Le scroll hebdo est disponible ici : L’info 22 Octobre 2021  Ecouter les infos Fichier audio 3 minutes 30 LE RISQUE D’EXECUTIONIl y a 10 ans, Sébastien Proto expliquait à la commission des finances que le «gros défi» de la fusion sur laquelle il travaillait à l’époque au Ministère des Finances résidait, en bonne partie, sur la réaction des agents concernés. A l’époque, les fameux agents étaient ceux de la direction des impôts et l’enjeu tournait autour de la réforme de l’Etat (sous la houlette d’Eric Worth puis de Valérie Pécresse, dont il fut directeur de cabinet au ministère du Budget). Pile poil 10 ans plus tard, entendre Sébastien Proto reprendre devant les représentants syndicaux nationaux, les mêmes éléments de langage (ou presque) pour présenter son projet de fusion absorption du groupe Crédit du Nord par la Société Générale a quelque chose de stupéfiant. En 2011, la fusion permettait d’être «moins chère, plus efficace, sans parler du quantum de suppressions de postes». Certes, on est loin des 150.000 suppressions de postes dont se vantait Sébastien Proto devant la commission des finances à ce moment-là (cf vidéo sur notre site), mais il s’agit quand même cette fois-ci de 6000 suppressions de postes à la cible de la fusion de la Société Générale et du groupe Crédit du Nord. Soit environ 3700 suppressions nettes de postes, dont 430 dans les services centraux ! Derrière la stupeur générée par ces annonces, il y a donc effectivement un vrai risque d’exécution qui pourrait être décisif pour…
Le scroll hebdo est disponible ici : L’info 15 Octobre 2021   LE TOUR DE FRANCELes annonces ont eu lieu comme prévu. Le concert des «éléments de langage» autour du projet SG-CDN a retenti partout pour vanter le «modèle offensif» de la «nouvelle banque» (NVBQ, devenu tristement célèbre tant l’acronyme écorche les yeux). Si l’«ambition stratégique offensive» n’a pas persuadé les marchés, le plan de com visait principalement à rassurer les équipes en répétant partout les mêmes choses (pas de licenciement, etc) mixant la dimension nationale avec les enjeux locaux.  Même le fameux «champion français» (si cher à Pébereau lors de l’OPA hostile de la BNP) est ressorti de la naphtaline. On aura aussi entendu que les nouveaux horaires d’agences étaient actés par les troupes de la direction, tout comme les CSE par régions. Alors que les négociations sur ces sujets ne sont même pas ouvertes, ça en dit long sur la marge de négociation. La direction de BDDF a entamé son tour de France des entités locales. En passant par le CDS de Viry, nous espérons qu’elle a entendu le message des salariés, exaspérés d’avoir eu l’annonce de la fermeture du site il y a plus de 2 ans et de devoir attendre 2 ans de plus pour savoir comment ils vont être gérés. La direction reçoit le 18 octobre les syndicats. Ce sera aussi une bonne occasion pour faire passer les messages et les irritants que la situation génère. Encore faudrait il qu’il y ait une volonté de les prendre…
Le scroll hebdo est disponible ici : L’info 8 Octobre 2021 BULLETINS DE NOTESAprès une décennie d’évaluations avec un «formulaire unique pour tous», les problématiques restent les mêmes. A cause des niveaux de notations, l’exercice reste très scolaire. Il est surtout potentiellement générateur de frictions et de déceptions car il reste principalement utilisé pour justifier des variables à la tête du client … Il reste très éloigné de l’argument de vente de Frédéric Oudéa : «permettre, au moins une fois par an, au manager et au salarié d’avoir un moment d’échange franc et sincère pour faire le point des feedback réguliers de l’année écoulée afin de se tourner vers l’avenir». Pour la direction, lors de la commission paritaire du 1er octobre sur les évaluations (cf compte rendu sur notre site), il n’y a «pas de corrélation directe entre les évaluations et la rémunération». Pourtant dans les CRC, on ne s’embarrasse pas de ce genre de nuances pudiques. Et si effectivement partout à la SG, être «au-dessus des attentes» ne garantit rien, être «au-dessous» signifie au minimum la fonte d’une bonne partie de son variable, voire pire, un réchauffement climatique ciblé et une porte ouverte vers la sortie. Si les statistiques officielles sont relativement stables d’une année sur l’autre, il ne faut pas sous-estimer l’exercice d’évaluations qui arrive. Il reste le prélude inavoué aux variables du printemps suivant.   «TOUT AUGMENTE » C’est le concert alarmiste qui résonne actuellement un peu partout : gaz, électricité, carburants, dépenses contraintes, porte-containers remplis de produits chinois, les profits, etc. Même…
