REPRIS DE JUSTESSE C’est en février 2002 que la CGT avait écrit à Laurent Fabius, alors ministre des finances, pour lui faire part de nos préoccupations sur les conséquences du durcissement de la législation relative au blanchiment de l’argent « sale ». Daniel Bouton venait d’être mis en en cause dans l’affaire du « Sentier 2 ». A ce moment là, la Direction s’était contentée de publier quelques rappels au règlement, en particulier la note 3870, et nous écrivions dans nos infos : « S’agit-il pour elle de s’auto protéger ? ». Après que le ministère se soit décidé à recevoir les organisations syndicales de la profession, il avait été annoncé l’élaboration d’un code de déontologie avec notre participation. C’était un mois avant l’élection d’avril 2002. Mais tout est resté en l’état sans que rien ne bouge, et c’est ainsi que Daniel Bouton nous a reçu à notre demande à la suite de « l’affaire de Bayonne » le 29 mars 2006 ! Encore une fois, protestant de la gestion « à la petite semaine » des risques pour les salariés, nous avons demandé des formations et des moyens conséquents pour la lutte contre le blanchiment. Sa réponse fut de nous dire que « nous faisions bien notre travail » et de nous opposer les félicitations de TRACFIN à la Société Générale. C’est tout juste s’il a convenu que « le réseau » n’avait pas été bon dans la prise en charge des procédures judiciaires qui mettent en cause les…
QUE FAIRE ? Il ne s’agit pas là de paraphraser le célèbre écrit de Lénine, source d’inspiration des révolutionnaires de tous poils, mais du titre d’un poulet publié par la revue Banque dont l’auteur est le directeur des affaires sociales de l’AFB. Jean Claude Guéry, c’est de lui qu’il s’agit, écrit que pour favoriser l’emploi des jeunes, il faut fragiliser celui des plus vieux, car « la très grande protection dont bénéficient les salariés titulaires d’un CDI…interdit aux jeunes de les concurrencer » ! Ainsi, les vieux éjectés par les jeunes, ceux-ci ne seraient plus chômeurs, CQFD. Et notre directeur des affaires sociales par antithèse d’appeler de ses vœux les mesures de fond pour « fluidifier le marché du travail » avec comme mesure principale « une réforme du CDI qui assouplisse les conditions de sa rupture ». C’est « le contrat unique » sauce MEDEF qu’il conviendrait mieux d’appeler CDD pour tous. Il faut cependant relever que l’homme parle en orfèvre. Ancien fonctionnaire, « conseiller social » au Trésor, des ministres de droite comme de gauche, il a pris sa retraite pour venir pantoufler en qualité de directeur des affaires sociales de l’AFB. C’est donc un cumulard qui n’a jamais vécu ni précarité, ni CDD, ni risque de licenciement qui donne des avis et préconise d’asseoir tous les salariés sur un siège éjectable. Nous ne manquerons pas de demander au Président de la commission paritaire de la banque lors de la prochaine réunion s’il est bien l’homme qui convient…
CET Le temps des vacances est propice à s’interroger sur le fonctionnement du système. La CGT a écrit à la direction pour lui demander de rediscuter du fonctionnement du compte épargne temps, le CET. Du fait des nouvelles dispositions légales qui démolissent consciencieusement la RTT, et de la possibilité prévue de « monétiser » le CET, la CGT propose de mettre fin à la limite des 5 ans, qui fait disparaître les jours épargnés sauf à en demander le paiement. Nous avons également proposé de permettre la « monétisation » du CET seulement en partie plutôt qu’en totalité, afin de permettre de lisser l’effet fiscal, et aussi de conserver une part du CET pour l’utiliser sous forme de RTT. La prochaine réunion en septembre de la commission de suivi de l’accord RTT devrait être l’occasion d’obtenir une réponse de la direction. HARRY ROBERT POTTER C’est un message de Jean Pierre Mustier himself qui annonce à tous les impétrants de SGCIB l’arrivée du nouveau DRH, en remplacement de Anne Marion-Bouchacourt, que nous remercions bla bla… Le message commence par sa version anglaise, ce qui n’est pas surprenant dès lors que le nouveau s’appelle Robert Potter !!! Avec un Potter qui nous arrive de Londres où il fut RH, ça va être magique… sa connaissance du modèle social français et du droit du travail doit être proche de celle de son célèbre homonyme combattant du bien contre les forces maléfiques. Ainsi, la SG Londres a le privilège d’être la seule qui avait…
