SAIN D’ESPRIT Alors que les grandes manœuvres ont commencé un peu partout pour les fermetures de certaines agences et pour les accueils partagés, on peut constater que la situation peut être sensiblement différente suivant que les projets se font dans la concertation ... ou pas. Ainsi, un peu de bon sens aura finalement prévalu avec l’arrivée d’un nouveau directeur à Bayonne. L’agence Bayonne St Esprit ne fermera finalement pas. Les conditions ne sont pas réunies. Rien n’y avait fait avec l’ancien directeur, malgré les nombreuses discussions avec les représentants du personnel pour lui démontrer le non sens de cette fermeture et demander d’y renoncer, conformément à l’accord. Un quartier en devenir, un PNB en évolution, il n’y avait pas de justification économique à cette fermeture. C’est donc avec une entière satisfaction que nous avons lu l’annonce de cette bonne nouvelle le 2 août ! Cet épisode démontre une fois de plus que rien n’est gravé dans le marbre ! PRIMEUM L’enquête pourrait paraître anodine, mais comme elle concerne la rémunération variable, elle attire tout de suite l’attention. Certains salariés du réseau ont été sélectionnés pour répondre à une enquête du Cabinet Primeum, mandaté par la DRH. L’entretien de 30 minutes traite de l’«impact de la rémunération variable sur les forces de vente du réseau Société Générale». Depuis qu’on affiche la nécessité de faire des économies partout, on n’a jamais vu autant de cabinets en tout genre, pour faire des expertises, des enquêtes, des séminaires, des colloques, etc. LOI SCELERATE Cet…
TO BONUS H … OR NOT BONUS FUn peu plus de 500.000€, c'est ce que vient d'obtenir devant la Cour d'appel de Paris à l'encontre de Morgan Stanley, une salariée pour discrimination. Comme à la SG, les effets de la maternité sur son bonus avaient été délétères et, comme elle avait saisi les juges pour contester cette injustice, elle avait été licenciée (pour insuffisance professionnelle bien sûr). Bref, tout ça n'a pas trompé les juges qui ont en plus prononcé la nullité du licenciement. Ce n'est pas la première décision du genre, certes, mais elle rappelle combien les préjugés ont la vie dure et l'acharnement avec lequel les entreprises entendent s'accrocher à leur bon vouloir quand il s'agit de traiter les salariés. Nous avons, à la SG, signé un accord d'entreprise, qu'il n'a pas été facile d'obtenir d'ailleurs, dont l'esprit et la lettre devraient permettre d’éviter de telles situations (Cf nos sites intranet et internet). Il n'empêche qu'il est toujours bon de faire connaître ce genre de décisions, afin d’éviter la persistance de certaines mauvaises habitudes et que leurs victimes sachent que la société et la Justice (laquelle est rendue au nom du peuple français) évoluent, elles. Et que le syndicat d'entreprise est compétent pour les défendre. LES LIAISONS DANGEREUSESL’accord d’expérimentation sur le télétravail que nous avons signé en 2014 a suscité un «bilan extrêmement positif». C’est le constat qu’en a fait le directeur des relations sociales lors de la réunion d’ouverture des négociations en vue du renouvellement de l’accord,…
MINUTE DE SILENCELa direction appelait tous les salariés, ce lundi 18 juillet, à respecter une minute de silence en hommage aux victimes de l'attentat de Nice. La CGT s'est bien sûr associée à cet hommage national et a relayé l'appel. Malgré les congés, nous étions, ainsi, nombreux à nous rassembler dans l'Agora pour leur rendre hommage. D'après nos sources, pour l'heure, nos collègues de Nice n'ont pas été touchés par cette tragédie même si on peut comprendre ce que nous disait l'une d'entre eux, "il leur est bien difficile de reprendre une vie normale après ces moments éprouvants". La CGT tient à apporter tout son soutien et sa solidarité aux familles et proches des victimes touchés par cette tragédie. VERS LES DUNESLa direction a confirmé par mail à l’ensemble des salariés concernés leur transfert vers les Dunes. Depuis l’accord, que nous avions exigé de Frédéric Oudéa dans le cadre de ce projet, 460 salariés auront trouvé une solution individuelle dans le cadre de ce projet collectif concernant 3458 personnes. 