NAO : COUPS D’ENVOI
Ce lundi après-midi a été l’occasion de donner le coup d’envoi tardif des négociations annuelles obligatoires sur les salaires (NAO) à la SG. Selon l’habitude, cette réunion s’est ouverte par la présentation par la direction des statistiques sur l’évolution des rémunérations. Vous pourrez en retrouver le détail sur notre site CGT mais le point à retenir est que, grâce à l’accord que nous avons signé fin 2023, cette année s’annonce comme la première sans recul global de votre pouvoir d’achat depuis 2020. Il reste cependant encore du chemin à parcourir avant de rattraper le retard accumulé les années précédentes et c’est là l’enjeu des discussions qui viennent de s’ouvrir.
C’est dans cette optique que, en ligne avec les autres organisations syndicales, nous avons demandé qu’une augmentation collective pérenne de 2,5% soit accordée à tous les salariés et qu’elle soit accompagnée d’une prime de partage de la valeur de 2000 euros (PPV). Cela permettra ainsi, d’une part, de combler une partie de la forte perte de pouvoir d’achat subie depuis 2021 et, d’autre part, de valoriser les efforts consentis par l’ensemble des salariés au cours de ces années très difficiles dont les résultats commencent à être visibles dans les bénéfices, en nette progression, affichés dernièrement par la banque. Nous avons par ailleurs souligné que les montants d’augmentation prévus par l’accord social dans le cadre de divers événements professionnels (changement de lettre, promotion, etc.) n’ont pas été revus depuis 2010. Or ce sont bien souvent les seules occasions pour obtenir une augmentation individuelle. Leur valeur réelle en termes de pouvoir d’achat a donc été très largement rognée par l’inflation survenue au cours des 14 dernières années. Cela vaut d’ailleurs aussi pour toutes les primes telles que l’allocation de rentrée scolaire ou de vacances enfants, dont les montants mériteraient eux aussi d’être remis à niveau. La balle est donc désormais dans le camp de la direction, qui devrait revenir vers nous avec ses propositions lors de la prochaine réunion de NAO, prévue pour lundi prochain dans l’après-midi.
ARSA AU METAVERS
Vous avez certainement reçu un mail de la DRH vous demandant de participer à l’élection de l’Administrateur Représentant les Salariés Actionnaires (ARSA). Et vous vous demandez quoi faire ? Notre réponse en tant qu’organisation syndicale est simple : rien. Pourquoi ? D’abord, vous avez déjà des représentants au Conseil d’Administration que vous avez élus directement au suffrage universel en janvier de cette année. Et parmi eux se trouve Johan PRAUD, qui défend avec vigueur vos intérêts au sein de cet organe peu enclin à le faire naturellement. Ensuite, cette élection de l’ARSA souffre de deux tares fondamentales : 1/ seuls les salariés actionnaires peuvent voter et les autres sont donc exclus ; 2/ le nombre de voix dont dispose chaque électeur est égal au nombre d’actions qu’il possède. Ce mode de scrutin censitaire n’est donc ni juste, ni représentatif. Et pour être encore plus sûre qu’aucun candidat proche des salariés ne puisse se présenter cette année, la direction a fait doubler le nombre requis d’actions détenues par les parrains des candidats. Ce qui aboutit à une candidature unique. Pour résumer, cette élection – jouée d’avance - n’est pas celle d’un représentant des salariés mais seulement celle de celui d’une partie des actionnaires, et elle ne nous concerne donc pas…. Sauf si en plus de vos actions, vous avez du temps à perdre.
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