LES BONS MOTS D’EMILE Les pratiques commerciales contestables de vente de produits que la politique de ROE à 19% génère ont fini par se faire épingler, et plus gravement que dans les infos hebdo de la CGT. L’AMF a diligenté une inspection qui a demandé le listing des quelques 800 000 ordres passés par la Société Générale dans le cadre de la privatisation d’EDF… avec l’âge des clients, la situation géographique et financière, etc… Interpellé au comité central d’entreprise, le représentant de la direction du réseau, Emile Noebes, nous a sorti un des bons mots dont il semble avoir le secret décidément. Selon lui, il est étrange que les pouvoirs publics critiquent les méthodes permettant d’atteindre les objectifs fixés par le Trésor, étant entendu que si ces objectifs n’étaient pas atteints, la banque risquait d’être exclue de la privatisation suivante ! Franche rigolade des élus, tandis qu’Emile admettait que pour Aéroport de Paris, il avait adressé une directive ordonnant de « faire signer les ordres »… ce qui est la moindre des choses, bien que cela ne suffise pas à écarter l’accusation de vente forcée. Les élus l’ont obligé quand même à donner l’assurance que les salariés n’en subiraient pas les conséquences. CAMÉRA CAFÉ C’est l’été, et c’est seulement pour une fois ! La pub sur « le coup de pouce » continue de faire des remous dans le personnel et même chez les clients qui trouvent l’acteur principal sujet à confusion. Apparemment, seuls nos grands spécialistes de la direction…
MUTUELLE, ACCORD SIGNÉ L’accord a été signé le 12 juillet par 4 organisations syndicales, CFDT, CFTC, CGT et FO. Il insistue à compter du 1er janvier 2007 un régime obligatoire pour tous les salariés qui couvrira leurs enfants. Les 4 signataires ont décidé de poursuivre le travail commun au conseil d’administration de la mutuelle qui aura en charge de gérer le nouveau régime ainsi que celui qui continuera de couvrir les conjoints, enfants de plus de 16 ans, et les retraités. Un numéro de l’Essor Mutualiste sera consacré à cette réforme à tous les adhérents. Un débat va être engagé avec tous au travers de ce numéro afin de discuter de la meilleure façon d’améliorer les prestations, les 4 organisations ayant obtenu que la conclusion d’un avenant permette de prendre le temps nécessaire à ce débat d’ici la fin de l’année. Mais le nouveau régime va devoir encore franchir un parcours d’obstacles. Il doit être approuvé par l’assemblée générale des adhérents de la mutuelle d’abord et ne pas rencontrer l’opposition de comités d’établissement représentant plus de 10% des salariés. Or c’est précisément le cas du comité d’établissement des services centraux, qui pourrait du fait de sa composition rassembler une majorité contre. Le principal syndicat non signataire, le SNB, y détient presque la majorité à lui tout seul, il va donc falloir qu’il fasse un choix cornélien. Au-delà du discours habituellement sarcastique dans lequel il s’est spécialisé ces derniers temps, il a le pouvoir de mettre en concordance ses écrits et…
LA CAUSE DES FEMMES … va faire un grand progrès avec l’arrivée d’une DRH, Anne Marion-Bouchacourt, qui va remplacer Bernard de Talancé à compter du 1er novembre. La nomination est une probable conséquence de l’engagement présidentiel, on parle de Daniel Bouton, sur la question. Voilà qui présentera bien, comme le label social des CRCM, la charte du développement durable et autres opérations « bonnes pour le business ». Vous direz que nous sommes sarcastiques, c’est vrai, mais l’expérience rend quelque peu sceptique. Attendons de voir par conséquent les enseignements qui seront tirés par la nouvelle DRH de la mise en œuvre de l’accord sur l’égalité professionnelle pour voir si l’accession d’une femme à cette haute fonction peut traduire une amélioration du sort de ses congénères du bas de l’échelle. Car nous avons dit de cet accord qu’il n’était qu’une première étape, et la réunion récente de la commission de suivi en juin a montré qu’il restait beaucoup à faire. Cette semaine encore, nous avons appris que le deuzairachel de la DEC d’Annecy n’avait même pas jugé utile de recevoir les femmes dont il était chargé d’examiner la situation au titre de l’accord. Il est vrai que ces femmes de plus de 45 ans qui travaillent dans les services administratifs ont un profil qui n’a rien à voir avec notre future DRH, à part l’âge. Diplômée de l’enseignement supérieur, sa carrière débute à 21 ans chez Price – Waterhouse – Cooper), dans le pilotage d’études stratégiques et de réorganisation dans la…
