COUP DE TORCHON Une simple petite annonce sur la télé interne : un nouveau prestataire fait le ménage dans les services centraux à compter du 17 juin… Les responsables maison chargés de suivre le " contrat de prestation " selon la formule politiquement correcte désignant la sous-traitance ont bien fait leur travail de petits soldats. Du 35ème étage de la Défense est venue la consigne : nous avons promis du ROE aux " marchés ", il faut réduire les charges, consigne scrupuleusement appliquée aux étages inférieurs ; d’où le nouvel appel d’offres visant à réduire de 20% le coût du ménage dans les chiottes en marbre des tours de la Défense. Pas moins de onze sociétés ont fait acte de candidature pour, en théorie, faire le même travail, avec le même personnel, et en tirer bien sûr un petit bénéfice. A l’arrivée, miracle, il n’en reste que deux, capables de réaliser cette prouesse. Il n’y a qu’un os qui gêne pour le film " coup de torchon ", l’article 122.12 du code du travail qui impose à la nouvelle société de reprendre les salariés de l’ancienne. Qu’importe, le 122.12 n’a pas empêché 9 CDD de perdre leur boulot, le hasard faisant bien les choses, leur contrat avait pour échéance le 15 Juin. Tout le monde y retrouve ainsi ses petits, la Générale peut faire ses – 20% et les sociétés de nettoyage conserver leur marge … reste le problème des 2 chefs d’équipe, dont le salaire a le défaut d’être…
CA SENT LE RECHAUFFE Il faut bien dire que le torchon commençait à brûler chez les cadres supérieurs devant le risque de voir leur poule aux œufs d’or passer à la casserole. Le dernier délai pour boucler un accord de participation et d’intéressement avait pour échéance le 14 juin. Une première version plafonnait le cumul participation et intéressement. Une seconde réduisait l’abondement et la troisième réduisait l’abondement des versements volontaires … toutes refusées. Le motif de toutes ces émotions a pour origine les prévisions de résultats pour les 3 prochaines années qui devraient provoquer la distribution d’une participation d’un niveau bien plus élevé… C’est ainsi que le DRH Alain Py a convoqué in extremis le 14 au matin les syndicats pour leur faire une ultime proposition : une réduction de l’abondement maxi au cas où la participation distribuée dépasserait 5 millions d’euros. Au final, le plat servi sent le réchauffé, aucune amélioration de l’accord précédent, aucune disposition en faveur de ceux qui n’ont pas les moyens d’investir leur intéressement, un dispositif qui est favorable aux plus hauts revenus… Bref, le texte final sera identique au précédent à peu de chose près… l’abondement sera plafonné à 3050€ en fonds E, réduit à 2900 si la participation atteint 5 millions d’euros ou réduit à 2750 si la participation atteint 10 millions d’euros. Ce texte-là a toutes les chances d’obtenir des signatures et sera présenté au CCE le 25 juin. 35 HEURES Cacophonie…C’est le constat tiré par la commission de suivi de l’accord 35…
AU PIED DU MUR Ultime épisode judiciaire du dialogue social maison, en attendant le prochain, le jugement du tribunal de Paris prend acte que la Société Générale va présenter au Comité Central d’Entreprise la semaine prochaine : " une projection à la cible du programme 4D avec les principales localisations… ainsi qu’un niveau d’effectifs prévisionnels ". En clair, même si la Direction a prévenu que certaines décisions pouvaient être modifiées, elle devrait présenter une image de la Société Générale en 2007-2008 après la mise en œuvre complète de 4D. Le dossier est explosif, car cette présentation pourrait donner une idée précise dans le temps des conséquences sociales de la restructuration de la banque de détail en 3 pôles. Pour l’instant, l’absence de négociations suscite de nombreuses inquiétudes dans les groupes concernés en 2002, car des rapprochements se préparent activement et l’unique réponse aux interrogations c’est la force d’inertie. La CGT a proposé aux autres organisations syndicales d’établir une plate-forme pour obtenir des engagements et des réponses concrètes à l’ensemble des problèmes économiques et sociaux posés par 4D. Il est grand temps de faire des propositions et mettre ainsi la Direction au pied du mur, or tout le monde sait bien que ces propositions n’ont de chance d’aboutir que si elles sont soutenues par un front syndical uni. Il s’agit comme en 93, de défendre l’avenir de l’entreprise en exigeant un engagement de maintien des 3 pôles à l’intérieur de la Société Générale tant l’expérience a montré que l’externalisation avait des…
