EN LOUSDE Le gouvernement a supprimé par décret du 5 août 2005, sous la pression des banques, l’obligation de demander l’autorisation préfectorale préalable pour effectuer certains travaux le dimanche comme la maintenance informatique, les salons, congrès, séminaires .... Il ne reste plus comme frein désormais que le coût généré par l’accord RTT SG qui double le paiement en plus de la récupération et oblige à recourir au volontariat. Le gouvernement n’a pas pu par contre toucher à l’obligation de respecter la règle des 2 jours de repos consécutifs et l’interdiction de faire travailler un salarié plus de 6 jours consécutifs. LA GRANDE BRADERIE La fièvre de la privatisation touche désormais la Société Générale qui se met sur les rangs pour fourguer le maximum d’actions EDF… on a vu un conseiller d’agence interviewé à la télé et tous les commerciaux ont la nouvelle campagne sur les bras. Les téléconseillers sont aussi mis à contribution sur les CRCM. Brandies comme un gage de gestion efficace ou comme une obligation de développement, ces privatisations n’ont pas forcément démontré le bien-fondé de leurs motivations officielles. Tout n’est pas privatisable s’en est ému le Président de… la CFTC dans une tribune du journal communiste l’Humanité ! De la course des banques pour placer les titres, on retiendra que l’objectif premier pour tous les participants sera bien de se remplir les poches. EXTRÊMISTES Les négociations salariales de branche ont débuté le 2 novembre (Il ne faut pas les confondre avec celles de la Société Générale dont…
LA PERENNE A PERAIN Le directeur des relations sociales, Philippe Perain, a ouvert la réunion en commentant les statistiques remises aux O.S. avec l’habituel ton d’autosatisfaction en vigueur à la direction de la Société Générale. On peut relever que, selon les chiffres qu’il a communiqués en séance, la prime de 23% versée en janvier représente un total de 18,6 millions d’euros, tandis que les 300 euros nets représentent 8 millions pour sa partie «intéressement» et 5,3 pour sa partie salariale, soit un total de 13,3 millions d’euros. Voilà qui remet à sa juste place l’impact de la prime signée par le SNB pour solde de tout compte 2005, et qualifiée de «prime parmi les plus importantes distribuées», finalement complétée en septembre par la mesure des 300 euros qui atteint plus de 70% de son montant ! Nous sommes également revenus fortement sur la question des bonus. Il s’avère que les statistiques sur la part variable semblent montrer un certain recul du nombre des exclus, et l’on peut penser que notre campagne est pour quelque chose dans l’amélioration de la situation. Pour les bonus par contre, c’est toujours la bouteille à l’encre, on ne connaît pas le montant, noyé dans la rubrique «primes et avantages divers» (on admirera la formule), on ne connaît pas non plus le nombre de bénéficiaires, le nombre d’exclus et bien sûr encore moins la moyenne, le 1er décile, le 9ème et tutti quanti !!! Nous avons souligné en particulier que les bonus ne concernaient pas que…
LE SORTANT La sortie de la Société Générale de S.G Cowen est annoncée pour la fin de l’année. L’acquisition du courtier pour 540 millions de dollars en 98 devait compléter le dispositif nord-américain. Un bonus avait été prévu de 75 millions de dollars pour mieux intégrer les équipes américaines. Après plusieurs opérations de recapitalisation, la Générale jette l’éponge en comptant vendre S.G. Cowen entre 300 et 500 millions en bourse, joli carton. On peut comprendre que l’exercice du métier de banquier n’est pas facile et qu’il faut parfois prendre des risques… On peut aussi comprendre que l’on ne gagne pas à tous les coups… Mais dans cette affaire, comme il est de coutume à la Société Générale, l’avis des représentants du personnel a été recueilli par notre direction avec condescendance, persuadée qu’elle est de l’excellence de ses choix. Nous ne manquerons pas de lui faire remarquer, en lui demandant quelques explications sur le bilan de cette aventure. Si cela pouvait la conduire à plus de modestie et de remise en cause, en particulier dans les aspects préoccupants qui apparaissent de plus en plus clairement au fur et à mesure de la mise en œuvre du programme 4D dans le réseau, nous aurions fait un pas en avant. ACCORD Á MINIMA Les fédérations syndicales de la profession se sont réunies pour élaborer une stratégie commune en vue de l’ouverture des négociations salariales de branche à l’AFB le 2 novembre. Un accord s’est dégagé pour refuser tout accord salarial qui ne porterait…