Le scroll hebdo est disponible ici : L’info Hebdo CGT SG 24 septembre 2021  RENCONTRE AU 35eComme chaque semestre, Frédéric Oudéa a reçu le 23 septembre les représentants nationaux des syndicats pour échanger sur la situation en général et sur la Générale en particulier. L’occasion pour nous de revenir sur la nécessité de trouver des solutions aux problématiques que le déploiement du télétravail a générées, notamment à BDDF. Caroline Guillaumin nous a répondu qu’elle allait « regarder de près avec les gens de BDDF ». Ce fut aussi l’occasion de revenir sur les difficultés actuelles d’organisation dans le réseau posées par un sous-effectif qui s’accentue en attendant le projet de fusion avec le CDN. « On ne peut pas être suicidaire en embauchant pour 2 ans » a déclaré Frédéric Oudéa, avant d’ajouter qu’il n’avait « pas de recette miracle pour faire nettement mieux ». Nous lui avons rétorqué que nous avions quelques propositions simples pour cela, déjà en faisant nettement mieux sur les rémunérations et les conditions de travail et ensuite en évitant de sortir des irritants majeurs supplémentaires… IRRITANT MAJEUR Après une présentation pour le moins mitigée du déploiement du télétravail dans le réseau, la direction de BDDF a justement remis le feu aux poudres avec « quelques » propositions de modifications d’horaires. Alors que la fusion entre le CDN et la SG promet plusieurs milliers de suppressions de postes et que les chaises vides dans le réseau provoquent surmenage et fermetures exceptionnelles, l’extension des horaires d’ouvertures est un « irritant majeur ». Nous avions…
Le scroll hebdo est disponible ici : L’info Hebdo CGT SG 10 septembre 2021 AGORA : A VOUS LA PAROLE Après sept réunions de négociation sur les conditions d’intégration des salariés du Crédit du Nord au sein de la SG, la direction a envoyé le 3ème projet d’accord - dit définitif. Celui-ci risque bien d’être le dernier, même si le directeur des relations sociales a pris une ultime précaution en laissant sa porte ouverte. Une réunion de signature est proposée aux syndicats représentatifs le 20 septembre. La CGT a proposé d’étendre la consultation des salariés concernés par le biais d’un référendum organisé par toutes les parties prenantes (direction et syndicats) pour valider les dispositifs proposés. Et les sujets qui seraient ainsi soumis à consultation ne sont pas minces : il y a la participation-intéressement, la rémunération variable et probablement le 13ème mois de tous les salariés (SG et CDN). Cette proposition a rapidement été balayée par la direction. Difficile de concilier ce refus avec l’optimisme de Nicolas Isidore (le directeur des relations sociales du CDN), euphorisé par les « retours des équipes qui sont épatées par ces  engagements très forts ». Comme il est préférable de donner soi-même son avis plutôt que de laisser la direction le faire à votre place, nous vous proposons de participer à notre consultation sur la signature de l’accord portant sur les dispositifs d’intégration proposés. Elle restera ouverte sur notre site jusqu’au 19 septembre au soir. Avec les informations que nous vous avons données tout au long des discussions et…
Le scroll hebdo est disponible ici : https://spark.adobe.com/page/a2wPft6ornSQp/TELETRAVAIL Alors que le 30 août, la ministre du travail a sifflé précipitamment la fin du télétravail (travail à distance en période covid), à la Société Générale, les syndicats vont être reçus le 10 septembre pour examiner les modalités retenues par les différentes BU/SU dans le cadre de l’accord négocié et signé par tous les syndicats le 7 janvier 2021.  «Cet accord est une bonne base» nous avait dit Caroline Guillaumin lors de la réunion de signature de l’accord qui fait suite à 7 années de télétravail pour quelques milliers de salariés des centraux. Le «nouveau» télétravail ne s’inscrit plus dans un mode artisanal mais va s’industrialiser, avec les espoirs et les risques liés à tout changement radical d’organisation du travail. C’est bien pour cela que la CGT avait exigé et obtenu que les BU/SU viennent plancher devant les signataires de l’accord afin de vérifier que les règles négociées étaient bien appliquées et respectées avant le déploiement. Nous avons déjà observé des dérapages ici ou là et la réunion du 10 septembre sera l’occasion de corriger tout ça. Donc, si d’ici là, vous avez des interrogations sur les modalités de déploiement du nouveau régime de télétravail, n’hésitez pas à nous solliciter. Au-delà de la réunion de septembre, nous avons fait inscrire une clause de revoyure dans l’accord pour  re-discuter de la prise en charge des frais permettant de télétravailler dans de bonnes conditions. LES RAPETOU Alors qu’est paru cet été un rapport détaillé du…
