L’EPILOGUEIl y avait finalement très peu de monde autour de la table et de la DRH Groupe lundi matin lors la réunion de signature des projets d’accord P+i (intéressement – participation). Si d’emblée le directeur des affaires sociales a précisé qu’il avait obtenu 3 signatures, ce fut pour la CGT l’occasion d’expliquer – à nouveau – pourquoi nous pensions, comme les salariés consultés qui nous ont répondu à 97,77%, que le compte n’y était pas ! LE COMPTE N’EST PAS BON !Nous avons motivé notre refus de signer la proposition de la direction, qui n’améliore en rien la formule précédente, celle-là même qui a conduit à des montants ridicules cette année. La notification de la P+i versée en 2024 a été vécue comme une véritable provocation par les salariés car, même si pour certains, elle était boostée par le pacte faustien (« plus on fermait d’agences bancaires durant la période », plus les salariés s’approchaient du supplément d’intéressement lié au projet), pour tout le monde le niveau de participation a flirté entre le prix d’un petit kebab et celui d’une bonne pizza. Cette négociation était donc l’occasion de combler pour les 3 prochaines années le fossé qui existe entre la P+i versée à la SG et celui de nos principaux concurrents. Nous n’allons par reprendre à notre compte le fait que la direction aurait maintenu les variables (à la tête du client) en 2024 et encore moins celui qu’on peut espérer toucher plus, au motif que le nombre de départs et de suppressions de postes…
EPILOGUE ?Le secret est bien gardé (pour l’instant) pour savoir qui des syndicats acceptent – ou pas – le projet d’accord «participation intéressement»(P+i) pour 2025 – 2028. La consultation des salariés lancée par la CGT a 2 caractéristiques cette fois-ci : très peu de réponses, mais les collègues qui ont répondu (et expliqué leur motivation) nous ont demandé de ne pas signer et de tenir bon sur notre contre-proposition (cf nos infos du 12 juin). En attendant, la direction nous a fait parvenir une invitation sous forme de «créneau prévisionnel pour la signature des accords» avec la DRH Groupe le lundi 24 juin matin. A suivre, donc. LE COMPTE N’EST PAS BON ?Il va falloir attendre aussi un peu pour avoir de la visibilité sur les postes qui subsisteront après le plan actuel dans les services centraux parisiens. En effet, la CGT a demandé des explications à la direction car il semblerait que des consignes de HRCO aient été données avant le plan pour «nettoyer tous les postes vacants». Ce qui a pour conséquence, d’une part, d’avoir un nombre de suppressions de postes dans le cadre officiel du plan plus proche de la réalité (et donc moins de fermetures précipitées des compteurs), mais a contrario, un nombre beaucoup plus important de suppressions de postes au final. Des suppressions de postes (budgétaires) hors plan, donc moins chères, qui auront des conséquences plus ou moins importantes sur la charge de travail des collègues qui seront encore dans les activités concernées à partir de septembre. Bien…
DIALOGUE DE SOURD   Les organisations syndicales ont rencontré lundi le directeur de relations sociales pour une troisième réunion de négociation portant sur le calcul de la rémunération financière des salariés (participation et intéressement, P+i). Nous attendions son retour au sujet de la proposition portée à l’unanimité par l’intersyndicale la semaine dernière. Sa réponse a été claire : il nous a opposé une fin de non-recevoir absolue, martelant une fois de plus que la Société Générale était déjà bien assez généreuse avec ses employés. Vous êtes bien placés pour savoir que ce n’est pas vrai. Néanmoins, nous étions prêts à poursuivre le dialogue avec la direction. Mais pour cela, il faut que les deux parties y soient disposées et, comme l’atteste le mail reçu le 11 après-midi sur nos messageries professionnelles, cette dernière considère qu’il n’y a plus lieu de discuter. La direction se contente donc d’un simulacre de dialogue social, ce qui vous donne une idée de l’estime dans laquelle elle vous tient. LA FORMULE MAGIQUE ?Si la formule de base imposée par la direction n’a pas évolué, elle essaie tout de même de faire passer la pilule avec la promesse de «petites rallonges» plus qu’incertaines pour les exercices 2024 et 2025 (versées respectivement en 2025 et 2026). Ces rallonge, pouvant gonfler de 20% puis de 10% l’enveloppe globale, sont conditionnées à l’atteinte de cibles de ROTE bien aléatoires : >6% pour 2024 et indéterminées en 2025 ! Soit un chèque en blanc laissé à une direction assez coutumière des entourloupes… La première des…
LA FIN DES CACAHUETES ?  Les cacahuètes, vous connaissez : elles apparaissent souvent dans les enveloppes de rémunération que la SG dédie à ses salariés. Dernièrement, c’est dans celle de la participation qu’elles se sont glissées et peu nombreuses qui plus est ! Mais nous parlons d’un temps qui sera bientôt révolu, si nous en croyons la présentation que nous a faite hier le directeur des relations sociales. Confondant peut-être un peu les négociateurs des organisations syndicales avec des investisseurs potentiels, il nous a d’abord longuement rappelé les vertus du plan stratégique et de ses effets attendus sur la rentabilité du Groupe et, par conséquent, sur le montant de la rémunération financière collective des salariés (P+i). S’emballant sans doute un peu, il a ajouté que non seulement l’enveloppe allait contenir des perles plutôt que des cacahuètes mais qu’en outre, grâce aux suppressions de postes, nous serions moins nombreux pour la partager. Et que les parts en seraient d’autant plus grosses. LA FORMULE MAGIQUEMalgré cela, nous sommes tombés d’accord avec le représentant de la direction sur deux points : la formule de calcul de la P+i pour les années à venir devra être lisible et durable. C’est pourquoi nous apprécions la proposition de baser sa partie financière uniquement sur les résultats du Groupe : ils sont moins volatils que ceux de SGRF seuls grâce à la diversification de leur base et cela simplifie une formule devenue au fil des ans une véritable usine à gaz. Il reste cependant un axe de progression très clair :…
LA FORME ET LES FONDS Nous l’avions déjà remarqué, le nouveau DG s’écoute moins parler que le précédent. Cela s’est encore vu lors de l’AG de la SG le 22 mai dernier, exercice de communication parfaitement maîtrisé sans verbiage inutile. Les actionnaires présents dans l’assemblée ont semblé apprécier. De notre côté, nous avons apprécié la mise au point au sujet des élucubrations de Macron sur les possibilités de fusion : elles seraient nulles, dixit Slawomir Krupa. Mais il y a une chose qui ne change pas : la rémunération des mandataires sociaux n’est jamais impactée par les erreurs stratégiques commises au plus haut niveau. Prenons au hasard l’exemple des macro-couvertures de taux qui ont coûté plus d’1,5 milliard d’euros de PNB à la banque de détail en 2023. Impact sur le variable des membres de la direction : 0. En revanche, vous venez tous de découvrir l’impact de cette erreur monumentale sur le montant de votre participation : elle plafonne aux alentours de 15 euros pour les plus chanceux. Divisée par 20. STRATEGIE DE LA VALEUR C’est pourquoi la CGT réitère son appel à une réévaluation significative des montants distribués dans le cadre de la rémunération financière collective des salariés de SGPM (participation et intéressement : P+i). Elle est non seulement la plus faible parmi nos pairs, mais elle est de plus structurée pour maximiser l’impact des événements négatifs affectant le réseau en France. Cela doit changer. Nous avons rappelé lors de la première réunion de négociation au sujet du renouvellement de l’accord d’entreprise que la…
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