Les infos se trouvent en suivant ce lien   LA CROISIÈRE S’AMUSEVous allez dire qu’on exagère, mais non, c’est la vraie vérité. En ces temps de gros dividendes et de rigueur budgétaire, D.E.A.I. a organisé sa sortie annuelle, comme tout le monde. Sauf que D.E.A.I. ne fait pas dans le misérable, genre pot à la cantine ou soirée à l’agence, on est numéro un oui ou non ? Point de vue logistique, ce ne fût pas facile de trouver le moyen de transporter tout le front et le middle à Deauville, dans des conditions décentes, of course. 85 Espaces RENAULT loués emmenèrent donc à l’hôtel Normandy, réservé tout entier et tout exprès, les « stagiaires » pour un week-end de motivation et de travail  en équipe. Premier boulot, attribuer les 4 suites royales, même pas réservées pour les patrons … qui furent l’objet d’un tirage démocratique au sort !  Ensuite, assister au concert privé de Yannick Noah, même si t’aimes pas pour tester ton professionnalisme ! En plus, au lieu de te laisser dormir tranquille pour récupérer de ta boîte de nuit de boulot, il a fallu aller jouer au golf le lendemain matin, tout ça parce que le Président pratique, pour tester ton implication. Heureusement qu’il n’est pas possible de faire du ski sur les planches, Caroline aurait risqué l’accident de travail comme en Laponie en 2001 ! INTÉRESSEMENTLa publication des résultats entraîne la communication du montant global de la prime d’intéressement aux syndicats en vue de la réunion de la commission ad hoc prévue…
  LANGUE DE BOIS Le CE des Centraux a eu droit la semaine dernière à une présentation idyllique de DEFI. Les 2 représentants de la direction, Mr PARER et Mme MAREY, sont venus brosser aux élus un tableau lisse et parfait de DEFI : objectifs, résultats en hausse…mais aussi effectif en forte croissance : 300 salariés juniors devraient être recrutés en 2005… Alors, tout irait bien dans le meilleur des mondes ?  Sauf que les élus  CGT ont voulu aborder quelques sujets qui fâchent. Et oui, on la connaît bien notre entreprise : le management,  des seniors notamment, qui après avoir rendu de bons et loyaux services à la SG, subissent souvent la placardisation, quand leur hiérarchie ne les a pas poussés dehors…Devenus subitement trop chers et donc «pas bons » !  La représentante RH nous a assuré benoîtement que dorénavant les seniors étaient une valeur sûre pour DEFI… on attend de voir, car pour l’instant aucune politique n’ayant été organisée en la matière, il y a beaucoup à faire. MOUARF Qui l’eut cru, hasard du calendrier, alors que nous divulguions la semaine dernière la ridicule augmentation du montant de l’intéressement distribué en 2005 au grand dam du D.R.H., un redressement fiscal était notifié par l’administration à l’entreprise ! Bref, alors que l’intéressement ne progresse que de 4,8%, ce redressement a pour conséquence l’attribution d’une prime de participation d’un peu plus de 15 millions d’euros… qui aurait dû être déduite de la prime d’intéressement en vertu de l’accord signé en…
  LA CGT A LA UNE Le tumulte médiatique qui a accompagné la prise de position du «parlement» de la CGT, le CCN, n’aurait probablement pas eu lieu au bon vieux temps des votes «à la soviétique». La CGT aurait alors décidé à 99% d’appeler à voter NON, et la nouvelle aurait fait 3 lignes de brève en pages intérieures. D’ailleurs, savez-vous que la FSU, il y a près d’une semaine a justement pris une décision de ce type, en avez-vous entendu parler? Mais il se trouve que ce n’était pas la proposition faite par Bernard Thibault et le bureau confédéral ! Sur ce point, c’est son mérite de faire bouger la CGT et qui peut critiquer ce changement ? Le temps de l’unanimisme est fini, il faudra s’y habituer. Notre fédération, qui a finalement voté contre la prise de position du CCN, s’honore de soutenir cette démarche en compagnie d’autres fédérations et non des moindres, comme la Métallurgie, l’Energie, la FILPAC (Presse et Spectacle) ou le Commerce. Notre opinion à propos de la constitution européenne est sans ambiguïté, d’un point de vue syndical, l’analyse est très critique sur ses choix économiques et sociaux. La constitution européenne est malheureusement fortement marquée par les orientations libérales qui prévalent à Bruxelles et ceci conduira nombre d’entre-nous à voter contre. Mais ce constat syndical ne doit pas conduire pour autant à conclure par une consigne de vote, car d’autres considérations motivent le citoyen, et elles ne sont pas du ressort du syndicalisme. Ainsi,…