35 HEURES C’est le 13 juin que se tiendra la prochaine réunion du comité de suivi prévue dans l’accord des 35 heures Société Générale. Ce sera une nouvelle occasion pour régler les quelques difficultés qui subsistent. Elles tournent principalement autour du temps partiel…L’accord avait sommairement ré-introduit la possibilité d’accès au temps partiel et énoncé un principe de proportionnalité de la RTT. Or, à la lumière de l’expérience, il s’avère que le tableau de proportionnalité de la RTT établi par la direction et remis à une précédente commission de suivi ne respecte pas ce principe édicté dans l’accord. Ainsi, l’agent à temps plein qui travaille 205 jours bénéficie de 160 jours de repos. Son collègue à 80% sur 4 jours doit, selon le principe édicté, travailler au plus 164 jours (80% des 205 jours). En réalité, en 2001, il aura travaillé 167 jours, dans l’hypothèse où il a bénéficié de la totalité des jours employeurs…Ces fameux 6 jours avaient soulevé un tollé lors de la présentation de leur positionnement pour cette année. En marge de l’esprit de l’accord, la simple présentation n’avait pas permis la discussion sur des fermetures collectives nationales et se cantonnait à une présentation des choix respectifs de chaque branche. Cette même logique, poussée à l’extrême a même permis ensuite des positionnements dans les services centraux quasiment par entité. Reste au final à éclaircir le sort réservé aux cadres au forfait et à temps partiel, au sujet desquels le Tribunal de Grande Instance de Paris a, le 19…
LE FOND DE L’AIR EST FRAIS ! L’affaire du renouvellement de l’accord sur l’épargne salariale prend un tour compliqué pour la direction de la Société Générale. Echaudée par le redressement fiscal de 2000 ayant entraîné un rappel de versement important sur la participation, elle a voulu saisir l’occasion de la renégociation de l’accord pour se prémunir en trouvant une méthode qui fixe une sorte de plafond. Après l’échec de la première tentative, elle a subi l’échec de la seconde lors de la réunion du 21 mai. Cette fois-ci, le risque pour elle n’est pas négligeable de ne trouver aucun candidat pour signer. Il faut dire qu’à force de faire grimper le PNB et le ROE, ce qui avait été conçu comme un dérivatif a pris une certaine importance de telle sorte qu’un véritable paradoxe est apparu : la participation et l’intéressement deviennent une part non négligeable des résultats qui est redistribuée aux salariés… dans le même temps où c’est l’appétit des actionnaires et de la bourse qui pousse à plus de " retour sur investissement ". On imagine sans peine que la redistribution aux salariés d’une part du gâteau fait grincer des dents du côté des chantres de la modération des coûts salariaux ! Rappelons qu’un premier correctif fut déjà apporté par la modification de la formule de calcul lors de précédentes renégociations … A cela s’ajoute un grave défaut de la participation et de l’intéressement aux yeux de nos patrons, c’est son caractère collectif et finalement assez contraignant. Les…
DE L’EFFICACE UNITÉ SYNDICALE Le projet de texte destiné à remplacer les accords participation - intéressement - plan d’épargne vient de nous être adressé par la direction. Il fait suite à la réunion houleuse du 3 mai au cours de laquelle la direction avait confirmé son souhait d’écrêter l’intéressement en fonction du niveau atteint par la participation…Devant les réactions unanimes des organisations syndicales, la direction a donc finalement abandonné sa "proposition". Difficile en effet de faire avaler une formule qui aurait eu pour conséquence de ramener les 55 millions d’euros d’intéressement versés en 2000 à quelques 10,7 millions d’euros !…Alors que la participation et l’intéressement sont sensés couronner de bons résultats de l’entreprise et de permettre à tous de bénéficier des fruits de cette croissance, la direction voulait y fixer de nouvelles limites. Quand la conjoncture est bonne, que le ROE évolu avec constance, et que les règles établies ne permettent plus de maîtriser les sommes versées, la direction propose de bidouiller la formule de répartition... Le refus unanime l’a poussée à jouer maintenant sur le curseur de l’abondement versé au titre de l’intéressement et des placements volontaires dans le plan d ‘épargne d’entreprise. En passant d’un taux d’abondement majoré selon la catégorie (technicien ou cadre) à un taux majoré pour les 1000 premiers euros et minorés au delà, la direction fait varier les curseurs à la baisse sensible de quelques millions d’euros chaque année…Suite des discussions mardi 21 mai. QUEL TALENT ! Il aura fallu attendre le 13 mai pour que la…