NEGOS SALAIRES Le calendrier des prochaines négociations salariales proposé par la direction débutera le 26 octobre, puis devrait se poursuivre à un rythme de sénateur d’une réunion par mois, le 24 novembre pour se terminer le 19 décembre. On se rappelle que ces négociations devaient être avancées, ce qui ne serait guère le cas dans un tel calendrier puisque sa conclusion interviendrait rigoureusement à la même date de valeur, le 1 er janvier 2006, que les négociations de l’année dernière. La DRH argue des « indisponibilités syndicales » et prétend que l’engagement du Président d’avancer les négociations, ne signifie pas engagement d’avancer la date d’application des mesures négociés… on appréciera la subtilité! La réunion du 26 octobre va donc prendre le tour d’une séance d’explications, car au-delà d’une simple question de calendrier, il convient de s’interroger sur la valeur des engagements pris. EX AEQUO L’élection des représentants des salariés au conseil d’administration de la Société Générale aura finalement lieu à bonne date, c’est-à-dire à mi-janvier, et non pas à mi-décembre comme on a tenté de nous l’imposer. La chose, en apparence anodine, résultait d’une interprétation du droit financier appliquée à l’élection des administrateurs salariés, interprétation venue d’on ne sait trop où, peut-être de SEGL. L’opposition de la CGT, suivie par les autres organisations syndicales, a fini par faire abandonner le projet, ce qui traduit essentiellement l’équivalence du droit du travail et du droit financier. En ces temps où la législation financière bouge beaucoup et sert souvent de prétexte à la…
LES NOUVELLES DU FRONT La grève du 4 octobre a été suivie par environ 4500 salariés à la Société Générale, une participation significative dans le cadre d’un mouvement interprofessionnel, souvent plus forte dans le réseau comme à l’accoutumée. Au palmarès, les PSC dont le pourcentage de grévistes avoisine souvent 50%. Il faut noter que la participation a été un peu plus faible que lors de la grève du 5 avril, organisée exclusivement à la Société Générale par la CGT, la CFDT, la CFTC et FO. L’avertissement n’en est pas moins clair pour la direction et devra être entendu lors des négociations salariales qui vont s’ouvrir le 26 octobre à la Société Générale et le 2 novembre à l’AFB. LE GRAND CIRQUE Joli coup de pub, l’opération de recrutement sous l’œil des caméras de France 2 au Stade de France… mais à quel prix ? Sur les 8000 candidatures de jeunes qui ont espéré en lisant l’annonce, 350 ont été convoqués au Stade de France pour une sélection finale de 150 élus, soit 7850 déçus. La méthode est-elle vraiment efficace pour restaurer l’image de la Société Générale auprès des jeunes ? La CGT pense qu’il y a mieux à faire, en ouvrant notamment les contrats de professionnalisation aux jeunes chômeurs sans diplôme ni qualification, en appliquant loyalement l’accord que nous avons signé avec le patronat bancaire par exemple. CE N’EST QU’UN DÉBUT… Il aura fallu que la CGT exerce une pression continue depuis plus d’un an pour qu’enfin la direction accepte…
PRIVATE PANTOUFLES Un message de Marc Breillout nous a appris que nous avions un nouveau pantouflard, Sydney Studnia, venu du « French Minister of Finance » où il passa 11 ans sur les « public – private partnerships », les PPP. Le secteur est considéré par SGCIB comme un fort potentiel de croissance… et pour cause ! Il s’agit du financement privé de projets publics, de quoi faire de juteux et rapides profits, en gros c’est Profits Privés, Pertes Publiques. Pour notre pantouflard, ce sera Petites Pantoufles Peinardes. SOCIÉTÉ À DÉMOCRATIE LIMITÉE La direction a convoqué les syndicats pour organiser l’élection des représentants des salariés au conseil d’administration. L’élection verra une nouvelle réduction du nombre de représentants des salariés au conseil, de 3 auparavant à 2, au lieu de 4 à l’origine. Le motif avancé par la présidence est de réduire le nombre de membres au conseil pour un travail plus efficace ! Comme si le conseil était autre chose qu’une chambre d’enregistrement. La protestation syndicale a empêché la présidence d’instaurer un scrutin censitaire, ou chacun aurait voté selon le nombre d’actions détenues, mais l’élection d’un seul représentant par collège va entraîner l’apparition d’un mode de vote qui ressemble aux législatives : majoritaire à 2 tours. Il est sûr qu’avec de telles précautions, la présidence peut s’assurer d’éviter de mauvaises surprises. La prochaine étape sera sûrement la désignation par le Président lui-même, pourquoi perdre du temps à faire des élections ? LA 3EME BONNE RAISON A la veille de la…
