CRCM Les directions locales des Centres d'appels made in SG étant pieds et poings liés aux directives de RESO/DDM prétextent ne pouvoir prendre de décisions. Nous sommes intervenus plusieurs fois lors des dernières séances plénières du C.C.E afin de réclamer l'ouverture d'une négociation sur les conditions de travail dans les CRCm. Ces dernières se détériorent de plus en plus chaque année sans que les propositions de la CGT ni les remarques ne soient prises en compte et les sous effectifs permanents n’arrangent pas les choses. Jusqu’à maintenant, le Directeur des relations sociales se contente d’enterrer le problème en prétextant qu'une mission de l'ANACT est en cours. Lassés d’attendre, les salariés du CRCm de Lyon ont décidé de se mobiliser le 2 mai afin de manifester leur mécontentement et obtenir qu'on s'attaque enfin aux causes du stress et que la DG s’intéresse à leur sort. RECRUDESCENCE « Les élus du CCE s'inquiètent d'un durcissement des pratiques managériales, au vu d'une recrudescence des articles 26 portée à leur connaissance.Ils demandent des explications à la Direction générale sur les liens de causes à effets avec la baisse d'activité dans le réseau et dans les services centraux. ». C’est le point d’ordre du jour inscrit à la demande des élus (tous) du CCE pour la séance plénière du 10 mai. Une unanimité syndicale plus productive qu’une méchanceté récente qu’il vaut mieux oublier. LES NOUVELLES DU FRONT La commission de suivi du PSE du 26 avril aura éclairé d’un jour cru les avanies des uns…
NOUVELLES DU FRONT La direction a remis les statistiques du PSE au 17 avril. 404 dossiers sont en cours de finalisation dont 366 départs. La CGT est tout d’abord intervenue pour dénoncer certaines manipulations qui visent à s’affranchir des contraintes de l’accord. Des salariés se sont ainsi engagés dans des projets qui les contraignent, ils ont levé leur confidentialité poussés par la direction, et se retrouvent coincés et indirects. Nous avons souligné que certains d’entre eux parlaient déjà d’aller au tribunal, ce que le Directeur des relations sociales a balayé : « Qu’ils y aillent ! ». Il a été moins expéditif cependant lorsque nous lui avons fait remarquer que nous aussi pourrions aller devant un juge s’il s’avérait que ces pratiques se poursuivaient et contrevenaient aux dispositions de l’accord. Pensant conclure le débat, le Directeur des relations sociales a cru bon de coller sur le dos d’une simple déception les réactions de mécontentement des salariés de ces derniers jours… affirmant que la gestion des départs était parfaitement transparente ! Incroyable méconnaissance de la situation sur le terrain que nous avons immédiatement stigmatisée en lui rappelant que la Direction avait déclenché une machine infernale. D’abord par sa décision de pousser les salariés à se précipiter au plus vite vers la sortie, afin de donner satisfaction à la Direction générale dont l’unique préoccupation est d’afficher au plus vite que les 880 postes sont effectivement supprimés et la restructuration achevée. Ensuite en poussant les salariés à lever la confidentialité dès le 2…
EXCÈS DE VITESSE Plus de 130 ! Ce n’est pas la vitesse à laquelle nous avons été flashés, c’est le nombre de dossiers que nous avons en charge depuis que la commission de suivi du PSE s’est mise en place mardi 10 avril. Un nombre qui augmente sans arrêt. Tandis que la presse se faisait l’écho de la ruée vers la sortie suscitée par le démarrage du plan, nous rencontrions en commission une direction complètement dépassée, qui annonçait qu’elle fermait les vannes pour les indirects hors SGCIB… Conséquence de sa gestion calamiteuse du plan, de nombreux candidats au départ ont levé la confidentialité malgré nos conseils, dévoilant ainsi leur intention et n’imaginent pas devoir rester ! Depuis, il y a une chaude ambiance au 12ème étage de Kupka dans les locaux de l’Espace… La CGT a insisté pour que la direction prenne ses responsabilités. Elle est à l’origine du climat social dégradé, qui va bien au-delà de SGCIB comme le montre le nombre de candidats au départ dans toutes les entités du groupe, elle a poussé à fond pour précipiter les départs, elle a fait croire qu’il fallait lever la confidentialité au plus vite pour « maximiser ses chances »… Maintenant, il faut assumer ! Nous ne pouvons accepter qu’on nous oppose des arguments du genre : « Qu’est ce qu’on va faire si le nombre de départs ne nous laisse plus un effectif suffisant pour faire tourner la boutique ? » Il fallait y penser avant de faire un…