RÉSISTIBLE ASCENSION On aura beaucoup parlé après le choc du premier tour de l’élection présidentielle sur les causes d’un résultat qui fait honte au pays qui célébrait en juillet 98 l’équipe de France de Zidane, Desailly et les autres. Mais il est un contributeur au vote Lepéniste dont il a été peu question, c’est le patronat… Bien sûr, ses figures de proue ne mettent pas les mains dans ce cambouis-là, mais … Quelle différence au fond y-a-t-il entre le culte des meilleurs, de la performance, et de la sélection qu’ils mettent en avant depuis plusieurs années, leur critique de " l’assistanat " et leur mépris des faibles et des improductifs, quelle différence donc avec les plus ignobles thèses de l’extrême droite et de son chef, de leur culte des forts, de la supériorité de la race, de l’élimination des faibles par la sélection naturelle? Comment l’extrême richesse affichée, et revendiquée, à la barbe des " petits " ne pourrait-elle avoir de conséquences? En comparant leur SMIC parfois amputé par le temps partiel avec les salaires astronomiques, les augmentations vertigineuses, n’y a-t-il pas de quoi souffrir quelque rancœur? Comment les attaques permanentes du patronat contre les acquis sociaux, les 35 heures, la sécurité sociale, les retraites et l’emploi pourraient ne pas engendrer de la peur? Au cours du second semestre 2001 et du 1er trimestre 2002, le nombre de licenciements économiques est passé de 15000 à 25000 PAR MOIS .. retrouvant le niveau de 97 ! Que dire des provocations de Kessler sur la sécurité sociale,…
PARTICIPATION ACCIDENTELLE Les signataires pensaient sans doute que le renouvellement de l’accord d’intéressement venant à échéance en juin ne serait qu’une formalité. Eh bien c’est raté ! François SIN, dirigeant la délégation patronale, aura écouté sans ciller pendant près d’1h30, les demandes d’amélioration des représentants des O.S., avant d’exposer avec moultes précautions de langage, l’exigence patronale qui fâche. Il faut se souvenir que les résultats 2000 avaient dépassé toutes les prévisions par leur ampleur. Les spécialistes fiscalistes maison, malgré leur talent, n’avaient pas réussi à les soustraire totalement au fisc et à la participation. Ce qui fait qu’en 2000, la S.G. avait dû verser plus de 49 millions d’euros à la réserve de participation qualifié d’accidentelle par SIN, contre 4,6 en 1999 et 3,2 en 2001. L’idée d’être à nouveau contrainte, en cas de nouvel exercice très productif, de distribuer une telle somme aux salariés est insupportable à la Direction. C’est pourquoi SIN a proposé "d’encadrer dans le nouvel accord, l’ensemble intéressement plus participation". Faire disparaître la participation relève du challenge pour la Direction puisque celle-ci constitue une obligation légale et nécessitera un accord unanime.Consciente de cette difficulté, elle a déjà prévu deux réunions supplémentaires. Pour sa part, la CGT a demandé la mis en place de prêts spéciaux afin de permettre aux agents en difficultés financières et qui se voient actuellement contraint de demander la mise à disposition immédiate de leur intéressement, de ne pas être exclus de l’abondement… Suite le 3 mai. DIALOGUE AVEC MOI-MÊME Reçue in extremis,…
SENS UNIQUE Le " grand projet de la banque de détail " selon la formule d’Alain PY " mérite un dialogue social "… on attendait donc de Messieurs Ogier et Launay, venus plancher devant les délégués syndicaux nationaux, qu’ils nous exposent quelles hypothèses étaient possibles dans le projet 4D et … qu’ils écoutent nos propositions et nos observations. C’est en général de cette façon qu’on conçoit un dialogue. Ceci est d’autant plus vrai que depuis fin 2000, la direction ne cesse de répéter que 4D n’est qu’un projet amendable … Malheureusement la réunion du 9 Avril n’a débouché que sur un constat : en fait de dialogue, nous ne sommes autorisés qu’à discuter des mesures d’accompagnement … et encore, l’état d’avancement de 4D est tel qu’un bon