EN LOUSDE Glissé cet été à la faveur du débat parlementaire, un amendement a étendu la proposition gouvernementale d’allonger la durée des mandats des représentants du personnel, à l’origine destinée aux PME de moins de 20 salariés, à toutes les entreprises. En fait, la loi prévoit désormais que cette durée sera de 4 ans sauf accord dérogatoire d’entreprise. Il n’en aura pas fallu plus pour que la DRH se précipite pour convoquer les syndicats de la Société Générale. Pour la CGT, cette disposition s’inscrit dans un processus engagé depuis le retour de l’UMP aux affaires afin de réduire le rôle des représentants du personnel, un processus dont s’est saisie la DRH et qui va aggraver une situation pour la représentation du personnel dans l’entreprise. La durée du mandat de 2 ans était déjà longue au regard des restructurations multiples, la mobilité, et la mise en œuvre de 4D dans le réseau, au point qu’il est permis de se demander aujourd’hui si certaines fonctions ne sont pas considérées incompatibles avec l’exercice d’un mandat de représentant des salariés. Autant dire tout de suite que seuls quelques quinquas affectés à des tâches administratives sont susceptibles d’être représentants du personnel ! Qu’on nous explique par exemple comment permettre aux téléconseillers des CRCM d’être délégués, alors que la nouvelle durée du mandat sera de 3 ans et que c’est justement la durée maximale théorique de leur présence sur un CRCM ! La CGT s’est donc fermement opposée à l’allongement de la durée du mandat, soulignant…
56-1=54 La commission de suivi des accords RTT s’est tenue le 14 septembre. A l’ordre du jour, l’examen des statistiques remises aux organisations syndicales (disponibles sur notre site Intranet). D’après Philippe PERAIN, représentant la DRH : «il n’y a pas d’évolution fondamentale» …Pourtant, même si les accords datent de plusieurs années, le CET donne les premiers enseignements : le nombre de jours monétisés depuis la signature est de 44.645 pour 4091 salariés... Pour le jour Raffarin, la direction entend bien reproduire le scénario 2005 (positionner un jour RTT employeur sur un jour qui ne serait plus férié). Reste à voir quelle suite donnera le gouvernement ... Les choses se sont encore compliquées quand la direction a annoncé le nombre de RTT pour 2006. Le calcul de la direction nous amènerait à 54 jours de congés (8 jours fériés + 26 jours de congés annuels + 20 jours RTT) au lieu de 55 au motif qu’il y aura 1 dimanche en plus cette année. Autre sujet sur lequel nous avons interpellé la direction, l’indemnisation du compte épargne temps. Le principe retenu dans l’accord sur le CET est que «tout congé pris dans le cadre de l’utilisation du Compte Épargne Temps doit permettre de maintenir la rémunération pendant ce congé au même niveau que celle perçue avant le départ en congé». Or, la règle de calcul prévoit l’indemnisation en fonction du nombre de jours calendaires dans le mois (soit de 28 à 31 jours). D’après elle, cette méthode serait suivant le cas…
    4 OCTOBRE Les cinq confédérations syndicales CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC ont décidé, jeudi 8 septembre, d’appeler ensemble salariés du public et du privé à une journée de grève et de manifestations le 4 octobre pour l’emploi, les salaires et les droits des salariés. Le 5 février déjà, et surtout le 10 mars, où 600 000 à un million de personnes avaient défilé dans les rues, les syndicats avaient déjà mobilisé pour la défense du pouvoir d’achat, de l’emploi et des 35 heures. 4 syndicats de la Société Générale avaient prolongé ces actions en avril, la grève avait permis d’obtenir l’engagement de la direction à l’origine du versement à fin septembre de la prime de 300 euros nets. Encore une fois, la mobilisation syndicale inquiète le gouvernement qui vient d’annoncer qu’il allait proposer des mesures d’exonération sociale et fiscale pour inciter les entreprises à conclure des accords pour verser une prime exceptionnelle de 1000 euros à leurs salariés. LA RENTRÉE A SGCIB La rentrée du fils de Jean Pierre Mustier, le patron de SGCIB s’est bien passée… une nouvelle que le personnel de SGCIB a appris avec satisfaction au cours des réunions tenues par leur patron ces derniers jours pour commenter les résultats et la rentrée. Serait-ce le système des bons et des mauvais points en vigueur à l’école qui l’a inspiré ?... Jean Pierre Mustier a également annoncé l’instauration à SGCIB de « green cards » pour les bons éléments à l’esprit coopératif et de «…
