Infos 2022

Infos 2022 (17)

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LE GRAND ORAL
Pour cette dernière plénière de l’année 2022, Slawomir Krupa était présent, en sa qualité de membre de la direction générale, mais aussi pour une première prise de contact avec le CSEC, en amont de son «changement de casquette» en mai 2023. Après un rappel de son parcours au sein du groupe SG qu’il poursuit depuis 26 ans, il a tenu à mettre le projecteur sur son expérience du réseau en tant que jeune inspecteur, expérience dont il a précisé que, même si elle fut courte, elle l’a profondément marqué dans sa compréhension de la banque. Évidemment, cocher la case «connaissance de la banque du détail» devant une instance comme le CSEC était un passage obligé.

EN QUETE D'EQUILIBRE
Le Groupe fait preuve de résilience dans le contexte troublé actuel et aborde 2023 en s’efforçant de naviguer au mieux au milieu de ces contraintes et dans un contexte de transformation profonde. “Equilibre” aura été le mot du jour. Équilibre délicat face aux inconnues 2023, équilibre entre les attentes des salariés et celles des actionnaires du Groupe (mais vous êtes les premiers actionnaires !). Nous avons saisi cette perche pour rappeler une nouvelle fois que ces sujets, d’équilibre et de répartition de la richesse créée par le Groupe, sont souvent au cœur des échanges dans cette instance. Nous considérons que, pour l’instant, la situation est en défaveur des salariés. Nous avions demandé dès mars 2022 la réouverture de la NAO afin de rééquilibrer cette iniquité flagrante. A la question de savoir «qui paye l’inflation ?» la dernière NAO, dont la CGT n’est pas signataire, a clairement répondu au détriment des salariés. Les résultats SGPM Q3 2022 marquent un effet de ciseau positif entre des coûts contenus (la masse salariale est prépondérante) et un PNB en hausse, ce qui profite à l’entreprise et in fine aux actionnaires.

INSUFFLER L'ESPOIR
A la veille d’un évènement marquant pour les réseaux mais aussi pour le Groupe, avec la création d’une nouvelle banque, le moins qu’on puisse dire, c’est que la direction n’insuffle pas un vent d’enthousiasme. Ce serait pourtant la posture attendue pour un projet qu’elle a lancé pour ne pas dire propulsé, malgré les mises en garde. C’est plutôt un climat de tristesse générale, sur fond de nouvelles négatives qui tombent sur les salariés : blocage des congés, clause de non-concurrence introduite en catimini pour intimider les salariés qui auraient trop d’envies de démissions… Slawomir Krupa semble avoir entendu ces deux messages que nous souhaitions lui passer en priorité alors qu’il se prépare à ses futures fonctions.

DIALOGUE SOCIAL
Il a ensuite décrit comment il envisageait ses relations avec les élus dans ses futures fonctions. Il souhaite être un interlocuteur à l’écoute, respectueux et empreint d’humilité, mais qui saura dire les choses, même s’il est bien conscient que nous ne serons pas toujours d’accord. Slawomir Krupa a insisté sur un point : dans le dialogue social,  «il faut de la franchise et de l’authenticité». Il a ajouté : «Je suis sûr que vous serez directs et francs. J’ai promis d’être à votre écoute et j’ajoute à cette promesse ma propre authenticité et ma capacité à dire les choses sans ambages. Ce sont les caractéristiques d’une relation réussie». «On ne cherche pas à emballer les choses dans la farine». Nous en prenons bonne note, alors que ces dernières années ont été marquées par des épisodes peu reluisants en la matière de la part de la direction. C’est pourquoi nous avons insisté sur ces points : la loyauté des échanges, l’arrêt des coups fourrés et le respect des engagements. Ce n’est que dans ces conditions que nous pourrions partager l’espoir d’avoir une bonne base pour travailler.  

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MARIAGE A l’AMERICAINE
Après des années de coupes sévères qui ont risqué de faire imploser ces métiers, la SG semble enfin reprendre le chemin de la croissance dans les activités de la recherche et du cash actions. C’est une très bonne nouvelle ! Cependant la coentreprise envisagée avec Bernstein Alliance va avoir pour conséquence de faire sortir 73 collègues du périmètre SGPM et donc aussi de son cadre social fait de nombreux accords d’entreprise. C’est très légitimement qu’ils attendent des réponses rapides à toutes les questions que cela soulève. A la direction de réagir vite et, en attendant, nous sommes à leur disposition pour échanger et préparer ces discussions sur leur avenir.

MINISTERE DES PENURIES
Après avoir agité la menace de coupures dans le système énergétique, le gouvernement s’est ensuite empêtré dans ses contradictions en déclarant qu’il ne fallait «pas jouer avec les peurs». Du Macron dans le texte tandis que, «en même temps», les consignes ont bel et bien été passées pour baisser la consommation d’énergie et éviter toute rupture d’une filière énergétique mise à mal depuis des années par les politiques absurdes des gouvernements successifs (tout comme le secteur de la santé et des transports qui sont aussi à la limite de la rupture). Une réunion entre la direction et les syndicats était prévue le lundi 5 décembre pour examiner la «gestion des préconisations énergétiques par la SG», mais celle-ci a été reportée sine die au dernier moment. Impossible donc, pour l’instant, de traiter en amont la manière dont chacun pourra gérer les enfants (en cas de fermetures des écoles), de la continuité de l’activité en cas de délestages (et par exemple, de coupures chez les particuliers qui peuvent affecter le télétravail). En attendant, on ne compte plus les locaux où la température est insuffisante pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions.

UN BAROMETRE EN PANNE
En attendant que les températures remontent, la direction a présenté les premiers résultats du dernier baromètre SG. Celui-ci s’est déroulé en pleine négociation salariale en France. Les verbatims ont certainement permis de s’exprimer sur cet aspect que les questions avaient pudiquement mis de côté. Les points positifs perdurent : à la SG, on sait qu’on peut compter sur le soutien de ses collègues et que les managers de proximité sont disponibles. A contrario, la stratégie du Groupe pose problème, le stress continue de progresser et l’avenir est source d’inquiétudes. Cela mériterait bien un bon travail de terrain pour challenger toutes les pistes qui pourraient plus ou moins rapidement corriger ces «forts dysfonctionnements», mais en quatre années, la direction a préféré décimer les IRP, réduire de 2/3 les représentants qui pouvaient déceler les difficultés opérationnelles et apporter ce soutien salutaire qui reste une ligne de force, bien utile en période de fortes transformations.

RETRAITE : PAS TOUCHE !
C’est suffisamment rare pour être souligné, l’ensemble des organisations syndicales françaises est uni face à la volonté du gouvernement de reporter l’âge de départ à la retraite ! Tout comme 70% de la population active. L’ensemble des syndicats a prévenu le gouvernement qu’en cas d’entêtement, celui-ci prendrait la responsabilité d’un conflit social majeur. D’autant qu’ils soulignent – comme l’a fait le COR récemment - que notre système de retraite par répartition n’est pas en danger, y compris pour les jeunes générations.  

