SUIVI RTT Lors de la réunion de la commission du 5 septembre dernier, la direction a confirmé ce que nous écrivions : l’augmentation des jours épargnés dans le CET résulte de deux tendances : pour les seniors, la volonté de partir plus tôt, pour les autres la monétisation pour un complément de revenu. Cette tendance à la hausse des jours investis traduit une augmentation de la charge de travail, et même une sorte d’obligation de mettre quelques jours en CET pour faire preuve de son engagement au service de l’entreprise. Le débat a aussi porté sur le choix des ponts, de plus en plus réduit en nombre. La CGT a critiqué cette tendance en rappelant que l’esprit de l’accord, tout autant que le bon sens économique, préconisait de fixer 2 à 3 jours de collectifs au niveau national. Tout le monde a évidemment relevé que la direction avait « oublié » qu’un pont pouvait être fixé le 7 mai pour les agences ouvertes du mardi au samedi et le 10 mai pour celles ouvertes du lundi au vendredi. En fait, elle n’avait pas oublié ! C’était juste parce qu’elle a considéré que la période de fermeture des agences serait trop longue… car, c’est évident, avons-nous remarqué, dans cette semaine de mai où par hasard du calendrier, le mercredi 8 (victoire 1945) et le jeudi 9 (ascension), tous deux fériés, sont contigus, la France préférera aller causer avec son conseiller bancaire plutôt que de prendre le large. La décision finale revenant…
LA BRADERIE DELA DÉFENSE La frénésie de satisfaire aux nouveaux ratios de capital prudentiels dont on ne rappellera jamais assez qu’ils sont d’inspiration de la finance anglo-saxonne, finit par ressembler à la grande braderie de Lille. Après SGAM en 2009, TCW il y a peu, la semaine a été marquée par l’annonce de la mise en vente de la filiale grecque, GENIKI, et de celle de la filiale égyptienne, NSGB. Frédéric Oudéa sera celui qui a infléchi la courbe du groupe. Certes, une stratégie ne se construit pas forcément sur la taille, mais les cessions grecque et égyptienne marquent un retrait de la présence du groupe dans le monde, qui pourraient bien, en se poursuivant, le faire passer du statut international au statut régional. UN PIED DEDANS Comme il se doit, notre Président s’est rendu à l’université d’été du MEDEF, dont il est un membre éminent. L’a-t-il choisi ? Sa participation consistait à être de la conférence-débat baptisée fort poétiquement : « Par-delà l’en dedans et l’au dehors » !!! Une somme de questions existentielles sur l’au-dessus, l’en-dessous, et l’au-delà… toutes questions parfaitement indispensables et d’urgence qui méritaient son implication. Seules de méchantes langues pourraient comparer ce débat avec celui qui porte sur sa stratégie à la tête du groupe ! BOULETTE La direction vient d’adresser à la commission ad hoc du CCE le document l’informant du calendrier RTT 2013… sauf que la commission chargée de fixer ce calendrier, en application de l’accord RRT signé en 2000, ne se réunira…
FILER A L’ANGLAISE ? La rumeur circulant dans les salles nous était parvenue, les annonces gouvernementales sur la fiscalité seraient sur le point de concrétiser cette antienne de l’exode des traders vers Londres… Nous l’avions surtout considérée comme l’espoir de quelques pratiquants de la méthode du bon docteur Coué. Les autres, bien plus nombreux, savent que Londres n’a pas que des avantages, en matière d’emploi, de protection sociale et de santé notamment. Le « Front » a pu récemment le vérifier avec le PSE, selon que le contrat était français ou anglo-saxon ! Les Échos sont allés plus loin, en titrant même que c’est « la Société Générale qui envisagerait de transférer ses traders à Londres ». Ce serait « plusieurs sources interrogées en interne par l’agence Reuters », sûrement les mêmes adeptes de Coué, qui espèrent que l’idée deviendra réalité. Le journal admet cependant que ce n’est guère crédible à quelques mois de l’ouverture de l’immeuble Basalte, que SGCIB a bien du mal à remplir après le PSE. Pour notre part, nous préférons deux autres idées qui n’ont rien à voir avec Coué. La première est qu’on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre : quand on bénéficie d’un régime protecteur, il faut en accepter le coût, et sa juste contribution à son fonctionnement. La seconde est que la maison a encore raté une occasion de parler : alors que la SocGen, à l’inverse de sa concurrente de toujours, a privilégié Paris pour implanter ses salles de…