NOS 300,99 EUROS C’est finalement le 24 août que la direction a réuni le Comité Central d’Entreprise pour consulter les représentants du personnel sur ce que pourrait être l’épilogue du «feuilleton des 300 euros». Ce nouvel épisode nous rapproche de la fin puisque la réunion de signature des 2 accords récapitulant les modalités de versements se tiendra le 9 septembre ! En attendant, la réunion du CCE du 24 août fût l’occasion pour les représentants CGT-CFDT-CFTC-FO d’interpeller la direction sur les attentes du personnel en matière salariale. En effet, après avoir rappelé que « les dernières années ont été marquées par une progression constante des résultats de la SG », les élus ont une fois de plus marteler ensemble que « c’est principalement l’actionnaire qui a profité des largesses de la direction »….Les élus CFDT-CFTC-CGT-FO ont donc estimé que « le versement d’une prime complémentaire va dans le bon sens ». Ils ont prévenu la direction que nos 4 syndicats qui avaient appelé aux grèves des 10 mars et 5 avril, suivies massivement par le personnel, seront attentifs aux propositions faites lors de la négociation salariale prévue mi-octobre et « principalement sur le niveau et le caractère pérenne des mesures proposées » …et chacun sait que l’intervention du personnel peut avoir un poids déterminant dans ce genre de situation, d’autant plus quand elle s’appuie sur un large front syndical ! POUR MEMOIRE …et surtout pour les aoûtiens qui rentrent de congés. Les modalités de versement des 300 euros se composent…
NOS 300,99 EUROS La direction nous a - enfin - convoqués le 17 Août pour lancer la négociation de versement de la fameuse prime de 300 euros promise en... Avril ! Pour cause de remaniement ministériel, ou plus exactement pour cause de rejet imprévu du projet de constitution européenne... la loi ne fut finalement adoptée que le 26 juillet. 2 accords distincts sont prévus qui prévoient : - le versement d’une prime complémentaire d’intéressement 2005 de 200 euros pour tous, soumise à CSG et RDS (8%), soit 184,48 euros nets, soumise à l’impôt sur le revenu sauf investissement en fonds A, B ou C. - le versement d’une prime salariale complémentaire de 150 euros bruts, soumise à cotisations sociales, (au maximum de 22,324% soit 33,49 euros). Ces 2 primes cumulées représentent donc un total minimum de 300,99 euros, garantissant l’engagement de Bouton et seront versées fin septembre pour des raisons parfaitement bureaucratiques. 300,99 euros en Septembre au lieu de 300 en Avril, ça fait un intérêt annuel de 0,792% dont on aimerait qu’il s’applique aux conditions bancaires du personnel. La direction a également précisé qu’elle entendait limiter strictement la possibilité de déblocage de la participation 2005 à ce qui était prévu explicitement par la loi du 26 juillet, c’est à dire aux fonds diversifiés (A, B, C). Précisons que dans ce cas, le déblocage est soumis à 11% de cotisations et à l’impôt sur le revenu. QU’ILS MANGENT DES PRUNES Thierry Breton, notre ministre de tutelle, a fait sa tournée…
CODE DU TRAVAIL AU KARCHER Le « contrat nouvelle embauche », concerne 96% des entreprises, employant un tiers du salariat. Il permet, pendant une durée de deux années, de licencier un salarié sans énoncer de motif. Loin de créer des emplois, il va accélérer la rotation des effectifs dans des entreprises où six emplois sur dix sont déjà temporaires ou occasionnels. La crainte d’un licenciement immédiat conduira nombre de salariés à accepter des conditions indignes, de travail, d’horaire ou de salaire. Ainsi, un employeur pourra licencier impunément pour un motif illicite : maladie, grève, opinion, acte de la vie privée, etc, puisque le contrôle du juge est écarté. Ce type de contrat placera