CAPTAIN SPEAKING          Donner la main aux différentes BU et SU pour appliquer les consignes sanitaires Groupe, c’est bien…  à condition que les consignes soient claires et que leur interprétation locale ne donne pas lieu à des excès malvenus ! Si dans les centraux, les incitations au retour sur site ont généralement pris en compte les difficultés liées aux transports collectifs et à la canicule, on a vu aussi des aberrations (par exemple, des collègues poussés à venir le 13 juillet sans autre justification que celle de gonfler le taux de présence sur site). GBSU et le BSC auraient ainsi été contraints d’augmenter leur présence sur site car les autres seraient considérés «meilleurs élèves». On y perd son latin. D’autant que les scénarios résolument optimistes de fin juin commencent à prendre du plomb dans l’aile. Et à l’inverse, on a aussi déploré parfois le manque de réactivité face aux cas suspects et même avérés qui n’ont pas entraîné automatiquement et sans tergiversation une mise en quatorzaine de tous les cas contacts en attendant les résultats des tests. Bien que ceux-ci soient de plus en plus difficiles à faire rapidement, ils restent le passage obligé. De son côté, le gouvernement a opéré un Nième revirement sur la situation des personnes fragiles. Le dispositif qui devait s’arrêter au 31 août est prolongé… du moins, tant qu’un nouveau décret ne paraît pas pour sonner le glas de ce dispositif sanitaire. Dans ces conditions, nous avons demandé à la direction de reprendre rapidement les…

DIAFOIRUS, LE RETOUR
Dans la torpeur estivale covidée, l’annonce des résultats du groupe ont montré que le patient SG était bien affaibli. Surtout au regard de ses concurrents directs, dont aucun n’accuse le même niveau de pertes et provisions et ne suscite autant d’interrogations. La réaction de la direction est inquiétante, avec l’annonce d’un énième plan d’économies coulé dans le même moule que ceux qui ont affaibli la banque ces dernières années. Car le constat est clair : si la BFI est un poids sur les résultats de la SG alors qu’elle porte ceux de nos concurrents, c’est purement et simplement parce que son équilibre a été mis à mal par les multiples plans d’économies précédents. Une nouvelle saignée de 450 millions d’euros – dans quels services, c’est le flou total ? - va-t-elle rétablir la situation ? Pas plus qu’en 2012, 2014, 2016, 2019, etc. En attendant, les couteaux sont de sortie dans les hautes sphères. L’élimination de deux directeurs généraux délégués va permettre à Frédéric Oudéa de raffermir son emprise sur le groupe. Pour le meilleur… ou pour le pire ? 

UN DUO DE CHOC AU CONSEIL !      
Alors que les résultats illustrent l’impact de cette stratégie déployée depuis des années par la direction avec le soutien du Conseil d’Administration, vous allez avoir deux occasions de secouer ce dernier. En effet, tandis qu’aura lieu en janvier le renouvellement traditionnel des deux administrateurs élus par les salariés SGPM, la loi PACTE prévoit la création d’un administrateur représentant les salariés détenant des actions SG. Cette nouvelle élection aura lieu du 28 septembre au 8 octobre prochain. Différence majeure avec l´élection de janvier, chaque électeur disposera d’autant de voix qu’il dispose d’actions. Le retour du suffrage censitaire, c’est la démocratie version Macron ! En attendant, il y a 14 listes sur la ligne de départ. Certains sont évidemment soutenus en sous-main par la direction qui veut éviter d’être mise sur la sellette en Conseil. C’est précisément ce que se proposent de faire nos candidats, Morgane Ernoux et Filip Plasqui. Armés de leur expérience professionnelle et syndicale, et plus encore de votre soutien, ils comptent bien s’opposer à la stratégie destructrice de valeurs et d’emplois.  

