#TOUTVABIEN2015 Il y a des sujets qui détendent ... ou pas. Une semaine entière est programmée en juin sur la "qualité de vie au travail" (pardon...life at work). Au menu du patchwork : massages relaxants, après la "construction dans la joie d'intervention auprès des clients" avec la solution Lego Serious Play, réflexions sur le sens de la vie, mais aussi des sujets hallucinatoires, prosélytistes, à la limite de la dérive sectaire : "boostez votre productivité et vivre mieux", "méditation en pleine conscience", "réfléchir avec ses mains". Il ne manque plus que les cours de vol yogique et on retrouverait presque le programme de quelques frappés qui ont égayé quelques élections au cours des années 90. Toutefois, cette fois ci, nous avons également droit à un programme plus light et compréhensible au commun des mortels. "Redonner la pêche aux générations Baby-boom, X et Y", "Manager autrement pour réenchanter le travail", "On a tous des supers pouvoirs ! Pour gagner en efficacité et ensemble"... Elle est pas belle la vie ? LA WORLD COMPANY C'est un moment important, officiel parmi d'autres, dans lesquels les huiles apprécient d'être sur la photo. Loin des esprits chagrins, nous ne relèverons pas seulement que peu de monde sur la photo aura agi pour en arriver à cette signature. D'ailleurs, nous verrons qui aura à cœur de le faire vivre. Nous nous félicitons de la signature de cet accord mondial de la Société Générale avec l'UNI, le syndicat mondial auquel nous sommes affiliés. Nous sommes régulièrement intervenus…
L’URGENCE POSITIVE C’est par ce nouvel oxymore que Laurent Goutard aura qualifié la situation dans laquelle nous sommes pour aller vers la banque de demain. Ce n’est pas l’obscure clarté qui aura qualifié sa présentation devant les représentants nationaux le 21 mai. Bien au contraire, celle-ci aura même été claire et très dense. La concertation sur l’avenir du réseau, entre la direction de BDDF et les organisations syndicales aura été limitée à 2 heures (car le directeur du réseau devait attraper un train par la suite). Il est donc entré dans le détail des réflexions du réseau et a présenté la feuille de route pour 2016-2020. « La clé de voûte pour progresser reste notre relation avec le client» aura-t-il pris soin de rappeler. « Mais la rupture qui sera faite, sera irréversible, tant pour le client que pour les salariés ». Nous aurions à effectuer cette révolution lente dans une «urgence positive » (celle qui nécessite de prendre des décisions mais dans un contexte et des délais qui permettraient d’éviter de prendre les mauvais choix). C’est un discours ouvertement positif auquel il s’est donc livré … même si les entrelignes sont lourds de conséquences. En mutualisant l’accueil et en s’orientant vers de nouvelles typologies d’agences, le scénario de la direction conduira à moins de salariés et plus d’expertise, confondant ainsi contraintes budgétaires et améliorations de la qualité. Les besoins en formation sont énormes, tant pour répondre aux attentes de la clientèle que pour faire monter en compétence le personnel…
BLANCHE NEIGE ET LES NIN-NINS Les media n'ayant rien de croustillant à se mettre sous la dent, en dehors des scandales pailletés du Festival de Cannes, Mediapart nous ressert l’affaire Kerviel. La journaliste, qui depuis le début adhère à la théorie du complot, a dégotté une ex de la police qui a fait partie des enquêteurs pour ressortir un article dans lequel il n’y a que du réchauffé et qui se conclut par l’invariable besoin de l’expertise qui va démontrer l’existence du complot : la SocGen, puissance de l’ombre capable de mettre à sa botte une justice corrompue, a planqué ses pertes des subprimes en les collant sur le dos du pôv pti gars de Pont l’abbé qui en serait du coup blanchi, rien de moins. A la SocGen, tous savaient et tous complices … même l’assistant de Blanche neige, que le juge Van Ruymbeke a relaxé des soupçons de complicité et qui a obtenu avec notre soutien la condamnation de la SG pour licenciement injustifié ! Exit l’augmentation de capital pour éponger l’ardoise de Jérôme, exit le suivi de la BdF sur le débouclage de ses positions, exit ses aveux et sa condamnation pénale, exit le sort du personnel de la banque qui n’en finit pas de supporter les conséquences de ses avanies... depuis plus de 7 ans ! NIOUZES DE L’AG Contrairement à certains titres de journaux, l’assemblée générale des actionnaires saison 2015 n’a pas été vraiment mouvementée… C’était même une assemblée clairsemée de vieux pour l'essentiel, certainement…