son titulaire dans une situation de précarité durable lourde de conséquences dans tous les domaines de la vie quotidienne, logement, prêt bancaire, etc. Cette ordonnance nous ramène 130 ans en arrière. La Cgt a décidé de combattre cette ordonnance devant le Conseil d’Etat, parce qu’elle viole la Convention de l’Organisation internationale du travail et la Charte sociale européenne. La Cgt a également attaqué l’ordonnance excluant les salariés de moins de 26 ans du calcul des effectifs des entreprises parce qu’aussi en contradiction avec les directives européennes portant sur la représentation des salariés et sur les licenciements économiques. Non contents d’être inefficaces pour l’emploi ces textes sont attentatoires aux droits fondamentaux. DES EXPERTS ! « Comme nous le savons tous, le modèle social (européen) n’est pas viable et toute la question est de savoir comment le rendre viable…
NOS 300,99 EUROS La direction nous a - enfin - convoqués le 17 Août pour lancer la négociation de versement de la fameuse prime de 300 euros promise en... Avril ! Pour cause de remaniement ministériel, ou plus exactement pour cause de rejet imprévu du projet de constitution européenne... la loi ne fut finalement adoptée que le 26 juillet. 2 accords distincts sont prévus qui prévoient : - le versement d’une prime complémentaire d’intéressement 2005 de 200 euros pour tous, soumise à CSG et RDS (8%), soit 184,48 euros nets, soumise à l’impôt sur le revenu sauf investissement en fonds A, B ou C. - le versement d’une prime salariale complémentaire de 150 euros bruts, soumise à cotisations sociales, (au maximum de 22,324% soit 33,49 euros). Ces 2 primes cumulées représentent donc un total minimum de 300,99 euros, garantissant l’engagement de Bouton et seront versées fin septembre pour des raisons parfaitement bureaucratiques. 300,99 euros en Septembre au lieu de 300 en Avril, ça fait un intérêt annuel de 0,792% dont on aimerait qu’il s’applique aux conditions bancaires du personnel. La direction a également précisé qu’elle entendait limiter strictement la possibilité de déblocage de la participation 2005 à ce qui était prévu explicitement par la loi du 26 juillet, c’est à dire aux fonds diversifiés (A, B, C). Précisons que dans ce cas, le déblocage est soumis à 11% de cotisations et à l’impôt sur le revenu. QU’ILS MANGENT DES PRUNES Thierry Breton, notre ministre de tutelle, a fait sa tournée…
EGALITE HOMMES/FEMMES Comme la direction s’obstine toujours à ne pas mettre sur RH On Line la réserve apportée par la CGT à sa signature de l’accord du 30 Juin 2005, la voici : « La CGT signe cet accord dans le but de faire vivre les mesures concrètes qu’il contient et comme un moyen de faire bouger les choses dans l’entreprise sur la question de l’égalité professionnelle. Cette signature ne doit en aucun cas être interprétée comme un renoncement aux textes en vigueur visant à définir et faire respecter l’égalité de traitement des hommes et des femmes dans l’entreprise ». Cette réserve est une partie intégrante de l’accord et si les textes en question sont, ou deviennent, plus précis ou favorables, c’est à eux que la CGT fera référence, sans qu’on puisse lui opposer sa signature. ON N’EST PAS FAUCHÉ Le ministre des finances a chargé Michel Pébereau d’une mission « sur l’ensemble des questions soulevées par la dette publique ». Il est vrai qu’en matière de gestion de la dette publique, les banquiers sont experts, et d’ailleurs, l’état de la planète en témoigne : depuis des décennies les pays pauvres payent des intérêts, tandis que la dette grossit. Daniel Bouton risque d’être jaloux, lui qui ne manque jamais une occasion d’en remettre une louche sur le sujet. Qu’il se rassure, Pébereau parviendra aux mêmes conclusions que lui, et nous les connaissons d’avance : il faut travailler plus et réduire les dépenses publiques. ON CAUSE LA FRANCE L’octroi à un…