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PREMIERS CONTACTS

Le 17 Novembre a eu lieu une première rencontre avec Slawomir Krupa, DG désigné et encore loin d’être aux commandes. « C’est en toute humilité » qu’il s’est donc présenté pendant 2 heures aux représentants nationaux des syndicats. Il en a profité pour mettre en avant sa longue expérience SG qui lui a « forgé son attachement très profond à cette entreprise », « issu du même moule que le vôtre ». Au-delà, « conscient des désaccords », il espère être un interlocuteur ouvert et sincère en vue d’un « dialogue nourri, transparent et efficace ». Soit. Slawomir Krupa a d’ailleurs souvent mis en avant durant la discussion la nécessité de « trouver des équilibres, en-dehors de toute posture idéologique éloignée des enjeux opérationnels » sur lesquels nous serons tous jugés. « La transformation pour la transformation ne fait pas une stratégie » a aussi ajouté notre hôte du 35ème. Il a ainsi mis en avant son bilan à la tête de GBIS, deux années au cours desquelles, sans réorganisation, la rentabilité aura été rétablie. C’est cette façon de faire qu’il envisage d’étendre désormais à l’ensemble du Groupe, en appliquant méthodiquement une vision de long terme clairement établie. Il envisage la longue transition avec Frédéric Oudéa qui durera jusqu’en mai prochain comme une période de discussion avec les équipes, avant d’envisager d’éventuels amendements de structures. La CGT lui a alors rappelé que ce qui restait du pacte social à la SG a reposé jusqu’à présent sur l’engagement de ne pas recourir aux licenciements contraints. Il faut restaurer ce pacte social largement écorné ces dernières années (politique salariale, conditions de travail, suppressions de 2/3 des IRP…). Tout cela impose de trouver, très rapidement, le bon profil à la tête de la DRH Groupe. Le rétablissement d’un pacte social solide nécessite de nouvelles orientations de la part de la future équipe de direction : moins de com, moins d’entourloupes et plus de prises en compte de la parole des salariés. C’est seulement à cette condition que pourront être rétablis leur confiance et leur engagement (qu’il juge être « la clé du succès ») et que sera stoppée l’hémorragie actuelle qui touche la quasi-totalité des activités (y compris l’Inspection ou les équipes de RISQ). Et nous avons encore insisté sur la situation de BDDF qui reste au centre de toutes les inquiétudes dans le cadre du projet de fusion Vision 2025. Slawomir Krupa nous a répondu qu’il travaillait sur le profil du (ou de la) DRH Groupe, à trouver en interne ou en externe, afin que la désignation soit rapidement faite. Il a enfin répété que, en ce qui concernait les questions sociales ou salariales, il n’avait pas encore de mandat pour s’exprimer, mais qu’il notait notre demande d’engagements comme une attente fondatrice du pacte social à venir.

LA CAROTTE 
En attendant ce nouveau pacte social, les entourloupes à l’ancienne connaissent un accès de créativité. La direction actuelle a fini par trouver 2 organisations syndicales complaisantes (sur les 4 représentatives que compte la SG) pour parapher le pacte faustien que nous avons dénoncé ces derniers jours :  35 petits millions promis en 2024 à la moitié des salariés (puisque la quasi-totalité des services centraux est exclue) – sous conditions notamment de hâter les regroupements/fermetures d’agences et la suppression  d’emplois… en 2023 !  En attendant, les résultats 2022 ont permis de provisionner 2 milliards pour que les actionnaires profitent des économies réalisées… dès 2023 !
[Retrouvez l'accord signé ici]

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PAS CONTENTS !
Rarement une consultation des salariés organisée par la CGT sur la signature d’un projet d’accord n’aura reçu autant de réponses en si peu de temps ! C’est d’autant plus significatif qu’à l’heure actuelle,  91% des salariés qui nous ont répondu, nous demandent pour l’instant de ne surtout pas succomber au sempiternel chantage de la direction («prenez, même les miettes, sinon il y en aura encore moins»). Certains salariés commencent à mesurer la lourde perte sur les primes liées à la médaille du travail et celles des indemnités de fin de carrière, qui s’élèvent à plusieurs milliers d’euros à cause de l’accord SNB CFTC de décembre 2018. Le sujet est d’autant plus sensible qu’il fait résonnance avec l’actualité nationale. Sur Twitter, le PDG de Total pleurniche avec indécence du haut de ses 5 millions d’euros de rémunération par an et tente de se justifier en publiant l’évolution de ses 5 dernières rémunérations, qui se monte quand même à un total de 28 millions d’euros ! … au même moment,  l’assemblée nationale rejette majoritairement le rétablissement de l’impôt sur la fortune, le gouvernement envisage de passer en force son budget par 49-3 et la SG continue de gâter ses actionnaires. Dans ce contexte explosif, face à un tel niveau de rejet en interne, la direction ne peut rester sourde et aveugle. Nous lui avons écrit pour exiger qu’elle prenne bien en considération ces différents éléments, les attentes et les besoins des salariés (ne serait-ce que pour faire face au niveau de l’inflation depuis 2021) …. Et qu’elle revoie sa copie pour faire une nouvelle proposition digne de ce nom. Une ultime réunion est prévue le vendredi 28 octobre. Nous écouterons avec beaucoup d’attention les réponses qu’elle pourra apporter. En attendant, nous vous invitons à participer massivement à notre consultation sur la négociation salariale (ici), à lire les verbatims sur notre site (ici) et la CGT a suspendu toute participation aux différentes réunions, négociations et autres rencontres. L’urgence et la priorité restent focalisées pour la CGT sur la problématique du pouvoir d’achat et donc de l’évolution de nos rémunérations. Et pas en juillet 2023 ! L’avenir, c’est nous … et maintenant !

LES CONGÉS BLOQUÉS PAYÉS
Sébastien Proto est courageusement descendu dans l’arène. Devant les élus du CSEC, il est venu présenter l’actualité de la banque. Ce fut aussi pour lui l’occasion de prendre quelques engagements sur la gestion des congés lors des bascules informatiques au premier semestre 2023 et la descente chaotique des informations. Après avoir rappelé que les périodes de congés scolaires seront sanctuarisées, que les bascules informatiques étaient traitées minutieusement en amont, et limitées à 2 phases, il en a fait le passage incontournable de la réussite du projet. Il a insisté sur la nécessaire solidarité de tous. La direction a confirmé les engagements que nous lui avions demandés, notamment que puissent être inclus dans les exceptions au gel prévu : les événements familiaux, les engagements individuels pris en amont de l’annonce des 2 fois 3 semaines de congés gelées, les congés pris pour les révisions de l’ITB, les parents célibataires (ou les couples SG) pourront bénéficier du pont du 19 Mai. Sébastien Proto a pris sa part de responsabilité au sujet de la communication qui doit être améliorée. Cette réunion aura aussi été l’occasion pour la CGT de rappeler la nécessité d’indemniser cette «contrainte de calendrier» et de prévoir une compensation financière pour les salariés concernés – quel que soit le nom que portera cette prime liée à la fusion.