NOUVELLES DU FRONT La commission de suivi du PSE va se réunir mardi 10 avec la DIRECCTE, autrement dit la direction départementale du travail. Conséquence du malaise général, le nombre de candidats aux départs est important, le point sera fait à la commission, et les éventuelles mesures à prendre seront discutées. La gestion calamiteuse des rendez-vous du PSE n’a rien arrangé, y compris les affirmations des conseillers sur la priorité fantaisiste qui serait accordée à ceux qui lèveraient leur clause de confidentialité au plus vite. Résultat, des salariés qui se sont précipités dès le 2 avril, qui n’ont aucune assurance que leur projet de départ sera validé et sur qui la hiérarchie informée exerce des pressions… certains recommandant même aux candidats au départ de démissionner ! Il se dit aussi beaucoup, toujours par des « sources autorisées », que le PSE est « sursouscrit » comme s’il s’agissait du lancement d’un emprunt sur les marchés ! On connaîtrait même le nombre de « directs » sur le départ, 700 selon le chiffre qui circule, alors même que certains d’entre eux ont un RV fin avril à l’espace. Soulignons que pour l’instant, personne n’a signé le protocole de rupture, pour la bonne raison que nous l’avons discuté jusqu’à la fin de la semaine. Il appartiendra à la commission de suivi, et à elle seule de tirer d’éventuelles conclusions du point qui sera fait. AUDITUEURS Les méthodes musclées de l’inspection sont connues. Elles viennent de conduire une salariée à l’infirmerie, ce qui…
VOX POPULI Le second tour de l’élection des représentants des salariés au conseil d’administration a confirmé la tendance du 1er, en l’accentuant. L’évènement, c’est la progression continue de la CGT depuis 20 ans, dans un contexte où le rapport entre le collège techniciens et le collège cadres s’est complètement inversé. La CGT est la seule organisation qui progresse en nombre de voix, elle passe à 24,20% tous collèges. Plus précisément, nos candidats, ont encore gagné près de 150 voix par rapport au 1er tour. La CGT est en seconde position dans le collège techniciens. Dans le collège cadres, 30 voix la séparent du second et la CGT est loin devant la CFDT qui pointe en dernière position. Tous collèges confondus, la nouvelle hiérarchie s’établit ainsi, le SNB recueille 3095 voix, la CFDT, 2786, la CGT 2575, et la CFTC 2186. Si aucun de nos candidats n’est élu, le message adressé à la Direction Générale ne lui échappera pas, et c’est ce message que nous recevons nous aussi. Au-delà des remerciements traditionnels à nos électeurs, nous prenons au sérieux la responsabilité qu’ils nous ont confiée de défendre au mieux leurs intérêts. Alors que l’avenir et le devenir de la banque pose question à tout le monde, que 2012 s’annonce comme une année critique, il est bon de disposer d’un contre-pouvoir et d’une source d’information indépendante. LES NOUVELLES DU FRONT Finalement, l’espace emploi va ouvrir son standard téléphonique à partir du 26 mars. Il sera possible d’obtenir des informations mais aussi de…
MONSIEUR BERNARDO On ne l’invente pas, Bernardo Sanchez Incera était devant le CCE le 15 mars pour présenter les résultats 2011. Baptisé « Monsieur Bernardo » par le représentant syndical CFTC, le transfuge de la grande distribution n’a pas fait grande impression. Dans un climat houleux, il a piètrement défendu une stratégie « d’ajustement permanent », tel l’épicier dans la gestion des stocks, ce qui ne fait pas une banque qui a besoin d’une stratégie. Interpellé par la CGT sur la situation du réseau, qui subit d’un côté la dégradation de l’image de marque et de l’autre la pression des résultats et des suppressions d’emplois, il s’est défilé. A son crédit toutefois, il a fermement