VENEZ LUNDI !Cela fait quelques semaines que l’ensemble des salles des tours historiques de la Société Générale de La Défense a été réquisitionné pour cette date. Pas besoin d’avoir un master en «relations sociales» pour décoder ce que cela signifie après les fuites dont nous parlions la semaine dernière dans nos infos, d’autant que nous sommes tous rompus à la succession des "plans". Le jour J serait donc lundi. Rappelons ici que toute mise en œuvre d’un plan de réorganisations avant l’annonce officielle du projet est susceptible d’être qualifiée par un juge de délit d’entrave. Les annonces déjà faites dans différents secteurs des services centraux parisiens sont à ce titre inacceptables. Non seulement en raison de la caractérisation manifeste de l’entrave qu’elles constituent, mais aussi et surtout par la mise sous pression des salariés concernés. «Surtout, venez lundi», «soyez là la semaine prochaine», «on a des choses à dire lundi à 11h00 et à 17h00» sont autant de «bons» conseils que d’annonces d’éventuelles nouvelles catastrophes ou difficultés. C’est ainsi qu’ils sont ressentis par les salariés, et encore plus par ceux à qui on a déjà dit : «ton poste (ou ton activité) est supprimé dans le cadre du plan». Il serait naïf de tenter de faire croire le contraire aux collègues, même si cela égratigne le «cours de bourse» que la direction a bien contribué à faire fondre depuis des années avec ses restructurations inopportunes et/ou mal calibrées. CACHE-CACHESlawomir Krupa a manifestement manqué le cours sur l’importance du dialogue social dans…

LES FUITES
L’agence de Louvres est devenue un pédiluve car un voisin récalcitrant refuse de colmater une fuite dans son logement. Le comble, c’est que cette fuite importante dure depuis plus de 3 mois et menace carrément de transformer les locaux en marécage malgré les (méga) bassines qui parsèment l’agence. Alertée depuis peu, la CGT a aussitôt rappelé à la direction qu’elle devait prendre des mesures concrètes pour éviter un autre accident de travail ... ou un incident clientèle. Hasard du calendrier, la fuite a été localisée par le plombier dépêché sur place le 25 janvier peu de temps après notre alerte. Nous attendons avec impatience les suites de cette série qui n’aura pas fait couler que de l’eau.

LES FUITES
Dans les medias, la stratégie de la nouvelle DG a aussi déjà fait couler beaucoup d’encre. Après une demi-douzaine d’articles détaillant les déclinaisons opérationnelles de la nouvelle stratégie de Slawomir Krupa, la CGT a fait voter au CSE des centraux un délit d’entrave et exigé que la direction respecte les accords qu’elle a signés. Il est insupportable que les salariés de SGSS, de SGEF, des services centraux ou de Shine doivent guetter dans la presse les informations au sujet du devenir de leurs emplois alors que la direction s’est engagée, en cas de projet de réorganisations majeures, à entamer en amont une concertation sérieuse avec les représentants du personnel pour leur présenter les motivations économiques et l’ampleur des projets envisagés afin de pouvoir éventuellement travailler à des contre-propositions. Le DG devrait donc rencontrer dans les jours qui viennent les représentants du personnel. A moins que d’ici là de nouvelles fuites dans la presse ne viennent, une fois encore, préciser aux salariés concernés les menaces fantômes qui pèsent sur eux en 2024.

LES FUITES
Après la sortie de Frédéric Oudéa, les départs se sont succédé dans les sphères dirigeantes. Cela a d’abord été Caroline Guillaumin, sa fidèle communicante et DRH Groupe qui a ouvert le bal, suivie rapidement par Sadia Ricke (Risq), Gaëlle Olivier (ex COO), Laurent Goutard (ex BDDF, AFMO), Carlos Goncalves, Christophe Leblanc, Gilles Briatta, sans oublier, bien sûr, Sébastien Proto, etc.  C’est maintenant, Claire Calmejane – chargée de l’innovation - qui prend la fuite. Si nous avons souvent mis en avant l’impact opérationnel des démissions de collègues ces dernières années, le moins que l’on puisse dire, c’est que le Big Quit (ou la «grande démission») est une tendance qui atteint même les sommets de la direction.  

