NEGOCIATIONS SALARIALES : C’EST NON !  => signez la pétition  Ne croyez pas le mail reçu par la direction ! Il n’y a que 2 millions d’euros sur la table des négociations annuelles obligatoires (NAO). Les 74 autres millions annoncés sont en effet liés à des mesures déjà annoncées (comme l’enveloppe de résorption d’une partie des inégalités constatées entre les hommes et les femmes) ou, plus sournois, les 50 millions d’euros prévus pour les augmentations individuelles dans le cadre des EAS (y compris les mesures automatiques prévues par l’accord social ou obligations légales). La direction a consacré le début de la réunion à refuser toutes les mesures périphériques demandées par les syndicats lors de la première réunion : Revalorisation de la grille des salaires minima Revalorisation de l’Accord Social (notamment pour les augmentations liées aux changements de niveaux) Revalorisation des IFT, des primes d’astreinte, des allocations études et vacances, des tickets resto, non-reconduction de l’allocation forfaitaire de frais (120€/an). Elle a ensuite présenté sa «proposition», qui est donc la reprise d’éléments déjà discutés auparavant dont : Prise en charge à 100% des dispositions du régime de prévoyance et contribution pour la mutuelle (coût : 15M€) Reconduction du budget égalité Femme / Homme de 9M€ Seule mesure relevant d’une NAO : l’augmentation de la rémunération annuelle brute (RAGB) à 31 k€ pour tous les salariés embauchés avant le 1er janvier 2024. Cette mesure concernerait environ 1000 salariés pour une enveloppe moyenne de 2000€. Soit un total de 2M€. 2 millions, c’est bien peu au regard d’un résultat net…
12 CENTIMES DE DIVIDENDEEn attendant que la direction revienne vers nous avec ses propositions lundi prochain, il est sans doute bon de rappeler dans quel contexte se déroule la NAO 2024. Au moment où se sont ouvertes les discussions l’année dernière, le résultat net part du groupe (RNPG) pour les 9 premiers mois de 2023 était de 2,1 milliards d’euros. Il est de 3,2 milliards cette année. L’amélioration est donc très significative (+50%). De notre côté, nos demandes exprimées lundi dernier ne représentent que 50 millions d’euros supplémentaires par rapport aux mesures collectives obtenues lors de la NAO précédente. Pour mémoire, en ligne avec les autres organisations syndicales, nous avons demandé qu’une augmentation collective pérenne de 2,5% soit accordée à tous les salariés et qu’elle soit accompagnée d’une prime de partage de la valeur de 2000 euros (PPV). Cela pèse à peine 5% de la progression du RNPG d’une année sur l’autre, et même pas en année complète. Soit l’équivalent de 10 à 12 centimes en dividende… Bien entendu, nous nous attendons à ce que la direction nous dise que tout n’est pas si facile, tout ne tient qu’à un fil, notamment les résultats, et que les dépenses inconsidérées (surtout en faveur du personnel) ne sont pas de mise. Mais en attendant les chiffres sont là, et l’argent dans les caisses. Après des années difficiles pour les salariés, en particulier en raison des réorganisations incessantes, il serait juste et responsable que leur engagement en faveur de la transformation de la…
NAO : COUPS D’ENVOICe lundi après-midi a été l’occasion de donner le coup d’envoi tardif des négociations annuelles obligatoires sur les salaires (NAO) à la SG. Selon l’habitude, cette réunion s’est ouverte par la présentation par la direction des statistiques sur l’évolution des rémunérations. Vous pourrez en retrouver le détail sur notre site CGT mais le point à retenir est que, grâce à l’accord que nous avons signé fin 2023, cette année s’annonce comme la première sans recul global de votre pouvoir d’achat depuis 2020. Il reste cependant encore du chemin à parcourir avant de rattraper le retard accumulé les années précédentes et c’est là l’enjeu des discussions qui viennent de s’ouvrir. C’est dans cette optique que, en ligne avec les autres organisations syndicales, nous avons demandé qu’une augmentation collective pérenne de 2,5% soit accordée à tous les salariés et qu’elle soit accompagnée d’une prime de partage de la valeur de 2000 euros (PPV). Cela permettra ainsi, d’une part, de combler une partie de la forte perte de pouvoir d’achat subie depuis 2021 et, d’autre part, de valoriser les efforts consentis par l’ensemble des salariés au cours de ces années très difficiles dont les résultats commencent à être visibles dans les bénéfices, en nette progression, affichés dernièrement par la banque. Nous avons par ailleurs souligné que les montants d’augmentation prévus par l’accord social dans le cadre de divers événements professionnels (changement de lettre, promotion, etc.) n’ont pas été revus depuis 2010. Or ce sont bien souvent les seules occasions pour obtenir une augmentation…