condamné les pratiques de management par la terreur que nous lui rappelions et assuré que la DG entendait y mettre fin. Anne Marion Bouchacourt a appuyé cette condamnation. Il ne reste plus qu’à agir. ÉPILOGUE Le CCE s’est réuni le 16 mars pour clore la procédure de consultation sur le projet de réorganisation de SGCIB entraînant la suppression de 880 postes et sur le projet de PSE. Formellement, le CE des services centraux se réunira le 23 mars, mais les dés sont jetés. Ainsi, la direction n’a finalement apporté aucune modification sur le projet initial, si ce n’est la présentation de 4 versions successives du tableau des bénéficiaires directs entre janvier et mars… Le relevé d’engagements consécutif aux réunions entre la direction et les OS qui complète l’accord a également été communiqué aux élus, il…
MONSIEUR BERNARDO On ne l’invente pas, Bernardo Sanchez Incera était devant le CCE le 15 mars pour présenter les résultats 2011. Baptisé « Monsieur Bernardo » par le représentant syndical CFTC, le transfuge de la grande distribution n’a pas fait grande impression. Dans un climat houleux, il a piètrement défendu une stratégie « d’ajustement permanent », tel l’épicier dans la gestion des stocks, ce qui ne fait pas une banque qui a besoin d’une stratégie. Interpellé par la CGT sur la situation du réseau, qui subit d’un côté la dégradation de l’image de marque et de l’autre la pression des résultats et des suppressions d’emplois, il s’est défilé. A son crédit toutefois, il a fermement condamné les pratiques de management par la terreur que nous lui rappelions et assuré que la DG entendait y mettre fin. Anne Marion Bouchacourt a appuyé cette condamnation. Il ne reste plus qu’à agir. ÉPILOGUE Le CCE s’est réuni le 16 mars pour clore la procédure de consultation sur le projet de réorganisation de SGCIB entraînant la suppression de 880 postes et sur le projet de PSE. Formellement, le CE des services centraux se réunira le 23 mars, mais les dés sont jetés. Ainsi, la direction n’a finalement apporté aucune modification sur le projet initial, si ce n’est la présentation de 4 versions successives du tableau des bénéficiaires directs entre janvier et mars… Le relevé d’engagements consécutif aux réunions entre la direction et les OS qui complète l’accord a également été communiqué aux élus, il…
POULARDE à la HENRI IV En 1910, à Copenhague, lors de la deuxième conférence de l'Internationale socialiste des femmes, l'idée d'une « Journée internationale des femmes » est adoptée, sur une proposition de Clara Zetkin, représentante du Parti socialiste d'Allemagne. Cette journée mondiale de manifestations s’inscrit alors dans une perspective socialiste, internationaliste et révolutionnaire. Ô Olympe de Gouges, Ô Clara, que diriez-vous si vous voyiez ce qu’elles font de votre idée ! Une vidéo nanar sur Canal SG, une interview dans « la Croix » de Miss Poulard, qui fût RH à SGCIB, une référence, et s’est trouvée propulsée Directrice du développement des talents et diversité. Celle-ci lutte avec la dernière énergie pour briser le plafond de verre et détecter les biais inconscients… Miss Poulard s’inquiète que « les femmes s’excluent d’elles-mêmes » ! Rappelons à son biais inconscient quelques exemples de cette journée du 8 mars 2011. Cette directrice d’agence du Sud-Ouest, même pas cadre, flinguée comme beaucoup d’autres, dont la fonction serait insuffisamment assurée parce que son agence n’aurait pas les résultats commerciaux attendus par ces messieurs du staff de direction de la DEC, ou bien cette juriste retour de congé maternité qui croule sous la charge de travail à qui son patron rétorque : vous n’avez qu’à travailler le WE, ou encore cette expatriée de SGCIB, passée de force en contrat local pendant son congé maternité, et cette autre de DSFS, priée de déménager d’une filiale en Europe de l‘Est avec époux et enfants pour cause de…