quart devrait être réalisé en 2002 selon le plan de marche de la direction ! C’est ce qu’on appelle dialogue à sens unique … Ceci ne semble pas gêner outre mesure le directeur du réseau qui verrait bien les syndicats venir chaque année d’ici 2007/2008 signer les accords sociaux nécessaires à la gestion des variantes du projet ! On peut toujours rêver … La suite de la réunion aura eu un effet positif avec la lettre ouverte adressée par les 5 syndicats à Alain PY, c’est la première expression commune intersyndicale sur le sujet. INTERESSEMENT Au moment où l’épargne salariale revient au premier plan de l’actualité, la Générale va renégocier son accord d’entreprise le 16 avril. On souhaite qu’elle soit meilleure, car elle…
J’L’AIPASDIT Conséquence probable de la réduction du temps de travail, les gens n’ont plus le temps d’être malade. Le bilan social 2001 fait apparaître une baisse régulière de l’absentéisme pour maladie qui est passé de 5.28% des journées travaillées en 99 à 3.93% en 2001. C’est une première indication qui conforte l’opinion des partisans de la RTT en montrant qu’elle n’a pas un effet négatif sur la productivité. Ces chiffres confirment aussi le bien fondé de la demande de la CGT de maintenir le paiement des jours de carence au cours de la négociation sur le statut social que nous avons signé en juillet 2000. Rappelons que la Convention Collective disparue fin 99 prévoyait le paiement des 3 premiers jours de chaque arrêt sous réserve de produire un justificatif médical. La nouvelle Convention ne prévoit que le paiement des 2 premiers arrêts, mais nous avons obtenu que le statut social Société Générale rétablisse le paiement sans limitation sous la même réserve que l’ancienne Convention. La Direction avait demandé une clause de revoyure en 2002 au cas où cette concession généreuse provoque un dérapage… En fait, le nombre de jours d’arrêts de 3 jours et moins a dégringolé de 21133 à 12310 ! Si l’on considère d’ailleurs le pourcentage de ces arrêts, il était de 0.5% des journées travaillées en 99, 0.34% en 2000 et 0.2% en 2001… Pas de quoi en faire une maladie ! Ces excellents résultats en matière d’absentéisme justifient d’autant mieux que la Direction rétablisse le niveau…
EMPLOI PRÉCAIRE Les statistiques de l’emploi à la Société Générale vont faire l’objet de la prochaine consultation du C.C.E. La direction met l’accent sur la progression des embauches et l’augmentation en solde net de l’effectif… dont acte, il est vrai qu’en 2001 particulièrement, le passage effectif aux 35 heures a eu un effet bénéfique sur l’emploi. Mais ce tableau cache une réalité moins reluisante, l’augmentation de l’emploi précaire depuis plusieurs années. Cette augmentation marque une tendance de fond qui a véritablement explosée à partir de 199. Le nombre de CDD est passé de 280 à 1397, dont seulement 40% sont transformés en CDI. C’est un moyen, au travers des contrats de qualification notamment, de faire financer à bon compte la formation des jeunes au métier, de les sous-payer … et de faire son marché en fin de contrat après une sorte de période d’essai de longue durée ! Cette tendance est aussi illustrée par la hausse du recours à l’intérim qui passe de 313 en effectif moyen en 97 à 798 en 2001, sans que cela ne soit justifié par le passage à l’euro. Autre moyen de gestion de l’emploi qui prend de l’ampleur, la démission est en très forte hausse, particulièrement en 2000 et 2001 et le départ avant la fin de la période d’essai. Ce sont les centraux qui battent le réseau pour décourager les jeunes qui font trois petits tours et puis s’en vont, 6,5% de turn over contre 3%. Le tableau ne serait pas complet si l’on…
CHARTE INTRANET, LA SUITE Les représentants des organisations syndicales ont été reçues par le Directeur départemental du travail de Nanterre à leur demande pour donner leur opinion sur la charte intranet. La direction départementale devra donner son feu vert pour que cette charte entre en application. Les représentants syndicaux ont mis en évidence les ambiguïtés et les imprécisions du texte. Le fait par exemple que la direction envisage la possibilité de sanctionner un agent en invoquant le contenu de ses messages est contradictoire avec l’interdiction de lire et d’archiver la correspondance d’ordre privé. D’autres imprécisions ont été relevées, comme celle concernant un message syndical dont il