260 mobilités ont été actées depuis septembre 2015, en plus des 160 mobilités des salariés dont la situation était jugée prioritaire. Il reste 47 salariés prioritaires en attente de propositions, avant que les transferts ne commencent en septembre. En novembre ou décembre, les salariés « bénéficiaires » des mesures d’accompagnement (d’après la définition de l’accord) qui n’auront pas le choix de déménager, percevront une prime de 1.000 euros. L’EUROPE, l’EUROPE,… l’EUROPELe 30 juin, s’est tenue la première session ordinaire du nouveau…
vendredi, 15 juillet 2016 21:27

ATTENTAT À NICE

AFTER BREXIT Les représentants nationaux des syndicats étaient reçus chez Frédéric Oudéa le 7 juillet. L’occasion pour lui de livrer sa vision post Brexit. Après «le choc psychologique et boursier (qui ne s’est pas accompagné comme en 2011 d’un problème de liquidité), l’incertitude politique est la principale inquiétude du moment». Si les investissements informatiques et immobiliers au Royaume-Uni sont gelés, c’est avant tout le référendum en Italie qui alimente les craintes. «Notre cœur d’activité est à Paris, et nous tenons à le garder, tout comme GBIS a un certain nombre d’activités à Londres qui ne sont pas remises en cause… sauf si la BCE exige que le clearing soit fait en zone Euro». En France, le DG est plutôt satisfait des relations qu’il a avec «un gouvernement à l’écoute des banques». Il a donc plus de chance que l’ensemble des mouvements d’opposition à la loi travail qui en 6 mois n’aura pas fait fléchir un gouvernement acculé à utiliser un 3ème 49-3 pour valider son projet après le 14 juillet. Non, Frédéric Oudéa a face à lui un Manuel Valls qui déclare «il suffit d’écouter les banques pour comprendre les enjeux bancaires». Si c’était aussi simple et efficace avec le code du travail … REVUE D’ACTIVITE Nous avons saisi l’occasion de cette rencontre pour faire un point sur les différents secteurs. Les plans d’économies continuent de se succéder alors que les précédents ont déjà bien ratiboisé les coûts, au point que même les observateurs extérieurs se demandent ce qu’il peut…
RENCONTRE AU 35ème Cela faisait longtemps que Frédéric Oudéa n’avait pas rencontré les représentants nationaux des syndicats. En fait, depuis la dernière réunion au 35 ème étage de la tour Chassagne, plusieurs PSE se sont déroulés, la réorganisation de l’ensemble du réseau a été présentée aux syndicats et a engendré des négociations. Plus récemment, le Brexit a défrayé les chroniques, au niveau économique et sociale pour les incertitudes qu’il créé au niveau international et national, mais aussi à la SG puisque ce fut l’occasion de voir le cours de l’action chuter de plus de 20% en une seule séance. Cela repose aussi la question de l’opéabilité de la SG. Ce sera aussi l’occasion de lui expliquer que la campagne #becauseWeLoveSG n’a pas fait des émules partout dans l’entreprise. On n’en rit pas de la même manière suivant les étages où l’on est situé et suivant les régions, restructurées ou non. LE JOUR LE PLUS LONG Nous titrions nos infos le 26 février « 49-3 Social ». Nous étions loin d’imaginer que la bataille contre la loi El Kohmri durerait si longtemps ... pour certainement finir en feu d’artifice le 14 juillet sous les applaudissements du MEDEF et de son président. Face à cela, les sondages sont restés constants : 70% pensent que ce projet n’est pas bon et que la loi ne sera pas efficace en termes d’emploi. Nous mettons à disposition sur nos sites la possibilité pour ceux qui veulent intervenir dans le débat, de participer à une votation…