LA DANSE DU SCALP L’expert désigné par le CCE sur proposition de la CGT vient de rendre son rapport en vue de la réunion de la commission économique du 7 mars. L’expert avait pour mission d’examiner les motivations économiques du PSE en cours à SGCIB, mais aussi, plus généralement, de donner un éclairage sur la stratégie de la direction générale. Son analyse conforte pour l’essentiel l’opinion de la CGT et les critiques que nous avons formulées et exprimées. Ainsi, le modèle de développement du groupe, financé par une BFI concentrée sur quelques niches particulièrement rentables, l’a également fragilisé face à la crise en général, celle des liquidités en dollars, et l’accélération des contraintes réglementaires. Le choix de privilégier le recours aux financements de ressources à court terme sur le marché, alors à taux bas, plutôt que de l’emprunt à moyen ou long terme a aggravé la crise lors de la fermeture du robinet dollar cet été. Enfin les casseroles maison (actifs toxiques) pèsent encore même si la structure dédiée a réussi à nous débarrasser de la plus grosse partie. Restent quand même les moins faciles à vendre qui génèrent des besoins de fonds propres de plusieurs milliards d’euros pour 2012 et 2013. La direction générale ne pouvait donc pas attendre et faire le dos rond en attendant des jours meilleurs. Là où ça se complique, c’est sur les choix opérés, qui consistent pour l’essentiel à se replier sur les mêmes niches, dérivés actions et matières premières notamment, en y consacrant…
L’ADDITION Annoncées en mars, les augmentations individuelles décidées dans le cadre de l’examen annuel des situations seront donc appliquées avec valeur 1er avril en 2012, au lieu du 1er janvier. 1 trimestre, c’est toujours ça de gagné, mais au fond, on est loin de l’exemple prôné par la DG annonçant fièrement le « gel des hautes rémunérations en 2012 ». En fait, on rentre plutôt dans le vif du sujet, qui consiste à mettre tout le monde au régime sec, ce qui revient à nous faire payer les conséquences de la crise, et même plus crûment à mettre les bas salaires à contribution. Ceux-là apprécieront que par exemple, une augmentation individuelle de 800€ (bruts !) attribuée après 6 longues années d’attente en moyenne soit amputée en 2012 de 200€, le quart de son montant, à titre de contribution involontaire au redressement nécessaire pour pouvoir redistribuer des dividendes aux actionnaires en 2013, selon l’objectif fixé par Frédéric Oudéa, ses consorts et son conseil d’administration. Ceci relativisera le geste de bonté de ces derniers « au petit peuple du réseau », qui verra la masse du variable distribuée en progression de 6% tandis que les autres diminuent. Les mêmes exigeant une sélectivité accrue, il faut aussi comprendre que cette progression sera répartie entre moins de bénéficiaires… LOUPÉ La direction du réseau avait bien cru s’en tirer avec une simple information du CCE. Le document remis explique donc comment elle veut proposer à des volontaires des « missions de remplacement » des dames…
ÉVALS, ENCORE ! La commission de suivi des évaluations s’est tenue le 14 février. Malgré des statistiques officielles qui sont tout aussi triomphantes qu’à l’habitude, les dérapages se sont multipliés. Malgré une instruction fixant des règles très claires, malgré le droit de recours individuel des salariés, malgré même l’annulation des évaluations de 2055 salariés chez SGCIB, nous constatons sans cesse des violations flagrantes des règles : objectifs opérationnels en nombre délirant ou copier/coller généralisé des objectifs commerciaux de MAP dans le réseau, objectifs comportementaux approximatifs, incontrôlables par le salarié, évaluations rédigées avant l’entretien sous prétexte de préparation, recours vidés de tout sens sous des prétextes fallacieux comme l’impossibilité technique de modifier l’évaluation, et même menaces sur ceux qui exercent leur droit de recours de rendre l’évaluation encore plus critique. Pire, certains revendiquent de s’asseoir sur les règles et les violent ouvertement, le « best of » étant récapitulé par mail au salarié ! On n’en est plus aujourd’hui à s’inquiéter de la bonne compréhension de concepts obscurs comme la notion d’objectif SMART ou du niveau de contribution à la stratégie… la CGT a donc demandé que les violations des règles soient sanctionnées et qu’une structure soit mise en place avec la DRH pour les traiter. La direction a accepté d’y réfléchir. Une nouvelle réunion se tiendra prochainement, en attendant, nous allons lui transmettre les violations recensées par nos soins pour en assurer le suivi. JE SUIS CANDIDAT… Emeric Uhring, ancien de SGAM, je travaille chez LYXOR, candidat CGT cadre pour…