TECHNOPOLIS – EPISODE 3 La 3ème négociation sur le projet de transfert de certaines activités vers Val de Fontenay a eu lieu le 6 Mai. En amont de cette rencontre de 3 heures, 2 évènements s’étaient déroulés : un « document de travail » nous a été envoyé par la Direction pour entamer la discussion et la CGT a organisé un amphi à CB3 qui a permis de confirmer les axes indispensables de négociation (transfert et mobilité) et de préciser une série de mesures d’accompagnement nécessaires au projet de la Direction pour les salariés qui en auraient besoin. L’ensemble des échanges avec les salariés a porté sur le suivi - ou pas - de son activité et les conditions du transfert. Pourtant, la négociation n’a pas encore tranché le fond du problème et nous sommes restés le 6 mai pendant plus de 3 heures pour tenter de définir les bénéficiaires des mesures qui seront négociées par la suite et la priorité d’accès aux mesures d’accompagnement. Par ailleurs, en demandant que soit ajouté un paragraphe sur le cadre des mobilités, nous avons rappelé que les discussions en cours ne peuvent servir d’alibi à certains RH ou managers pour tenter de faire croire que les mobilités sont gelées. Or elles ne le sont pas, la Direction nous a assuré qu’elle veillerait à ce que le message soit correctement relayé et compris dans toutes les équipes. Pour avancer, nous avons rédigé avec les salariés concernés notre propre « document de travail »(disponible sur…
#TOUTVABIEN2015 Il y a des sujets qui détendent ... ou pas. Une semaine entière est programmée en juin sur la «qualité de vie au travail» (pardon...life at work). Au menu du patchwork : massages relaxants, après la «construction dans la joie d’intervention auprès des clients» avec la solution Lego Serious Play, réflexions sur le sens de la vie, mais aussi des sujets hallucinatoires, prosélytistes, à la limite de la dérive sectaire : «boostez votre productivité et vivre mieux», «méditation en pleine conscience», «réfléchir avec ses mains». Il ne manque plus que les cours de vol yogique et on retrouverait presque le programme de quelques frappés qui ont égayé quelques élections au cours des années 90. Toutefois, cette fois ci, nous avons également droit à un programme plus light et compréhensible au commun des mortels. «Redonner la pêche aux générations Baby-boom, X et Y», «Manager autrement pour réenchanter le travail», «On a tous des supers pouvoirs ! Pour gagner en efficacité et ensemble»... Elle est pas belle la vie ? LA WORLD COMPANY C’est un moment important, officiel parmi d’autres, dans lesquels les huiles apprécient d’être sur la photo. Loin des esprits chagrins, nous ne relèverons pas seulement que peu de monde sur la photo aura agi pour en arriver à cette signature. D’ailleurs, nous verrons qui aura à coeur de le faire vivre. Nous nous félicitons de la signature de cet accord mondial de la Société Générale avec l’UNI, le syndicat mondial auquel nous sommes affiliés. Nous sommes régulièrement intervenus…
CHEF! .... L'ADDITION Une "concertation" sur les salaires s’est déroulée le 21 avril. «Nous avons souhaité répondre à vos demandes et échanger sur les rémunérations en dehors de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires» aura déclaré André Guy Turoche pour ouvrir le bal. En 1 heure chrono, il nous a présenté une rafale de statistiques sur l’évolution de la masse salariale en 2014 et une vision des variables 2015. L’objectif de la présentation des statistiques résidait surtout dans la possibilité de nous remettre le couvert sur le fait qu’en 2014, la masse salariale aurait augmenté de 3,5% (vs une inflation à 0,5% et des augmentations collectives à 0). Il aura bien surligné le fait qu’augmenter de 3,5% la masse salariale résultait pour 0,5% de l’intégration des commissions du réseau et pour 2,1% des révisions découlant d’accords ou de règles internes. A contrario, les promotions (à la main des directions locales) ne pèsent plus que pour 0,6%.Et c’est bien là que le bas blesse, lui aura fait remarquer la CGT. Après, avoir décidé qu'il n'y aurait plus d'augmentation de capital qu'une année sur 3, avoir mis tout le monde (enfin presque..) au régime sec en refusant les augmentations collectives, avoir choisi de discriminer plus encore sur le variable, il ne reste plus, à la direction, qu’à tenter d’obtenir des organisations syndicales de rogner sur les « effets contraignants de l’accord social de 2000». C’est la seule variable qui subsiste si la direction veut discriminer plus sur la rémunération fixe (donner…