LA VOIX DE SON MAÎTRE Malgré un dossier comportant de nombreuses lacunes, des mensonges flagrants, l’enquête des audits menée uniquement à charge, les représentants de la direction à la commission paritaire de recours interne (CPRI organisme saisi par les salariés en cas de licenciement) et dont Claude DEPP est le président, n’ont posé aucune question au salarié de la DEC du Raincy incriminé, et ont trouvé le moyen de trouver le licenciement justifié. Quand le maître parle il ne reste plus qu’à être aux ordres et faire le beau. Pour sa part la CGT, estime, tout comme les représentants des organisations syndicales unanimes à cette même commission, que la véritable cause du licenciement est discriminatoire compte tenu de la couleur de peau de l’agent incriminé. Nous avons donc décidé de saisir conjointement avec le salarié la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE) d’une part et de saisir le conseil de Prud’hommes de Bobigny. La CPRI ne jouant pas véritablement son rôle, la CGT va demander une réunion entre la Direction et les organisations syndicales pour mieux définir son mode de fonctionnement, mais si elle n’obtient pas satisfaction elle conseillera aux salariés d’envoyer leur dossier à la CPRI de l’AFB, où ils rejoindront ceux du groupe CIC, incapable lui aussi de mettre en place une commission de recours interne digne de ce nom. TROU D’AIR La revue Banque de juin publie un dossier sur « le développement durable », ne rigolez pas, vous allez tousser par…
CAUSE TOUJOURS Nous ne l’avons pas inventé, le visiteur du site intranet de la DRH, « RH Online », est invité à poser des questions et faire des suggestions… sous le titre accrocheur : « Vous avez la parole ! ». Alléché, le syndicaliste ordinaire ne résiste pas et clique, et là, patatrac, il tombe sur un formulaire… mais pas sur un forum. En clair, vous avez le droit de prendre la parole si c’est dans le désert, car personne d’autre qu’un interlocuteur anonyme ne saura ce que vous avez écrit… C’est ce qu’on appelle une parole « encadrée ». L’unique espace de parole libre sur l’intranet SG reste donc la tribune libre CGT. On aurait préféré un forum mais la direction nous le refuse toujours. RÉVÉLATIONS… L’affaire a eu l’honneur des « 20 heures » nationaux, Bernard Thibault allait devoir s’expliquer devant le juge pour des emplois fictifs financés par le comité d’entreprise d’EDF, selon les révélations du Parisien libéré du matin. Par contre, le démenti du secrétaire général de la CGT publié le lendemain est passé à la trappe : pas de juge, pas de convocation, pas même de rendez-vous et pas non plus de contact avec le journaliste du Parisien : rien de rien. Mais ce n’est pas grave, la saloperie est dite et pas contredite, donc elle reste. MÉPRIS Certes, il n’y a « que » 1772 femmes de plus de 45 ans qui ont été révisées dans le cadre de l’accord Société Générale sur l’égalité…
NOIX D’HONNEUR … à Guy CONNAN, patron du PSC de Toulouse fraîchement créé, qui a cru bon de marquer son nouveau territoire tel son homonyme de cinéma, guerrier barbare interprété par Arnold Schwarzenegger. Le petit barbare a donc voulu interdire aux récalcitrants mangeurs de cassoulet d’opter pour les titres restaurant, exigeant un certificat médical de ceux qui voulaient s’exempter de la cantine réglementaire. D’aucuns ayant transmis le document demandé, le petit Arnold de Toulouse s’est cru autorisé à écrire aux médecins pour vérifier la sincérité du certificat, oubliant ainsi que depuis les temps reculés ou brillait son modèle vêtu de peaux de bêtes, on ne réglait plus ses comptes à la massue, même pas en Californie, et encore moins à Toulouse. Contraint devant les élus du personnel de remettre sa massue au placard, il a donc annoncé que le choix entre la cantine et les titres restaurants était rétabli… sans certificat médical. Il était temps car ce libre choix est garanti par les débats de la commission de suivi 4D. Qu’il se tienne heureux de ne pas être poursuivi par les médecins sur lesquels il a fait pression. L’EXPERT Fidèle à ses habitudes, Daniel Bouton se livre à son habituel numéro de provoc’ dans une interview au mensuel « Liaisons Sociales » de juin. Parmi les morceaux de bravoure, son diagnostic sur la crise du CPE : « nous devons remédier à ce formidable dysfonctionnement qui réserve les CDI aux salariés des grandes entreprises » … « et en exclut…