  HARCELEMENT Comme prévu, la commission sociale du CCE s’est vue présenter cette semaine le document modifié sur « le dispositif de prévention et de traitement du harcèlement moral et sexuel » à la Société Générale. Pour mémoire, le texte initial avait été retiré des discussions en novembre à la demande de la commission, qui avait estimé que le texte détournait la loi. La direction persiste néanmoins dans sa démarche. Pour elle, le texte proposé est bien un moyen de prévenir le harcèlement dans l’entreprise et refuse l’idée d’une négociation sur le contenu, sans être opposée toutefois à l’idée d’une future négociation avec les syndicats… mais  sur un sujet plus large qui pourrait être « dignité et santé au travail». Il ne serait donc en aucun cas question de traiter du harcèlement ! Et c’est bien là les points de désaccord entre la CGT et la direction : d’une part la direction cherche à faire passer son texte coûte que coûte en nous promettant de négocier « sur un autre sujet » et  d’autre part, elle refuse de revoir sa propre définition du harcèlement, qui exclu toujours les situations liées au stress inhérent à la vie professionnelle, à un management par les objectifs et à une situation de conflit. Pourtant le représentant  de la DRH le reconnaît lui même, « ce texte n’est pas parfait, mais il a le mérite d’exister ». L’ambition de la CGT est tout autre que celle ci et nous n’allons pas nous contenter d’un «…
« LA SIGNATURE », LA REDIF. Le dernier épisode de la rediffusion du feuilleton de la négociation salariale 2005 s’est déroulé selon le scénario prévu dans ces infos dès la semaine dernière. Conformément à sa logique, le SNB a signé, suivi par la CFTC. Constatant que l’accord proposé ne répondait pas à la logique qu’elle avait défendue, elle a donc signé pour une prime hiérarchisée. Cette signature entraînera donc le paiement de la prime avec les appointements de janvier et représentera pour la quasi totalité des techniciens, qui seront au plancher, 265 euros nets. La logique de cet accord est donc fondamentalement différente de celui de 2004, et pas seulement sur l’absence de caractère pérenne de la prime, puisque sa hiérarchisation et son faible plancher vont fortement défavoriser les rémunérations plus basses. Si cette prime avait été distribuée par exemple de manière uniforme, elle aurait été équivalente à celle payée par SGAM (500 euros pour les techniciens, 600 pour les cadres), soit 535 euros bruts par salarié. C’est le principal reproche formulé par la CGT pour refuser notre signature, outre le niveau insuffisant au regard des sommes consacrées aux rémunérations variables par exemple. Par ailleurs la CGT a signé l’avenant à l’accord social qui revalorise les minima de 5%, une revendication que nous présentons chaque année depuis juillet 2000, insatisfaite jusque-là, même s’il aurait fallu les revaloriser de 10% pour seulement maintenir leur niveau d’il y a 5 ans. Il faut souligner aussi que cet avenant aura un impact important…
« LA PRIME », LA REDIF. La négociation des salaires le 5 janvier s’est déroulée selon un scénario cousu de fil blanc, dont le résultat est connu désormais de tous : une prime de 23% de la mensualité, avec un plancher de 350 euros. On se souvient que l’accord 2004 avait conclu sur une augmentation des rémunérations de base de 350 euros et une prime de 17% avec un plancher de 150 euros. Le SNB avait beaucoup critiqué à ce moment-là la signature par les 4 autres organisations syndicales d’un accord qu’il qualifiait de « discriminatoire ». Fort heureusement, tous les salariés qui ont un salaire mensuel inférieur à 3076 euros conserveront l’augmentation acquise l’an dernier, car cette année, ce ne sera pas le même film ! En effet, pour que vous touchiez l’équivalent en 2005, il faut que votre salaire mensuel dépasse 2174 euros…autrement dit, tous les salaires inférieurs vont toucher moins qu’en 2004… La CGT pouvait bien remettre à sa place « l’effort significatif de la direction rendu possible par les bons résultats » aux dires du négociateur envoyé au charbon par le PDG et son DRH… un effort très relatif, 18 millions, comparé aux énormes moyens consacrés au paiement des primes à la tête du client que sont les bonus et la part variable, 350 millions ; un effort déjà financé par le personnel lui-même par la baisse de l’intéressement versé en 2004, - 28 millions, et qui consacre encore une perte du pouvoir d’achat au regard…
