LE MUR DE LA HONTE La question a déjà fait l’objet d’échanges plutôt vifs depuis le démarrage de l’opération 4D dans le réseau. L’inquiétude syndicale est à l’origine d’engagements actés dans l’accord : le maintien à l’intérieur de la SG des PSC et des CRCM, et l’instauration de « passerelles » pour assurer la circulation du personnel entre les 3 entités, DEC, PSC, CRCM. Malgré les engagements, des « dérapages » ont été relevés. Sous la pression syndicale, le patron du réseau, JF Sammarcelli, déclarait lors de la dernière réunion de la commission de suivi 4D, qu’il avait conscience des difficultés et qu’il ne manquait jamais lors de ses déplacements d’organiser des réunions rassemblant les responsables des DEC, UC et PSC notamment pour faciliter le travail commun. C’est pourquoi la CGT s’interroge sur ce qu’elle a constaté à Grenoble Meylan : dérive locale ? Conséquence logique de la séparation des entités ? Au départ, de simples réunions d’information du personnel à Meylan, d’abord à l’agence, l’UC, puis au PSC logés tous deux dans le même immeuble de la banlieue de Grenoble. Évidemment, les représentants de la CGT de Grenoble se retrouvent dans le même syndicat, et ils ont organisé ces réunions pour engager un débat sur les négociations salariales d’entreprise en cours qui vont concerner de la même manière les deux entités. Début prévu de la réunion à l’agence, le « directeur » débarque en exigeant le départ des 2 militants CGT travaillant au PSC, contigu, au motif qu’ils n’appartiennent…