Charleville a rejoint Valenciennes, pour saluer par un débrayage l’arrivée d’un délégué régional trop sûr de lui. Ce serait l’unique alternative en cas d’échec des négociations car s’il n’y a pas d’accord, alors il faudra que la direction fasse un plan social… et les syndicats devront mobiliser. La CGT n’hésitera pas à prendre sa part, toute sa part mais rien que sa part, aussi bien dans une hypothèse que dans l’autre. En effet, si un accord est possible sur un sujet pareil, il n’est pas imaginable qu’il soit minoritaire … et si l’accord n’est pas possible, on attendra des " grands " syndicats  qu’ils en tirent les conclusions eux-aussi. Quoiqu’il en soit, la CGT propose une fois de plus qu’au terme des négociations, le personnel soit consulté, avant toute signature pour qu’il se prononce en toute connaissance de cause, comme il a pu le faire pour la convention collective ou l’accord 35 heures au travers du vote organisé par nos soins. HISTOIRE D’OURSINS Parmi les mesures d’accompagnement financier proposées aux candidats à la migration dans le projet d’accord 4D, on retiendra l’article 2.7 du chapitre comme un modèle…
LES NOUVELLES DU FRONT Le texte est parvenu aux syndicats le 25 au soir, comme convenu en réunion de négociation le 20 septembre, une première à la Société Générale. Il constitue donc la base d’un " projet d’accord 4D " qui sera discuté le 8 octobre. Pas tout à fait conforme sur de nombreux points à l’esprit des discussions du 20, il répond clairement cependant à la question centrale posée dans la mise en œuvre de 4D en proposant un compromis historique aux syndicats : laissez-nous réaliser notre projet en douceur et nous sommes prêts à ralentir le rythme… sur ce point le texte confirme les engagements du 20. Pas de plan social, donc pas de menace de licenciement ou de départ " volontaire " et obligation de fournir du travail localement à celui qui refuse de suivre le déplacement de son poste vers un PSC. Tout le monde sait bien que c’est la condition sine qua non d’un accord. De plus, chacun aura toute latitude d’examiner les propositions qui lui seront faites puisqu’ aucune limite de nombre ne lui sera opposable. Cela dit, il reste de nombreuses insuffisances et ambiguïtés dans le texte qui font penser que la réunion du 8 octobre ne sera pas de trop. Parmi les propositions syndicales passées aux oubliettes, citons la création de réserves de gestion ou bien la classification des téléconseillers. On note aussi la réticence à abandonner une conception monarchique de la gestion du personnel au travers du refus d’ouvrir les postes.…
DE L’ESPRIT A LA LETTRE S’il fallait résumer la réunion qui s’est tenue le 20 septembre entre le staff de direction au grand complet et les syndicats à propos du projet 4D, on pourrait dire qu’il reste à traduire dans l’écrit les principes proclamés. Jean Jacques Ogier, le patron du réseau, présent toute la journée du vendredi, a décliné ses réponses aux revendications syndicales. Il n’est bien sûr pas question à ses yeux de remettre en cause les fondements de 4D. Ainsi, le nombre de DEC et de Pôles services clients ne pourraient évoluer qu’à la marge. Encore que pour montrer sa volonté de négociation, il a accepté de créer un nouveau pôle à Rouen tout en transférant des activités pour maintenir celui de Caen. Les syndicats ont obtenu que soient fixées des limites à la taille des unités commerciales et que les agents soient spécifiquement affectés à une agence. D’éventuels déplacements, notamment de dépannage, seront basés sur le volontariat. Reste en suspens l’épineuse question des effectifs. Les syndicats lui avaient demandé de maintenir des secrétariats d’exploitation et de créer des réserves de gestion pour les exploitants. le directeur du réseau a refusé les secrétariats en arguant que la logique du projet supposait au final un regroupement intégral des bases arrières dans les pôles services clients… mais il lui a été difficile de contester que dans ce cas, la réserve de gestion n’en devenait que plus nécessaire. Mais pour satisfaire cette revendication, il faut augmenter le nombre d’exploitants, et cette…
