DIAFOIRUS, LE RETOURDans la torpeur estivale covidée, l’annonce des résultats du groupe ont montré que le patient SG était bien affaibli. Surtout au regard de ses concurrents directs, dont aucun n’accuse le même niveau de pertes et provisions et ne suscite autant d’interrogations. La réaction de la direction est inquiétante, avec l’annonce d’un énième plan d’économies coulé dans le même moule que ceux qui ont affaibli la banque ces dernières années. Car le constat est clair : si la BFI est un poids sur les résultats de la SG alors qu’elle porte ceux de nos concurrents, c’est purement et simplement parce que son équilibre a été mis à mal par les multiples plans d’économies précédents. Une nouvelle saignée de 450 millions d’euros – dans quels services, c’est le flou total ? - va-t-elle rétablir la situation ? Pas plus qu’en 2012, 2014, 2016, 2019, etc. En attendant, les couteaux sont de sortie dans les hautes sphères. L’élimination de deux directeurs généraux délégués va permettre à Frédéric Oudéa de raffermir son emprise sur le groupe. Pour le meilleur… ou pour le pire ? UN DUO DE CHOC AU CONSEIL ! Alors que les résultats illustrent l’impact de cette stratégie déployée depuis des années par la direction avec le soutien du Conseil d’Administration, vous allez avoir deux occasions de secouer ce dernier. En effet, tandis qu’aura lieu en janvier le renouvellement traditionnel des deux administrateurs élus par les salariés SGPM, la loi PACTE prévoit la création d’un administrateur représentant les salariés détenant des actions SG. Cette nouvelle…