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PARTAGE ET RAPPORT DE FORCE
«Toutes les entreprises qui le peuvent doivent augmenter les salaires». C’est Elisabeth Borne qui le dit et, pour une fois, nous sommes d’accord avec elle (au demeurant première ministre d’un gouvernement dont fait partie la femme de notre actuel DG). La Société Générale, tout comme Total Energies, a affiché en 2021 des «résultats historiques» qui ont officiellement justifié, comme chez celle-ci, une très forte augmentation de la rémunération de son DG. En revanche pour les salariés, des miettes… sauf lorsque ces derniers usent du principal moyen permettant de rétablir un rapport de force plus équitable : la grève. C’est peut-être difficile pour ceux qui en pâtissent le plus directement mais c’est le seul moyen de faire entendre raison aux dirigeants qui font la sourde oreille et leur rappeler que, sans le travail des salariés, il n’y a plus de profits à partager. La direction de la SG fait-elle partie de ces durs de la feuille ? L’expérience des 10 dernières années en fait la démonstration. Aussi avons-nous été surpris de ne pas avoir été suivis dans notre appel à la grève le 29 septembre dernier par les autres organisations syndicales. Et très surpris qu’elles soient étonnées du peu de cas que la direction a fait de leurs revendications. Ont-elles enfin compris que les augmentations ne sont que rarement octroyées de bonne grâce par les employeurs et qu’elles sont souvent conquises de haute lutte ? On pourrait le croire si l’on prenait au mot leurs dernières déclarations. Si lundi 17 octobre, la direction de la SG ne met pas sur la table de la NAO de vraies propositions d’augmentations de salaire pérennes et générales compensant au moins la flambée de l’inflation depuis plus d’un an, nous renouvelons notre proposition d’inverser ensemble le rapport de force et les accueillerons bien volontiers à nos côtés pour poursuivre le bras de fer qui rétablira votre pouvoir d’achat.

CHANGER LE CLIMAT
Dans le contexte actuel, il est urgent de donner en interne des signaux clairs et d’éviter les provocations. La CGT SG est intervenue auprès de la direction pour qu’en pleine pénurie de carburant, un certain nombre de mesures soient rapidement déployées. L’extension du télétravail par exemple, mais aussi donner de la souplesse en termes d’horaires aux collègues qui doivent trouver du carburant. Nous avons aussi exigé que le chantage entre télétravail et harmonisation des horaires variables dans les CDS cesse. Le télétravail était déjà prévu dans l’accord signé il y a plus d’un an .. et «conditionné aux outils nécessaires» (pas à une «harmonisation des horaires variables» !). Enfin, il va falloir lors du CSEC du 19 octobre des engagements clairs sur la gestion des congés durant les bascules informatiques … et certainement une compensation financière de cette astreinte qu’impose le projet de fusion.  

CLAUSE DE NON-CONCURRENCE
La généralisation des clauses de non-concurrence chez BDDF a amené la CGT à rappeler à la direction que nous les jugeons abusives et nous conseillons aux salariés de ne pas les signer. Nous avons obtenu de la direction qu’elle confirme que cette signature n’était pas obligatoire et que la non-signature de cette clause n’entraînait pas de conséquences, et ce contrairement à ce qui est indiqué sur le terrain. Nos collègues de BDDF qui ont déjà été contraints de signer cette clause peuvent demander à leur DRH de leur confirmer par écrit la renonciation du groupe SG à l’exercice de cette clause car leur consentement ne peut être légalement qualifié de libre et éclairé. Et comme toujours, pour celles et ceux qui auront besoin de nous à leurs côtés pour faire valoir ce que de droit, nous répondrons présents.

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ALÉAS CLIMATIQUES
Le pouvoir d’un dirigeant s’affaiblit à mesure que s’approche la fin programmée de son règne. Il devient alors ce que les Anglo-Saxons appellent un canard boiteux. Est-ce ce qui arrive à la SG ? On pourrait le croire après la nomination de Slawomir Krupa alors que Frédéric Oudéa avait dessiné le portrait d’un successeur ayant les traits de Sébastien Proto. Et voilà que tous les plans édifiés par les clans qui pensaient avoir misé sur le bon cheval s’effondrent ! Alors que les départs se multiplient à la direction, Slawomir Krupa devra pourvoir rapidement les postes-clefs avec des personnalités capables de remettre la banque sur de bons rails. Et pour commencer, nous attendons comme tous les salariés un signal fort au niveau de la DRH : la future (et proche ?) nomination sur cette fonction clé sera déterminante et donnera le ton pour l’avenir. L’humanité dans la gestion du personnel reste notre principale exigence (au lieu de chercher sans cesse à lui faire les poches). En attendant, si les premiers échos internes ont salué la fin d’une ENArchie aux décisions trop souvent hors-sol avec l’arrivée d’un profil plus opérationnel que politique, les inquiétudes ne vont pas se dissiper tout de suite. D’autant que ces dernières sont alimentées par les récentes déclarations de L. Bini Smagghi, qui prône en public toujours plus de rentabilité et en interne toujours plus d’économies sur le dos des salariés. La fin de l’ENArchie doit être aussi celle de la stratégie des cost killers de la peau de chagrin ! Dans l’immédiat, effet collatéral, il y a un vrai sujet d’inquiétude coté BDDF : comment avancer sereinement dans un projet de fusion, lorsque le capitaine pressenti n’est pas celui qu’on attendait ? D’ailleurs, qui dit que Sébastien Proto ne va pas suivre l’exemple de ses petits camarades oudéistes qui se sont déjà éparpillés un peu partout en Europe ? Ces incertitudes supplémentaires viennent s’ajouter aux efforts exigés du personnel et aux contraintes imposées par BDDF et le CDN (notamment sur le gel des congés par ex)  tandis que la faiblesse de la proposition salariale dans la NAO 2022 ne fait rien pour apaiser un climat social extrêmement tendu au sein de notre entreprise. Il faudra, lors du CSEC du 19 Octobre, des engagements fermes sur les congés et une compensation financière de cette contrainte pour éteindre une partie du brasier qui s’étend.

EN ATTENDANT LE 21 OCTOBRE
S’il y a bien un domaine dans lequel nous attendons une évolution rapide, c’est celui des rémunérations. Car les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) sur le sujet sont censées se clore le 21 octobre prochain sur une proposition finale de la direction. L’équipe en place possède une méthode bien rodée, qu’elle compte bien encore mettre en œuvre cette année : ouvrir par une proposition ridiculement faible pour ensuite la « muscler » de façon à en faire une proposition extrêmement faible en espérant trouver des naïfs qui estimeront que « c’est mieux que rien » et qui signeront un accord de NAO indigne de votre travail. C’est pourtant ce travail qui alimente les bons résultats de la banque tandis que ce sont les erreurs de jugement de la direction sortante qui les ont plombés au cours de toutes ces années. Bref, il est vraiment temps de prendre un nouveau départ. Rendez-vous le 21 octobre pour voir si l’ancienne direction a décidé de saboter le climat social jusqu’au bout ou bien si la nouvelle est en capacité de partir sur des bases plus saines. En cessant les entourloupes au détriment des salariés.