L’ADAPTATEUR Il faut reconnaître que le nouveau patron de SGCIB a su rapidement rencontrer les organisations syndicales après son arrivée, et que c’est une marque d’ouverture qu’on se doit de valoriser. Il en est autrement de sa prestation qui est plutôt inquiétante. Interpellé par la CGT, il « assume » des décisions et des arbitrages décidés par son prédécesseur. Des décisions prises sous le coup d’une crise en septembre ? Rendez vous compte, 50 milliards de $ qui manquent ! Vous n’irez pas à la BCE en février ? Oui, mais ça coûte cher ! Des arbitrages contestables ? On ne se trompe jamais, ce sont les équipes qui ne comprennent pas ! BNPP et CA-CIB maintiennent des activités que la SG arrête ? Ils sont dans la cour des grands, pas nous ! A quoi on sert si on ne finance plus nos grands clients ? Airbus, ils n’ont pas besoin de nous et Air France, ils achètent des Boeings ! Son credo : il faut s’adapter. La domination des Anglo-Saxons, on y peut rien, Bâle 3, c’est plié… ne reste plus qu’à faire avec ce qui reste. Réplique spontanée, vous êtes un banquier ou un comptable ? La discussion, qui doit se poursuivre le 15 février avec son Directeur de la stratégie, promet d’être ardue, car on peut craindre une certaine surdité. La CGT l’a clairement mis en garde : le débat, c’est accepter de prendre en compte, au moins pour partie, nos objections, celles construites avec les…
J’VEUX QU’ON M’AIME La prestation de Frédéric Oudéa sur RTL, en tant que Président de la FBF, mérite d’être saluée. Objet de toutes les attentions, plutôt hostiles d’ailleurs, les banques ont quelques faits à mettre sur la table pour répondre à leurs pourfendeurs, nombreux dans la classe politique en ces temps électoraux. La crise à ceci de positif qu’elle a entraîné un aggiornamento chez les banquiers : leur métier est de financer l’économie plutôt que de spéculer. Il est réjouissant d’entendre Frédéric Oudéa souligner que, nuance, les banques françaises ne doivent pas être confondues avec la « finance », c'est-à-dire les hedge funds de Wall Street. Imaginons avec lui ces fiers bataillons de l’armée des 400.000 salariés du secteur bancaire français se rendre tous les matins à leur travail faire leur métier. Voilà qui nous change des déclarations d’il y a quelque temps destinées justement au monde la finance, sur le mode, on est bon et on fait des profits, on n’a pas besoin d’aller au guichet de la BCE… Excessifs et caricaturaux donc les propos de campagne de Nicolas, François et les autres, mauvaise loi le projet de séparation de la banque d’investissement de la banque de détail, en soulignant qu’il faut distinguer la spéculation et le financement de l’économie, l’engagement, bien que tardif est bienvenu. Reste un léger hiatus avec ce que nous observons devant la porte de la maison Oudéa qu’il conviendrait de balayer… par exemple sur le financement de l’économie, il y a beaucoup à dire…
DÉLIT DE FACIES La sortie du candidat à l’élection présidentielle au sujet du « monde sans visage de la finance » n’est pas passée inaperçue dans la profession. On notera que finance égale banque bien entendu. Sa proposition de séparation de la BFI et de la banque de détail montre soit une incompréhension, soit, une ambiguïté, inquiétantes l’une comme l’autre. La CGT, qu’on ne peut guère soupçonner d’être à la solde du grand capital, observe que cette proposition aurait pour conséquence d’ouvrir un nouvel espace aux marchés, et aux spéculateurs ! Frédéric Oudéa, qui a trouvé le temps d’aller à Davos, l’a exhorté à la prudence, mais c’était à propos du projet de les taxer plus. NOUVELLES DU FRONT La direction a dû céder, la commission économique du CCE va poursuivre les débats sur le plan SGCIB. Il reste à recevoir une version du document conforme à notre demande qui récapitule, par