LA PRIORITE ABSOLUEAprès les volte-face du gouvernement sur les masques (« déconseillés » dans un premier temps, « obligatoires » dans quelques jours), personne n’est dupe. Sortir les enfants en premier du déconfinement a surtout vocation à permettre de déconfiner les parents indispensables à une reprise plus large de l’activité … au risque de renvoyer tout le monde en mode confinement ou pire de créer de nouveaux clusters. Quoiqu’il en soit, la priorité absolue reste la sécurité des salariés et à la Société Générale, un avenant d’accord devrait permettre aux salariés de garder leurs enfants jusqu’au 1er juin sans perte de rémunération. Il en va de même pour les salariés vivant avec une personne à risque. Au 1er juin, c’est la Ministre du Travail qui aura la responsabilité de maintenir (… ou pas) ce dispositif comme le lui ont demandé les syndicats jeudi dernier. La SG n’ira pas chercher le remboursement du chômage partiel auprès de l’Etat, tout en prenant en charge la rémunération tant que le dispositif sera maintenu par le gouvernement. En attendant, la priorité des priorités reste la sécurité des salariés. Le déconfinement sera extrêmement lent et progressif. La priorité du télétravail est maintenue partout où c’est possible et les équipes IT travaillent à son développement. De nombreuses réunions ont permis à la direction de définir son plan de déconfinement en étant à l’écoute des propositions des organisations syndicales. Le processus de cadrage établi, il va être décliné localement, avant le 11 mai, pour tenir compte des spécificités des activités et…
mardi, 28 avril 2020 21:21

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CHAPEAU !Les coups de chapeau aux salariés et personnel des banques sont extrêmement rares. Pourtant, leur rôle et leur responsabilité auront été très importants dès le début du confinement pour assumer l’«activité essentielle» qui leur a été dévolue et avoir été sur le pont sans que les conditions sanitaires ne soient prévues par les autorités. Dans les centraux, notre avance prise en termes d’expérience sur le télétravail – débutée en 2012 - aura été très utile et décisive pour basculer près de 90% des salariés hors site (en travail distant ou en dispense d’activité rémunérée). On peut saluer le travail titanesque des équipes qui rendent cela possible et au final, la situation sanitaire satisfaisante. Dans le réseau, où le télétravail était jusqu’à présent impossible, les frontières ont été repoussées et l’«artisanat de guerre» (fourniture de tablettes, utilisation des moyens personnels, etc) nécessitera encore beaucoup de travail pour ne pas «revenir en arrière» sur cette ouverture au télétravail. Il faudra se surpasser, mais il ne serait pas souhaitable de refermer cette parenthèse liée à la crise.      LE MOMENT DE VERITEAu-delà des remerciements que nous n’aurons pas, il y a aussi des coups à prendre ou à éviter. La décision concernant les dividendes nous aura épargné une belle polémique et il faut la saluer. Tout comme le choix de ne pas recourir aux aides de l’Etat ou au chômage partiel. Mais durant cette période, une bonne part de notre réputation est en jeu… et pour longtemps. La présence physique ou distante…
mardi, 24 mars 2020 11:31

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LA MESSE DU JEUDI NOIRL’heure n’est pas à la polémique. L’exercice oratoire du Président était annoncé et attendu depuis quelques jours et son discours s’est voulu consensuel dans une période troublée, reconnaissant les mérites de la santé publique (martyrisée par les coupes budgétaires et dont tous les acteurs sont en grève depuis plus d’un an dans l’indifférence quasi-générale… jusqu’à présent). Il aura même salué les mérites de l’«Etat-Providence» qui nous permet de surmonter les différentes crises. Ces revirements sont les bienvenus après une année d’alertes, de manifestations ou de grèves. Il va falloir maintenant que les actes succèdent aux paroles et aux promesses d’un soir, et que cesse le matraquage de tous ceux qui ne font pas partie du cercle de courtisans qui entourent le Président. Ce sont en effet les gens ordinaires et notamment les salariés qui risquent encore de faire les frais des multiples restrictions qui ont frappé ces dernières années la santé publique, l’assurance chômage, les retraites, la protection sociale, etc. CORONAVIRUSEn écho à l’allocution présidentielle, le message de Frédéric Oudéa - pourtant envoyé quelques heures plus tôt – aura finalement suscité moins de réactions que la suspension du télétravail dans les Centraux ou que le plan de continuité de l’activité qui se met progressivement en place. Il faut reconnaître qu’en telle période de crise, la communication peut rapidement être périmée.  La suspension du télétravail a d’abord monopolisé l’attention dans les Centraux et soulevé nombre de questions légitimes. Puis c’est la fermeture des établissements scolaires qui en…
HIGHLANDERLe CSE des services centraux a été réuni en urgence vendredi 6 mars pour examiner le plan de continuité de l’activité des prochaines semaines à venir. Ségrégation des immeubles, séparation des équipes par activité, télétravail et/ou travail alterné, l’organisation (prestataires compris) est fondamentalement revue et adaptée pour tenir compte du nouveau contexte lié au coronavirus. Au-delà des services centraux, chaque jour connaît son lot d’instructions, de communications ou d’éléments de langage qui évoluent au fil du temps et de l’évolution de la situation. N’hésitez pas à nous solliciter si vous le jugez nécessaire. Les consignes peuvent être claires, précises et pourtant subir une interprétation très locale ou individuelle, qui nécessite une «bonne vieille intervention humaine» d’un délégué CGT. Enfin, chacun commence à prendre conscience que la réalité va modifier - profondément et durablement -le paradigme économique qu’on nous présentait jusqu’à présent, comme certain et inévitable. Ce sera l’occasion de redéfinir les priorités, économiques ou sociales. Et cette réflexion n’épargnera pas le groupe et sa stratégie. UBER BANK - SUITELa Cour de cassation a donné un bon argument pour que le projet test de la Caisse d’Epargne de Bretagne visant à ubériser la profession bancaire prenne l’eau. En considérant que les chauffeurs «indépendants» d’Uber ne sont rien d’autre que des salariés à sa disposition, et que l’indépendance est «fictive», la plus haute juridiction française a remis le modèle économique en cause. Profondément. Lui aussi. … ET PENDANT CE TEMPS LASi tout le monde avait compris que le gouvernement ne se posait…