LES COMPTES DE NOEL Le 5 janvier s’ouvrira ce qu’il est convenu d’appeler la traditionnelle « dernière réunion » de négociation salariale….On entend pourtant dans les « milieux autorisés » des murmures qui nous poussent à penser que nous sommes très loin d’un accord cette année. Pour mémoire, la direction a proposé une enveloppe globale d’à peine 12 millions d’euros contre 18 dans le précédent accord. En se limitant à une prime de 15% d’une mensualité avec un plancher de 270 euros et un plafond de 800, la « proposition » a été rejetée par l’ensemble des organisations syndicales…. Coté personnel, les quelques réactions qui nous parviennent via intranet ne sont pas moins vives et soulignent le fossé qui subsiste entre les attentes des salariés et ces propositions patronales… Côté direction, s’il semble assez dur de faire aussi bien que l’an dernier « faute de moyens », il faudra tellement fleurir le panier garni que la quadrature du cercle sera difficile le 5 janvier. Quoi qu’il en soit, vous pourrez retrouvez le compte rendu de ce nouvel épisode sur notre site intranet et nous faire part de vos réactions.  SOLIDARITE Tsunami…un mot d’ailleurs que beaucoup viennent de découvrir. Pourtant, maintenant chacun sait quelle catastrophe et quelle détresse il peut engendrer. Pour faire un petit geste, nombreuses sont les adresses auxquelles vous pouvez envoyer vos dons. En voici une, dont nous nous portons garants : Avenir Social 263, rue de Paris Case 419, 93514 Montreuil Cedex - Les chèques sont à libeller à l'ordre de : Avenir Social « Solidarité…
ON TOUCHE LE FOND Les négociations salariales ont débuté un peu partout dans les banques avec un point commun, la pingrerie des directions des banques. Pour ce qui concerne la Société Générale, on a touché le fond, au sens figuré bien sûr, avec une « proposition » de la direction en retrait d’un tiers par rapport à l’accord salarial de l’année dernière. Après l’exercice obligé d’une première réunion destinée à recueillir les revendications syndicales, la seconde réunion est l’occasion pour la direction de formuler une « proposition » censée répondre à la demande syndicale. Deux philosophies s’affrontent clairement, celle du SNB, qui revendique une augmentation et une prime en pourcentage des salaires de base, et celles des autres organisations syndicales qui réclament principalement une hausse uniforme des salaires de base. La réponse de la direction a donc eu le mérite de rassembler tout le monde dans une protestation unanime, son montant représentant à peine 12 millions d’euros contre près de 18 pour le précédent, et se limitant à une prime de 15% d’une mensualité avec un plancher de 270 euros et un plafond de 800. A ce niveau, la CGT n’a même pas pris la peine d’en discuter, d’autant moins que la proposition est assortie d’un mécanisme compliqué et ridiculement bas d’intégration partielle de cette prime dans les salaires de base en… 2006 ! certes, il reste une réunion programmée pour le 5 janvier, et l’on peut imaginer que la direction améliorera un peu sa proposition d’ici là, histoire de…
    ESCROQUERIE SOCIALE L’annonce par le premier ministre d’une nouvelle loi permettant des dérogations aux 35 heures est dans la droite ligne, c’est le cas de le dire, des méthodes à l’esbroufe du gouvernement. « Travailler plus pour gagner plus », « 35 heures à la carte » selon le principe du « temps choisi »… c’est un art de «communiquer » qui s’apparente à de l’escroquerie sociale. Comme s’il était pressé avant fermeture, le gouvernement liquide. Les freins aux licenciements au travers de la loi improprement nommée de « cohésion sociale » et maintenant les 35 heures. Par exemple la principale mesure de la loi Borloo est de revenir sur ce qu’il était convenu d’appeler « la jurisprudence Samaritaine » en supprimant pour les entreprises l’obligation de réintégrer les salariés lorsqu’un plan social