DÉGRAISSEZ LE MAMMOUTH ! La vente de TCW sonne la fin d’une aventure américaine qui aura coûté un bras au groupe, les principaux bénéficiaires étant les associés gérants de TCW, dont Jeffrey Gundlach, qui a rajouté une couche de beurre sur la confiture après son licenciement. L’affaire devrait renforcer les fonds propres, ce qui fut salué par la bourse, l’action frise désormais, voire dépasse les 20€… quasi la valeur d’achat de la dernière augmentation de capital du Fonds E, veinards que nous sommes ! Fruit de la gestion avisée de notre Direction Générale, cette spectaculaire remontée de confiance des marchés conforte le discours auto satisfait de nos dirigeants. Notons que cette auto satisfaction était tout aussi grande lors de l’acquisition de TCW puis lors de l’acquisition par TCW de Metlife, l’addition finale chiffrant en centaines de millions d’euros. Un peu de modestie serait donc la bienvenue, y compris à propos du climat maison, où « l’esprit d’équipe » ferait merveille et où le PSE aurait juste donné à des jeunes bardés de diplômes l’occasion de rebondir ailleurs grâce à la générosité de nos patrons. Il en est un qui fait moins dans la dentelle cependant, où qui est moins maîtrisé par la COMM, c’est Séverin Cabannes, qui s’est ouvert à Reuters début août. Tandis que son confrère Jean François Sammarcelli tentait d’endormir les élus du Comité Central d’Entreprise en assurant qu’aucun PSE n’était en vue, « dans le réseau », Séverin Cabannes répondait à Reuters. Selon une élégante appellation de…
L’ALTERNANCE Pour sa dernière présidence de CCE, la DRH Anne MARION-BOUCHACOURT n’aura pas évité un vote unanimement contre le bilan sur l’égalité professionnelle à la SG. Les élus CGT ont mis en avant non seulement, que les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes persistent en défaveur des femmes, mais qu’en plus, ils s’accentuent plus on monte dans les niveaux de classification. Ce vote sonne donc come une condamnation de la stratégie de la direction, qui met trop longtemps à résoudre la problématique, alors même qu’une loi imposait aux entreprises de supprimer les écarts salariaux avant le 31 décembre 2011. La DRH, Anne MARION-BOUCHACOURT pour défendre son bilan, a précisé que la direction avait fait beaucoup de choses et qu’elle allait continuer à travailler dans ce sens. «Vous pouvez penser que tout est catastrophique, mais je ne suis pas d’accord !» a-t-elle rétorqué. AMB reste convaincue qu’il faut tout faire pour favoriser la promotion des femmes dans l’entreprise. Elle a déclaré que les femmes ont été recrutées récemment en nombre à la SG et que l’ancienneté des hommes était, de fait, plus longue dans l’entreprise, «et cela peut expliquer beaucoup de choses» a-t-elle dit ! Pour elle, la solution serait donc de recruter des femmes dans les niveaux élevés de la classification et sur des postes à hautes responsabilités, car les femmes ont plus tendance à promouvoir des femmes, alors que les hommes ont des résistances à les promouvoir, par manque de confiance. La Cgt lui a alors…
4 MILLIARDS DE FRAUDE ! Mazette, ce n’est pas rien. Et une presse bien intentionnée vis-à-vis des budgets sociaux d’en rajouter en glosant sur le « Tax Freedom Day » (pour les has been, le Jour de Libération Fiscale, celui à partir duquel on peut vivre pour soi et pas pour les prélèvements sociaux) ; l’éditorialiste des Echos faisant toutefois remarquer que cotiser pour la Sécu et les retraites, c’était quand même cotiser pour soi. On ajoutera à supposer d’ailleurs que cotiser uniquement pour soi constitue l’alpha et l’oméga, comme si on ne prenait jamais un transport en commun par exemple. Maintenant, si on se penche un peu sur les chiffres, on s’aperçoit que 4 milliards c’est le chiffre de la fraude sociale mais surtout fiscale, que la première ne représente « que » 480 millions (sur 4 milliards) et que le premier poste en est, et de loin, le travail illégal. Quant aux 120 millions de fraude à l’assurance maladie, le même Les Echos note que « les fraudes restent surtout l’apanage des professionnels de santé et des établissements de santé ». Evidemment, vus comme ça, les chiffres ont tout de suite un aspect moins vendeur que le concept fumeux de Freedom Day. STANNO TUTTI BENE !!! On se rassure comme on peut. Pourquoi le PSE a « si bien » marché ? Des esprits chagrins y verraient une nouvelle pas rassurante, eh bien c’est justement qu’ils sont chagrins. Le nouveau langage de la direction, expérimenté au Comité d’Entreprise…
