LA FIN DES CACAHUETES ?  Les cacahuètes, vous connaissez : elles apparaissent souvent dans les enveloppes de rémunération que la SG dédie à ses salariés. Dernièrement, c’est dans celle de la participation qu’elles se sont glissées et peu nombreuses qui plus est ! Mais nous parlons d’un temps qui sera bientôt révolu, si nous en croyons la présentation que nous a faite hier le directeur des relations sociales. Confondant peut-être un peu les négociateurs des organisations syndicales avec des investisseurs potentiels, il nous a d’abord longuement rappelé les vertus du plan stratégique et de ses effets attendus sur la rentabilité du Groupe et, par conséquent, sur le montant de la rémunération financière collective des salariés (P+i). S’emballant sans doute un peu, il a ajouté que non seulement l’enveloppe allait contenir des perles plutôt que des cacahuètes mais qu’en outre, grâce aux suppressions de postes, nous serions moins nombreux pour la partager. Et que les parts en seraient d’autant plus grosses. LA FORMULE MAGIQUEMalgré cela, nous sommes tombés d’accord avec le représentant de la direction sur deux points : la formule de calcul de la P+i pour les années à venir devra être lisible et durable. C’est pourquoi nous apprécions la proposition de baser sa partie financière uniquement sur les résultats du Groupe : ils sont moins volatils que ceux de SGRF seuls grâce à la diversification de leur base et cela simplifie une formule devenue au fil des ans une véritable usine à gaz. Il reste cependant un axe de progression très clair :…
LA FORME ET LES FONDS Nous l’avions déjà remarqué, le nouveau DG s’écoute moins parler que le précédent. Cela s’est encore vu lors de l’AG de la SG le 22 mai dernier, exercice de communication parfaitement maîtrisé sans verbiage inutile. Les actionnaires présents dans l’assemblée ont semblé apprécier. De notre côté, nous avons apprécié la mise au point au sujet des élucubrations de Macron sur les possibilités de fusion : elles seraient nulles, dixit Slawomir Krupa. Mais il y a une chose qui ne change pas : la rémunération des mandataires sociaux n’est jamais impactée par les erreurs stratégiques commises au plus haut niveau. Prenons au hasard l’exemple des macro-couvertures de taux qui ont coûté plus d’1,5 milliard d’euros de PNB à la banque de détail en 2023. Impact sur le variable des membres de la direction : 0. En revanche, vous venez tous de découvrir l’impact de cette erreur monumentale sur le montant de votre participation : elle plafonne aux alentours de 15 euros pour les plus chanceux. Divisée par 20. STRATEGIE DE LA VALEUR C’est pourquoi la CGT réitère son appel à une réévaluation significative des montants distribués dans le cadre de la rémunération financière collective des salariés de SGPM (participation et intéressement : P+i). Elle est non seulement la plus faible parmi nos pairs, mais elle est de plus structurée pour maximiser l’impact des événements négatifs affectant le réseau en France. Cela doit changer. Nous avons rappelé lors de la première réunion de négociation au sujet du renouvellement de l’accord d’entreprise que la…
LES PROMESSES DU 36e Après ses déclarations du mois de septembre, qui n’avaient rassuré personne, la nouvelle prise de parole de Slawomir Krupa le 2 mai dernier avait pour but de fournir enfin les explications claires que tout le monde attendait au sujet de sa stratégie à la tête de la banque. Que faut-il en penser ? Le point le plus nettement exprimé est la nécessité de réduire les coûts informatiques qui seraient nettement plus élevés que nos concurrents. Evidemment, le risque est toujours que les coupes se fassent en ne prenant en compte que l’aspect comptable et non les contraintes opérationnelles… Mais le cœur de l’intervention du DG a consisté à mettre en avant une stratégie dite « de la valeur » plutôt que « de la taille » afin de constituer une banque avec une assise en capital solide et des métiers à forte rentabilité. Le propos, une fois encore, était clair mais il est difficile de voir en quoi il diffère des ambitions affichées par son prédécesseur. La réalité reste en effet toujours la même : plans d’économies, réductions d’effectifs et ventes de filiales qui s’accélèrent. Et pour les salariés, pas d’autre promesse que celle qu’il faudra encore une fois faire des efforts sans un mot ni sur les conditions de travail, ni sur les rémunérations. ET NOTRE ADMINISTRATEUR ? Pendant ce temps, notre administrateur CGT n’est pas resté inactif. Si la DG fait du lobbying auprès des investisseurs, lui en fait auprès de Slawomir Krupa. Il lui a notamment rappelé que l’engagement…
jeudi, 18 avril 2024 17:09

TRACT DRIF NORD MARS 2024

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