LA RECETTE DU SCANDALEAu premier plan du scandale annoncé, nous pourrions placer les réductions de postes et le régime sec imposé par la direction générale en termes d’augmentation collective. Rapidement derrière, les rumeurs de réorganisations (à la sauce Mc Kinsey) viendraient alimenter le côté croustillant, en termes de suppression de postes. En parallèle, la distribution historique des dividendes, la destruction de capital (via les rachats d’actions) pourraient alourdir la digestion. La publication des augmentations que s’octroie la direction générale rend la recette quasiment indigeste. Enfin, cerise sur le gâteau, le parachutage d’Alexis Kohler (ou son sauvetage, c’est selon...) pourrait rendre le tout non seulement indigeste, mais aussi explosif et scandaleux. 29 AVRILC’est dans ce contexte qu’après la mobilisation et la grève du 25 mars, la direction accepte de réunir les syndicats le 29 avril. L’ordre du jour semble déjà bien loin des exigences de l’intersyndicale (1500 euros de prime en partie intégrable en 2026, des garanties pour l’emploi Vs une réunion avec la DRH Groupe sur la rémunération, l’emploi… Mais aussi la performance et l’IA). Qu’allons-nous faire dans cette galère ? C’est ce que nous sommes en droit de nous demander tant les doutes sur les intentions de la direction sont grands. Soit, elle a un mandat de négociation, soit cette réunion sera une pure perte de temps en attendant l’addition que Mc Kinsey devrait présenter avant l’été, sans aucune information préalable des IRP, ni concertation, ni consultation officielle sur cette mission … pourtant déterminantes pour l’avenir de nos emplois.…