n’est pas dit s’il faut le considérer comme un message privé. Pour notre part, nous avons longuement insisté sur le fait que les conditions de travail dans les agences comme dans les centraux ne permettaient pas d’invoquer l’identifiant personnel comme preuve de l’identité d’un agent supposé fautif. La direction départementale du travail s’est engagée à examiner le dossier, relevant elle aussi des ambiguïtés qui devront faire l’objet d’éclaircissements de la part de la direction. BLANCHIMENT GRAVE Il aura fallu presque un mois pour que le ministère des finances reçoive les fédérations syndicales de la profession, la date coïncidant curieusement avec la mise en examen pour blanchiment aggravé de la Société Générale – en qualité de personne morale … le représentant du ministre a indiqué que la démarche des pouvoirs publics consiste à élaborer un code de déontologie validé par l’ensemble des parties prenantes ……
RTT Le DRH Alain PY n’aura pas attendu la commission de suivi de l’accord RTT que nous lui avions demandée, pour annoncer le sort réservé au désormais fameux "reliquat des jours de congés annuels 2000"…C’est devant le CCE qu’il a présenté les propositions qui permettront aux salariés de solder leurs congés conformément à l’accord et sans subir l’incurie de Gershwin. La date butoir est reportée jusqu’au 30 avril 2003 en concordance avec celle des congés annuels 2002…Une autre possibilité, qui vaut ce qu’elle vaut, reste celle du compte épargne temps. Et pour en finir avec ce reliquat, le paiement à concurrence de 10 jours. Voilà qui devrait permettre aux uns et aux autres de remettre les compteurs à jour. Côté patronal, par contre, les choses se compliquent en ce qui concerne les 6 jours RTT à leur disposition…L’annonce en fin d’année 2001 de la fermeture collective du 16 août avait été accompagnée de fermetures spécifiques pour le seul réseau. C’est la même stratégie poussée à l’extrême qui aura finalement été utilisée pour fixer les jours employeurs dans les centraux. L’annonce de la fermeture du 29 mars de la majorité des services centraux (hors SGIB et quelques autres…), a été suivie de certaines fermetures atypiques telles que le mardi 21 mai pour la DROP et la DREP, le 26 décembre pour SBAN/STI et l’Agence des Banques…Sans même parler des fermetures nationales du 24 et 31 décembre par demi journées! On relèvera quand même que c’est un métier d’aller au devant de…
SED LEX La procédure engagée à l’encontre de nombreux articles de l’accord RTT Société Générale est terminée. Le Tribunal de Grande Instance de Paris a rendu son jugement le 19 février. Il a annulé seulement deux dispositions de l’accord dont l’une n’est pas appliquée. Il s’agit de l’article sur la modulation, qui ne prévoit pas suffisamment clairement d’exposer les motivations économiques et sociales d’un projet de modulation. Par contre, le tribunal a annulé le paragraphe 3 de l’article 10 qui ouvrait la possibilité pour les cadres au forfait de travailler à temps partiel, suivant en cela le ministère qui réserve le temps partiel aux salariés en horaire hebdo. Il va donc falloir trouver très vite une solution pour les 353 cadres concernés, dont 300 femmes. Enfin, le juge a interdit à la Société Générale de décompter une journée entière pour prendre un repos sur une demi-journée travaillée…mais il s’agit là d’une interprétation de la direction très contestée en commission de suivi, et non d’une disposition de l’accord lui-même. La CGT qui fut signataire de l’accord se félicite que le tribunal ait relevé le nombre important de jours RTT à disposition des salariés et la grande liberté de choix pour les utiliser ainsi que les dispositions plus favorables que la loi pour le temps partiel. Sed lex, c’est la loi, il va falloir maintenant aller de l’avant. Relevant que l’économie générale de l’accord n’est pas remise en cause par le jugement, la CGT a écrit au DRH pour lui demander de…