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ENOUGH IS ENOUGH
Les syndicats anglais ont suivi ce mot d’ordre venu de la base : « Trop, c’est trop ! ». Pourtant pas réputés pour être des grévistes récidivistes, ils ont fait savoir que leurs adhérents en avaient assez d’être pris pour des idiots, pris entre le marteau de l’inflation et l’enclume de dirigeants sourds à leurs revendications. De ce côté de la Manche, à la SG, les sujets de mécontentements ne manquent pas et il n’y a pas un jour sans une mauvaise nouvelle supplémentaire, chez BDDF : gel des congés annuels et RTT pendant les bascules informatiques de la nouvelle banque en 2023, modification des horaires variables dans les CDS, clauses de non concurrence abusives et dans les services centraux, délocalisations en cours (SGSS, DFIN, GTPS, etc). Un joyeux cocktail qui vient s’ajouter aux revendications salariales et qui a motivé notre appel à la grève le 29 septembre – qui n’est certainement pas prématuré. La coupe est pleine, à défaut de vos poches. Cette grève ne servira pas seulement à peser sur la négociation salariale (qui s’ouvre exceptionnellement par anticipation le 23 septembre), mais aussi sur les conditions de travail, la hausse de la charge de travail, l’équilibre vie pro/vie perso, les incertitudes de la fusion, les changements d’horaires, le blocage des congés en 2023, les délocalisations, etc. Le 23 septembre sera d’abord l’occasion pour la CGT d’exiger une mesure de rattrapage de l’inflation 2021 et 2022, une mesure pérenne d’augmentation collective significative. Nous examinerons aussi ce qui peut être utile dans l’usine à gaz qu’est la loi «sur le pouvoir d’achat ». Un projet de texte a été remis aux syndicats pour débloquer l’épargne générée par la participation et l’intéressement (avant 2022). Si cela peut aider, cela n’en fait pas pour autant une augmentation du pouvoir d’achat telle que nous la réclamons via une augmentation salariale. Cela fait un an que la direction nous raconte que « l’inflation est temporairement haute, mais qu’elle redescendra bientôt à moins de 2% »... C’est faux et cela le restera un bon moment. Elle est actuellement de 6,56% (IPCH) et ne cesse de grimper. Sur deux ans, elle sera sans doute de 10%, 10% de perte de pouvoir d’achat ! Alors que la banque engrange des profits historiques ! Pour aider la direction à comprendre qu’elle doit vous rémunérer à votre juste valeur – et pas seulement elle-même et les actionnaires – il est essentiel de participer à la grève du 29 septembre. Pour peser sur les négociations. Des rassemblements sont prévus dans certaines entités. Et pour ceux qui le souhaitent, vous pouvez rejoindre les manifestations nationales prévues dans les grandes villes puisque ce sera aussi une journée interprofessionnelle de mobilisation sur le pouvoir d’achat.

TELETRAVAIL
Lors de la commission de suivi du déploiement du télétravail, la direction est venue nous présenter son bilan depuis la signature de l’accord début 2021. Au-delà des statistiques qui confirment le plébiscite du télétravail, ce fut pour nous l’occasion de revenir sur les enseignements de notre enquête menée avant l’été et de rappeler quelques demandes restées pour l’instant en suspens (cf notre compte rendu), notamment celles visant à améliorer les contraintes des retours sur site (bruit, promiscuité, parfois manque de sens de la présence sur site) et les élargissements nécessaires sur certaines fonctions de BDDF.

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RECONVERSION ECLAIR
L'annonce du «non renouvellement» de Frédéric Oudéa au poste de DG alors que nous sommes en plein projet de fusion de la SG et du groupe CDN nous paraissait prématurée. Mais la suite est encore plus hallucinante : malgré ses assurances répétées, voilà que le capitaine annonce déjà qu’il a de facto lâché la barre pour préparer son atterrissage à la tête de Sanofi. Difficile de trouver un message plus négatif  alors que son successeur n’est même pas trouvé ! Ca grince donc des dents en interne. Les centaines de salariés des centraux et du réseau dont le poste va être supprimé ou délocalisé (ou qui est menacé de l’être) ont de quoi être amers après cette annonce. D’autant qu’elle suit celle de l’explosion des profits mais aussi de la rémunération de Frédéric Oudéa  (+34% !) tandis que la moitié des salariés avait dû se contenter d'une augmentation «collective» de 0,7%, prise sur l’enveloppe globale des augmentations individuelles. On parle toujours d’entreprise RSE !? Sans compter qu’en quittant aussi abruptement le navire, le DG donne un bien mauvais signal au pire moment. On peut s'attendre à d'autres démissions. L'hémorragie risque de se propager aux troupes, voire aux experts et aux talents, mais aussi parmi la DG. Les plus optimistes y verront la possibilité d’apporter du sang neuf, d'autres que - paradoxalement - les résultats n'ont jamais été aussi bons… Nous, nous sentons la cocotte qui bout et la tension qui monte. La grève du 29 septembre sera donc aussi un bon indicateur du baromètre employeur.  

LA GOUTTE D’EAU
Dans un contexte déjà difficile pour les salariés, la direction de BDDF aurait pu chercher à améliorer la situation… mais c’est l’inverse qu’elle a choisi en décidant de modifier en plein été les horaires des CDS. Officiellement, il s’agit d’harmoniser les horaires de la filière. Mais la direction n’a pas manqué l’occasion d’y ajouter une dose de chantage : « ces modifications d’horaires permettraient 2 jours de télétravail » (ce qui était déjà prévu par ailleurs…). Résultat, ça grogne partout ! Et pour cause : les horaires généreraient des difficultés de transports (horaires de train, bouchons, etc), des frais supplémentaires (garde d’enfant, surcout de déplacement, etc). A Marseille, 100% des salariés consultés par les syndicats locaux sont contre les modifications. Au CDS de Viry (dont la fermeture a déjà été annoncée, gelée puis repoussée, créant un vrai traumatisme parmi les salariés concernés), il est hors de question d’en rajouter en vue de la migration vers Arcueil. En cumulant fermeture, suppression de postes et changements d’horaires, la direction de BDDF semble choisir la politique de la surenchère. Pour tous les CDS concernés, voici une bonne grosse raison supplémentaire de faire la grève le jeudi 29 septembre et d’envoyer à la direction le carton rouge qu’elle mérite.

LA FIN DE L’ABONDANCE
Alors que le gouvernement tente de calmer la grogne sociale en France, en répétant à tout-va que «toutes les entreprises qui le peuvent doivent augmenter leurs salariés», la grève du 29 septembre va aussi servir à faire comprendre à tout ce beau monde que le problème, ce n’est pas qu’elles peuvent - ou pas - mais plutôt qu’elles ne veulent pas. Les profits de la SG n’ont jamais été aussi élevés. Nous verrons bientôt quelle est la position de la direction car la négociation annuelle sur les salaires va s’ouvrir le 23 septembre et ce ne sont pas des mesurettes transitoires que nous attendons, mais une augmentation collective pérenne à la hauteur de l’inflation subie depuis 2 ans !
3,40% en 2021 et plus de 6,50% attendus en 2022 (IPCH), cela fait +10% pour tous !  

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POUVOIR D’ACHAT
Décidément, les chiffres sont têtus. Lors de la négociation annuelle sur les salaires fin 2021, la CGT avait demandé une augmentation significative des salaires en soulignant la menace d’une inflation durablement au-dessus de 5%. La direction de la SG a évacué notre revendication en parlant de « phénomène transitoire » et fait accepter aux autres syndicats une augmentation de 0,7% pour les rémunérations les plus basses … contre l’avis des 70% de salariés qui refusaient une signature à ce niveau de propositions après des résultats 2021 «exceptionnels» et «historiques» ! Certes, l’augmentation de Frédéric Oudéa aura, elle, été historique (+34%), mais pas celle du reste de la troupe. Alors que l’inflation continue de s’envoler (6,8% pour l’IPCH en juillet), les collègues nous interpellent en continu pour exprimer leur indignation et le sentiment de mépris ressenti. Où est la reconnaissance alors que les résultats opérationnels ne cessent de briller ? Ce qui plombe les comptes, ce sont les erreurs stratégiques de la direction en Russie ! Pour manifester clairement votre désapprobation, peser ainsi sur les prochaines négociations salariales et éviter qu’elles ne finissent pareillement en eau de boudin, nous vous invitons à participer à une grève nationale le 29 septembre prochain. Plus cette grève sera massive, et plus elle pèsera sur les prochaines négociations salariales : il y a maintenant 10% de pouvoir d’achat à rattraper !