PLUS C’EST LONG… C’est un art de faire durer le plaisir dont on peut avoir quelque difficulté à saisir la justification étant donnée l’urgence proclamée et admise par tous. N’empêche, la réunion du 10 septembre qui devait essentiellement servir à définir le contenu des négociations sur 4D… s’est principalement conclue par la fixation d’une nouvelle date de réunion le 18 septembre pour faire la même chose, mais en présence de la direction du réseau, curieusement absente le 10. On peut comprendre les réticences de la direction. La question est d’importance, puisqu’il s’agit de définir ce qu’elle accepte de négocier avec les syndicats de son projet de réorganisation de la banque de détail… Admettre que les représentants du personnel puissent se mêler des orientations économiques de l’entreprise, la pilule est dure à avaler. On peut prévoir que d’avoir reculé l’échéance du 10 au 18 septembre ne changera pas grand-chose à la difficulté de l’exercice. Mais puisqu’il est d’ores et déjà prévu qu’une liste de sujets de négociation puisse être dressée, c’est que le principe même de l’intervention syndicale est admis ! L’enjeu de cette réunion du 18 n’échappera donc à personne, car en fixant un contenu économique à la négociation, elle obligera la direction, au sens propre du mot, a accepter certaines des propositions syndicales. Le volet social de la négociation se déroulera en parallèle le 20 septembre. Alain PY, flanqué de son successeur, a annoncé qu’un texte préparatoire serait envoyé aux syndicats avant le 20 ; fixant à nouveau le…
  MEMORANDUM C’est nouveau, ça vient de sortir… sous l’appellation curieuse de " mémorandum ", la direction a fait parvenir aux syndicats le texte préparatoire à la réunion du 10 septembre sur le projet 4D. Après la confrontation du début Juillet, on attendait de ce texte qu’il donne une idée de la volonté de négocier à partir des revendications syndicales. De ce point de vue, la direction affiche dans son mémorandum des engagements qu’on ne saurait mépriser. Ecrire que " le projet n’est en rien l’expression d’une volonté d’externaliser " et que " la direction s’engage à ce que l’ensemble des salariés de la banque de détail reste régi par la convention collective " n’est pas négligeable. On notera aussi l’exclusion de tout plan social ainsi que l’acceptation d’un volet économique à la négociation. Il restera cependant à confirmer le 10 septembre cette volonté négociatrice. En effet, si les engagements pris sont susceptibles de permettre d’engager de vraies négociations, il faudra encore aboutir, et le fait d’énumérer les sujets à discuter ne signifie pas qu’on parviendra à se mettre d’accord. Dans le prolongement de la réunion du 9 Juillet, la DRH préconise de boucler le volet social de la négociation à mi-octobre. Or 3 réunions d’une demi-journée seulement sont programmées avant le 15 octobre. Pour les groupes concernés en 2002, cela signifie que la direction se donne une marge en cas d’échec avant la mise en application à mi-novembre. Ce délai sera très court pour mettre au propre les principes indispensables à la signature de la…
DU PAIN SUR LA PLANCHE ... Après dix ans de jurisprudences, la chambre sociale de la cour de cassation a définitivement tranché le 11 juillet dernier, en jugeant qu'une clause de non concurrence dans un contrat de travail n'est valable qu'assortie d'une garantie financière. Très précisément, les juges de la haute cour, constatant que de telles clauses sont attentatoires au principe fondamental de droit du travail, posent comme principe qu' "une clause de non concurrence n'est licite que si elle est indispensable à la protection des intérêts légitimes de l'entreprise, limitée dans le temps et dans l'espace, qu'elle tient compte des spécificités de l'emploi du salarié et comporte l'obligation pour l'employeur de verser au salarié une contrepartie financière"; l'ensemble de ces conditions étant cumulatives. Cette décision remet en cause la validité de plusieurs milliers de contrats de travail à la Société Générale qui avait tendance ces derniers temps à faire usage de cette clause de plus en plus souvent pour de plus en plus de métiers. Reste que cette décision ne règle pas tout bien évidemment. La Société Générale se trouve maintenant devant plusieurs choix : soit ouvrir une négociation collective avec les partenaires sociaux, soit renégocier au cas par cas avec chaque salarié concerné. Cette dernière hypothèse présentant le risque que certains salariés ne trouvent pas intérêt à une telle modification de leur contrat de travail, l'actuelle clause de non concurrence étant devenue nulle et sans effet. En tout état de cause, dans l'un ou l'autre cas, c'est bien…
BOOMS AND BUSTS Toujours sur le front de l’injustice, la presse s’est émue du sort des petits porteurs de titres Vivendi Universal, titre qui a une certaine tendance à la baisse ces derniers temps. On notera que les petits porteurs en question ne sont pas venus pleurer devant les caméras du 20 heures quand leurs titres prenaient 10% à chaque annonce de quelques milliers de licenciements … Les gogos sont si nombreux à ne pas avoir compris la règle du jeu, laquelle repose précisément sur l’absence de règle, que même le MEDEF a fait appel à un spécialiste pour faire la leçon à ses ouailles. Thème de réflexion pour l’université d’été des patrons, l’incertitude financière leur est expliquée par Philippe Citerne sous le titre exotique " Booms and busts ", ce qu’on pourrait traduire par un raccourci trivial : " Faire exploser les profits avant de se tirer avec la caisse ". GUIDELINE La diffusion d’une version anglaise concurrente de la Charte Intranet baptisée " internet use Guideline " relève sans doute de la très grande difficulté de la direction française de SGIB à se souvenir de sa langue maternelle. Habituée à conférencer en anglais, elle a probablement omis qu’il existait un texte en français qui seul fait foi. Le mot guideline a été substitué au terme policy , sans que cela change quoi que ce soit sur le fond… et tout particulièrement à propos du formulaire qui devrait être signé par l’utilisateur attestant de sa connaissance du " guideline …
