lundi, 31 mars 2025 15:53

Dernier point de suivi du plan RCC des Centraux 2024-2025 Vendredi 28 mars 2025

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Dernier point de suivi du plan RCC des Centraux 2024-2025
Vendredi 28 mars 2025

[Voir les stats remises par la direction]  [Compte rendu direction de la réunion précédente]  [Tout savoir sur le plan des centraux 2024 2025]

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La dernière session de validation a eu lieu en février 2025. C’est le signal de la fin de la période, dite de « volontariat » du plan de RRC des SCP 2024-2025. Il est précisé dans l’accord d’accompagnement du plan que désormais il n’y a plus de possibilité en départ volontaire, seuls les reclassements en interne ou des mouvements naturels sont envisageables.

L’entreprise devra proposer des reclassements aux salariés concernés pour tenter de réaliser ses objectifs de suppression. Elle peut également renoncer à réaliser la suppression prévue, dans ce cas le compte des postes à réaliser sera réduit de ces renoncements.

L’accompagnement des salariés SDC sera assuré par les RH en local sans le pilotage de la direction métier HRCO/MET et les relations sociales HRCO/SSA. Il est cependant prévu un point de suivi mensuel entre les équipes de pilotage du plan et le DRH des BU/SU.

Le salarié SDC a toujours la possibilité de trouver une mobilité en interne à son initiative.

La dernière commission de suivi du plan du 28 mars a été l’occasion d’examiner la situation en termes de mouvements et diverses statistiques :
[voir les documents transmis par la direction]


Synthèses des mouvements

  • Nombre de postes à supprimer à l’ouverture du plan : 760
  • Nombre de postes effectivement supprimés à la dernière cession de validation, en février 25 : 704 qui se décomposent en :
    • 222 reclassements en interne (32%)
    • 379 départs volontaires (54%)
    • 79 transitions d’activité (11%)
    • 24 mouvements naturels (3%)

Vous trouverez le détail des chiffres précités dans le document de présentation ci-joint.

Poste restant à supprimer

  • Il reste 56 postes à supprimer concernant 113 salariés SDC dont 22 en mono-compteur et 91 en multi-compteur.

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 Conditions convenables de reclassement à connaître

Tout au long du plan, la CGT s’est occupée d’un nombre important de situations individuelles qu’elle aura accompagnées face aux difficultés. Le gel de la mobilité et le « nettoyage » de la bourse des Emploi aura complexifié la situation des salariés concernés.

A la veille de la période de reclassement, nous avons déjà alerté la direction sur les difficultés rencontrées par les salariés pour trouver une poste en interne. Parmi les personnes que nous avons rencontrées, nombreuses sont celles qui ont multiplié les démarches et les candidatures (parfois 40 voire jusqu’à 70 candidatures !) mais sans succès. Les refus ne sont pas toujours motivés. Et lorsqu’ils le sont, certains sont visiblement infondés. Parfois, les salariés se demandent si les personnes chargées de recevoir leurs candidatures ont réellement lu leur CV.

Autre singularité qui mérite d’être soulignée : la grande partie des situations individuelles que nous avons accompagnées concerne des salariés séniors, très expérimentés, avec des profils et des parcours riches et divers.

Si malgré cela ces salariés n’ont pas réussi à trouver un point de chute, la séniorité des salariés concernés joue un rôle important dans le filtrage des candidatures (si ce n’est le principal facteur d’explication).

Pour avoir une vision plus précise, nous avons demandé à la direction la distribution des âges et l’ancienneté des 113 salariés SDC (directement concernés par la suppression de leur poste) restants.

Un autre point d’attention porte sur la nature des propositions de poste qualifié de « convenable » par la direction. Dans ce plan, nous observons la généralisation de propositions de reclassement, par la direction, sur des « missions ». Nous avons déjà rappelé à la direction dans les réunions de suivi précédentes que, l’accord d’accompagnement précise que les postes de reclassement doivent « convenir » aux salariés en termes de « compétences » et « d’appétence » et avant tout, ces solutions de reclassement doivent être pérennes. Les missions, qui sont par nature temporaires, ne peuvent donc pas être considérées – a priori et sans discussion - comme une proposition de poste convenable. Les salariés peuvent donc refuser une proposition de mission sans le risque d’être accusés d’insubordination.

Nous rappelons qu’en cas de mission, les évaluations de fin d‘année doivent être conduites avec un seul manager, le responsable hiérarchique, et que la rémunération variable dépend du service d’origine ou de rattachement du salarié. L’expérience montre qu’à maintes reprises ces deux points ne sont pas toujours respectés dans la pratique. Pour ces raisons, la prudence doit être de rigueur face à une proposition de mission.

En détachement, un salarié reste rattaché administrativement et budgétairement à son service d’origine. Dans le cadre du plan, si vous acceptez une mission temporaire, votre poste opérationnel (d’origine) sera supprimé et impactera le compteur de suppression de postes du dossier de réorganisation. A la fin de la mission il vous est toujours possible de décider de ne pas poursuivre la mission ou d’en accepter une autre. Si la mission s’arrête, vous serez réintégré dans votre service d’origine, charge à l’entreprise de vous donner un poste convenable ou de gérer la coupe budgétaire, le temps de trouver cette solution convenable. Votre poste budgétaire sera définitivement supprimé de votre service d’origine que lorsque vous trouverez un poste pérenne.

Dans la phase de reclassement il est important de traiter des situations individuelles avec les spécificités propres. Un échange est important pour éviter des situations de blocages. Nous restons à votre disposition pour échanger sur le sujet, n’hésitez pas à nous solliciter si besoin.

Nous retiendrons aussi que la possibilité de rachats de trimestres n’aura finalement concerné que 19 salariés … pour un montant que la direction a refusé de communiquer. Pour mémoire, cette proposition avait été vendue aux signataires de l’accord pour un montant pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros (pour 500 personnes environ).  

Pour l'équipe CGT SG
Philippe Fournil – Cuong Pham

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