est annulé. Pour les 35 heures, c’est pareil, la principale mesure, c’est le retour aux 40 heures ! Le temps choisi, c’est de l’esbroufe… depuis quand les salariés choisissent leur temps de travail ? Même dans une grande entreprise comme la Société Générale où les syndicats sont, relativement, puissants c’est très aléatoire. L’accord 35 heures SG a été d’abord écorné par les mauvaises volontés. On se souvient des « périodes rouges » et des multiples obstacles à la prise des jours RTT. On sait aussi que, malgré les mesures d’encadrement solide que nous avons fait inclure dans le texte, il a fallu de multiples interventions et que les dérapages n’ont jamais cessé… sans parler de…
NEGO SALAIRES La négociation salariale a débuté le 3 décembre à la Société Générale. Traditionnellement, la première réunion est consacrée à l’étude des statistiques et à l’exposé des revendications syndicales. Les prochaines réunions auront lieu le 13 décembre et le 5 janvier, date prévue de la conclusion d’un accord par la direction. Des statistiques on retiendra le satisfecit du représentant de la direction, Philippe Perain, sur le « juste équilibre » qu’il y aurait entre les rémunérations variables et les salaires de base. Hormis l’habituel écart entre les bonus distribués à SGCIB en 2004, environ 240 millions d’euros contre 45 pour le reste de la Société Générale, ainsi que l’écart grandissant entre le moins bien servi, 152 euros, et les mieux servis, plus de 4000 pour la part variable (sauf hors-classes)… la CGT a souligné de nouveau qu’a contrario du discours officiel, le variable n’était pas ressenti comme un juste moyen de rémunérer le travail individuel, mais plutôt comme une rémunération dont les règles d’attribution sont opaques et arbitraires. On attend donc avec impatience que s’ouvre la négociation promise sur ce point depuis 2 ans. Vous retrouverez ces statistiques comparées aux années précédentes sur notre site intranet. Elles montrent notamment que l’accord salarial 2004, signé par la CGT, a produit des effets positifs qui rompent avec la philosophie des accords précédents. Dans un contexte général plutôt mauvais, rien n’a stoppé la tendance à la baisse du pouvoir d’achat, notamment la perte de 30 millions d’euros au travers de la baisse…
DETOURNEMENT La commission sociale du CCE vient d’être saisie d’un document baptisé « prévention du harcèlement moral et sexuel ». Louable intention à première vue, malheureusement gâchée par la motivation réelle du texte, qui apparaît comme une tentative de détournement de la loi pour prémunir des risques qu’elle fait courir à l’entreprise. On peut retenir l’anecdotique, le dispositif consiste à autoriser le harcelé par son chef à se plaindre au chef du chef, lequel devra, si le harcelé insiste, faire une enquête… Mais de manière plus sournoise, le document restreint le champ d’application de la loi et la détourne. Ainsi, la direction veut écarter le stress, à ne pas confondre selon-elle avec le harcèlement, elle interprète aussi la loi de manière restrictive sur les faits considérés comme générateurs de harcèlement. L’intervention syndicale, pourtant explicitement prévue par la loi est soigneusement omise ainsi que les garanties protégeant les salariés, victimes ou témoins de harcèlement moral ou sexuel. Quant à confier à la hiérarchie le rôle que la loi assigne au médiateur, c’est presque risible ! Dans de telles conditions, la CGT a proposé à la commission d’exiger le retrait du texte, afin de faire examiner sa conformité avec la loi. C’est chose faite, la direction a dû en rabattre, la question sera réexaminée par la commission en janvier 2005, avant de venir en séance plénière fin février. En attendant, nous avons décidé de mettre en ligne sur notre site intranet un dossier sur le stress et le harcèlement afin de mettre…