entité, au 30 septembre, l’effectif global et le nombre de postes supprimés, et donc en déduire le nombre exact de « bénéficiaires directs » qui devrait augmenter sensiblement par rapport à la version originelle du document soumis à consultation. SGCIB avait pensé peut-être nous embrouiller en mélangeant les réorganisations et le plan, c’est raté. Notons au passage que des messages officiels ont dû confirmer que les réorganisations interviendront après le plan, et pas avant. Ajoutons après intervention syndicale et contrairement à ce qui avait été imprudemment annoncé. La commission va également engager le débat entité par entité, avec…
PENDANT LA VENTE… ... les travaux continuent dans le réseau, où 204 postes vont être supprimés dans le cadre du programme « Grand public » 2012; après les 442 supprimés en 2010 et les 245 en 2011. Ce qui, mine de rien et par pur hasard, fait un total de 891 ! La commission qui a réuni la direction du réseau avec les syndicats a permis de faire le point des projets 2012, dont principalement deux qui consistent à opérer des regroupements de fonctions ; les successions, actuellement 150 agents sur 23 PSC, qui seraient regroupées sur 5 à 7 plateformes ; les négociations amiables, un agent dans chaque DEC, soit 83, qui seraient regroupées sur 3 plateformes. Bien sûr, ceci n’est fait que pour améliorer la qualité et n’a rien à voir avec une spécialisation des PSC si l’on en croit les propos du patron du réseau, Laurent Goutard. Un point a été présenté pour la prochaine fermeture du PSC de Nanterre, où l’on constate que 25 personnes « ont des difficultés à suivre »… ce qui n’est pas rien, et qui nous conforte dans notre vote contre cette fermeture. Aujourd’hui, le risque que nous dénoncions pour elles s’avère bien réel, et la fermeture est pour juin. Nous avons également interrogé Laurent Goutard sur la situation économique, il confirme la dégradation de l’image de la SG et le recul de parts de marché, mais s’en console car BNPP en perd aussi… Sur le crédit, il n’y a pas de…
LES NOUVELLES DU FRONT C'est une spécialité maison, le document motivant les 880 suppressions de postes chez SGCIB France est un labyrinthe dans lequel les représentants du personnel auront bien du mal à se retrouver. Première observation donc : ce n'est pas un document sincère, remis par une partie prête à débattre de ses choix avec nous, prête à tenir compte de nos critiques spontanément. Comme nous le pressentions, et comme nous l'avions écrit, la bagarre ne fait que commencer. Si la direction a fait des concessions pour obtenir un accord social, comme elle l'avait fait pour SGAM, il en est tout autrement sur les choix qu'elle a fait depuis septembre 2011. Ainsi, on apprécie tout particulièrement qu'un article des Echos cite les propos d'un analyste de CM-CIC, reçu par Frédéric Oudéa, qui lui a indiqué le montant provisionné dès le 4ème trimestre 2011 pour le plan de restructuration : 220 millions d'€ !On ne saurait mieux éclairer le long processus souterrain engagé qui a abouti à la présentation de ce document, et dont le coût est déjà provisionné avant même qu'il ne soit officiellement acté après la consultation des instances représentatives du personnel qui ne se termine que le 23 mars prochain. Quel manque de respect aussi à l'égard des représentants du personnel qui discutaient avec la DRH dans le même temps, cette dernière leur répondant que "le nombre des postes supprimés étaient en cours d'arbitrage" pour refuser de leur répondre. Deuxième observation : le découpage du document et…