MUTUELLE La réunion du 7 juin a profondément modifié la donne de la négociation, alors qu’elle s’enlisait autour du maintien de la contribution de la direction à son niveau de 2002, 4 organisations syndicales (CGT - CFDT - CFTC - FO) ont convenu de rédiger une série de propositions fondées sur une synthèse de leurs positions respectives et susceptibles de créer les conditions d’un accord : pour les actifs, régime obligatoire avec cotisation proportionnelle au salaire plafonnée à 1,5 fois le plafond de la Sécurité Sociale, intégrant la protection des enfants jusqu’à 16 ans, et augmentation de la cotisation patronale pour absorber le risque d’augmentation de la cotisation pour les salaires supérieurs à 40 000 euros par an (par rapport à la cotisation actuelle). Pour les retraités, augmentation du versement de la Direction et de celui de la Caisse de retraites pour réduire l’augmentation de cotisation pour les retraités et cotisation modulée en fonction des ressources pour réduire au maximum l’impact sur les «petites retraites». Après une suspension de séance, la Direction a répondu à nos propositions en marquant son accord sur le 1er point et en proposant une augmentation de 15% de la contribution patronale à 11 millions pour les actifs. Pour les retraités, elle a proposé une augmentation du versement de la SG de 110 à 120 millions et du versement de la Caisse de retraites de 50 à 60 millions et elle a marqué son accord pour moduler la cotisation des retraités. Ces nouvelles conditions pourraient permettre l’aboutissement…
C’EST QUI DéDé ?… En pleine semaine de commémoration du Développement Durable (DD), le CE des Centraux à dû plancher sur 3 projets de « recours progressif » à la sous-traitance… La direction de RSRH/CIM qui présentait ces 3 restructurations nous a précisé qu’elle entendait bien que les éventuelles entreprises sous-traitantes respectent les engagements de la SG en matière de développement durable…! Soit. Mais quels sont-ils ? Quelles sont les clauses spécifiques qui s’y réfèrent dans les contrats de prestations ? Quel est donc ce questionnaire sur le sujet que la direction des Achats inclut dans les appels d’offres ?... A nos questions précises, la direction de RSRH/CIM n’a pas su répondre, la direction des achats s’est fait museler par le Président du CE, qui n’a pu que nous rappeler les grandes règles internationales (respect de l’environnement, respect du droit social, etc.)…rien qui ne puisse en réalité émouvoir les entreprises sous-traitantes. C’est ainsi que l’on risque bien de se retrouver à la SG avec des salariés aux statuts et aux rémunérations différents pour un même métier … un arrière goût de Bolkenstein. Juridiquement risquées, socialement douteuses et douloureuses, ces restructurations sont motivées par un gain financier attendu de 30%... que l’on a pas réussi à nous expliquer non plus ! Ces externalisations sont une réelle inversion de tendance, qui nécessite que l’on ne reste pas sans réagir. Ce qui est durable par contre au CE des Centraux, c’est bien la langue de bois. LES LELONGBEC L’assemblée générale des actionnaires s’est…
C’EST BALLOT… Après le patron de la DEC de Bordeaux, c’est le responsable du personnel du PSC de la même ville, le RRO (prononcez deuzéro, comme deuzérachelle pour les DEC) qui se fait remarquer à la veille de la réunion de la commission de suivi de l’accord sur l’égalité professionnelle… serait-ce un micro climat ? L’accord stipule en effet que la situation des femmes de 45 ans « dans sa première année de mise en œuvre » et plus, ayant eu au moins un enfant doit être examinée. N’importe qui comprend que l’accord ayant été signé en juin 2005, cela concerne toutes les femmes ayant 45 ans avant juin 2006… Mais pas le RRO de Bordeaux, qui considère que ce texte signifie