Le scroll hebdo est disponible ici :  scroll       UN MONDE FRAGMENTÉ Comme toujours épaulé de la directrice de la communication et des ressources humaines, Frédéric Oudéa a rencontré les organisations syndicales afin de faire un rapide tour d’horizon. Il s’est d’abord félicité du «fort rebond connu en 2021» et de la «bonne avancée des chantiers fondamentaux» que sont la fusion des banques de détail, l’acquisition d’ING France et de LeasePlan afin de renforcer respectivement Boursorama et ALD. Ce sont ensuite naturellement les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie qui ont occupé une bonne partie de la réunion, la SG étant particulièrement concernée par le biais de sa filiale et de ses 12.000 salariés. Il n’est pas possible d’abandonner ces derniers, ni de fermer des agences bancaires comme des magasins de luxe ou d’électronique, tout comme il est impossible d’ignorer les sanctions ordonnées par les autorités occidentales à l’encontre de la Russie. La direction s’efforce donc de suivre une ligne de conduite «équilibrée» entre ces exigences parfois directement contradictoires. Ce qui est à peu près certain, c’est qu’il s’agit là d’un tournant important qui va probablement entraîner une fragmentation plus grande du monde avec les risques associés à cette nouvelle instabilité. LES DÉSACCORDS INTERNESPour 2022, la direction espère une poursuite des tendances de 2021 sur les différents métiers du Groupe mais s’attend à ce que la crise provoque un coup d’arrêt sur la reprise économique et, par le jeu notamment des goulets d’étranglement dans certains secteurs (dont l’énergie), une…
Le scroll hebdo est disponible ici :  scroll      BEURRE OU EPINARDS ?Pour certains la question ne se pose pas : grâce à des taux de réalisation de leurs objectifs proprement nord-coréens – du moins selon l’estimation quasi-unanime du conseil d’administration, où seul l’élu présenté par la CGT défend une répartition plus favorable aux salariés - notre bien-aimé directeur général et ses délégués vont toucher cette année des rémunérations globales en forte hausse (>+30%), bien supérieure à l’augmentation de 0,7% généreusement accordée par cette même équipe de direction lors de la NAO de fin d’année au vulgum pecus … soit seulement la moitié des salariés de la SG en France. Cette mesure ne pèse ainsi en réalité que 0,3% sur la masse salariale. Elle est en plus prise sur l’enveloppe d’augmentation individuelle. Quant à l’inflation que nous mettions en avant pour justifier notre demande d’augmentation significative pour l’ensemble d’entre nous, la direction l’écartait d’un revers de main en la qualifiant de «transitoire». Au contraire, elle s’est envolée à +4,5% en février (indice IPCH) et promet de continuer sur cet élan au moins jusqu’à la fin de l’année 2022. Autant dire que le coup de bambou est sévère pour les salariés, qui ont créé davantage de richesse en 2021 mais voient leur pouvoir d’achat être inexorablement mangé par la hausse des prix afin de sacrifier au culte du dividende et des rachats d’actions. Cela va devenir difficile de mettre du beurre dans les épinards, et même Popeye risque de se retrouver au régime sec.…
Le scroll hebdo est disponible ici :  scroll     STOP THE WAR -  Hет Bойне!Alors que Poutine a mis son pays au ban des nations en agressant ses voisins, la position de la SG – présente en Ukraine via ALD, mais plus encore en Russie avec Rosbank – est fatalement difficile. Nous apportons tout notre soutien aux collègues concernés et à leur famille, victimes directes ou indirectes de ce conflit. La position du Groupe (malgré  le boycott économique de la Russie qui se généralise) pèse sur les équipes, qui non seulement ne peuvent répondre à toutes les questions des clients mais qui en outre commencent à demander si la direction prendra les décisions courageuses qu’impose la situation et suspendra les activités en Russie tant que durera le conflit (cf Appel des salariés).     Il EST OU LE BONHEUR ?«On ne fait pas le bonheur des gens malgré eux», a-t-on coutume de dire. C’est pourtant l’ambition d’une partie de BDDF qui se lance dans une nouvelle croisade. Pour changer d’ambiance et détendre l’atmosphère à quelques encablures de la fusion SG/CDN, des groupes de travail apparaissent pour cogiter sur ce qui pourrait faire le bonheur des salariés. Pas l’argent bien entendu, puisqu’il faut toujours surveiller les frais de gestion. A défaut de vraies augmentations, il aurait été plus judicieux de ne pas sabrer les CHSCT qui contrôlaient la responsabilité de l’employeur à veiller à la santé physique et mentale de ses salariés plutôt que de jeter de la poudre aux yeux dans un exercice de…
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