PICAILLON ET GROBIFTON C’est l’histoire de 2 compères comme au cinéma, le maigre et le bien gras… ou la dérive d’un système qui s’affole. Picaillon travaille dans le réseau, il va recevoir incessamment une sorte de bonus qu’on peut chiffrer à un peu moins de 3% du résultat net de la banque de détail, 1041 millions d’euros. Grobifton travaille à SGIB, son bonus a baissé, mais le total distribué fera aux alentours de 40% du résultat net, 654 millions d’euros. L’intéressement d’Avril ne calmera pas non plus Picaillon, il est en baisse, de 55 à 51 millions d’euros distribués, malgré la hausse de l’indice d’activité du réseau. Il n’est pas certain d’ailleurs que le discours de la direction, genre c’est la loi du marché, suffise très longtemps à calmer Picaillon. De ce point de vue, l’échec complet de la négociation sur les rémunérations variables augure mal de l’avenir sur le sujet. La direction préfère sans doute essayer d’occuper Picaillon en lançant " un challenge national SOGECAP " pour Avril … 4D, LE FEUILLETON Dernier avatar du feuilleton judiciaire, le tribunal a annulé la consultation du comité central d’entreprise sur le projet 4D. Théoriquement, tout est stoppé, en attendant une nouvelle consultation… que la direction a fixée à la prochaine réunion du comité, le 13 mars. Cela ne devrait pas avoir de conséquence sur les vraies négociations, celles qui doivent s’engager avec les syndicats après la rencontre du 20 février. Les dates sont fixées, le 9 avril pour la première, baptisée…
CONSTRUIRE L’AVENIR C’est le 20 février qu’a débutée la série de négociations sur 4D arrachée à la suite de la grève du 2 janvier…Sous la houlette du DRH Alain PY, cette première réunion a été l’occasion pour nous de développer les aspects qui devront être traités pour que l’avenir soit préservé et les diverses inquiétudes levées. Sur un plan général : le maintien du niveau global de l’emploi, l’engagement que les services clients et les CRCm demeurent à terme des entités Société Générale et ne soient pas filialisés… Ils devront s’accompagner d’un volet social précisant par exemple, les modalités des mobilités individuelles ou collectives, et d’une définition claire des nouvelles fonctions. L’occasion aussi d’exprimer les craintes d’une spécialisation à outrance de certains métiers, notamment des téléconseillers, qui leur ferait courir des risques pour l’avenir. De même qu’il semble nécessaire d’adosser à la généralisation des moyens de communications intranet et GRC , un certain nombre de garanties pour éviter les dérives et les abus de pouvoir…Pour la direction, ce sont essentiellement la complexité du projet et le long terme sur lequel il va s’inscrire, qui seront sources de difficultés dans la négociation. Mais comme l’a dit Alain PY : " c’est le projet de la banque de détail, il mérite un dialogue social "…Ce " travail nécessaire avec les organisations syndicales " va donc s’entamer dans un état d’esprit que la direction veut rassurant et constructif. Ainsi, le DRH précisait que la situation ne nécessitera pas de plan social, que les…
COCKTAIL MOLOTOV La négociation sur la rémunération variable ne semble pas avoir un brillant avenir… Certes, la Direction a capitalisé 2 h 30 de plus dans ses statistiques de réunions baptisées " négociations ", mais le 15 février ne sera pas marqué d’une pierre blanche. Après avoir laissé les représentants syndicaux s’éreinter, François Sin a conclu d’un lapidaire : " mon texte ne peut être modifié qu’à la marge "… illustrant ainsi un sens peu commun du dialogue ! Aucune proposition n’a trouvé grâce : ni fixer une règle de calcul claire, ni fixer de plafond raisonnable, ni définir précisément des critères objectifs d’attribution, ni prévoir un plancher pour reconnaître la contribution de tous au résultat collectif. La CGT a pourtant chiffré précisément à 450.000 euros, le coût d’un plancher fixé au minimum distribué à chaque niveau … sur un total de plus de 32 millions d’euros, on ne peut pas dire que ce soit considérable. On ne voit pas bien à quoi pourra servir l’envoi d’une ultime version du projet aux syndicats s’il est de la même veine, et si finalement, la direction poursuit dans la dangereuse voie qu’elle semble choisir. Ce qu’elle baptise la rémunération variable est un cocktail Molotov qui va finir par lui exploser dans la figure. Car à force de comparaison, tout le monde commence à comprendre qu’à ce jeu-là, tout le monde se fait avoir… Mais si explosion il y a, nous serons beaucoup plus exigeants pour signer un accord ! A CONTRE COEUR…