LE CASSE TETE DELTALe 23 août, la direction avait convié les syndicats pour discuter des changements internes générés par le pass sanitaire, la vaccination obligatoire et la modification de la définition des cas contacts (vaccinés ou pas). Vous pouvez retrouver le compte rendu détaillant cette réunion sur notre site. Nous avons alerté la direction sur la nécessité d’être plus vigilant et restrictif que ne l’impose le gouvernement sur les possibilités de retours sur site. Certes, le vaccin protège mais le variant delta a réduit les espoirs d’avant l’été, les gestes barrières ne suffisent pas toujours… la situation lasse et la colère monte. Ce n’est donc pas le moment de relâcher la garde en faisant revenir sur site d’éventuels cas positifs (sans les tests négatifs nécessaires jusqu’à présent). Sauf à s’en mordre les doigts dans quelques jours une 5ème fois. GANESH – SAISON 2Il y a presque un an déjà que Fréderic Oudéa et Sébastien Proto lançaient le projet d’absorption du Crédit du Nord, après une fuite inopinée (mais trop habituelle) dans la presse. Au bout d’un an, une expertise menée par un cabinet indépendant (Secafi) a confirmé les craintes de l’ensemble des syndicats : ce projet défensif vise surtout à faire rapidement des économies. S’il faut partager les frais (informatiques ou autres), les syndicats ont privilégié un scenario alternatif autour du maintien des enseignes auxquelles sont attachés clients et salariés. A y regarder de loin, on pourrait penser que le rythme n’est pas précipité. Les groupes de travail (de la direction)…
CEINTURE ET BRETELLEUne nouvelle fois, pour se préserver de sanctions de l’AMF, la SG a sorti les contre-feux.  Les salariés concernés (version très élargie, XXL voire, XXXXL) sont appelés à demander l’autorisation préalable à leur manager avant de passer des opérations personnelles … y compris pour le fond E. On voit, d’une part, les dérives que cela peut donner pour couvrir les risques de la banque. Mais les réactions ont été aussi très vives sur les risques d’ingérence que ce type de demandes, non proportionnées à l’objectif recherché fait courir aux collègues concernés. Il faut corriger le tir, en précisant et clarifiant le dispositif, pour ramener la population concernée à une juste proportion et ajuster le tout à l’objectif recherché : l’absence de conflit d’intérêt. SG – CDN : LA GUERRE DES BLOCS Il faut rester assidus pour tenter de suivre la série de négociations dans le cadre du projet d’absorption du CDN par la SG. Après l’accord de méthode pour définir comment négocier (6 réunions), 4 autres réunions ont déjà eu lieu sur l’harmonisation des statuts (« bloc 1 »). Après avoir amusé la galerie avec la QVT, les RPS, la mutuelle, la prévoyance ou encore la retraite, la direction a fini son tour de piste sur l’harmonisation des statuts par le « maintien de la rémunération globale » le 1er juillet. Cf les comptes rendus détaillés sur notre site pour ceux qui veulent. En parallèle, pour ne pas perdre de temps, malgré le nombre de réunions, la négociation sur l’emploi et l’accompagnement social a…
LE PARTAGEEntre les dividendes et les rachats d’actions prévus cet automne, ce sont 950 millions d’euros que la direction prévoit de distribuer aux actionnaires cette année, écartant sa formule de distribution habituelle pour les préserver de l’impact des difficultés de 2020. Rien de tel pour les salariés qui, après avoir subi un coup de rabot en mars, doivent maintenant faire avec une participation et un intéressement (P+i) au rabais. C’est pourquoi l’ensemble des syndicats représentatifs de la SG ont pris unanimement position dans le cadre de la négociation sur le renouvellement de l’accord P+i et le plan d’épargne entreprise SG. Cela aura incité la direction à améliorer un tout petit peu sa proposition initiale, mais nous sommes encore très loin du compte. Non seulement vis-à-vis des standards du secteur bancaire, mais aussi vis-à-vis des engagements de la DG, qui nous assure depuis des années vouloir compenser la baisse  des enveloppes de rémunération par le versement d’une rémunération variable collective « musclée ». Sans entrer dans l’aspect technique de la formule de calcul, on reste très dessous des attentes : la proposition de la direction n’ajouterait que 10 millions d’euros là où il en manque au moins 100 pour ne plus être ridicules par rapport à nos collègues des autres enseignes. Et cela avant l’arrivée des 8000 salariés du CDN. Il reste à la DG jusqu’au 30 juin pour entendre la demande unanime des syndicats. Faute de quoi, elle porterait la responsabilité d’être le seul groupe du CAC40 qui n’aurait plus d’accord sur le…
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