que seules les femmes ayant 45 ans à la date de signature de l’accord sont concernées, l’examen devant être réalisé dans un délai d’un an ! On admire la mauvaise foi et le triturage des textes, augurant mal de la sincérité du personnage et de son respect de l’obligation que lui fait la loi et l’accord d’un traitement égal des femmes et des hommes. Voilà qui confirme une nouvelle fois que la « pédagogie » n’est pas un moyen suffisant pour faire évoluer les comportements. HIATUS La reprise de CAIXA banque par Boursorama était à l’ordre du jour de la réunion du Comité Central d’Entreprise. Présentée à la presse comme une opération garantissant l’emploi de tous, il s’avère que Boursorama n’a pas la capacité d’ingurgiter seule la CAIXA.…
EN VERTU DES GRANDS PRINCIPES Le SNB a refusé la proposition de la direction d'augmenter le nombre d'élus du comité d'entreprise européen de 18 à 20, ce qui aurait eu pour effet qu'un français et un tchèque supplémentaires y siègent. Son représentant a déclaré que "le comité européen est inutile, qu'on y apprend rien, qu'il est de la poudre aux yeux"... et que, "plutôt critique vis à vis des instances européennes en général", il considère que "tout ceci n'est qu'une vaste rigolade sans intérêt". Concluant qu’il allait devoir chercher 2 victimes pour y siéger au nom de son organisation, il a annoncé qu'il ne signerait rien puisqu'il ne s'agissait pas d'une réelle amélioration. Rien à voir donc avec le fait que l'élu supplémentaire représentant la France aurait été un élu de la CGT...Comme quoi les principes de diversité et d'efficacité sont à géométrie variable selon qu'il s'agit de la représentation du personnel au conseil d'administration ou au comité européen. RETRAITE La branche AFB a signé le 29 mars 2005 un accord avec la CGT, CFTC, FO et SNB autorisant les employeurs à mettre à la retraite les salariés âgés de 60 ans et disposant de leur retraite à taux plein. L’accord du 11 janvier 2006 entre l’AFB, la CGT, la CFTC et FO ne faisait que de prévoir les dispositions pour les salariés répondant aux conditions permettant le départ en retraite avant 60 ans au titre des « carrières longues » (une majoration de l’indemnité de départ afin de compenser,…
KI VEUT DU RAB ? L’assemblée générale des actionnaires se tiendra le 30 mai. A l’occasion, une résolution devrait être votée qui augmentera le montant des jetons de présence versée aux administrateurs. Moins nombreux, ils se partageront 750 000 euros, soit une moyenne de près de 50 000 euros, en hausse d’environ 16%, ce qui représente tout de même une confortable garantie du pouvoir d’achat ! De la même façon une autre résolution devrait entériner la hausse du dividende, de 3,3 à 4,5 euros, en hausse de plus de 36%... et, cerise sur le gâteau, les habituelles résolutions sur l’attribution d’options et d’actions gratuites que le conseil d’administration attribue à ses obligés. On notera également l’arrivée au conseil d’administration de Luc Vandevelde, dans la catégorie « administrateur indépendant », dont le souvenir impérissable est né de la fermeture des magasins Marks et Spencer et du doublement de son salaire de pédégé en remerciement…Parmi les adeptes, un canard rouge participera à l’assemblée, et votera contre 8 résolutions portant sur l’affectation des résultats, la nomination des administrateurs non élus, le montant des jetons de présence, les attributions d’options et d’actions gratuites. Vous pouvez adresser vos pouvoirs à Dominique Padois, à la CGT pour vous voter dans ce sens. A VOS MARQUES Chaque salarié a reçu sa propre « notification des droits » à l’intéressement, participation et Prime Villepin… C’est donc ainsi que commence l’application du nouvel accord signé notamment par la CGT l’an dernier. Vous pouvez trouver sur notre site Intranet tout…