CONSTRUIRE ENSEMBLE La commission sociale du CCE vient d’être saisie d’un document baptisé « prévention du harcèlement moral et sexuel ». Louable intention à première vue, malheureusement gâchée par la motivation réelle du texte, qui apparaît comme une tentative de détournement de la loi pour prémunir des risques qu’elle fait courir à l’entreprise. On peut retenir l’anecdotique, le dispositif consiste à autoriser le harcelé par son chef à se plaindre au chef du chef, lequel devra, si le harcelé insiste, faire une enquête… Mais de manière plus sournoise, le document restreint le champ d’application de la loi et la détourne. Ainsi, la direction veut écarter le stress, à ne pas confondre selon-elle avec le harcèlement, elle interprète aussi la loi de manière restrictive sur les faits considérés comme générateurs de harcèlement. L’intervention syndicale, pourtant explicitement prévue par la loi est soigneusement omise ainsi que les garanties protégeant les salariés, victimes ou témoins de harcèlement moral ou sexuel. Quant à confier à la hiérarchie le rôle que la loi assigne au médiateur, c’est presque risible ! Dans de telles conditions, la CGT a proposé à la commission d’exiger le retrait du texte, afin de faire examiner sa conformité avec la loi. C’est chose faite, la direction a dû en rabattre, la question sera réexaminée par la commission en janvier 2005, avant de venir en séance plénière fin février. En attendant, nous avons décidé de mettre en ligne sur notre site intranet un dossier sur le stress et le harcèlement afin de…
OMISSION Fidèle à la tradition de la presse d’entreprise, la dernière livraison de Sogechos repeint en rose l’inspection de la banque. Le journal vante l’objectivité et souligne le caractère « contradictoire » des rapports d’inspection. On rêve, oubliées les méthodes policières voire carrément illégales, oubliés les jugements à l’emporte-pièce, les appréciations à la limite de la grossièreté, et nous ne parlons pas que des missions « spéciales » dont l’objet porte sur une fraude réelle ou supposée. Il a fallu toute l’opiniâtreté de la CGT et plusieurs dizaines d’années à ferrailler pour que les pires excès soient réfrénés. Encore aujourd’hui, du fait de son statut hors norme, personne n’a l’obligation de répondre aux convocations et aux questions d’un inspecteur et l’absence de règles négociées pour son intervention doit inciter à la prudence. FIEL DE SERVICE PUBLIC 20 heures de France 2, le 8 novembre… le reportage porte sur l’initiative du ministre du travail sur le financement des syndicats. Le ministre appartient à un parti dont quelques responsables ont eu maille à partir avec la justice pour des emplois fictifs, un orfèvre. La journaliste l’a oublié, elle s’intéresse aux syndicats, et a trouvé un emploi fictif, le secrétaire général de la CFE-CGC, seule, selon elle, à pratiquer la transparence : il est payé par Total dont il est toujours salarié depuis 30 ans. Rien d’anormal pourtant, les entreprises contribuent aux fonctionnement des organisations syndicales des salariés, souvent en vertu d’accords dûment signés. Il existe par exemple des dispositions de ce type…
LE GANG DES FOULARDS Une bien étrange affichette vient de parvenir dans les agences du réseau… affichette destinée à la lutte contre les hold-up, elle doit être placardée à la porte d’entrée pour informer que « par sécurité, l’accès à l’agence est contrôlé »… et de préciser que pour sourire à la caméra le visiteur est prié d’ôter foulard, casquette, casque et tout autre couvre-chef !!! Pourquoi le foulard en première place ? Il ne s’agit pas du couvre-chef des malfaiteurs qui préfèrent le casque intégral. Il ne s’agit certainement pas non plus du fichu noué sur la tête de quelques rombières qui viennent à la Société Générale pour y compter leur or. Il n’y a pas non plus besoin de veiller à la laïcité des lieux… alors ? Le rédacteur aurait-il commis un dérapage stylographique. Regrettable, surtout si l’on considère que la direction du réseau, expéditrice de l’affichette à ses agences, ferait bien mieux de ne pas s’obstiner à faire ouvrir des guichets avec un seul agent, exposé ainsi au risque maximum. FOR MORE TEARS L’Amérique du sabre et du goupillon a donc reconduit Georges Bush pour 4 ans… Four more years ! La bourse a immédiatement salué la nouvelle et le pétrole est reparti à la hausse. Ce n’est pas que John Kerry fut un dangereux gauchiste… mais bon sang, que ça fait du bien de savoir que l’on va pouvoir pendant 4 années de plus continuer à s’en mettre plein les fouilles ! Quelques millions de dollars…