LE JOUEUR DE FLÛTE
Si nous insistons sur l’importance des augmentations pérennes dans le cadre de la NAO, c’est pour éviter le piège des stratégies de communication gouvernementale, qui mettent en avant des mesures provisoires ou tout simplement illusoires. Il en est ainsi de la soi-disant « prime Macron », qui serait triplée. Mais cela ne reste qu’une éventualité totalement à la main de la direction. A la SG, nous n’avions même pas atteint le plafond précédent… Quant au déblocage anticipé du PEE, ce n’est pas un gain de pouvoir d’achat puisque le salarié est invité à taper dans son épargne et non à profiter lui aussi des profits réalisés par l’entreprise. Sans compter que ce n’est sans doute pas une bonne idée de vendre ses titres en plein creux boursier…  Bref, puisque le gouvernement reste adepte des écrans de fumée, Il va vraiment falloir pousser très fort à la SG pour que la montagne n’accouche pas d’une nouvelle souris. Et que le partage de la richesse créée par les salariés soit enfin équitable.

CARTON ROUGE
Les dossiers des réorganisations liés à la fusion SG CdN ont été adressés aux élus locaux. Parallèlement, les syndicats CFDT CFTC et SNB ont signé un accord qui prévoit la régionalisation des CSE et des IRP. Diminuant ainsi de plus de la moitié le nombre d’élus pouvant défendre les intérêts individuels et collectifs de chacun d’entre vous. C’est pourquoi, là où la CGT est majoritaire, les élus locaux ont refusé de mettre à l’ordre du jour les réorganisations envisagées pour 2024. Chacun le voit bien, les conditions ne sont vraiment pas réunies pour que les réorganisations puissent être véritablement bien traitées et les salariés solidement épaulés. C’est d’ailleurs une autre bonne raison pour que chacun participe à la grève du 29 septembre. Il est temps de sortir le carton rouge !

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1327 POSTES
Difficile de croire «L’avenir, c’est vous !» avec 1327 postes de commerciaux et managers en moins (malgré 451 créations) dans le réseau dès 2023 !  Annoncée à grand renfort de tambours et trompettes comme fer de lance du projet Vision, une telle saignée qui va toucher un périmètre de 7540 postes concernés et tailler dans les effectifs, y compris sur un marché entreprises, est incompréhensible ! La direction avait pourtant pris soin d’envoyer tous les documents de consultation officielle … la veille de l’Ascension. C’est une véritable poussée de tension qu’elle a ainsi provoquée. Même les agences qui ne sont pas directement concernées par la fusion SG CDN payent un lourd tribut dans ce projet, y compris en termes de suppressions de postes : démonstration que l’on a bien affaire à un projet plus vaste qu’une simple fusion. C’est un programme de productivité destiné à augmenter les tailles de portefeuilles à des niveaux irréalistes, ce que l’expertise Sécafi avait pourtant nettement mis en lumière. Les métriques de portefeuilles ont été définies en central et les cibles sont lunaires. Y compris pour les agences qui sont déjà en souffrance ! Que l’on ne vienne pas nous parler ensuite de «satisfaction clientèle» avec de telles propositions, et encore moins de «qualité de vie au travail». Avant même la présentation des «dossiers officiels» aux élus, des architectes étaient venus voir certains locaux, les mesures à prendre pour s’adapter à la cible. En droit, ça s’appelle du délit d’entrave. Et dans la vraie vie, c’est juste du mépris. Avec en moyenne 12,5% des effectifs en moins en 2023 (mais 18% de suppressions de postes), des portefeuilles plus importants, il ne manquait plus dans le décor qu’un message de la direction de BDDF – dénué de toute empathie - pour rappeler la promesse clientèle d’un «ancrage local fort» («une augmentation de 15% des points de vente» malgré 157 agences fermées en 2023 sur un total de 650 jusqu’en 2025 !) pour faire déborder le vase. Dans un tel contexte, le travail syndical va être colossal pour éviter le pire et tenter de revenir à quelque chose de plus réaliste ! Et l’intervention du personnel sera indispensable pour ramener tout ce beau monde sur terre !

MAUVAIS COUPS
C’est bien dans de telles conditions que la CGT reste déterminée et vent debout depuis le début pour éviter qu’en plus des suppressions de postes, les salariés ne se retrouvent pas - en plus - sans représentants locaux pour les aider ! «En régionalisant les élus», la direction espère bien les éloigner – un peu plus – des salariés dans la détresse. On a vu dans les Centraux les effets néfastes de cette stratégie. Ce serait un très mauvais service à rendre aux salariés du réseau, surtout dans le contexte de restructurations qui s’annoncent par vagues successives ! On se demande où sont passés les engagements RSE de l’entreprise… mais peut-être ne sont-ils là que pour la com ?

6ème ETUDE SUR LES SALAIRES
Notre étude annuelle sur les salaires permet de mesurer l’évolution de l’égalité professionnelle, mais aussi de vous situer individuellement en termes de rémunération. Bien sûr, vous pouvez saisir nos délégués pour qu'ils vous aident, vous conseillent et éventuellement les faire intervenir pour corriger une inégalité ou une injustice. Ce sont ces statistiques qui, en ce moment, permettent de mesurer si une femme a plus de 5% d'écart avec les hommes à "situation comparable". Dans ce cas et faute d'explications à l'écart constaté, une régularisation doit être faite sur la paye de juillet (avec date de valeur au 1er avril). 

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RISQUE ZÉRO
Bien sûr, tout ceci aurait pu être évité depuis bien longtemps. Pronostiqué depuis les élections de  2017, le second tour attendu (et espéré par certains) «Macron - Le Pen» pouvait être évité. Chacun y aura porté sa part de responsabilité et pourtant, maintenant, au final c’est à vous de trancher. «Attention, danger» aura déclaré un tas de gens que personne n’avait entendus avant le premier tour. Certes, ce n’est pas notre cas, nous avons suffisamment alerté sur le mépris généré par le décalage entre les élites, les oligarques et le reste de la société, pour ne pas être accusés d’«ambiguïté» dans ce second tour des élections présidentielles. Nous avons contesté – entre autre et souvent bruyamment - la démolition du code du travail, des prud’hommes, de notre protection sociale (notamment de la sécurité sociale), de l’assurance chômage, de la retraite, la perte de pouvoir d’achat, du système de santé, etc, en précisant qu’au-delà des dégâts sociaux, ces choix politiques alimentaient le terrain de l’extrême droite. Dans le contexte actuel, en toute cohérence, la CGT l’a déclaré dès le 12 avril : «pas une voix du monde du travail pour l’extrême droite !». Au niveau national, les «patrons» de la CGT et de la CFDT ont même fait un communiqué commun pour dénoncer le risque et les dangers d’une telle aventure. Au final, ce n’est pas seulement «la présidentielle» qui va décider de notre vie dans les cinq prochaines années. Le futur gouvernement devra porter la responsabilité des lois votées par l’Assemblée (et donc par les députés). Ce sont ces députés que vous allez élire qui feront le véritable sens de l’histoire. Il reste donc tout à fait possible que les lois qui seront votées soient en cohérence avec vos choix et vos intérêts. Si, les 12 et 19 juin prochains, vous élisez des députés qui défendent vos choix, ceux de vos proches et de vos enfants, l’avenir sera plus radieux. En attendant , il faut éviter le pire. Pas une seule voix du monde du travail pour l’extrême droite  !