LONGJUMEAU… Après ce qu’il est convenu d’appeler maintenant la victoire sur le CPE, l’annonce des attendus du jugement du Conseil des Prud’hommes de Longjumeau sur le CNE a été ressenti comme une bonne nouvelle… D’autant plus que le gouvernement s’était affolé en amont en publiant une circulaire du ministère de la Justice en date du 8 mars 2006 qui ordonnait aux procureurs généraux d’intervenir systématiquement dans les procédures prud’homales concernant le CNE et de faire appel des décisions qui mettraient en cause ce dispositif. L’intervention des parquets dans les Conseils de Prud’hommes est extrêmement rare et réservée en principe aux cas où l’ordre public est menacé. On connaît d’autre part leur faible activité en matière de répression pénale des entraves patronales au droit du travail. Pour la première fois donc, un jugement de prud’hommes constate dans ses attendus que le Contrat nouvelles embauches est contraire à la résolution 158 de l’Organisation Internationale de Travail… Qu’en conséquence le contrat dénommé à tort «nouvelles embauches » sur le fondement d’un texte non valable s’analyse en contrat à durée indéterminée de droit commun, soumis à toutes les dispositions du Code du travail…» C’est un point d’appui très important pour l’action que nous menons contre la précarité. SUIVI 4D Une nouvelle fois inscrites à l'ordre du jour de la commission de suivie 4D, les revendications des téléconseillers attendront encore une réponse... Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il semble que le sujet soit devenu très sensible. Le problème de la répartition de charge…
NOIX D’HONNEUR… … à Yvon Huriaux, patron de la DEC de Bordeaux Intendance qui a parfaitement compris le sens de la loi sur l’égalité professionnelle et de l’accord signé par la Société Générale sur le même sujet. Interpellé par son CE à propos du sous-effectif chronique dans plusieurs agences de la DEC, il a crû bon de préciser : « on a beaucoup de recrutements féminins dont il faut gérer les absences maternité »… Lapsus révélateur, le congé maternité est devenu une absence maternité ! On imagine sans peine que dans la DEC, la révision des situations des femmes ayant eu plusieurs enfants aura quelque difficulté à déboucher avec un tel état d’esprit. L’affaire est pourtant postérieure à ces fameuses journées des directeurs pendant lesquelles ces messieurs furent briffés par le DRH et les propos volontaristes du Président. L’homme serait-il un poil malentendant, ou plus simplement pense-t-il qu’il est « maître chez lui » ? La seconde hypothèse semble plus probable, si l’on en juge par la suite de ses propos devant le CE… enfonçant le clou, n’a-t-il pas décrété « la situation totalement ingérable » parce qu’en plus de partir, ces dames reviennent ! Ah, qu’il était beau le temps où chacun restait à sa place, les femmes et les enfants à la maison… Comme quoi la méthode « pédagogique » préconisée par le DRH pour « faire évoluer les mentalités » va peut être devoir être complétée par un sérieux coup de pouce… sous peine de passer pour…
LA BELLE KOI ? Comment redorer le blason de la détestable réputation des centres d’appel ? En créant « un label social », telle est la lumineuse idée de Jean Louis Borloo et du Syndicat Patronal du secteur, aussitôt dit, aussitôt fait. Le 4 avril, le salon annuel de ces messieurs, le SECA, fut l’occasion de décerner le dit label à une première fournée de 8 « candidats » sur 9, qui devrait être suivie d’une cinquantaine au printemps. Il faut dire que le label n’est pas fait pour être refusé, mais pour obtenir la mobilisation des personnels et la reconnaissance de leurs salariés, selon le commentaire du SECA. Le « jury » délibère pour l’attribuer à partir d’une enquête d’un véritable expert en matière sociale, le cabinet d’audit Ernst et Young, plutôt occupé par le « cost cutting » d’habitude. Majoritairement constitué de gens sûrs sous la présidence d’un représentant du ministère du travail, il n’y a aucun risque que ses labels puissent être refusés à cause de l’opposition des 5 représentants des confédérations syndicales. Voilà qui aurait dû conduire à plus de retenue de la part de la direction de la Société Générale, qui a obtenu ce fameux label pour les CRCM, et qui s’en vante... Et les boulettes n’ont pas manqué ! Ainsi Philippe Laget, directeur de la qualité, qui voit dans ce label « l’engagement de toute une équipe vers une amélioration continue et maîtrisée de la performance » et « un travail exemplaire de notre…