TELETRAVAIL  
La première réunion de négociation aura eu comme principal mérite d’exister. Elle aura aussi démontré l’énorme déséquilibre sur le sujet entre les activités BDDF et les services centraux. La crise sanitaire a permis de déployer rapidement, pendant le confinement, plus de 10.000 accès distants dans le réseau, ce qui était jusqu’alors impossible pour plein de raisons. Il va falloir maintenir une bonne pression pour répondre à la forte attente légitime des collègues sur ce point. Le travail de négociation ne va pas être plus facile dans les services centraux, même s’il va être d’une autre nature. Si chaque collègue voit bien l’intérêt personnel qu’il pourrait (ou pas) trouver dans un déploiement plus massif du télétravail, la direction pense surtout aux euros d’économies possibles grâce à la fonte miraculeuse des ratios d’occupation des immeubles. L’équilibre ne va pas être simple à trouver. D’autant qu’il faut espérer que la crise ne durera pas ad vitam aeternam. Par ailleurs, chacun comprendra qu’on n’a pas intérêt à démontrer que son travail peut être effectué à distance en permanence. Ce serait prendre le risque de retrouver son poste loin, voire très loin … à Bangalore par exemple.

  Le fichier PDF avec le dessin de TiF  
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natio6aout2020

 

L’ORACLE du 35e ETAGE 
Vous avez sans doute déjà vu le texte de l’intersyndicale au sujet de notre rencontre avec F. Oudéa vendredi dernier, ainsi que le compte-rendu complémentaire de la CGT sur les aspects purement économiques (cf. notre site). Que faut-il en retenir pour l’avenir ? Avant tout que nous devrons être attentifs aux évolutions qui se présenteront au cours des prochains mois. En bon oracle, notre directeur général a souligné les menaces qui pesaient sur l’avenir mais il est resté très flou sur bien des points importants. La réflexion serait en cours. A nous de l’influer afin que vos intérêts soient bien préservés !

MOBILITE ET FLEXIBILITE
Dans toute cette incertitude, un point est en revanche très clair : les économies passent par le gel des recrutements et la réduction du recours aux prestataires externes. Cela crée des problèmes dans les secteurs en surtension, où à la surcharge de travail vient s’ajouter la vacance de nombreux postes. Et certaines BU/SU compliquent encore la situation en gelant les mobilités ! Alors que de nombreux salariés commencent à montrer des signes d’épuisement, cette démarche est totalement incompréhensible ! Et comment concilier cela avec l’engagement pris par la DRHG de multiplier les passerelles entre les métiers – ainsi que les formations qui vont avec ? De même, la période de transition entre l’organisation du travail avant la pandémie et celle qui résultera de l’accord qui sera négocié à l’automne devra être gérée avec doigté. Or certaines directions n’ont pas très bien compris ce que cela signifiait. Toujours sur le thème de la transition, le déploiement du flex office dans les Services Centraux doit être suspendu afin qu’une réflexion approfondie puisse avoir lieu. La combinaison de la généralisation du télétravail et des exigences de lutte contre la pandémie ne pourra avoir qu’un impact très profond sur l’organisation immobilière.

ACCUEILLIR L’AUSTERITE       
Vous l’avez entendu, la période est à l’austérité : des centaines de millions d’euros d’économie sont prévues. Elles sont même en cours de réalisation, comme peuvent le constater tous ceux d’entre vous qui voient des départs non-remplacés ou le non-renouvellement de prestataires externes assurant un rôle opérationnel parfois important. Et la charge de travail augmente, parfois considérablement dans certains services. Ce qui dégrade nettement la qualité de vie au travail (QVT). Heureusement, la SG dispose d’un service dédié à la QVT ! Que fait-il en cette période difficile ? Il organise des conférences, à grands coûts de cabinets, sur le «partage des émotions» par exemple, ou la «sérénité dans un environnement incertain». Si vous espérez une amélioration concrète de vos conditions de travail ou une approche efficace contre les comportements dits «inappropriés», ne comptez pas dessus. «Le sens perd-il son sens dans l’urgence ?». C’est à 11h00, le 7 juillet.