ATTENTION A LA GROGNE
La direction devrait prendre garde à la contagion. Au-delà des conditions de travail de plus en plus difficiles, la présentation de nouveaux horaires d’ouvertures des agences aura été le fait déclencheur de la grève sur la DRC de Chessy Marne la Vallée. 90 grévistes ont été recensés parmi l’ensemble des métiers de la DCR (des CC premium et essentiel, des chargés d’accueil, aux DAI, PRO, CBP, y compris les top performers). Alors que la direction sonnait le rassemblement de ces troupes pour éviter, comme d’habitude, les fermetures d’agences (au détriment de la sécurité et du risque opérationnel), le rassemblement des grévistes devant la DCR était un signal clair et fort que la direction du réseau ne devrait pas sous-estimer. Elle devrait entendre le message fort et clair lancé par les collègues de la DCR de Chessy Marne la Vallée.

RAPPEL, AUX URNES !
Les consignes de vote de la CGT pour l’AG des actionnaires du 17 mai ont été publiées sur notre site internet. Vous êtes les premiers actionnaires de la SG et vous pouvez peser jusqu’à 20% des voix ! C’est le moment de faire entendre notamment ce que vous pensez de la politique salariale du Groupe, bien plus généreuse pour ses dirigeants que pour ses troupes. Alors à vos bulletins !

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DIALOGUE «SOCIAL» DE SOURDS
Alors qu’au niveau national les enjeux de la présidentielle sont connus de tous (retraite, pouvoir d’achat, etc.), la direction de la SG poursuit la «négociation» avec les syndicats pour les faire entrer dans le cadre d’une régionalisation de la représentation du personnel de BDDF. «Maintenant, les directeurs régionaux auront les mains dans le cambouis … ce qu’ils n’ont pas encore» aura-t-elle tenté de nous expliquer. Au-delà de la fusion de 9 périmètres SG et CdN (et donc de la suppression des doublons de représentants du personnel), la direction espère faire avaler aux syndicats une régionalisation des instances, passant ainsi à la SG de 90 CSE à 11, en divisant par 3 le nombre d'élus dans les CSE. Autrement dit, la coupe sera sévère pour les gens qui sont censés pouvoir vous défendre, vous aider, vous répondre et surtout représenter vos intérêts localement et nationalement. Pour la CGT, que les salariés puissent choisir des élus qu’ils connaissent et qui les connaissent constitue à la fois un gage de sérieux et de proximité. De réunion en réunion, la direction campe sur ses positions et espère bien obtenir des signatures sans trop revoir sa copie. Ce serait une victoire à la Pyrrhus qui, ainsi que nous l’avons martelé à Frédéric Oudéa, «tuerait le dialogue social». Ce n’est en effet pas parce que l’on supprime les messagers que les problèmes disparaissent. Il suffit de voir la dérive dans les autres entreprises qui ont fait ce choix. Nous avons de plus souligné que «Ce serait une erreur stratégique et politique …qui pèserait sur le déroulement opérationnel du projet de fusion». Le dialogue de sourds va-t-il finir une nouvelle fois en marché de dupes ? … Et le projet en Bérézina ?

LA RETRAITE DE RUSSIE
Face à la guerre menée par les autorités russes contre le peuple ukrainien, le Groupe aurait finalement réagit rapidement. Un désengagement total a été trouvé en 1 mois. A contrecœur, la solution la moins pire dans un contexte aussi compliqué a été trouvée, tout en préservant les intérêts des 12.000 salariés de Rosbank. Il reste que la facture sera de 3 milliards et pèsera sur le Groupe. Il serait raisonnable de revenir sur les 2,6 milliards en dividendes ou rachats d’actions que la direction s’apprête à verser alors que les projets en cours (notamment la fusion SG CDN, mais pas que…) nécessiteraient davantage d’investissements. Et surtout que la direction ne vienne pas se servir de l’argument Rosbank pour encore saboter la NAO en fin d’année !

SENIORS
L’arlésienne, c’est bien ce que semble devenir l’engagement de la direction sur le taux de révision des seniors (engagement pourtant renouvelé par sa signature le 13 Mars 2022). Nous en avons donc exigé un suivi réel ainsi que du budget qui lui est affecté et qui est réellement engagé. Sinon, on resterait dans de la com pure, donnant raison au passage à l’adage, devenu célèbre, «les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Mais dans ce cas, il n’y a pas besoin d’accord d’entreprise.

AUX URNES, LES ACTIONNAIRES !
Les consignes de vote de la CGT pour l’AG des actionnaires du 17 mai ont été publiées sur notre site internet. Vous êtes les premiers actionnaires de la SG et vous pouvez peser jusqu’à 20% des voix ! C’est le moment de faire entendre notamment ce que vous pensez de la politique salariale du Groupe, bien plus généreuse pour ses dirigeants que pour ses troupes. Alors à vos bulletins ! 

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UN MONDE FRAGMENTÉ
Comme toujours épaulé de la directrice de la communication et des ressources humaines, Frédéric Oudéa a rencontré les organisations syndicales afin de faire un rapide tour d’horizon. Il s’est d’abord félicité du «fort rebond connu en 2021» et de la «bonne avancée des chantiers fondamentaux» que sont la fusion des banques de détail, l’acquisition d’ING France et de LeasePlan afin de renforcer respectivement Boursorama et ALD. Ce sont ensuite naturellement les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie qui ont occupé une bonne partie de la réunion, la SG étant particulièrement concernée par le biais de sa filiale et de ses 12.000 salariés. Il n’est pas possible d’abandonner ces derniers, ni de fermer des agences bancaires comme des magasins de luxe ou d’électronique, tout comme il est impossible d’ignorer les sanctions ordonnées par les autorités occidentales à l’encontre de la Russie. La direction s’efforce donc de suivre une ligne de conduite «équilibrée» entre ces exigences parfois directement contradictoires. Ce qui est à peu près certain, c’est qu’il s’agit là d’un tournant important qui va probablement entraîner une fragmentation plus grande du monde avec les risques associés à cette nouvelle instabilité.

LES DÉSACCORDS INTERNES
Pour 2022, la direction espère une poursuite des tendances de 2021 sur les différents métiers du Groupe mais s’attend à ce que la crise provoque un coup d’arrêt sur la reprise économique et, par le jeu notamment des goulets d’étranglement dans certains secteurs (dont l’énergie), une poussée inflationniste qu’elle espère voir se résorber fin 2022.  Elle l’espère en tout cas suffisamment pour repousser toute discussion sur le pouvoir d’achat des salariés, fortement entamé par la flambée des prix des carburants, de l’électricité et des produits alimentaires. Frédéric Oudéa nous a répondu que le «maximum» a été fait en matière de rémunérations «compte tenu de la bonne année» et il a conclu la discussion en estimant qu’à son «niveau les retours sont positifs partout». Il est évident que l’évolution de sa rémunération est très satisfaisante, nettement supérieure à une inflation qui pourrait flirter avec les 5% en 2022. Les salaires à la SG sont en revanche très à la traîne (cf les commentaires reçus). Un autre irritant qu’il a préféré éviter est la question de la représentation des salariés de la banque de détail en France après la fusion avec le CdN. La CGT l’a mis en garde contre l’erreur stratégique et politique que serait d’éloigner physiquement les salariés de leurs représentants via la «régionalisation des IRP». Au-delà de réduire fortement le nombre d’élus, cela ne fera que nuire gravement à la «qualité du dialogue social» qu’il ne cesse de mettre en avant.