RIPOLINAGE Tout le monde sait que lorsqu’un patron fait une descente, c’est l’occasion d’un grand ménage qui tranche avec l’habituel désordre dû à l’urgence quotidienne… mais le RCL de Cergy a fait très fort dans le genre pour la visite de Philippe Citerne et du Délégué Régional Christian Jean. Bien sûr, il y a les consignes classiques : les agences doivent être propres et rangées, ce qui signifie à contrario qu’elles sont sales et en désordre le reste du temps, normal avec la gestion en flux tendu de l’emploi et les économies sur le ménage. L’homme est prévoyant : il sait que la direction du réseau veut que son bébé, le logiciel « contact », apparaisse comme un outil utilisé. Il prévient donc : contact doit être lancé sur tous les postes, et préparez les questions que les huiles pourraient vous poser sur la chose… ce que l’on pourrait interpréter également à contrario par le succès mitigé de « l’outil ». Et, pour couronner le tout, il conclut son mail par le C.V. du Directeur Général, ainsi qu’une citation du grand homme. On imagine bien l’effet sur Philippe Citerne, le cireur de pompes de service en train de lui glisser : « Comme vous l’avez dit récemment… » ! Mais au-delà du risible, cette façon de procéder contribue à donner une image irréelle du fonctionnement quotidien de l’entreprise, et plutôt que de ne montrer que le côté pile, il serait utile de montrer aussi le côté face. Il n’est pas…
PAS DE SÉNATEUR La bureaucratie a ceci de formidable quelle est capable de s’ériger en 4ème pouvoir. En avril, Thierry Breton annonçait pour répondre au mécontentement des français que les entreprises pourraient verser, sans y être obligée, un complément à la prime d’intéressement d’un montant de 200 euros maximum. Daniel Bouton prenait l’engagement devant la CGT, la CFDT, la CFTC et FO de porter ce montant à 300 euros nets. 3 mois plus tard, le ministre et le président sont toujours là… et la commission mixte Assemblée Nationale – Sénat est en train de mouliner le projet gouvernemental. Un amendement pour l’instant retenu autorise désormais l’investissement des 200 euros dans le plan d’épargne d’entreprise, en totale contradiction avec les objectifs affichés par le ministre qui voulait « encourager la consommation » !!! De cet inestimable apport des sénateurs découle un nouvel allongement des délais… car désormais, l’embrouillamini devient total. Outre le décret gouvernemental d’application espéré fin août, la procédure imposera une consultation de comité central d’entreprise et un délai incompressible de 15 jours qui rend le versement effectif repoussé à fin septembre ! La CGT avait demandé le versement par anticipation, mais il semble là aussi qu’un 4ème pouvoir considère qu’il est urgent d’attendre. LA BOULETTE Panique sur Esalia, un bug a mis à mal le système, et le montant du versement 2005 dans le fonds relais est limité à celui de la participation … le standard a failli exploser sous les coups de fil inquiets. OMISSION Le texte de…
AUCUNE RAISON Notre confédération a adressé son entier soutien, son amitié, sa solidarité à la capitale londonienne, jugeant qu’aucune raison ne peut cautionner de tels actes sauvages. La CGT de la Société Générale est particulièrement sensible, du fait de la dimension internationale du groupe. Le désordre du monde et son injustice sont sources de tous les intégrismes. Il faudra bien plus que des bonnes paroles des institutions financières internationales pour y remédier. FORMATION L’accord sur « la formation tout au long de la vie dans les banques » a été finalement signé le 8 juillet par 4 fédérations, dont notre nouvelle fédération, qui signe ainsi son premier accord professionnel. Seul le SNB est non signataire, au motif officiel que cet accord ouvrirait la voie à la formation professionnelle en dehors du temps de travail, ce qui n’est pas le cas, puisqu’il reprend l’acquis de l’accord de 2000 garantissant que la formation continue se fait sur le temps de travail et qu’elle est considérée comme du temps de travail effectif. L’accord définitif balaie l’ensemble de la formation et des questions d’évolution des carrières et de l’emploi. C’est un accord normatif qui va au-delà de ce que certaines entreprises, et non des moindres, s’apprêtaient à mettre en œuvre. Les contrats de professionnalisation bénéficient d’une garantie de rémunération sur les minima conventionnels, des moyens sont attribués pour le tutorat. Un observatoire paritaire des métiers est créé, la commission nationale paritaire de l’emploi est recréée. L’observatoire aura un rôle particulier pour faire progresser l’égalité…