MOTIVE-ES La troisième réunion portant sur l’ « allongement de la vie professionnelle et la préparation à la retraite » s’est tenue le 20 octobre. Le nouveau texte remis en séance par la DRH n’apporte que peu de modifications au texte précédent, et les quelques petites modifications apportées ont été à nouveau génératrices de complications. Ainsi le nouveau texte propose notamment que les salariés âgés d’au moins 45 ans puissent bénéficier de « périodes de professionnalisation dans les conditions qui seront définies par la branche professionnelle ». Or, lorsque l’on sait que dans la négo à l’AFB, la partie patronale n’a de cesse de faire accepter des formations en dehors du temps de travail, on ne peut qu’émettre des craintes. Craintes semble t-il fondées puisque la DRH n’a pas voulu s’engager…Autre point, à la demande de certaines OS, le texte intégrait l’idée que si le deuxième « point carrière » n’aboutissait pas « à des conclusions partagées sur la date de départ à la retraite, un dernier entretien pourrait avoir lieu en présence d’un représentant du personnel. Or, nous avons fait remarquer à la DRH, que compte tenu de l’opposition CGT/CFDT/SNB sur l’accord sur les retraites, cette question ne se posait plus. Le salarié a le libre choix de son départ à partir de 60 ans, l’employeur ne pouvant le mettre à la retraite d’office qu’à 65 ans. Plus largement, nous sommes revenus sur le fait que ce projet ne répond globalement pas aux préoccupations de gestion des seniors les…
FFSA vs AFB Tandis que l’accord signé à l’AFB faisait l’objet de l’opposition majoritaire de la CGT, la CFDT et le SNB, la FFSA signait un accord majoritaire avec les mêmes organisations sur le même sujet ! Situé à quelques mètres de l’AFB, le siège des sociétés d’assurances n’a pas l’air de croire aux mêmes vérités absolues. L’accord applicable dans les assurances pour les départs avant 65 ans donne en effet satisfaction aux principales revendications, des organisations signataires : droit de recours, majoration de l’indemnité de départ, meilleures contreparties d’emploi notamment. Comme quoi un peu moins de précipitation à sortir les stylos chez nos 2 signataires de la banque aurait sûrement permis à notre AFB d’aller prendre bon conseil chez son voisin FFSA. HUMEUR D’AUTOMNE Jeudi matin, 20 octobre… le gouvernement annonce une baisse prochaine d’1/4 de centime de la TIPP, pendant qu’à SGCIB le trading continuera bon train : 7 fois plus d’échanges sur le pétrole « papier » que sur le marché du pétrole « physique », soit un surcoût estimé par les experts à 10 $ par baril. Cette fois-ci, je peux calculer combien les « hedge funds » prélèvent directo dans ma poche : environ 4 centimes d’euro par litre. Le ministre du travail l’a dit : « on arrête de discuter ». Dans son projet de loi pour faciliter les licenciements, retour à la case départ, les OPA et OPE pourront être publiques avant d’être annoncées au comité d’entreprise… à la poubelle l’enseignement de l’OPE…
LES NOUVELLES DU FRONT 4 heures et demi de débats tendus sur les opérations 4D de 2005 avec la Direction, la séance plénière du CCE du 13 augure de lendemains difficiles. Les affaires se corsent puisqu’il devient évident que les refus vont être de plus en plus nombreux et de plus en plus déterminés. Une dizaine à Charleville, une trentaine à Metz et à Valence… La question est donc maintenant de savoir comment la Direction va résoudre ce problème autrement que par la pression pour obliger les gens à accepter. A chaque fois les réponses de Mrs Launay et Brockmann représentant DIST ont été du même tonneau : imprécises, vaseuses et au final inacceptables du genre « on sait que ça ne va pas être facile… on est au courant des difficultés »… « on connaît notre métier »… « on s’est engagé à trouver des solutions au coup par coup »… « on a jusque 2008 »… Cette échéance couperet de 2008 a été tant de fois invoquée par la direction de DIST que ça nous a mis un peu la puce à l’oreille. Nous leur avons fait remarquer que cette échéance apparaissait finalement maintenant très proche. Là aussi la réponse a été du genre … « on verra à ce moment là»… «faites nous confiance»…La confiance, c’est justement ce qu’on a pas ! Quand B. De Talancé s’en est mêlé, ça a été dans un premier temps pour nier notre description « trop négative » de la situation,«les…