LA CUISINE AU BEURRE
Ce dialogue social de qualité s’est ensuite poursuivi l’après-midi par la présentation enthousiasmée des chiffres de la participation et de l’intéressement (P+i) qui seront versés au titre de l’«exceptionnelle année 2021». D’après la direction, les salariés seront particulièrement gâtés grâce une «amélioration significative de la formule de calcul», qui serait «mieux-disante que celles des concurrents». La CGT, qui a refusé de signer l’accord entérinant cette nouvelle formule, les a immédiatement repris en mettant en avant la fausseté de cette affirmation : à RAGB équivalente, nos concurrents touchent toujours en moyenne deux à trois fois plus de P+i. Il n’y a donc pas de «mieux-disance». D’après la représentante de la direction, ce serait dû à un différentiel au niveau des résultats. Voilà qui semble étonnant alors que la banque n’a cessé de vanter ses propres résultats historiques pour 2021. Nous avons donc de nouveau demandé une comparaison complète et honnête des plans de participation et d’intéressement du secteur bancaire en France. Pas sûr que nous soyons plus entendus que lors des discussions sur cette nouvelle formule l’année dernière …

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BEURRE OU EPINARDS ?
Pour certains la question ne se pose pas : grâce à des taux de réalisation de leurs objectifs proprement nord-coréens – du moins selon l’estimation quasi-unanime du conseil d’administration, où seul l’élu présenté par la CGT défend une répartition plus favorable aux salariés - notre bien-aimé directeur général et ses délégués vont toucher cette année des rémunérations globales en forte hausse (>+30%), bien supérieure à l’augmentation de 0,7% généreusement accordée par cette même équipe de direction lors de la NAO de fin d’année au vulgum pecus … soit seulement la moitié des salariés de la SG en France. Cette mesure ne pèse ainsi en réalité que 0,3% sur la masse salariale. Elle est en plus prise sur l’enveloppe d’augmentation individuelle. Quant à l’inflation que nous mettions en avant pour justifier notre demande d’augmentation significative pour l’ensemble d’entre nous, la direction l’écartait d’un revers de main en la qualifiant de «transitoire». Au contraire, elle s’est envolée à +4,5% en février (indice IPCH) et promet de continuer sur cet élan au moins jusqu’à la fin de l’année 2022. Autant dire que le coup de bambou est sévère pour les salariés, qui ont créé davantage de richesse en 2021 mais voient leur pouvoir d’achat être inexorablement mangé par la hausse des prix afin de sacrifier au culte du dividende et des rachats d’actions. Cela va devenir difficile de mettre du beurre dans les épinards, et même Popeye risque de se retrouver au régime sec. Et la participation intéressement (P+i) nous demanderez-vous, ne va-t-elle pas sauver notre année ? elle va certes être en forte progression après la dégringolade historique de 2021. Mais loin d’être aussi musclée qu’essaie de le faire croire la direction, qui s’est farouchement opposée l’année dernière à l’adoption d’une formule plus équitable, elle apparaît plutôt rachitique comparée à ce qui va être distribué à nos collègues des enseignes concurrentes. Pour vous donner une idée, le maximum individuel qu’il sera possible d’espérer à la SG correspond au minimum garanti chez la banque de la rue d’Antin. A croire que tous les épinards ont migré vers les enseignes à leur couleur. Et le beurre aussi.

Il EST OÙ LE BONHEUR ?
Les incertitudes politiques liées à la retraite auront fait couler beaucoup d’encre depuis l’accord emploi SG de 2019 qui renouvelait les dispositifs de départs à 36 mois de la retraite à taux plein (mi-temps senior-MTS et congés fin de carrière- CFC). Cet accord devrait être prorogé pour 2 ans et étendu à 250 possibilités par an (Vs 120 auparavant) pour tenir compte de l’arrivée des salariés du Crédit du Nord. Mais, si le projet d’accord soumis à la signature des syndicats est plus favorable, il faut noter que bien évidemment, le choix du prochain président aura une conséquence décisive. Tout ceci tombe si la retraite passe à 65 ans, comme le promettent quelques candidats. En dehors d’être une régression et un mauvais coup social, ce changement pénaliserait les salariés qui entreraient dans ces dispositifs sans en connaitre les pénalités financières en cas de départ au moment de la retraite à taux plein (la réforme qui a été stoppée prévoyait une décote dans ce cas précis pouvant durer toute la retraite…). D’où la nécessité de ne pas aller voter pour la retraite à 65 ans, surtout si on espère ne pas être obligé de travailler jusque-là.
 

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STOP THE WAR -  Hет Bойне!
Alors que Poutine a mis son pays au ban des nations en agressant ses voisins, la position de la SG – présente en Ukraine via ALD, mais plus encore en Russie avec Rosbank – est fatalement difficile. Nous apportons tout notre soutien aux collègues concernés et à leur famille, victimes directes ou indirectes de ce conflit. La position du Groupe (malgré  le boycott économique de la Russie qui se généralise) pèse sur les équipes, qui non seulement ne peuvent répondre à toutes les questions des clients mais qui en outre commencent à demander si la direction prendra les décisions courageuses qu’impose la situation et suspendra les activités en Russie tant que durera le conflit (cf Appel des salariés).    

Il EST OU LE BONHEUR ?
«On ne fait pas le bonheur des gens malgré eux», a-t-on coutume de dire. C’est pourtant l’ambition d’une partie de BDDF qui se lance dans une nouvelle croisade. Pour changer d’ambiance et détendre l’atmosphère à quelques encablures de la fusion SG/CDN, des groupes de travail apparaissent pour cogiter sur ce qui pourrait faire le bonheur des salariés. Pas l’argent bien entendu, puisqu’il faut toujours surveiller les frais de gestion. A défaut de vraies augmentations, il aurait été plus judicieux de ne pas sabrer les CHSCT qui contrôlaient la responsabilité de l’employeur à veiller à la santé physique et mentale de ses salariés plutôt que de jeter de la poudre aux yeux dans un exercice de com’ qui apparaît au mieux comme une farce sombre. En effet, dans le même temps, les promoteurs de ces usines à gaz sont les mêmes qui maintiennent volontairement un sous-effectif de 15 à 18% pour mieux gérer « en douceur » l’arrivée des salariés CDN. Sauf que d’ici au 1er janvier 2023, cette politique des chaises vides reporte sur les salariés concernés tout le poids du surcroît de travail lié à la fois aux absences et aux préparatifs de la fusion. Pas le temps de philosopher sur le bonheur ! Plutôt que de monter des gadgets, la direction ferait mieux d’être attentive aux propositions concrètes que les salariés et leurs représentants remontent chaque jour pour améliorer les conditions de travail.

LE RUISSELLEMENT
Après les zigs et les zags de 2020 et 2021 (plombé par la crise sanitaire), les annonces des variables et des éventuelles révisions individuelles commencent à tomber dans les différents secteurs. Enfin, presque tous, car certains attendent les retours de congés pour se livrer à l’exercice. S’il est naturellement compliqué dans les années de crise, il ne semble pas plus simple après les « excellents résultats » publiés récemment. D’après les 1ers retours que nous avons, les situations sont disparates et les hausses de variables par rapport à la référence de 2020 ne sont pas forcément à la hauteur des attentes, ni de l’engagement consenti au cours de ces années difficiles et encore moins des bénéfices exceptionnels réalisés par la banque dans un contexte fortement inflationniste. Cette partie variable de votre rémunération reste qui plus est soumise à l’arbitraire le plus complet, sans aucun critère objectif ! Cet aspect aléatoire et discriminant revendiqué par la direction devient parfois discriminatoire malgré les garde-fous. C’est bien pour cela que la CGT réclame depuis des lustres une négociation pour définir des critères objectifs, des voies de recours efficaces et de la transparence plutôt que l’opacité actuelle ! 

