LA RECETTE DU SCANDALEAu premier plan du scandale annoncé, nous pourrions placer les réductions de postes et le régime sec imposé par la direction générale en termes d’augmentation collective. Rapidement derrière, les rumeurs de réorganisations (à la sauce Mc Kinsey) viendraient alimenter le côté croustillant, en termes de suppression de postes. En parallèle, la distribution historique des dividendes, la destruction de capital (via les rachats d’actions) pourraient alourdir la digestion. La publication des augmentations que s’octroie la direction générale rend la recette quasiment indigeste. Enfin, cerise sur le gâteau, le parachutage d’Alexis Kohler (ou son sauvetage, c’est selon...) pourrait rendre le tout non seulement indigeste, mais aussi explosif et scandaleux. 29 AVRILC’est dans ce contexte qu’après la mobilisation et la grève du 25 mars, la direction accepte de réunir les syndicats le 29 avril. L’ordre du jour semble déjà bien loin des exigences de l’intersyndicale (1500 euros de prime en partie intégrable en 2026, des garanties pour l’emploi Vs une réunion avec la DRH Groupe sur la rémunération, l’emploi… Mais aussi la performance et l’IA). Qu’allons-nous faire dans cette galère ? C’est ce que nous sommes en droit de nous demander tant les doutes sur les intentions de la direction sont grands. Soit, elle a un mandat de négociation, soit cette réunion sera une pure perte de temps en attendant l’addition que Mc Kinsey devrait présenter avant l’été, sans aucune information préalable des IRP, ni concertation, ni consultation officielle sur cette mission … pourtant déterminantes pour l’avenir de nos emplois.…
mardi, 01 avril 2025 15:49

Flash Info Grève Drif NORD

vendredi, 21 mars 2025 10:22

INFO GREVE 25 MARS 2025 DRIF NORD

lundi, 17 mars 2025 11:04

TOUS EN GREVE LE 25 MARS 2025 !

LA CUISSE DE JUPITERPlus connu comme étant le « cerveau de la Macronie » depuis 2017, Alexis Kohler serait donc en passe de venir pantoufler à la Société Générale. Il a pourtant été signalé dans toutes les « affaires » liées à l’Elysée de près ou de loin (affaire Benalla, bradage d’Alstom Power et Alcatel-Lucent, trafic d’influence Suez Véolia, prise illégale d’intérêt pour MSC, ligne dure de la réforme des retraites, clé de voute du refus de nommer Lucie Castets comme première ministre de la coalition pourtant arrivée en tête des élections législatives, etc). Il incarne donc à la fois les échecs et la brutalité de la triste expérience macroniste. A l'heure ou l'exemplarité est érigée comme modèle et que les sanctions disciplinaires souvent disproportionnées, pour le moindre écart, tombent allègrement sur le commun des mortels, c’est donc avec stupéfaction et effroi que nous avons entendu la rumeur de l’arrivée de cette nouvelle pantoufle. Non seulement il n’a aucune expérience de la banque de détail, mais en outre comment ne pas faire le rapprochement avec la « bourde » médiatique d’Emmanuel Marcon en mai dernier sur un potentiel rachat de la SG auquel il ne s’opposerait pas ? 25 MARS 2025Depuis décembre 2024, les organisations syndicales représentatives ont bataillé ensemble pour faire valoir la nécessité d’une vraie reconnaissance du travail effectué par l’ensemble des salariés de la banque au sein de ses diverses activités. Mais la direction a botté en touche et refusé notre ultime proposition d’une prime de 1500 euros (dont une partie intégrable à la…
EN BONNE ET DUE FORMELa réunion entre les syndicats et la DRH Groupe aura duré près de deux heures. Ce n’était pas de trop, surtout après deux mois d’attente. Ils nous auront au moins permis d’avoir la visibilité sur les résultats 2024 et la santé du Groupe qui nous manquaient lors de la négociation salariale de décembre. L’intersyndicale a donc fait une déclaration préalable pour rappeler ce contexte et la revendication intersyndicale de 1 500 euros de «prime» (PPV ou autres) dont une partie serait intégrée à la rémunération fixe en 2026.  Avec des résultats 2024 en très forte augmentation (+69%), l’augmentation sensible de la distribution aux actionnaires (1,7 milliard), l’absence de mesure salariale pour tous n’est pas une option. D’autant que les annonces des EAS (éventuelles promotions, révisions salariales ou attribution de variables/bonus) vont avoir lieu à partir du 27 février et que le mécontentement risque de se faire entendre dans des secteurs qui n’ont pourtant pas démérité. Un mécontentement qui pourrait augmenter encore lors de la publication des résolutions soumises à l’AG, puisque c’est à ce moment-là que seront connues les augmentations – attendues en forte hausse - des dirigeants. Après deux heures d’échanges, la DRH Groupe s’est engagée à refaire un point avec la DG et devrait nous faire ensuite un retour en bonne et due forme. Un objectif accessible et bien plus enthousiasmant que le «pv de désaccord» officiel signé unilatéralement par la direction dans le cadre des NAO 2024… ZIGZAG & TOP/DOWNQuitte à faire le…
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