LA STRATÉGIE DU COUCOU Imaginez la scène, elle se passe dans la partie des back-offices de SGCIB qui doit être externalisée chez Accenture le 14 octobre : lundi matin, vous démarrez votre poste de travail… un peu deg, parce que vous n’êtes plus qu’à 2 semaines de l’échéance, votre boulot va partir et vous ne savez toujours pas où vous allez atterrir. Officiellement, la CGT a fait inscrire l’obligation de vous remettre une offre d’affectation par écrit, que vous pouvez refuser si elle ne vous convient pas, mais d’ici le 14 octobre, ça va être juste ! Bon, la procédure de démarrage du poste est enfin terminée, vous voulez ouvrir vos applicatifs et… surprise : vous n’êtes plus habilité en accès complet, seulement en lecture ! Autrement dit, il y a un autre type, quelque part, vous ne savez pas qui, ni où, qui a pris la main. Il vous reste, encore le siège et le clavier, mais plus rien à faire. On est au pays du Mikado, là où les coucous se croient tout permis. Devant la CGT, c’est l’air du coucou : le chant qui rythme les heures qui passent… derrière, on installe le nid dans nos baskets : équipes d’Accenture déjà dans les locaux, prise en main des applicatifs sans la moindre considération pour la fameuse étanchéité des systèmes, et on en passe. C’est à se demander si une bonne bourde qui coûte quelques millions au groupe ne serait pas salutaire comme en matière de dérivés. Tout…