​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​ Le flash infos de la CGT Bonjour à tous, voici le communiqué intersyndical (envoyé à tous les salariés par le SNB cette fois ci).  Vous trouverez ci-dessous la liste des documents récents publiés sur notre site, qui pourraient vous être utiles et vous intéresser.  Respectez les consignes / conseils habituels  Bon courage !  L'équipe CGT Coronavirus : Communiqué intersyndical du 28 mars : Temps de travail La Direction de Société Générale a réuni les 4 Organisations Syndicales Représentatives afin d’examiner l’impact de la crise actuelle et des ordonnances gouvernementales. Tout d‘abord, elle a tenu à nous rassurer sur la solidité de la banque en nous rappelant que nous avons des fondamentaux robustes. Ensuite, nous avons abordé ensemble les dispositifs gouvernementaux désormais en vigueur donnant aux entreprises les pleins pouvoirs pour décider unilatéralement de certains dispositifs notamment sur le temps de travail. Nous allons entrer à la Société Générale dans une discussion afin de prévoir des garde-fous et des mesures adaptées aux situations particulières. Compte tenu d’une baisse prévisible, et probablement assez forte, de l’activité dans les semaines à venir, la Direction nous a présenté les grands principes qu’elle souhaite faire appliquer : demander aux salariés de prendre 2 semaines de congés (10 jours effectifs) avant le 17 mai (fin de la période scolaire) en contrepartie, elle maintient la rémunération sur l’ensemble de la période de confinement pour les salariés, ainsi que tous les dispositifs sociaux actuellement en vigueur à la SG (indemnité de transport, frais de garde….) Nos 4 organisations syndicales…
UBER BANKEn marge des craintes générées par la propagation du coronavirus, il y a une nouvelle qui serait presque passée inaperçue si elle n’avait pas défrayé la chronique sur certains réseaux sociaux … et n’était pas reprise par quelques médias plus officiels. Le «test» lancé par la Caisse d’Epargne de Bretagne – Pays de Loire afin d’ubériser ses conseillers de clientèle a créé le buzz. Le projet prévoit de faire de ces conseillers des entrepreneurs qui assument, à moindres frais, tous les risques business, juridiques et financiers ! En demandant à l’ACPR une extension d’agrément du statut des IOBSP, MIA et CIF, ce «ballon d’essai» risque bien d’impacter profondément toute la profession. Chaque acteur de la profession a donc son mot à dire dans cette histoire ostensiblement bretonne. Il faut exiger d’être reçus par l’ACPR avant que la décision ne soit prise. Comment justifier sinon «la responsabilité sociale de l’entreprise» affichée par les uns ? Comment accepter qu’il n’y ait plus de contrôle interne ? Quid des contraintes réglementaires ? De la satisfaction clientèle ? Des formations obligatoires ? Du risque de réputation ? etc, etc... Bref, dès lors qu’on affiche que notre «raison d’être» est la «satisfaction clientèle», il faut agir en conséquence et tout mettre en œuvre – patronat bancaire et syndicats - pour que l’ACPR ne valide pas ce projet. Des condamnations par l’AMF ont déjà sanctionné de tels projets (concernant les CIF). La «loi Avenir» prévoyait  même qu’en pareilles circonstances, des chartes devaient s’appliquer aux « travailleurs indépendants », mais chacun d’entre nous est bien…
RENCONTRE AU 35Accompagné comme toujours par Caroline Guillaumin (DRH Groupe) et de Frédéric Clavière-Schiele (Directeur des Relations Sociales), Frédéric Oudéa s’est prêté à l’exercice plus ou moins semestriel de la rencontre avec les syndicats représentatifs de la SG. Avec les vagues de réorganisations qui déferlent un peu partout et les rumeurs qui entourent la banque depuis des mois, nous avions évidemment beaucoup de questions à lui poser. Mais le rituel est de commencer par une présentation de la situation par le Directeur Général. Il s’est d’abord félicité que notre ratio de capital CET1 ne suscitait désormais plus d’inquiétude sur les marchés, contrairement à la fin de l’année 2018. Ce point est pour lui globalement réglé. En revanche, il a insisté sur la nécessité d’améliorer la rentabilité de la banque, qui reste trop faible à ses yeux et doit se redresser autant que l’a été le niveau de capitalisation. Il est ensuite revenu sur la politique de dividende, qui sera adaptée : suppression du plancher au profit d’un taux de distribution du résultat aux actionnaires de 50% qui est «un standard au sein de l’industrie bancaire». Nous sommes ensuite passés aux enjeux stratégiques de la préparation du «plan de développement pour la période 2021-2025». L’année 2020 sera une «année de préparation», au cours de laquelle des choix seront faits en termes de métiers et de zones géographiques. EN DESSOUS DES ATTENTESNous sommes donc ensuite passés à la séance de questions, organisée de manière à éviter les redites mais aussi d’en noyer certaines dans…
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