CHERI, J’AI RETRECI LA BFI ! Pur hasard du calendrier, la consultation du CE des centraux sur les réorganisations du Front de Mark – Lyxor – GLFI, se déroulait à quelques heures de l’annonce du Brexit. Le scenario du projet n’était clairement pas celui-ci à l’origine. Pour Laure Lemaignan, la stratège de la Gbis, « nos activités sont essentiellement basées à Paris. Il est donc trop tôt pour cerner les conséquences du résultat du référendum». S’il est vrai que les régulateurs français et européens s’acharnent sur les activités de marché – pour le plus grand bonheur de nos concurrents américains et asiatiques – il ne faut pas non plus noircir le tableau outre mesure : la BFI de la SG résiste plutôt bien dans un environnement difficile. Oui mais voilà… il y a encore les engagements de ROE pris par Frédéric Oudéa en 2013 qui, bien que clairement irréalistes, conduisent à un énième PSE dans les Services Centraux. La suppression de ces 128 postes ne contribuera que très marginalement au dernier plan de 220 millions d’économies que s’est fixé GBIS, au point que SECAFI, l’expert mandaté par le CE, s’interroge dans son rapport sur le fait de savoir si la modestie des gains attendus ne provient pas tout simplement du fait qu’il devient désormais difficile de gratter des économies supplémentaires sur un dispositif déjà largement passé à la moulinette des «plans d’efficacité» ces dernières années. Ce plan donne parfois aussi l’impression que certaines parties en ont été conçues à la…
ALEA JACTA EST Les résultats des élections du second tour du CE et des DP des services centraux affichent la CGT à près de 28% au CE et 29% en DP. Dans le contexte médiatique actuel, le maintien de la CGT à un tel niveau à la Société Générale est remarquable. La moitié de l'effectif de la SG s’est exprimée, et ce résultat démontre que la présence de la CGT n'était pas un effet conjoncturel en 2013, localisé dans les centraux, mais bien que son travail est reconnu des salariés. Les scores atteignent près de 37% dans les tours SG et Basalte et dépassent 44% à CB3 - Adamas. Le second tour a accentué les résultats du 1er tour et a placé le SNB en tête. Nos 2 organisations sont loin devant la CFDT et la CFTC. Le nouveau Comité d'Etablissement sera constitué début juillet. L'ensemble des résultats est disponible sur nos sites intranet ou internet. Ils n'auraient pas pu être obtenus sans le travail et la persuasion de nos candidats, et peut être aussi sans vous. Plus que des remerciements convenus, c’est un engagement de répondre à la confiance de nos électeurs que nous prenons. Le travail qui nous attend maintenant dans les différentes instances devra être à la hauteur des enjeux auxquels nous allons tous être rapidement confrontés. #WeLoveVérité Le mouvement de contestation contre la loi réformant le Code du Travail a connu sa plus grande manifestation le 14 juin. Le succès de cette mobilisation a été escamoté…
PSE A REPETITION Le 9 juin, le CHSCT des Tours SG et Basalte a formellement rendu son avis concernant les réorganisations MARK LYXOR GLFI. Les élus CGT, seuls présents lors de cette réunion désertée par les autres élus trop occupés à faire campagne pour les élections, ont voté contre les projets. Le calendrier a aussi été présenté. Le 29 juin commenceront les premiers rendez vous au CMM. 3 commissions de validation des demandes de départs ou reclassements auront lieu cet été (29 juillet – 12 août – 31 août). Ceux qui veulent bénéficier du coup de pouce de 20% devront donc passer à la 1ere commission. Mais au-delà du vote, la CGT a proposé et obtenu que les remontées de pics de charge soient faites directement par les collaborateurs, pour un éventuel meilleur arbitrage. Il a également été discuté des modalités de réduction ou cessation d’activités. Concernant les incitations diverses et variées (à partir, à rester, se reclasser…), les représentants de MARK ont dû en convenir : « Les managers qui font ça, sont en dehors des clous ». des consignes strictes vont donc être passées aux managers pour éviter toute pression ou incitation forte. NOIX D’HONNEUR Au mieux, il pourrait être possible de considérer la lettre de menaces que la DRH a envoyée au délégué national de la CGT comme anachronique. Sous la plume de Frédéric Clavière, la très longue missive de la direction s’apitoie sur l’utilisation abusive de la messagerie… après que la CGT ait demandé à chaque…
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