DE BON AUGURE ?Les résultats de la SG publiés au T3 ont dépassé les anticipations du marché à tel point que le cours de l’action a bondi de 15%. Même s’il n’est revenu qu’au niveau de celui de mai 2024, ces résultats – en forte hausse, «solides et en forte progression» d’après S. Krupa – semblent en tous cas de bon augure pour l’ouverture prochaine des négociations annuelles obligatoires (NAO), le 25 novembre, car tous les voyants économiques sont au vert pour une substantielle revalorisation de la rémunération  de tous les salariés.Retrouvez les statistiques annuelles ici. MUTUELLE SOUS PRESSIONEn attendant d’attaquer le sujet de la NAO, c’est celui de la mutuelle qui est sur la table depuis le 8 novembre. La direction aura en effet attendu le dernier trimestre 2024 pour faire le point sur les comptes de la mutuelle, avec des prévisions alarmistes menant tout droit à de probables augmentations de cotisations. Et cela avant même de connaître les impacts d’une loi de finances qui s’annonce négative pour la protection sociale. Nul doute que la direction va essayer d’arguer de ces coûts supplémentaires pour négocier à la baisse l’enveloppe de la NAO. Mais c’est avec votre soutien que nous espérons bien contrer la manœuvre.    CONSOLIDATION BANCAIRELes bons résultats ne suffisent pas pour autant à écarter les risques en termes de consolidation bancaire, à laquelle nous savons que Macron ne s’opposera pas si elle concerne la SG. Nous avions demandé à Slawomir Krupa, lors de sa nomination, des engagements sur…
CONTRAT DE TRAVAIL A POINTSLe 25 janvier 2024, Christophe Lattuada a dévoilé à nos collègues de GBTO le détail de la nouvelle politique de suivi des « manquements » de l’entité et son impact pour les salariés. Concrètement, chaque « manquement » vaut un certain nombre de points et plus ces derniers s’accumulent, plus le salarié est en risque. Les élus et représentants CGT ont exigé l’arrêt immédiat du déploiement de cet outil disciplinaire non-déclaré, et conçu unilatéralement par la direction en omettant tous les garde-fous nécessaires à l’ajustement des moyens mis en œuvre aux fins affichées. Comme tout outil disciplinaire, ce dispositif aurait dû être présenté aux IRP avant d’être déployé. Ne pas le faire constitue une entrave à leur bon fonctionnement. Malgré nos demandes répétées, la direction aura attendu début septembre pour consentir à « informer » une commission du CSEC via un document traduit approximativement de l’anglais. Or c’est une consultation qui s’impose. Cela s’inscrit dans un contexte social tendu avec des suppressions de postes massives dans les services centraux et la dénonciation en plein été par la direction de l’accord sur la commission paritaire de recours interne (dans le cas de sanction disciplinaire – cf nos infos du 6 septembre 2024). Vos représentants CGT ont réitéré leur exigence d’une véritable concertation sur le projet. BREACH POLICYCette «concertation» a eu lieu le 8 octobre entre 14h00 et 16h00, en l’absence des sponsors officiels du projet. C’est dire la considération que la direction portait à cette réunion. Le directeur des affaires sociales a présenté…
L’AFFRONT RÉPUBLICAIN65% des français ont massivement exprimé leur choix politique le 30 juin dernier, suite à la dissolution de l’assemblée nationale décidée par E. Macron. Les électeurs ont alors confirmé le rejet massif de la politique menée par le président et son gouvernement lors des élections européennes (avec un résultat à 7%). Le 7 juillet, 63% d’entre eux se mobilisaient encore et allaient voter pour écarter - via le front républicain – l’accession programmée au pouvoir de l’extrême droite. Ce faisant, les électeurs plaçaient en tête la force politique (le NFP) qui répondait aux urgences principales auxquelles sont confrontés les français : pouvoir d’achat – retraite – emploi. Il aura fallu 50 jours pour que le président nomme un premier ministre, issu de la force politique arrivée en dernière position aux élections législatives et aux antipodes des urgences définies par les électeurs dans les urnes. Avec la désignation d’un premier ministre adoubé par le rassemblement national, E. Macron est passé du front républicain à l’affront national. AUCUNE RÉSIGNATIONFace à ce coup de force et au déni démocratique, les urgences sociales ne vont pas se dissoudre et disparaître. Les votes à l’assemblée nationale vont repositionner ces questions à l’ensemble des députés. L’emblématique et déterminante question sur la réforme des retraites va rapidement clarifier les positionnements de l’ensemble des forces élues depuis plus de deux mois. En attendant, des manifestations sont prévues un peu partout le 7 septembre. Ce sera une première occasion pour ceux qui n’ont pas l’intention de se laisser voler…
Page 3 sur 102