DAMNÉS FRANÇAIS ! L’enterrement du C.P.E. n’aura pas été du goût de tout le monde, et l’on a entendu tout au long de la semaine quelques éditorialistes en renom pleurer sur « l’espoir de réforme » ainsi enterré. Retenons celui de La Tribune, très lue à la Générale, Pascal Aubert, qui affirme péremptoirement que « tous les économistes sérieux, classés à droite ou à gauche, s’accorde sur l’excès de rigidité du système français ». Ce que Laurence Parisot précise sur RTL, « faisons la carte géographique de toutes les flexibilités nécessaires », tout en appelant à la rescousse Dany l’ex Rouge, qui trouve qu’il faudrait « plus de souplesse sur le marché du travail » ! Madame Parisot fait dans le moderne, elle trouve qu’il faudrait arriver à « organiser la séparation entre l’employeur et le salarié d’une manière qui ne soit pas dramatique dans ce pays » !!! Jolie formule pour caractériser la possibilité de jeter à la rue quelqu’un sans même devoir le justifier. L’éditorialiste de La Tribune , lui aussi se plaint de ce pays « marqué par la trace durable et inhibitrice des mouvements sociaux » et invoque les mânes de « l’environnement économique européen et mondial » pour aspirer à l’abandon « d’un modèle social déphasé »… pas tant que cela, si l’on en croit la lettre de félicitations que les syndicats européens nous ont adressés, jugeant que « cette victoire envoie un message positif aux travailleurs de tous les pays » à savoir que…
ÉGALITÉ La commission de suivi de l’accord « égalité professionnelle » est convoquée pour le 6 juin, à la demande des 4 syndicats signataires, CGT, CFDT, CFTC et FO. Voilà qui va permettre de répondre à une question essentielle : le Président est-il un con ? Ne croyez pas à une inqualifiable et irrespectueuse provocation de notre part, c’est lui-même qui a fait valoir sa volonté au cours des « journées des directeurs » de ne pas passer pour tel en 2006. Soulignant sa signature de l’accord précité, il a constaté que les choses n’avaient pas bougé en 2005, et qu’il n’avait pas l’intention qu’en 2006, la même situation risque de le qualifier ainsi. A son crédit, nous devons rapporter qu’il a affirmé que les objectifs fixés seraient atteints, avec ou contre les participants à ces journées. Il reste donc un court délai pour que les choses bougent en 2006, par exemple au travers des entretiens devant mener à la révision de la situation des femmes dont la progression de carrière fut stoppée par la maternité. MUTUELLE Les négociations sur la mise en place d’un nouveau système de protection sociale se sont poursuivies le 5. Il semble acquis qu’un régime obligatoire soit mis en place pour les salariés, tandis que cohabiterait au sein de la mutuelle un régime facultatif pour les conjoints et les retraités. Le régime des salariés verrait les cotisations plutôt baisser pour des prestations améliorées. Pour les retraités, le nouveau régime pourrait se traduire par une forte augmentation des cotisations, tempérée par un…
ARGENT SALE Recevant les délégués syndicaux nationaux de la Société Générale le 29 mars à notre demande, Daniel Bouton a commencé par une déclaration liminaire : sur l'affaire de Bayonne, il a recommandé "d'être prudents", et il a ajouté que la Société Générale et des agents étaient mis en cause dans d'autres affaires dont celle du Sentier qui se poursuit. Il a également évoqué le durcissement décidé par le G8 de la lutte contre la fraude financière, le terrorisme, le blanchiment d'argent lié au terrorisme, à la drogue, à la prostitution. Il a aussi indiqué qu'un débat était en cours qui aboutirait à assimiler la fraude fiscale au blanchiment, et que cela aurait de graves conséquences pour les établissements bancaires. La CGT a pris ensuite la parole pour préciser nos demandes : une formation aux obligations de la lutte contre le blanchiment et des moyens attribués plus conséquents, une formation à la conduite à tenir dans le cadre d'une enquête judiciaire ou en cas de garde à vue, et enfin la prise en charge des salariés mis en cause. Sur le premier point, il nous a répondu qu'il pensait que la Société Générale avait "mis le paquet"... et il n'en a pas démordu, qu'elles que fussent nos remarques. Selon lui, la Société Générale fait bien son travail, et elle a les félicitations de TRACFIN. Le problème est que la responsabilité pénale est individuelle et que les procédures collectives ne résolvent rien. Nous lui avons fait remarquer, et sur ce point,…
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