vendredi, 12 décembre 2014 01:00

Flag des évals - La courbe de Gauss!

CARTON ROUGE Difficile de faire un bilan précis au moment où ces lignes sont écrites. Il est certain qu’un nombre assez significatif d’agences n’auront pas pu ouvrir, que d’autres auront pris le risque d’ouvrir dans des conditions parfois hallucinantes. Les contacts que nous avons eus avec les collègues pendant les jours qui ont précédé ce mouvement social ont démontré au-delà de la question salariale, la nécessité de replacer les salariés au centre des objectifs de la maison. Après 3 années sans augmentation collective, la pétition de soutien aux propositions syndicales signée par près de 15.000 d’entre nous et la grève du 5 décembre suffiront elles à faire comprendre à la direction la nécessité de revoir sa copie ? Le communiqué aux Ambassadors la veille de la grève laisse transparaître la fébrilité et le malaise de la DG. Ses réponses aux média : « Il reste la réunion du 8 et sans préjuger de l'issue des négociations, nous tenons à privilégier le dialogue avec les partenaires sociaux qui se poursuit » peuvent le laisser penser. C’est bien pour cela que les organisations syndicales vont maintenir la pression car la lutte contre la rupture du pacte social continu. Les 5 syndicats ont invité les salariés proches de la Défense à venir préparer cette dernière réunion en participant à un rassemblement aux pieds des Tours où se déroulera cette négociation. AUDACITER CALOMNIARE L’affaire de l’appartement, puis du bureau du Secrétaire Général de la CGT, Thierry Lepaon, suscite de nombreux commentaires et réveille toutes…
jeudi, 04 décembre 2014 01:00

Une Grève le 5 ... et après ?

LES MAUVAIS COUPS L’avantage, c’est que maintenant chacun sait et connaît les mauvais coups qui sont préparés. Ils sont nombreux et de taille. Le Président, le nôtre, l’a dit et répété, le problème en France : les salaires sont trop élevés. D’où la position jusqu’au-boutiste de la Direction Générale de refuser à l’avenir les augmentations collectives de salaires. Cette semaine, ce sont les médias qui ont relayé le rapport Pisany-Enderlein, symbiose de la pensée technocratique qui réclame une purge : suppression des négociations salariales obligatoires, remise en cause des 35 heures. Rien que ça ! De son côté, ce que prépare le banquier de Bercy qui se déclare « à l’aise » avec le rapport Pisany-Enderlien, c’est de faire tout pour faciliter la vie de la DG pour le prochain PSE ! Après l’accord ANI qui a restreint les droits et les délais, auquel nous n’avons échappé que de peu grâce à l’accord que nous avons signé en février 2013, le projet de loi «pour l’activité» en préparation «corrige les imperfections de la loi sur la sécurisation de l’emploi» !!! ... c’est à dire les aggrave, «pour sécuriser juridiquement les salariés et les entreprises». De quoi s’agit-il ? Essentiellement de permettre qu’un PSE soit élaboré sur un établissement distinct, et de laisser à l’employeur le choix de fixer l’ordre des licenciements. Rien que ça (bis) ! Autrement dit, de scier les 2 piliers sur lesquels nous nous étions appuyés pour obtenir un accord garantissant l’emploi aux salariés qui ne voulaient pas partir. Pour…
PLAYING FOR NAO Le hasard est parfois taquin. Très souvent les réunions de négociations sont ponctuées des répétitions de la chorale, car celles-ci se déroulent dans les mêmes locaux, proches des Tours de la Défense. Or, le 17 novembre dernier, jour de la dernière réunion de négociation sur les salaires 2015, se déroulait le soir le concert « Playing for Pleyel ». Pour une fois, la bonne musique était donc à Pleyel mais nous, nous avons subi une tout autre partition lors de la négociation. Une mauvaise partition que nous avait réservée la direction, malgré les 15.000 signatures de la pétition intersyndicale sur les salaires ... Au-delà des nombreuses signatures recueillies dans l’ensemble des régions et des secteurs d’activité de la maison, la discussion avec les collègues a fait ressortir un fort mécontentement sur le sujet et sur quelques autres … L’annonce de l’attribution d’1,2 millions d’actions gratuites pour 6.082 salariés (soit environ 40 millions d’€), la suppression du PMAS (le plan annuel d’actionnariat salarié et la décote de 20% des actions SG), la baisse ces dernières années de l’intéressement-participation, l’arbitraire de la part variable, font que l’annonce de la « fin des augmentations collectives » risque d’être la pilule de trop. « Vous avez entendu Monsieur Oudéa lors de votre dernière rencontre » a dit d’entrée de jeu Jean Francois Climent pour expliquer que la direction maintenait son choix de « ne pas augmenter les salaires à partir de 2015 », ni sous forme pérenne, ni sous forme de…
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