CHINOISERIES C’est devenu une habitude, lorsque Daniel Bouton participe à une réunion du CCE, il ne peut s’empêcher de se livrer à un numéro de provocateur né. Cette fois-ci, les élus ont eu une chinoiserie de la part du président. Il est passé à Pékin il y a une quinzaine, et d’ailleurs il vous recommande chaudement d’y aller vous aussi, si vous en avez l’occasion… et les moyens ajouterons-nous ! Il y fut « absolument impressionné par le redémarrage de ce pays » tandis que « les vieux pays d’Europe » sont à la traîne du tandem USA – Chine. Source de ce hiatus, « leur extraordinaire flexibilité », et cause de notre retard, « nos rigidités »… comprendre retraites, 35 heures, santé. A tel point que notre président désespère en entrant dans une pharmacie car il doit régler l’addition avec « une lettre de change que ses enfants devront payer dans 15 ou 20 ans » !!! Premièrement, on a du mal à croire que c’est lui qui va faire les courses, deuxièmement, ce n’est pas avec une lettre de change qu’il paye, mais avec notre mutuelle ; à laquelle il verse, en tant que salarié, la même cotisation qu’un niveau A au minimum conventionnel, et pour laquelle, en tant qu’employeur, il fait stagner la subvention patronale depuis des années… il y a des fois où il ferait mieux de réfléchir avant de parler ! Mais, un peu blasés, les élus du CCE sont restés de marbre devant les chinoiseries présidentielles, l’essentiel était ailleurs. Cette séance a mis à mal la direction du réseau qui a dû accepter le report de deux dossiers sensibles, celui du regroupement des…