LE 22 A ASNIERES Sous couvert de difficultés d’acheminement des bulletins de salaire dans les services centraux, la direction avait décidé l’an dernier de les envoyer au domicile via la Poste. Cela devait soulager les assistantes de gestion du personnel (AGP), avant de se soulager des AGP elles mêmes….250 relais étaient chargés de l’acheminement, ce qui pouvait poser des problèmes – mais au moins les feuilles de paye restaient dans l’entreprise... Avec le recours à la voie postale, les pertes sont devenues nombreuses et les risques d’usurpation d’identité sérieux. Les fiches de paye égarées à l’extérieur de l’entreprise ne le sont en effet pas pour tout le monde… Et le recours au fil RH ne peut pas tout résoudre. Un duplicata arrive en moins de 3 semaines. Il arrive même qu’en demandant un duplicata, on reçoive une feuille de paye d’un autre salarié… ce qui pose aussi le problème de l’obligation de confidentialité que doit respecter l'employeur, et non pas les salariés qui eux, ont le droit de parler des montants de leur rémunération…et même de manifester leur mécontentement ! UNE RAFALE CONTRE LA CECITE C’est Pascal MERE qui est venu représenter la direction de BDDF lors des récentes commissions du comité central d’entreprise… comme depuis plus de 15 ans. Il a signalé que le nombre de fermetures d’agences était de l’ordre de 25 à 30 par an, depuis 3 ans et qu’une « liste de fermetures au fil de l’eau » allait nous être remise. Il a rappelé l’objectif…
SOURIEZ, VOUS ETES STRESSES La 6ème analyse du stress à la SG est parue très discrètement cette année. Pourquoi tant de discrétion ? Les résultats (dispo sur nos sites) ne sont pas bons. Très en dessous des attentes… Si le niveau de stress reste élevé (37,4% des salariés sont concernés), celui des salariés hyper stressés fait un bond de 14,7% à 16.3%. Aux facteurs de stress habituels (eux-mêmes en augmentation) viennent s’ajouter les « efforts supplémentaires non reconnus ou appréciés » et surtout le «manque de temps». On risque fort de voir se multiplier les ateliers pour vous apprendre à respirer, à manger équilibré et faire du sport (prendre la ligne A du RER…c’est du sport, tous les jours !). D’ailleurs, plutôt que de s’attaquer aux racines du mal, la direction a proposé une nouvelle démarche autour de la QVT et a obtenu un accord signé par CFDT, CFTC, FO et SNB. 94% des salariés qui nous ont fait un retour sur une éventuelle signature, nous ont demandé de ne pas le signer. Avis éclairé que nous avons bien sûr suivi. MANGEZ DES POMMES Les premières victimes de ces campagnes QVT ou «Life at work» sont vraisemblablement les médecins du travail, qu’on a tant de mal à recruter et à qui on vient de fixer des objectifs pour la 1ere fois à la SG… au niveau des objectifs, on y parle plus des campagnes sur le sommeil, de manger des pommes et/ou manger moins gras, de faire du sport… que…
LA TENTATION En réponse à notre demande, le PDG nous avait accordé une rencontre sur la distribution du variable. L’engagement présidentiel pris en 2014 pourrait se concrétiser le 20 avril prochain. Les syndicats sont conviés à une négociation sur « la rémunération - dont le variable ». D’où notre crainte. Sous couvert de parler du variable, la direction irait elle jusqu’à succomber à une vieille tentation ? Depuis quelques années, le régime sec en matière d’augmentation collective n’empêche pas la masse salariale d’augmenter un peu plus vite que l’inflation. Chaque année, la direction ne manque pas de nous rappeler que cette augmentation découle d’accords collectifs et non pas d’une décision de l’entreprise pour récompenser les plus méritants. Après avoir fait le choix d’un variable plus discriminant, la direction s’attaquera-t-elle aux automatismes (retour de congé maternité, grille des minimas, gestion de la mobilité, etc) ? Réponse le 20 avril… TROMPE L’OEIL Formidable ! C’est tout bonnement formidable. Si l’on en croit le message de DRHG la rémunération financière des salariés (intéressement et participation) aurait augmenté de 30% d’une année sur l’autre grâce à un nouveau mode de calcul, passant à 92 millions d'euros. La réalité est moins brillante que la com. Tout d’abord, le montant donné par la formule de l’accord ne donne que 78 millions d’euros, soit une hausse plus modeste. Les 14 millions d’euros supplémentaires proviennent d’un « supplément d’intéressement exceptionnel accordé par le Conseil d’Administration », sur le modèle des 10 millions accordés en 2014. La formule de…
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