SKY MY GLOBISH ! On connaissait, enfin on pourrait éventuellement se rappeler, l’arrêt de cassation du 29 Juin 2011 qui disait que les instructions de l’employeur doivent être en français. Cette fois c’est Danone qui s’est fait prendre les doigts dans le pot par le TGI de Vienne (Isère) sur saisine du CHSCT : « ils » ont été condamnés à traduire tout un logiciel en français, avec astreinte par jour de retard. C’est le genre d’irritant qu’on connaît bien à la SG et ça ne contribue pas du tout à détendre les conditions de travail que de se mettre perpétuellement en danger d’une erreur de traduction. D’autant plus que ça crée une espèce d’élite linguistique, du moins se voulant telle parce que le globish a peu à voir avec la pureté langagière d’Albion. La Générale, qui se la joue facilement moderne et en tout cas dure d’oreille depuis des années face aux réclamations des délégués du personnel, des CHSCT ou du CE, serait certainement bien avisée de remettre un peu d’ordre dans ses documents et sa communication, parce que ça finirait peut-être bien par lui tomber sur le nez. MI-ANNEE Une pratique s’est instaurée à SGCIB depuis quelques années et tend à faire tache d’huile au-dehors, celle d’entretiens d’évaluation de mi-année (on dit mid-term review, siouplait). Petit hic, ça n’est prévu nulle part dans les textes applicables et si le management a pour tâche, c’est bien le moins, de faire des points de temps en temps ça ne peut…
UN DIF SANS CESSE … DIFFERE Les orientations générales de la Formation 2013 viennent de faire l’objet d’un débat en CCE. Pour la CGT, elles manquent d’ambition. Les axes de formation sont positionnés essentiellement sur les formations produits, techniques commerciales et risques Nous ne retrouvons pas de réelle stratégie de plan de formation d’entreprise, ayant par exemple pour finalité de mettre en avant les formations aux techniques bancaires, réglementation ou conseil pour ce qui concerne plus particulièrement le réseau. De plus, nous constatons une application plus que nébuleuse de l’article 4 de l’accord formation, à savoir l’articulation entre plan de formation et le DIF. Le motif officiel « pas de budget » est devenu banal, ce que nous ne pouvons cautionner et pose la question de l’application de l’accord sur la formation professionnelle signé en 2006 dans l’entreprise. Tout se passe comme si la SG, bien obligée de prévoir le DIF au titre des formations, faisait en fait tout pour ne pas avoir à le subir. EN ATTENDANT GODOT Quel jeu jouent ces managers qui, sous un calcul à court terme, agitent comme un calmant social l’annonce à mots couverts d’un PSE bis ? Ainsi ce responsable de SEGL qui, se réclamant de la voie ouverte par SGCIB, annonce tout de go en réunion qu’il va falloir se serrer la ceinture Traduction immédiate dans la salle, il y a un plan bis dans les tuyaux. C’est certes d’un effet émollient puisque la période de révision des situations s’ouvre en Septembre,…
AU PAYS DE OUI-OUI Bon, d’accord, il n’y a pas grand monde qui lit la revue « Banque »… Il serait donc injuste que nous ne popularisions pas l’interview que notre Président vient de lui donner sous le titre « le besoin de transformation ». Vous trouverez l’intégrale sur notre site afin que nous ne soyons pas taxés d’exagération. Les réponses de Frédéric Oudéa sont en effet tout bonnement sidérantes ! Au pays de Oui-oui, tout le monde il est gentil. Les évaluations : c’est formidable, tout le groupe utilise le même outil, les ambassadors s’évaluent entre eux… c’est vrai qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même. Roméo, l’annulation des évals chez OPER, on a rêvé. La communication : il fait des chats et du bottom up (du bas en haut), le baromètre social, outil de dialogue et de progrès ! Quel dialogue ? Quelle prise en compte du malaise social apparu dans le dernier baromètre ? L’égalité professionnelle, révisée en « équité des chances », notez la nuance : formidable, il y a plein de nominations de Directrice de ceci ou de cela, en fait 6… de quoi consoler les quelques milliers qui sont maltraitées à leur retour de congé maternité ou encore celles qui subissent le harcèlement de leur management. Les conditions de travail : excellentes, l’observatoire qu’il a monté n’a pas observé de montée du stress au cours des deux dernières années !!!!! L’ascenseur social : son ancienne assistante est devenue responsable adjointe d’une des…
