Les infos du 17 Septembre 2004 - article

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AU PAYS DE CANDY

Les interrogations suscitées par le suicide d'un collègue à la Défense ont provoquéla décision du CHSCT de mener une enquête, outre l'enquête de police. Une semaine plus tard, la publication de la CGT sur ce drame a provoqué une vive réaction de la direction...et de très nombreux témoignagnes d'approbation du personnel ! Car les faits sont les faits, et malgré l'habillage rose Candy de la DRH, ils ressemblent fort à ce que nombre d'entre-nous savent de ces méthodes de gestion expéditives. Faut-il en venir à citer d'autres faits, de gens qui passent subitement du statut de bon à mauvais, qui n'ont d'autre issue que de prendre un chèque ou de se faire virer; de gens qui sont mis au placard,, doré ou non, à qui on propose une autre affectation sans aucun rapport avec leur métier avec le choix de l'accepter ou de l'accepter; de gens qui brutalement n'ont plus de travail, ou passent sous l'autorité hiérarchique de quelqu'un qu'ils auraient dirigé auparavant; de tous ceux qui, prennent le chemin de la permanence syndicale, parfois après de long mois d'arrêt et de traitement et que l'on désigne à ce moment autour d'eux comme des faibles qui ne méritent que leur sort...C'est au pays de Candy de la DRH que tout cela se passe et que parfois des cadres pleurent dans un bureau syndical, un pays où il ne fait pas bon avoir une maladie lourde qui vous met à l'écart. Voilà pourquoi nous ne voulons pas être silencieux, à l'unission de tous ceux qui nous y ont engagé. Parmi les messages que nous avons reçus, une victime de ces méthodes nous a proposé d'organiser un arrêt de travail d'une heure sous forme d'hommage le jour des obsèques de notre collègue(jourdont la date n'est pas encore connue).

LE DESSOUS DES CARTES

Coup de tonnerre dans le landernau bancaire, la profession pourrait expérimenter le nouveau droit d'opposition à un accord de branche minoritaire portant sur les départs avant 65 ans. Conséquence inattendue de la loi Fillon, ce droit d'opposition pourrait bien en obligeant ceux qui veulent signer un texte à s'assurer que par son opposition, une majorité ne risque pas d'obtenir un meilleur accord, qu'en obligeant ceux qui refusent de signer à prendre vraiment position en prolongeant leur refus par l'exercice du droit d'oppposition. D'une certaine manière, il va pousser les syndicats à rechercher des positions communes et à se concerter. Loin de paralyser le dialogue social comme le clame le MEDEF, ce nouveau droit va mettre fin aux combines et surtout empêcher le patronat de faire passer ses vues avec un ou deux signataires.. C'est ce qui vient de se produire à l'AFB, qui a reçu une lettre aujourd'hui de la CFDT, de la CGT et du SNB pour l'aviser qu'ils ne signeraient pas. Dans cette lettre commune, les3 fédérations détaillent leurs conditions pour signer l'accord, des propositionsdélibérément mises à l'écart jusque là par l'AFB. Maintenant que son représentant sait que ses tentatives d'accord minoritaire, de pression sur telle ou telle fédération, ou tel secrétaire généralde confédération ont échoué, il ne lui reste plus qu'à faire comprendre à ses mandants des directionsdes banques que les anciennes méthodes ne fonctionneront plus.

 

   

 

 

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