DES EMPLOIS ET DES HOMMES Au terme d’une négociation conduite en lien étroit avec le personnel de SGCIB et l’intersyndicale, la CGT a signé ce que nous considérons comme un accord de protection de l’emploi. Ce plan définit un socle de garanties qui devraient être la règle habituelle chez SGCIB pour la gestion des reclassements plutôt que les dérapages constatés sous couvert de « mobilité des sortants» ou d’évaluations truquées pour justifier des licenciements individuels. Ce plan n’apporte aucune approbation à la décision de la direction de supprimer 880 postes en France et 700 à l’étranger. Au contraire, il prévoit explicitement qu’au cours de la consultation des instances représentatives du personnel, une expertise sera mandatée pour examiner la valeur des motifs économiques avancés par la direction pour justifier des suppressions. En privilégiant les reclassements, et en excluant tout licenciement économique, il est également susceptible de réduire les ambitions de la direction en matière de suppressions de postes. Ce n’est donc que le début d’une confrontation qui s’engage car nous ne partageons pas une décision fondée sur une vision de circonstances pour la BFI, et donc pour la banque. Copier les autres ne fait pas une stratégie à moyen terme Or c’est bien ce qu’attend le personnel de SGCIB, qu’on ne peut convaincre en se contentant de s’auto féliciter de son excellence. Le départ récent de son patron, Michel Péretié, qui était encore il y a peu lui aussi le meilleur, pose la question de la manière la plus crue qui…
ÉVALS : DURA LEX, SED LEX Respectant la décision de l’intersyndicale, un respect qui aurait dû s’imposer à tous, la CGT a pris la décision d’accepter, en commun avec les autres syndicats, la proposition d’Anne Marion Bouchacourt. La proposition consiste à renoncer à demander au juge d’annuler la totalité des évaluations chez SGCIB en échange d’une annulation partielle. Pourquoi ? Essentiellement parce que la valeur politique d’une décision de la Direction générale à l’encontre des écarts de sa hiérarchie est bien plus forte qu’une décision judiciaire. Sont donc annulées les évaluations chez OPER, ITEC/COO, CORI/CMU, ACFI/PCG, soit plus de 2000 salariés ; annulées, c’est-à-dire formulaires remis à zéro, nouvel entretien préalable, nouvelle rédaction, etc… Paradoxalement, les managers à qui furent imposé des quotas et des pré classements vont devoir refaire le travail, mais ils seront responsables cette fois-ci de leurs décisions. Pourquoi pas les autres départements de SGCIB ou d’ailleurs ? Parce que nous avons les preuves de l’existence des quotas là où nous avons obtenu l’annulation ! Ailleurs, l’omerta a été la plus forte. L’affaire n’est pas pliée pour autant, car la décision a grande valeur d’exemple pour toute la maison, jusqu’au fin fond de nos campagnes. Elle permet à tous d’exercer le droit de recours prévu par l’instruction 13672, que le formulaire ait été ou non validé, dans un cadre renforcé. Tout le monde sait maintenant qu’on ne plaisante pas avec les règles et les accords signés par la Direction générale avec les syndicats. Même ceux qui s’en…
AMBITION TRIPLE ZÉRO Nous demandions à la direction de venir exposer une stratégie à moyen terme, et nous avons entendu un laborieux plaidoyer d’adaptation à une récession inéluctable. Michel Péretié, le patron de SGCIB, est venu s’expliquer sous la pression syndicale. Pour lui, la récession en 2012, la dégradation des États et banques européens, la généralisation du modèle financier US ne font aucun doute. Exit le modèle de banque universelle, alors même que les banques françaises sont des quelques unes qui comptent en Europe. Les implications seraient catastrophiques pour toute la banque, dont une bonne part de l’activité avec les grandes entreprises est structurée autour de ce modèle. Ce n’est pas que l’affaire de SGCIB. Qui croira que les relations avec EADS, grand client de la DEC de Toulouse et de Paris rive gauche, seraient maintenues intactes si la décision d’arrêter le financement de la construction aéronautique est mise en application ? Michel Péretié a bien réservé la position sur les entreprises françaises, mais cela n’empêche pas que les portefeuilles soient déjà sur le marché. Les objections de la CGT balayées pour cause de Bâle 3, comme si cette activité ne pouvait être maintenue au moins tant que ces normes ne soient fixées et applicables. C’est dit, nous n’irons pas chercher des dollars à la BCE, même à 0,59%, genre moi je ne vais pas aux restos du cœur ! Ce scénario schizophrénique vaut pour la dette souveraine, particulièrement celle de l’État français. Que fera la SocGen quand la France…
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