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Ecouter les infos  : la douce voix de Julie (en cours) 

HEU - REUX !
C’est le sentiment que Frédéric Oudéa aura tenté de partager dans sa communication interne liée aux résultats 2021. Comme cette dernière ne mettait en avant que les excellents résultats et l’avalanche de dividendes prévue en 2022 (plus de 2 milliards), alors qu’en interne les dents grinçaient après la NAO n’aboutissant qu’à une augmentation de 0,7% pour une partie des salariés (soit bien en-deçà de l’inflation et qui au final ne devrait pas dépasser 0,3% d’augmentation de la masse salariale), une autre communication a rapidement mis en avant la hausse mécanique de la participation-intéressement (P+i). Nouvelle maladresse, les exemples donnés dans le mail excluent 60% des femmes et 100% des TMB. Des esprits chagrins regretteront que même après cette augmentation, la P+i sera encore très inférieure aux standards du secteur. En attendant le PMAS prévu en juin et alors que se profilent les prochaines annonces (variables et rémunération fixe), l’assemblée générale des actionnaires mettra à nouveau en lumière le décalage de rémunération entre les salariés et les dirigeants - sujet ô combien d’actualité ! - et nous sommes étonnés de constater que, seul l’administrateur salarié présenté par la CGT s’est opposé lors du CA aux petits cadeaux entre happy few (augmentation des dirigeants, jetons de présence, rachats d’actions) tandis que le régime sec perdure pour les salariés lambda.

POUR QUELQUES METRES DE PLUS
L’accord télétravail aura bientôt un an, même si la crise sanitaire a retardé sa mise en œuvre dans les centraux tandis que les difficultés techniques ont ralenti son déploiement dans le réseau là où cela aurait été possible. Et maintenant que le virus devrait permettre le retour à la normale, se posent les questions pratiques reléguées au second plan. La philosophie de l’accord avait laissé l’organisation à la main de chaque BU/SU, via un échange entre le salarié et son manager. Un an plus tard, et même si la crise sanitaire a biaisé la mise en œuvre, force est de constater que les locaux sont assez déserts le lundi et le vendredi, fluides le mercredi, et souvent surpeuplés le mardi (voire le jeudi). Il y a certes la question de la fréquentation en période de difficultés sanitaires, mais il faut aussi réinventer l’organisation collective. La pérennité et la stabilité de la qualité de prestation de la restauration collective deviennent également plus difficiles à assurer. Sans lissage de la fréquentation des locaux, tous ces points seront très problématiques. Et pour y parvenir, il faudrait réfléchir à des incitations et non pas à des injonctions ou obligations car l’accord repose sur le volontariat. Par ailleurs, nous sommes très préoccupés par les projets de certaines directions qui programment des densifications immobilières pouvant atteindre un rapport de 0,6 poste de travail par salarié, soit quasi la moitié des pratiques antérieures. Chacun mesure les économies attendues, mais peut aussi anticiper les difficultés pour se retrouver en équipe les jours d’affluence ou de problèmes techniques… Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., les difficultés que vous pourriez rencontrer. Une commission de suivi devrait traiter ces difficultés prochainement.

PROJET EMPLOI - RAPPEL 
Il vous reste jusqu’au vendredi 18 février (au soir) pour participer (sur notre site) à notre consultation sur la signature – ou pas – du projet d’«accord emploi» encadrant la fusion SG CDN et les 3700 suppressions de postes qu’elle va provoquer. En parallèle, le cabinet d’expertise Secafi a remis aux élus du CSEC son rapport sur le modèle opérationnel et relationnel prévu pour la « nouvelle banque ». Après analyse, les élus du CSEC seront consultés le 25 février.

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ET SURTOUT ... UNE MEILLEURE ANNÉE !
Après une année 2021 qui s’est achevée en queue de poisson par un accord NAO au rabais conclu la veille de la trêve hivernale et un contexte sanitaire qui ne s’y prête guère, nous vous adressons néanmoins tous nos vœux pour cette nouvelle année. Que 2022 soit l’année d’une sérénité retrouvée, d’un travail enfin considéré à sa juste valeur et d’une accalmie sur le plan sanitaire. Sur le plan syndical, on vous concocte quelques nouveautés pour rester une organisation syndicale proche de vous, déterminée à représenter vos intérêts et continuer à nous défendre des mauvais coups !

C’EST CADEAU !
La nouvelle version de BookMe, notre doctolib syndical, a été livrée. Vous pouvez la retrouver sur notre site internet/intranet (www.cgtsocgen.fr) ou sur notre application à télécharger sur android ou apple store. En cette période de travail distant ou de difficulté à obtenir des informations fiables et à jour, nous mettons tout en œuvre pour vous permettre de rester informés. Indispensable si l’on ne veut pas être largués entre 2 protocoles sanitaires ou 3 Q&A.

GANESH 2022
Pour résumer la situation, la direction a rédigé un projet de texte soumis aux organisations syndicales pour traiter de l’évolution de l’emploi, de la mobilité (fonctionnelle et géographique), des conditions de départs de l’entreprise ou de départs anticipés à la retraite. Ce texte est disponible sur notre site. Il a déjà fait l’objet d’une réunion le 10 janvier et une autre est programmée pour le 17 janvier. L’objectif de la direction est de parvenir à un accord au mois de février afin de commencer les opérations au second trimestre. Dans le même temps, elle entend aussi faire avaler aux organisations syndicales qu’il serait plus souhaitable d’avoir des IRP au niveau régional, calées sur l’organisation pyramidale de la nouvelle banque, c’est-à-dire avec des instances régionales réduites et bien éloignées des salariés. Autant dire que c’est à l’opposé de notre diagnostic et des besoins, d’autant que le précédent des services centraux parisiens illustre les effets néfastes d’IRP sous-dimensionnées. Bref, malgré 13 ou 14 réunions, la conclusion d’un accord satisfaisant semble encore lointaine. En attendant, l’accord emploi de 2019 qui définit les congés seniors et les congés projets devrait vraisemblablement être prorogé jusqu’en décembre 2023 (ou avril 2024). La fusion SG CDN aura avancé d’ici là. Les élections présidentielles seront passées et les éventuelles réformes de la retraite seront clarifiées … en bien ou en mal, ça dépendra de chacun de nos votes.

MY NAME IS LUCCA
Lucca est le nom de code du dernier projet de la direction générale, qui vise à fusionner ALD et Leaseplan. Pour une fois, il s’agit d’un projet de développement ce qui est assez rare pour être souligné. C’est une bonne chose. A côté de tout le blabla sur le digital, l’électrique et les autres trucs à la mode, il faut se rappeler que le leasing auto est avant tout une forme de crédit qui peut être particulièrement rémunératrice. La question est de savoir si le prix payé est juste. Il y a également un point d’attention important : Leaseplan est une société basée aux Pays-Bas, où la gouvernance d’entreprise n’est pas particulièrement exemplaire. Ce n’est pas pour rien que Stellantis y a implanté son siège social, pour distribuer de gros bonus à ses dirigeants avec un minimum de supervision ou bénéficier d’un régime fiscal avantageux par exemple … il faut donc avoir des assurances sur le fait que le nouvel ALD restera une société de droit français. Meilleurs vœux de santé, bonheur et gros bonus à tous ! 

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