SALARIES EN ACTIONS
La loi PACTE a créé un nouveau type de représentant des salariés actionnaires au Conseil d’Administration. On vous passe les détails sur l’usine à gaz créée par un texte de loi flou, mais nous allons donc encore avoir besoin de vous. Deux fois. La première pour parrainer nos candidats, Morgane Ernoux (BDDF, Bordeaux) et Filip Plasqui (RISQ, La Défense) en remplissant le formulaire ARSA (à retourner à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). La seconde en votant pour eux lors de l’élection qui se tiendra du 28 septembre au 9 octobre. Puisque la direction célèbre la diversité, il est grand temps de mettre des administrateurs qui osent penser autrement au Conseil d’Administration !

  Le fichier PDF avec le dessin de Moon   
(Attention ! vous devez vous connecter au site préalabement pour avoir accès au fichier PDF).

cgtcabinetvf

A VOUS LA PAROLE !Une nouvelle fois ! Après le maintien de la rémunération pour tous, la prise de congés, puis le prolongement des dispositifs de « gardes d’enfants » et « pour les personnes fragiles ou vivant avec une personne fragile », la 3eme négociation depuis le 17 mars vient de s’achever. Comme toute négociation, elle débouche sur des avancées mais aussi des frustrations. Conformément à son habitude constante, la CGT se tourne maintenant vers vous, qui êtes les 1ers concernés, pour vous demander votre avis sur la dernière proposition : « pour ou contre » la signature (votre avis => ici). C’est lui qui déterminera notre signature – comme nous le préconisons – ou pas de cet accord. Et si ses dispositifs s’appliqueront ou pas. Votez ici ! DEVOIRS DE VACANCES Les dernières négociations et les nombreux échanges avec vous ont démontré l’importance de la future négociation sur le télétravail. Dans les centraux, il faudra en définir les modalités, ses limites et les indispensables accompagnements à une industrialisation (sans être une obligation). Les gains en termes d’économies (ne seraient-ce qu’immobilières) devront aussi permettre un défraiement jusqu’alors inexistant pour télétravailler dans de bonnes conditions. Il en sera de même dans le réseau où ce qui était réclamé depuis longtemps et n’était «pas possible» l’est brusquement devenu en 3 semaines avec le Covid19. Cette possibilité de télétravailler dans le réseau doit être maintenue, sans être obligatoire, et doit donc être négociée. Vous pouvez nous remonter vos idées, propositions, réflexions sur notre site (un lien a été créé pour ça) ou…
DES ACTES, DES ACTES, DES ACTES   Une 3ème réunion de négociation est prévue cet après midi sur la «sortie de crise sanitaire» tant espérée que redoutée car la vigilance doit rester de mise et le respect des règles de sécurité une priorité absolue ! Mais il faudra sans doute attendre mardi, l’ultime réunion pour connaître les propositions définitives de la direction sur la prime Covid à la SG, mais aussi sur le gel temporaire des investissements en CET fin 2020, la prise en charge des frais de restauration et de télétravail, les conditions du maintien du dispositif des gardes d’enfants, et quelques autres sujets (Cf les comptes rendus des premières réunions sur www.cgtsocgen.fr ). TETES BAISSÉES Il y aura vraisemblablement plus de monde en France cette été, faute de pouvoir partir à l’étranger. Cette hausse de la clientèle dans les zones touristiques (ou de forte affluence) devrait contribuer à redémarrer l’activité. Si tant est qu’on s’en donne les moyens.  Dès lors que les «incitations» à prendre au moins 3 semaines de congés cet été ont été rappelées, qu’il subsistera des difficultés de gardes d’enfants et des personnes sensibles en nombre, il convient de veiller aux conditions nécessaires pour faire face à cette activité indispensable. Nous avons alerté à plusieurs reprises la direction de BDDF sur la nécessité de ne pas diminuer les auxiliaires d’été dans ce contexte. La DRH de BDDF nous a répondu que, vu des directions régionales, elle ne voyait pas les choses comme nous, qu’il suffisait de mieux…
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