A CHACUN SA VERITE Evidemment, vous ne toucherez pas 300 euros nets fin juin, du fait du retard pris par le gouvernement, mais vous toucherez effectivement 300 euros, et cela notamment parce que 4 organisations syndicales ont organisé la grève du 5 avril à la Société Générale d’une part, et qu’elles étaient dans la rue le 10 mars d’autre part… ce qui a contribué à l’annonce par le ministre des finances d’une mesure pour répondre au mécontentement salarial dans le pays puis à Daniel Bouton de s’engager à verser 300 euros nets. La « vérité » du SNB, qui passe désormais le plus clair de son temps à agresser les autres organisations syndicales, ressemble à un aveu d’impuissance devant une adversité qu’il dénonce avec beaucoup de violence… mais c’est tout ! Ce n’est pas notre façon de voir, c’est pourquoi nous avons écrit à Daniel Bouton le 29 juin, avec la CFDT, la CFTC et FO, pour lui demander de tenir son engagement au plus tôt. Au cours de la réunion de signature de l’accord sur l’égalité professionnelle, nous avons fait la proposition à la DRH d’effectuer un « versement conservatoire » courant juillet qui pourrait être régularisé par un accord salarial dès le dispositif connu. La DRH a promis d’étudier… SENSIBILITÉ L’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a été signé par la CGT, la CFDT, la CFTC et FO le 30 juin. Le DRH, Bernard de Talancé a ouvert la réunion en soulignant : «…
INTERESSEMENT La CGT signera les accords portant sur la participation et l’intéressement, baptisés «rémunération financière» par la direction. Ces accords seront dont signés par tous les syndicats le 30 juin et seront applicables sur les résultats 2005, 2006 et 2007. C’est la première fois que la CGT signe, et cette signature est essentiellement motivée par une rupture avec la logique des accords précédents signés par le SNB depuis 1987 notamment. Depuis la privatisation, la direction générale avait délibérément favorisé l’investissement dans le fonds E, c’est-à-dire l’actionnariat salarié, mais depuis que ce dernier approche 10% du capital, elle s’est inquiété d’un dépassement de ce seuil, qui entraîne des conséquences légales sur la représentation des salariés actionnaires… et qui fait mauvais effet sur les marchés financiers, qui n’ont pas oublié la rébellion contre l’OPE de la BNP en 99. Le problème, c’est que ce choix favorisait aussi ceux qui peuvent le plus investir, au détriment de ceux qui ne le peuvent pas, entraînant ainsi une dérive qui avait conduit à la disparition totale de la participation et à un abondement distribué supérieur à l’intéressement lui-même. Logiquement, le SNB et la CFTC qui avait soutenu cette politique ne signeront pas le nouveau règlement des fonds, qui aligne les taux d’abondement, tandis que CGT, CFDT et FO le signeront. La CGT s’était fixée 3 objectifs dans cette négociation qui ont été atteints. Réduire la part de l’abondement et augmenter la part distribuée : cette dernière augmentera de 34% (sur les bases 2004/2005), et ceci…
RESTRUCTURATION La volonté de la direction générale de dégager le maximum de gains de productivité pour obtenir un ROE élevé atteint ses limites dans le réseau avec la mise en œuvre du programme 4D ... en se tournant vers les services centraux maintenant, elle entend bien y trouver de nouveaux « gisements » selon l’expression consacrée: en accélérant le recours à la sous-traitance (qui représente déjà 1 salarié sur 3), en faisant valser les prestataires, en « optimisant » les fonctions support et les systèmes d’information, en délocalisant certaines activités, les réorganisations répondent plus au souhait du président de gonfler le ROE qu’au besoin réel d’améliorer les différentes activités. En son temps, la CGT avait préventivement proposé des comités d’établissements par branche, plus proches des salariés et donc plus réactifs, ainsi que des « délégations du personnel de site », incluant les prestataires et ne laissant pas se développer une zone de non droit dans les activités sous-traitées ... Maintenant, il y a le feu dans la maison car de consultation en consultation, les choses avancent. La restructuration de la gestion des immeubles centraux et des activités rattachées (RSRH/CIM) s’inscrit dans cette démarche. L’intersyndicale qui s’est tenue a décidé d’alerter le personnel et d’interpeller la direction ... Mais la réponse ne viendra pas de la consultation du CE des centraux. Ce qui est à l’ordre du jour, selon nous, c’est l’organisation d’une action collective qui permettra d’obtenir des négociations à l’instar de ce que le personnel du réseau a imposé…
Page 83 sur 99