PSE La direction a réuni les syndicats le 21 à 8h pour leur annoncer que les départs étaient terminés, y compris maintenant pour le Front. La direction a précisé les chiffres : 879 dossiers validés dont 416 FO et 463 GBS qui se répartissent en 680 départs, 21 PTA, 178 reclassements (86 FO, 92 GBS). Les demandes de mobilité continueront d'être traitées, cela prendra plus de temps que pendant la période du plan. Pour les demandes de mobilités intra SGCIB, la RH de SGCIB en aura la charge, pour les demandes hors SGCIB, le traitement en reviendra à l'Espace emploi. CARTON ROUGE … à Philippe BURON, responsable d’ITEC ARC qui s’est encore tristement illustré pendant le PSE. Déjà l’an dernier, certains architectes informatiques avaient souffert les uns de ses humeurs, les autres de leurs évaluations et du variable ... des signes que les concernés avaient interprétés comme des « incitations fortes » à se saisir d’une porte grande ouverte par le PSE. Que nenni, après avoir fait subir ses humeurs, les évals en dessous des attentes et le bonus réduit à peaux de chagrin, il a pondu un oukase et les projets de départ ont tous été refusés au motif qu’ils étaient redevenus …. indispensables à l’activité. Team building, qu’ils disaient. TOUR DE FORCE C'est le 19 que la CGT a rencontré le prochain DRHG, Edouard Malo Henry, en compagnie d'Anne Marion Bouchacourt qui quitte la fonction le 15 juillet, l'occasion de faire un point sur la situation économique et…
LES NOUVELLES DU FRONT La direction a confirmé à la commission de suivi du 11 qu’elle cesserait de valider des départs prochainement, autour du 22 juin. Ce qui ne l’empêche nullement d’accentuer la pression sur les quelques « directs » qui restent pour tenter d’atteindre 100% de son objectif de « cuts ». Comme une ultime violation de l’accord, SGCIB tente de pratiquer un chantage avec les clauses de non-concurrence et le maintien des différés pour ceux qui en ont… une sorte de dernier coup de pied par exemple de la part d’une certaine star de l’actualité. La CGT est intervenue plusieurs fois pour faire cesser le chantage et demander le respect de l’accord en commission. On notera l’efficacité désormais fameuse de la direction, le 11 juin, 295 dossiers étaient « en cours de traitement », ce qui est une manière élégante de dire que 240 départs validés attendent la signature de leur protocole et 41 personnes attendent la finalisation de leur reclassement. Pour le Plan de Transition d’activité qui suscita tant d’espoir, 3 sont réalisés et 14 « en cours de traitement ». Sur les reclassements et la mobilité, la CGT a rappelé à la Direction ses engagements du 9 mai. Embarras du Président de la commission : on va le faire… Toute la question est : quand ? HISTOIRE CORSE Décidément, la Corse est terre d’exception… c’est ainsi que la commission économique du CCE a été informée que les deux DEC de l’île se verraient dotées de « …
PAS LES CHAUSSETTES ! Il ne sera pas question ici de railler les bonnes volontés qui s’investissent dans la « citizen commitment week » … Ce qui n’empêche nullement de s’interroger sur le décalage entre ce monde d’illusion qu’est l’opération de communication maison sur l’engagement solidaire et l’esprit d’équipe avec le climat quotidien du travail. Ainsi en allait-il de la collecte de cravates et foulards, relayée jusqu’au fin fond de nos provinces… Vision surréaliste de deux mondes : l’entreprise qui supprime des emplois à tour de bras et qui va remettre des stocks de cravates et foulards aux demandeurs d’emploi pour qu’ils présentent bien à leurs entretiens d’embauche ?!!! On n’ose imaginer comment les jeunes chômeuses et chômeurs prendront le cadeau. L’ARMÉE DE L’OMBRE Telle une armée, la RH de SGCIB a été réunie à l’amphithéâtre de Valmy pour se déployer en ordre de bataille. Mission : remettre tout le monde au boulot vite fait et redistribuer les effectifs pour boucher les trous du PSE. Flanquée du Directeur de l’espace emploi, la nouvelle DRH de SGCIB, Sylvie Préa, a exhorté la troupe à se mettre en campagne, ce qu’ils firent promptement dans les jours suivants. Redescendu en bas, le message est « simplifié » : les impétrants au départ déçus sont invités « avec bienveillance », selon la formule consacrée, à se re-motiver au travail, car, si leur situation ne peut en aucun cas être impactée par leur envie de partir, elle pourrait l’être bien entendu par une absence de…