LES NOUVELLES DU FRONT La commission de suivi 4D du 5 octobre abordait pour la seconde fois les problèmes de transferts des emplois dans des zones qui sont très éloignées. Après que la direction du réseau ait mangé son pain blanc, il faut passer désormais aux choses qui fâchent. Le transfert Epinal - Nancy est suivi maintenant du transfert Chambéry - Grenoble, Valence - Lyon, Charleville - Paris entre autres. Les représentants de la direction du réseau à la commission ont campé sur leurs positions habituelles: « si les temps de transport deviennent exagérés, alors les gens doivent déménager ». L’expérience montre jusqu’à aujourd’hui que 90% des gens ont suivi le transfert de leur poste dans un PSC, ce qui signifie que peu ont refusé et qu’il n’a pas été difficile de les reclasser. Mais ce pourcentage pourrait bien changer si la direction du réseau ne se décide pas à moduler la mise en œuvre de son projet. Car devant son obstination, il ne reste qu’un moyen à disposition du personnel : refuser les transferts. Constat semble-t-il partagé par notre DRH, Bernard De Talancé, qui a lâché : « si ceux qui refusent de partir sont nombreux, alors il faudra bien que le réseau fasse quelque chose ». Pari risqué avec la CGT, car une assemblée générale de personnel se tenait le lendemain à Valence qui en a tiré la conclusion : ce sera le refus. On imagine sans peine comment les agents de Montélimar, venus travailler à Valence en…
RECOLTE DES NOIX C’est la saison, voilà sans doute pourquoi de nombreux dérapages nous ont été signalés pour notre rubrique NOIX des Infos… Commençons par le « Directeur commercial particuliers et professionnels », Marc Coquet de la DEC Ouest Essonne, qui est très mécontent du classement Jazz duo, rétrogradé qu’il est dans la position de Poulidor de la direction régionale. Monsieur n’aime pas le chocolat, et il le fait savoir : « à ce rythme, nous aurons la médaille en chocolat » et exhorte la troupe à passer à la vitesse supérieure… Plus au sud, c’est un RCL de Nice qui est mécontent du retard en production d’assurances Sogécap, et qui veut rassembler tout le monde le soir après le boulot… présence « obligatoire », on se demande de quel droit, et « Sylvie est chargée de prévoir le champagne et les petits fours »… drôle d’idée d’arroser une séance d’engueulade ! Notons que l’organisateur, pas très sûr de la discipline, autorise les participants à récupérer le temps passé à la réunion, il faut dire que le payer en heures supplémentaires, c’est un peu dur à avaler ! On a gardé le meilleur pour la fin, un habitué, Jean Noël Pulicani, Directeur de la DEC Artois Hainaut, qui tel le Comte Robert , fonce sur son destrier, contraint « d’imposer à tous une marche forcée » avant la fin de l’année pour améliorer les indices… comme s’il s’agissait de ses soudards en plaine de Flandres ! Comme son modèle, il…
ECHOS DU 35EME La CGT a rencontré Daniel Bouton ce vendredi dans le cadre d’entretiens avec les différentes organisations syndicales qui ont lieu de temps en temps. Cette fois-ci, la situation du groupe n’a pas fait l’objet de débat, selon notre Président les choses vont plutôt bien. La discussion a donc embrayé immédiatement sur les sujets de préoccupations sociaux, en commençant par le problème de la situation créée à l’AFB par l’exercice probable du droit d’opposition par la CGT, la CFDT et le SNB contre l’accord signé en juillet par CFTC et FO sur la mise en application de l’article 16 de la loi Fillon. Daniel Bouton s’est étonné de notre refus de ce qui serait la simple utilisation d’une opportunité de la loi pour permettre le départ à 60 ans dans les conditions d’une défiscalisation de l’indemnité de départ. Nous lui avons donc expliqué qu’il ne s’agissait pas de faire partir à 60 ans les quelques 70 000 salariés de la profession qui réuniraient dans les 10 ans à venir le droit à une retraite à taux plein. Lui-même a déclaré dans une interview récente aux Echos, en tant que Président de la FBF, qu’il prévoyait le recrutement de 45 000 embauches. Ainsi, nous lui avons fait remarquer que le texte signé à l’AFB permettait seulement de gérer au mieux la tension sur le marché du travail qui résulterait de recrutements massifs, en évitant par des départs simultanés trop massifs de tirer les salaires d’embauche à la hausse. Clairement,…
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