MERCI !
Vous êtes 35% à avoir déposé un bulletin pour nos candidats lors du premier tour des élections des représentants au conseil d’administration. Un score historique et surtout un signal fort adressé à la direction et sa tendance à accélérer «la fuite en avant» des réductions de coûts. Nous vous remercions pour votre confiance. Cette progression de 13% conforte notre travail et notre pratique syndicale. D'autant que nous sommes la seule organisation dont les résultats progressent. Il faut maintenant rester mobilisés pour le second tour qui se déroulera du 12 au 18 mars prochain, faute d’avoir atteint le quorum nécessaire. Rendez-vous donc en mars pour désigner le représentant des salariés dans le collège des techniciens et celui des cadres pour les 4 prochaines années.

 Le fichier PDF Moon   
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moonfuites

LES GRANDES MANOEUVRES« On ne commente pas les rumeurs et les articles de presse » a répondu la direction à la CGT, lors de la négociation sur l’accord emploi du 15 janvier. Nous l’interpellions alors sur les conséquences des projets en cours. Et ils ne manquent pas ! Au-delà de la vision post-2025 pour SGRF, tout est déjà dans la presse : SGSS, SGEF, filiales africaines, jusqu’au plan de réorganisations dans les services centraux ! En interne, la chape de plomb est de rigueur, comme dans tous les moments cruciaux que la SG a connus. Il est demandé aux managers de ne pas y faire allusion dans les meetings, de rassurer les équipes et de balayer les questions qui arrivent malgré tout à passer. Dans ce scenario, qui se répète depuis 15 ans de réorganisations diverses, les syndicats seront prévenus au dernier moment et il leur restera la responsabilité de régler les problèmes sociaux de tels projets. Même si elle est ferme et constante, l’opposition de notre représentant élu au conseil d’administration n’y suffira pas. Il est venu le temps où la chape de plomb doit voler en éclat – dans l’intérêt du personnel concerné. Et rien ne pourra aboutir sans son intervention et son poids. Notamment en se faisant entendre dans les urnes pour peser dans les décisions qui vont être prises ! QUELS ENGAGEMENTS ?C’est dans ce contexte que vient s’insérer la prorogation de l’accord emploi de 2019. D’un côté, le renouvellement de l’engagement qu’« il ne peut y avoir de licenciement contraint,…
MEILLEURS VOEUX !Tout d’abord, nous vous présentons nos vœux sincères pour cette nouvelle année. Que cette année 2024 apporte paix, bonheur, sérénité et un peu de beurre dans les épinards. Pour notre part, nous sommes déjà en ordre de marche pour affronter les différents enjeux que 2024 annonce. DEMANDEZ LE MENU !« Bien malin celui qui connaît la fin ». C’est le cas pour les négociations qui auront lieu durant toute l’année 2024. Si nous n’en connaissons pas encore l’issue, la direction des affaires sociales a déjà inscrit dans nos agendas une rafale de dates de réunions. Et il y en a pour tous les goûts : Emploi, salaire, participation – intéressement, IRP (instances représentatives du personnel). MISE EN BOUCHESi nous n’en connaissons pas l’issue, nous allons rapidement en connaître le décor et constater la mise en œuvre de ce que les salariés ont voulu mettre en place en votant pour leurs CSE (centraux puis réseau en 2023). En effet, début janvier, les IRP régionales vont s’organiser pour construire des équipes syndicales à la tête des CSE qui soient représentatives du choix des salariés, puisqu’avant tout : Vox populi, vox dei. LES PLATS DE RESISTANCETrès rapidement, dès la mi-janvier, la direction a mis la barre très haut. C’est en effet à cette période que commencera la négociation sur l’emploi. Cet accord triennal et structurant est l’occasion à la Société Générale de traiter de la mobilité, des conditions encadrant les réorganisations impactant fortement l’emploi (PSE) et d’en définir les processus. Entre celles qui…
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