A VOT’ BON COEUR Officiellement, les rémunérations à la tête du client sont destinées à récompenser les efforts individuels qui ne seraient pas justement reconnus par les salaires …Liées aux résultats, ces primes sont donc globalement en chute, bien que le Président ait annoncé cette semaine au CCE un très bon 4ème trimestre prometteur d’un ROE dépassant l’objectif. Premiers annoncés, les bonus seraient en moyenne inférieurs de 50% à ceux de 2001 tandis que l’ex-CGU serait promis à une réduction du tiers. D’une certaine manière, c’est une façon d’éponger rapidement la prime de 600 € qui avait au moins le mérite d’être versée à tous. Une fois de plus, la distribution suscite beaucoup de mauvaise humeur, tant les critères d’attribution sont aléatoires et obscurs. On peut ainsi passer à zéro brutalement, premier signe de disgrâce, ou appartenance à un secteur promis à la disparition … mais on peut aussi voir le bonus varier du simple au triple à résultats égaux pour cause de n’importe quoi. Mais cette fois-ci, le nombre de mécontents est en forte hausse, et cela ne va pas s’arranger avec bientôt l’annonce du montant versé au titre de l’ex-CGU hors SGIB et dans le réseau. Bien entendu, les masses distribuées n’ont rien à voir, les bonus de 150 000 euros sont courants, ceux de 300 font figure d’aumône ! Côté CGU, la fourchette variait plutôt de 5500 à 150 euros en 2001, sans compter les 1330 exclus. Les très mauvaises raisons qui ont justifié le développement de…
ARRACHES-TOI ! La réunion du 1er février a débuté la négociation sur le système de rémunération variable concédée le 11 janvier par Alain PY après la grève du 2. Il s’agissait en fait de revenir sur la rémunération des conseillers en gestion de patrimoine créée en 2001, et première rémunération officiellement liée à des objectifs quantitatifs individuels… mais aussi du mode de distribution de l’ex-CGU, distribué à la tête du client en mars, à l’exception de SGIB. Le cours de la réunion a vite montré que sur les deux sujets, ce système de rémunération répondait aux mêmes critères et à la volonté d’individualiser les salaires … selon le constat habituel digne du café du commerce : il faut bien rémunérer ceux qui bossent et punir les fainéants. François Sin, chargé de conduire la négociation est même capable de quantifier les différentes catégories : " 10% qui s’arrachent… 80 % autour de la moyenne… et 10% qui ont zéro parce qu’ils le méritent ". C’était pas très bien parti ! Nous avons quand même rappelé que notre objectif était de parvenir à un accord qui encadre ces rémunérations dans la transparence, le maximum d’objectivité et d’équité et aussi la garantie d’un minimum pour tous au titre du travail collectif, ainsi qu’un plafond fixé en regard du salaire de base … toutes ces choses étant souvent d’ailleurs des obligations prévues par le code du travail. Nous avons aussi souligné que faute d’accord, nous ne pourrions pas laisser ce type de rémunération se…
4D…2002 La commission économique du CCE a été l’occasion pour la direction sous la houlette du directeur du réseau J.J. OGIER, de présenter d’une part un bilan d’étape des différents tests effectués dans le cadre de 4D…et d’autre part l’avenir proche de ce projet structurant. Au chapitre des tests effectués (DEC,Unités Commerciales, CRCm), les résultats se résument par un satisfecit tout juste nuancé par quelques bémols. Il en va ainsi du reroutage systématique des appels des agences vers les CRCm…l’abandon du caractère systématique de cette mesure est plutôt rassurante en ce qui concerne la relation avec la clientèle. Dans le cadre de la procédure budgétaire 2002, la direction avait annoncé une dizaine de restructurations de groupes. Lille Nationale, Rennes, Saint Quentin en Yvelines, Evry, Massy, Neuilly sur Seine, Courbevoie, Paris Jemmapes, Lille MNE, Montpellier et Caen seraient donc transformés dans la foulée d’anciens groupes restructurés baptisés DEC. A ceux-ci viendraient s’ajouter 13 autres nouvelles DEC sans modification de structure : Bordeaux-périphérie, Bayonne, Pau, Saint-Etienne, Grenoble, Franche Comté (Besançon), Haut Rhin (Mulhouse), Berry-Nivernais (Bourges), Cergy, Orléans, Paris Seine Amont, Melun et Roissy. La grande nouveauté sera plutôt francilienne, puisque la direction annonce la création de 2 " pôles services clients " (plateforme administrative) qui gèreront chacun les tâches de plusieurs DEC. Du " Pôle services clients OUEST " basé à Nanterre, dépendront les DEC de Neuilly (ex Neuilly et Villiers) et de Rueil (ex Rueil et Courbevoie)…du " pôle Essonne " dépendront les DEC d’Evry (ex Evry et Juvisy) et Massy…
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