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1327 POSTES
Difficile de croire «L’avenir, c’est vous !» avec 1327 postes de commerciaux et managers en moins (malgré 451 créations) dans le réseau dès 2023 !  Annoncée à grand renfort de tambours et trompettes comme fer de lance du projet Vision, une telle saignée qui va toucher un périmètre de 7540 postes concernés et tailler dans les effectifs, y compris sur un marché entreprises, est incompréhensible ! La direction avait pourtant pris soin d’envoyer tous les documents de consultation officielle … la veille de l’Ascension. C’est une véritable poussée de tension qu’elle a ainsi provoquée. Même les agences qui ne sont pas directement concernées par la fusion SG CDN payent un lourd tribut dans ce projet, y compris en termes de suppressions de postes : démonstration que l’on a bien affaire à un projet plus vaste qu’une simple fusion. C’est un programme de productivité destiné à augmenter les tailles de portefeuilles à des niveaux irréalistes, ce que l’expertise Sécafi avait pourtant nettement mis en lumière. Les métriques de portefeuilles ont été définies en central et les cibles sont lunaires. Y compris pour les agences qui sont déjà en souffrance ! Que l’on ne vienne pas nous parler ensuite de «satisfaction clientèle» avec de telles propositions, et encore moins de «qualité de vie au travail». Avant même la présentation des «dossiers officiels» aux élus, des architectes étaient venus voir certains locaux, les mesures à prendre pour s’adapter à la cible. En droit, ça s’appelle du délit d’entrave. Et dans la vraie vie, c’est juste du mépris. Avec en moyenne 12,5% des effectifs en moins en 2023 (mais 18% de suppressions de postes), des portefeuilles plus importants, il ne manquait plus dans le décor qu’un message de la direction de BDDF – dénué de toute empathie - pour rappeler la promesse clientèle d’un «ancrage local fort» («une augmentation de 15% des points de vente» malgré 157 agences fermées en 2023 sur un total de 650 jusqu’en 2025 !) pour faire déborder le vase. Dans un tel contexte, le travail syndical va être colossal pour éviter le pire et tenter de revenir à quelque chose de plus réaliste ! Et l’intervention du personnel sera indispensable pour ramener tout ce beau monde sur terre !

MAUVAIS COUPS
C’est bien dans de telles conditions que la CGT reste déterminée et vent debout depuis le début pour éviter qu’en plus des suppressions de postes, les salariés ne se retrouvent pas - en plus - sans représentants locaux pour les aider ! «En régionalisant les élus», la direction espère bien les éloigner – un peu plus – des salariés dans la détresse. On a vu dans les Centraux les effets néfastes de cette stratégie. Ce serait un très mauvais service à rendre aux salariés du réseau, surtout dans le contexte de restructurations qui s’annoncent par vagues successives ! On se demande où sont passés les engagements RSE de l’entreprise… mais peut-être ne sont-ils là que pour la com ?

6ème ETUDE SUR LES SALAIRES
Notre étude annuelle sur les salaires permet de mesurer l’évolution de l’égalité professionnelle, mais aussi de vous situer individuellement en termes de rémunération. Bien sûr, vous pouvez saisir nos délégués pour qu'ils vous aident, vous conseillent et éventuellement les faire intervenir pour corriger une inégalité ou une injustice. Ce sont ces statistiques qui, en ce moment, permettent de mesurer si une femme a plus de 5% d'écart avec les hommes à "situation comparable". Dans ce cas et faute d'explications à l'écart constaté, une régularisation doit être faite sur la paye de juillet (avec date de valeur au 1er avril). 

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moonvision2025

Le scroll hebdo est disponible ici :  en cours       RISQUE ZÉROBien sûr, tout ceci aurait pu être évité depuis bien longtemps. Pronostiqué depuis les élections de  2017, le second tour attendu (et espéré par certains) «Macron - Le Pen» pouvait être évité. Chacun y aura porté sa part de responsabilité et pourtant, maintenant, au final c’est à vous de trancher. «Attention, danger» aura déclaré un tas de gens que personne n’avait entendus avant le premier tour. Certes, ce n’est pas notre cas, nous avons suffisamment alerté sur le mépris généré par le décalage entre les élites, les oligarques et le reste de la société, pour ne pas être accusés d’«ambiguïté» dans ce second tour des élections présidentielles. Nous avons contesté – entre autre et souvent bruyamment - la démolition du code du travail, des prud’hommes, de notre protection sociale (notamment de la sécurité sociale), de l’assurance chômage, de la retraite, la perte de pouvoir d’achat, du système de santé, etc, en précisant qu’au-delà des dégâts sociaux, ces choix politiques alimentaient le terrain de l’extrême droite. Dans le contexte actuel, en toute cohérence, la CGT l’a déclaré dès le 12 avril : «pas une voix du monde du travail pour l’extrême droite !». Au niveau national, les «patrons» de la CGT et de la CFDT ont même fait un communiqué commun pour dénoncer le risque et les dangers d’une telle aventure. Au final, ce n’est pas seulement «la présidentielle» qui va décider de notre vie dans les cinq prochaines années. Le futur…
Le scroll hebdo est disponible ici :  en cours       DIALOGUE «SOCIAL» DE SOURDSAlors qu’au niveau national les enjeux de la présidentielle sont connus de tous (retraite, pouvoir d’achat, etc.), la direction de la SG poursuit la «négociation» avec les syndicats pour les faire entrer dans le cadre d’une régionalisation de la représentation du personnel de BDDF. «Maintenant, les directeurs régionaux auront les mains dans le cambouis … ce qu’ils n’ont pas encore» aura-t-elle tenté de nous expliquer. Au-delà de la fusion de 9 périmètres SG et CdN (et donc de la suppression des doublons de représentants du personnel), la direction espère faire avaler aux syndicats une régionalisation des instances, passant ainsi à la SG de 90 CSE à 11, en divisant par 3 le nombre d'élus dans les CSE. Autrement dit, la coupe sera sévère pour les gens qui sont censés pouvoir vous défendre, vous aider, vous répondre et surtout représenter vos intérêts localement et nationalement. Pour la CGT, que les salariés puissent choisir des élus qu’ils connaissent et qui les connaissent constitue à la fois un gage de sérieux et de proximité. De réunion en réunion, la direction campe sur ses positions et espère bien obtenir des signatures sans trop revoir sa copie. Ce serait une victoire à la Pyrrhus qui, ainsi que nous l’avons martelé à Frédéric Oudéa, «tuerait le dialogue social». Ce n’est en effet pas parce que l’on supprime les messagers que les problèmes disparaissent. Il suffit de voir la dérive dans les autres entreprises qui…
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