Le scroll hebdo est disponible ici :  en cours       1327 POSTESDifficile de croire «L’avenir, c’est vous !» avec 1327 postes de commerciaux et managers en moins (malgré 451 créations) dans le réseau dès 2023 !  Annoncée à grand renfort de tambours et trompettes comme fer de lance du projet Vision, une telle saignée qui va toucher un périmètre de 7540 postes concernés et tailler dans les effectifs, y compris sur un marché entreprises, est incompréhensible ! La direction avait pourtant pris soin d’envoyer tous les documents de consultation officielle … la veille de l’Ascension. C’est une véritable poussée de tension qu’elle a ainsi provoquée. Même les agences qui ne sont pas directement concernées par la fusion SG CDN payent un lourd tribut dans ce projet, y compris en termes de suppressions de postes : démonstration que l’on a bien affaire à un projet plus vaste qu’une simple fusion. C’est un programme de productivité destiné à augmenter les tailles de portefeuilles à des niveaux irréalistes, ce que l’expertise Sécafi avait pourtant nettement mis en lumière. Les métriques de portefeuilles ont été définies en central et les cibles sont lunaires. Y compris pour les agences qui sont déjà en souffrance ! Que l’on ne vienne pas nous parler ensuite de «satisfaction clientèle» avec de telles propositions, et encore moins de «qualité de vie au travail». Avant même la présentation des «dossiers officiels» aux élus, des architectes étaient venus voir certains locaux, les mesures à prendre pour s’adapter à la cible. En droit, ça s’appelle du délit…
Le scroll hebdo est disponible ici :  en cours       RISQUE ZÉROBien sûr, tout ceci aurait pu être évité depuis bien longtemps. Pronostiqué depuis les élections de  2017, le second tour attendu (et espéré par certains) «Macron - Le Pen» pouvait être évité. Chacun y aura porté sa part de responsabilité et pourtant, maintenant, au final c’est à vous de trancher. «Attention, danger» aura déclaré un tas de gens que personne n’avait entendus avant le premier tour. Certes, ce n’est pas notre cas, nous avons suffisamment alerté sur le mépris généré par le décalage entre les élites, les oligarques et le reste de la société, pour ne pas être accusés d’«ambiguïté» dans ce second tour des élections présidentielles. Nous avons contesté – entre autre et souvent bruyamment - la démolition du code du travail, des prud’hommes, de notre protection sociale (notamment de la sécurité sociale), de l’assurance chômage, de la retraite, la perte de pouvoir d’achat, du système de santé, etc, en précisant qu’au-delà des dégâts sociaux, ces choix politiques alimentaient le terrain de l’extrême droite. Dans le contexte actuel, en toute cohérence, la CGT l’a déclaré dès le 12 avril : «pas une voix du monde du travail pour l’extrême droite !». Au niveau national, les «patrons» de la CGT et de la CFDT ont même fait un communiqué commun pour dénoncer le risque et les dangers d’une telle aventure. Au final, ce n’est pas seulement «la présidentielle» qui va décider de notre vie dans les cinq prochaines années. Le futur…
Le scroll hebdo est disponible ici :  en cours       DIALOGUE «SOCIAL» DE SOURDSAlors qu’au niveau national les enjeux de la présidentielle sont connus de tous (retraite, pouvoir d’achat, etc.), la direction de la SG poursuit la «négociation» avec les syndicats pour les faire entrer dans le cadre d’une régionalisation de la représentation du personnel de BDDF. «Maintenant, les directeurs régionaux auront les mains dans le cambouis … ce qu’ils n’ont pas encore» aura-t-elle tenté de nous expliquer. Au-delà de la fusion de 9 périmètres SG et CdN (et donc de la suppression des doublons de représentants du personnel), la direction espère faire avaler aux syndicats une régionalisation des instances, passant ainsi à la SG de 90 CSE à 11, en divisant par 3 le nombre d'élus dans les CSE. Autrement dit, la coupe sera sévère pour les gens qui sont censés pouvoir vous défendre, vous aider, vous répondre et surtout représenter vos intérêts localement et nationalement. Pour la CGT, que les salariés puissent choisir des élus qu’ils connaissent et qui les connaissent constitue à la fois un gage de sérieux et de proximité. De réunion en réunion, la direction campe sur ses positions et espère bien obtenir des signatures sans trop revoir sa copie. Ce serait une victoire à la Pyrrhus qui, ainsi que nous l’avons martelé à Frédéric Oudéa, «tuerait le dialogue social». Ce n’est en effet pas parce que l’on supprime les messagers que les problèmes disparaissent. Il suffit de voir la dérive dans les autres entreprises qui…
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