ÉTÉ POURRI S’agit-il d’un phénomène climatique engendré par l’inconscience des hommes, force est de constater que l’été social ne vaut guère mieux que l’été météo ! On a beau être en vacances, les rafales de hausses de prix, d’une curieuse neutralité sur l’indice, ça énerve. Le bon sens aussi c’est crispant, quand il s’agit plutôt du bon sens des affaires … tout le monde a compris que la prochaine réduction d’impôt ne profiterait pas à tous de la même manière, 70% de la réduction seront accaparés par 10% des contribuables les plus fortunés… une économie pour les plus riches équivalente à 8 fois le Smic ! Le satisfecit accordé au nom du MEDEF par le baron Ernest au chef du gouvernement tient de la reconnaissance du ventre. Le tandem ressemble d’ailleurs à une caricature de l’ancien régime, l’aristocrate patron du MEDEF confiant au roturier sorti du rang de la France profonde l’exécution des basses œuvres. Doigt sur la couture de la culotte, le serviteur est revenu devant les caméras annoncer qu’il faudrait prendre des mesures difficiles… L’avis de tempête vise les retraites une fois de plus dans la ligne de mire. Certes, les déboires de la bourse ont calmé les hérauts de la capitalisation, mais il n’empêche, qu’est-ce qu’on va faire de tous ces vieux qui ont le culot de mourir de plus en plus vieux ! Les caisses de l’Etat sont vides et les entreprises sont étranglées par les charges. Heureusement qu’il reste les RMistes de la Courneuve pour assurer les ventes…
Y EN A MARRE A l’heure où chacun y va de ses louanges sur la nécessité du dialogue social, il y a des sujets qui peinent à avancer sérieusement …le recours à la sous-traitance à la SG en est un. La rencontre du 17 juillet dernier avec le Président a donc été une nouvelle occasion d’aborder la question. Ce qui est sûr, c’est qu’à force d’interventions et de recours divers auprès des tribunaux ou de l’Inspection du Travail, ce dossier n’est pas passé inaperçu au 35ème étage de la Tour Valmy. C’est ce que nous avons pu constater le 17 juillet ! Le DRH qui en a profité pour exprimer sa lassitude de recevoir des "papiers bleus", et a précisé dans la foulée que c’était un dossier regardé de près par la direction. Tout en légitimant la nécessité du recours à cette sous-traitance pour certaines activités, tout en minimisant son ampleur globale réelle, Alain PY a affirmé que la direction influait pour y substituer au cas par cas des recrutements SG. Pour la CGT, les procédures juridiques ne sont pas un but en soi, mais bel et bien l’ultime recours imposé par le manque de transparence et de possibilité d’intervention pour les salariés concernés…Dernier exemple en date, le changement de prestataire pour effectuer le ménage dans la Tour SG…décidé par la SG pour faire baisser les frais généraux, il aura fallu l’intervention de la CGT pour que les salariés reçoivent les compléments de salaires qui leur étaient dûs depuis juin,…
DANY LE BLEU … ...c'est en effet tout auréolé de la nouvelle couleur devenue politiquement correcte que Daniel BOUTON a reçu les organisations syndicales le 17 juillet. Dans cet entretien informel et néanmoins rituel, le PDG y va de son analyse économique et sociale mais c'est aussi l'occasion réciproque de délivrer quelques messages. D'après lui, la situation économique est bonne à contrario de celles des marchés...Et pour repartir, il faut relancer les investissements des PME par des modifications législatives substantielles, seules capables d'effacer les effets négatifs induits aussi bien par les 35 heures que par la loi de modernisation sociale...celle-ci est fautive aux yeux de notre PDG de mettre les employeurs face à des délais déraisonnables lors des procédures de licenciement ! L'occasion pour la CGT d'informer notre PDG sur la " France d'en bas " qui n'a pas choisi la régression sociale et qu'il pouvait être porteur auprès de ses collègues du MEDEF d'un message fort sur la retraite à 60 ans...En ce qui concerne plus particulièrement la Société Générale, le PDG a réaffirmé qu'un objectif de ROE à 19%, dans une entreprise de service comme la nôtre, faible consommatrice de fonds propres, était tout à fait normal et raisonnable. Dans un système bancaire sain, pour lequel il n'y a pas de récession en vue, les inquiétudes des salariés actionnaires devraient donc diminuer puisque le cours de l'action remontera...Mais comme nous avons atteint la limite du modèle SG tel qu'il avait été défini dans les années 70, il est…
