vendredi, 20 décembre 2024 20:22

Flash Info DRIF NORD Décembre 2024

NAO 2024 : PEOPLE AMBITIONC’est peu de dire que la communication de la direction sur l’échec des NAO 2024 a mis le feu aux poudres dans tous les secteurs ! En témoigne d’ailleurs le succès fulgurant et général de la pétition proposée par l’intersyndicale. Vous êtes déjà des milliers à l’avoir signée pour manifester clairement votre mécontentement, au point de faire sauter le serveur ! Ce contretemps réglé, les signatures ont repris de plus belle aux quatre coins du pays. La direction ferait bien d’entendre ce premier avertissement, car le mouvement va prendre de l’ampleur. En attendant, si vous n’avez pas encore signé l’appel pour apporter votre soutien aux demandes formulées par l’intersyndicale, il est encore temps ( ici ).     BOYCOTT DES PROVOCATIONSAprès les deux premières réunions de «négociations», l’intersyndicale avait fait le constat que le mandat donné aux représentants de la direction était notoirement insuffisant… pour ainsi dire presque vide (cf nos infos). Face à cette provocation, nous avions alors écrit ensemble à Slawomir Krupa pour qu’il revoie sa copie et permette de clore unanimement la négociation 2024 (comme ce fut le cas en 2023, sans que cela ne mette en péril la SG, bien au contraire). Le DG nous renvoyait alors vers la DRH et le directeur des relations sociales. En l’absence de DRH en réunion et faute d’un nouveau mandat de négociation élargi, l’intersyndicale a boycotté la réunion du 9 décembre. Nous avons fait le constat qu’il était temps que le personnel s’en mêle et intervienne pour soutenir les…
NEGOCIATIONS SALARIALES : C’EST NON !  => signez la pétition  Ne croyez pas le mail reçu par la direction ! Il n’y a que 2 millions d’euros sur la table des négociations annuelles obligatoires (NAO). Les 74 autres millions annoncés sont en effet liés à des mesures déjà annoncées (comme l’enveloppe de résorption d’une partie des inégalités constatées entre les hommes et les femmes) ou, plus sournois, les 50 millions d’euros prévus pour les augmentations individuelles dans le cadre des EAS (y compris les mesures automatiques prévues par l’accord social ou obligations légales). La direction a consacré le début de la réunion à refuser toutes les mesures périphériques demandées par les syndicats lors de la première réunion : Revalorisation de la grille des salaires minima Revalorisation de l’Accord Social (notamment pour les augmentations liées aux changements de niveaux) Revalorisation des IFT, des primes d’astreinte, des allocations études et vacances, des tickets resto, non-reconduction de l’allocation forfaitaire de frais (120€/an). Elle a ensuite présenté sa «proposition», qui est donc la reprise d’éléments déjà discutés auparavant dont : Prise en charge à 100% des dispositions du régime de prévoyance et contribution pour la mutuelle (coût : 15M€) Reconduction du budget égalité Femme / Homme de 9M€ Seule mesure relevant d’une NAO : l’augmentation de la rémunération annuelle brute (RAGB) à 31 k€ pour tous les salariés embauchés avant le 1er janvier 2024. Cette mesure concernerait environ 1000 salariés pour une enveloppe moyenne de 2000€. Soit un total de 2M€. 2 millions, c’est bien peu au regard d’un résultat net…
12 CENTIMES DE DIVIDENDEEn attendant que la direction revienne vers nous avec ses propositions lundi prochain, il est sans doute bon de rappeler dans quel contexte se déroule la NAO 2024. Au moment où se sont ouvertes les discussions l’année dernière, le résultat net part du groupe (RNPG) pour les 9 premiers mois de 2023 était de 2,1 milliards d’euros. Il est de 3,2 milliards cette année. L’amélioration est donc très significative (+50%). De notre côté, nos demandes exprimées lundi dernier ne représentent que 50 millions d’euros supplémentaires par rapport aux mesures collectives obtenues lors de la NAO précédente. Pour mémoire, en ligne avec les autres organisations syndicales, nous avons demandé qu’une augmentation collective pérenne de 2,5% soit accordée à tous les salariés et qu’elle soit accompagnée d’une prime de partage de la valeur de 2000 euros (PPV). Cela pèse à peine 5% de la progression du RNPG d’une année sur l’autre, et même pas en année complète. Soit l’équivalent de 10 à 12 centimes en dividende… Bien entendu, nous nous attendons à ce que la direction nous dise que tout n’est pas si facile, tout ne tient qu’à un fil, notamment les résultats, et que les dépenses inconsidérées (surtout en faveur du personnel) ne sont pas de mise. Mais en attendant les chiffres sont là, et l’argent dans les caisses. Après des années difficiles pour les salariés, en particulier en raison des réorganisations incessantes, il serait juste et responsable que leur engagement en faveur de la transformation de la…
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