TOUR DE CHAUFFE La réunion du 9 juillet aurait pu s'appeler un prologue. Le problème est que la négociation sur le Projet 4D comporte des aspects économiques et sociaux, et que ce n'est plus seulement un projet puisque certains groupes sont déjà dans le feu de l'action. Il va falloir fixer des priorités. Le DRH sortant, Alain Py a proposé de rédiger un texte, soit un accord de méthode, soit un relevé de conclusions. Ce texte pourrait contenir des engagements de la direction. Sur le plan économique, la direction se refuse à remettre en cause les fondements du projet, mais elle se dit prête à écrire sa volonté de maintenir l'intégrité de l'entreprise, autrement dit de ne pas démanteler la Société Générale. Si les fondements ne sont pas négociables, reste à savoir ce qui l'est. Le DRH a affirmé son ouverture à une négociation incluant la cartographie et certaines préoccupations ou propositions syndicales. La liste des sujets négociables serait incluse dans ce premier texte, ce qui signifie que d'éventuelles modifications au projet ne seront connues que dans un certain temps… Pour sa partie 2002, 4D ne subira pas de modification, sauf évidemment si le personnel dans les groupes concernés l'imposait. Alain Py a admis que la méthode de consultation 2002 n'était pas un modèle du genre, et qu'il faudrait y apporter des améliorations. "On ne doit pas s'asseoir allègrement sur la consultation du comité d'établissement" a-t-il déclaré; ce n'est pas à proprement parler un satisfecit à la direction du réseau…
PAS BIEN VU Interrogé le 3 juillet par les élus du CCE sur les engagements de la SOCIETE GENERALE avec les entreprises secouées par l’actuelle tempête boursière, Daniel BOUTON, a voulu se montrer rassurant. Vivendi Universal ? C'est une affaire saine qui a juste besoin de trésorerie à court terme, dès que les problèmes de management seront réglés, les banques accepteront d’alléger la dette ! FRANCE TELECOM ? L’état majoritaire l’a contrainte à s’endetter en cash plutôt que de lever des capitaux en bourse, mais le marché se fait peur : l’Etat renflouera ! ALCATEL ? Affaire saine, très réactive qui a déjà pris les dispositions de son redressement, etc… En réalité, ces affaires révèlent une grave crise du capitalisme, la folie des grandeurs d’un MESSIER, (adulé par ses pairs, dont Viénot, puis rejeté par les mêmes), les dettes colossales accumulées par d’autres, les comptes truqués d’ENRON, de World Com et peut être de VU ont un point commun : les dérapages de ces PDG sont motivés par l’énorme pression des financiers anglo-saxons qui exigent toujours et toujours plus de rentabilité pour leurs capitaux. La création de valeur pour les actionnaires comme ils disent ! De ce point de vue, l’objectif de 19% de ROE fixé à la SOCIETE GENERALE pour 2003 par la direction générale n’échappe pas à cette obsession. Pour la CGT, le niveau de cet objectif est non seulement déraisonnable mais économiquement et socialement injuste. Un tel objectif ne peut être atteint qu’en pratiquant une politique reportant…
ZÉRO BLABLA La première réunion de négociation sur le projet 4D va se tenir le 9 juillet, quelques jours après la réunion du comité central d’entreprise du 3 sur le même sujet. La CGT a mis au point une série de propositions concrètes et nous allons pouvoir mesurer ainsi très vite quelle est la marge de négociation dont nous disposerons. Au-delà des positions de principe et des déclarations, il y a urgence. Certains groupes sont désormais entrés dans la phase active de réalisation de 4D en 2002, les " entretiens prospectifs " ont déjà commencé, les comités d’établissements locaux sont réunis… de quoi s’inquiéter car il n’y a pas de dates de négociations fixées, après celle du 9, avant le mois de septembre ! Comme nous le disions début juin, le 9, chacun se retrouvera au pied du mur. La direction devra clairement indiquer ce qu’elle accepte de négocier, aussi bien sur l’architecture économique du projet que sur les garanties sociales. Côté syndical, la CGT entend avancer ses propositions dans ces 2 domaines et demander un calendrier rapproché, ou du moins un calendrier qui traduise une véritable négociation à la hauteur de l’enjeu. Mais quoiqu’il arrive, tout cela ne devra pas se faire sans que le personnel ne soit informé et étroitement associé. Puisqu’il s’agit de son sort et de l’avenir de l’entreprise, on voit mal qui pourrait en décider sans lui demander son avis. EUROPE SOCIALE Le comité d’entreprise européen de la Société Générale vient d’être renouvelé. Le secrétaire…
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