PSE BIS, LA RUMEUR Elle a d’abord circulé dans les couloirs, la rumeur d’un nouveau plan social, qui succéderait dès la fermeture prochaine de celui en cours, a fini par sortir dans la presse, lancée par une de ces lettres confidentielles censées informer leurs abonnés avant les autres des secrets d’alcôve. Rien pour l’heure ne permet de l’étayer, même si les inquiétudes de tous sur le devenir du groupe sont grandes. La direction générale qui prend ce genre de décision ayant un devoir d’information envers les organisations syndicales, nous devrions être les premiers informés, si la rumeur avait un fondement, or nous ne le sommes pas. J.K. LE RETOUR On s’en serait bien passé, mais il a fait appel, changeant régulièrement d’avocat mais pas de système de défense. Loin des préoccupations du personnel aujourd’hui, la presse ne manquera pas de faire du procès quelques feuilles de chou gras… et l’occasion pour nous de redire que la paranoïa sécuritaire sert finalement d’alibi pour des mesures qui commencent sérieusement à porter atteinte aux libertés individuelles, à empoisonner les conditions de travail parfois, et à exiger une allégeance de tous « aux valeurs du groupe », euphémisme employé par la Direction générale pour désigner ses choix stratégiques. RETOUR DE MANIVELLE Comme en écho au vide des « échanges sur le stress » dont nous relations les affres dans notre précédent billet, les téléconseillers du CRCM de Lyon ont débrayé le 30 mai pour protester contre leurs mauvaises conditions de travail. Encore une fois,…
EXTRA TERRESTRES Dans le calendrier de ce premier semestre était prévue une réunion « de réflexion sur le stress », selon la formule du directeur des relations sociales, Jean François CLIMENT. La séance a commencé par la présentation des derniers résultats de « l’observatoire du stress » par le Cabinet STIMULUS. L’étude des résultats selon le sexe démontre que les femmes sont plus stressées que les hommes, puisque 17% d’entre elles sont en situation d’hyper stress contre 7% des hommes.BDDF est le pôle le plus exposé à l’hyper stress, avec 17% pour le réseau, 10% pour GIMS, 13% pour CEN, 11 % chez DSFS, 10% chez BHFM et 8% chez SGCIB ! Les traumatismes de Roméo sont encore bien présents dans les esprits de chacun, les plaies des Évaluations 2011, la gestion calamiteuse du PSE et de la réorg de SGCIB… « Hallucinante ! », c’est ainsi que nous avons qualifiée la tenue de cette réunion d’examen de statistiques dans le contexte actuel. Nous avons rappelé que les mesures d’urgence pour éradiquer l’hyper stress n’ont toujours pas été prises. En terme de modification nécessaire de l’organisation du travail pour faire baisser la pression et le stress, nos revendications restent sans réponse depuis des années. La proposition récente de la CGT aux CHSCT de mettre en place une cellule d’écoute pour les gens « victimes » du PSE a été retoquée par des arguties de bureaucrates. Manifestement, tout le monde ne vit pas sur la même planète. ASSEMBLÉE D’ACTIONNAIRES Frédéric Oudéa…
NUIT DE CHINE C’est par un laconique communiqué aux « ambassadors » entre le 8 mai et l’Ascension… faut-il y voir un sous-jacent ?, que nous avons appris la nomination d’Anne Marion Bouchacourt au titre de « Responsable pays Chine ». Un nouveau truc créé pour elle dont on ne saisit pas bien l’utilité tandis que son alter ego, nommé dans la foulée pour la Russie, conserve ses fonctions à DSFS. Certains ne manquent pas de faire le lien entre son départ avec le PSE de SGCIB, ce dont nous nous garderons bien, puisque rien ne permet de le faire. Nous préférons nous inquiéter de la propension à former une Direction générale de plus en plus constituée d’ex-Directeurs financiers à l’image des autres grands groupes du CAC 40. L’un d’eux est surnommé « le tableur » par les équipes qui travaillent autour de lui, c’est dire ! Certains partants du PSE ne nous ont pas caché que leur envie d’aller voir ailleurs avait son origine dans la prise de pouvoir des comptables. Plus inquiétante encore, jusqu’à plus ample information, est la nomination de l’Inspecteur général pour remplacer Anne Marion Bouchacourt. Édouard-Malo Henry est un pur produit de l’inspection. Recruté par elle, il y a fait ses armes, et ce n’est pas qu’un euphémisme dans ce corps, avant de faire un tour dans le groupe puis revenir à la tête de l’inspection en 2010. Un blog agrafe Edouard-Malo dans sa période canadienne, l’occasion pour son fiston Pierre-Antoine de prendre sa défense …
HAUTE TENSION Lors de la séance du Comité Central du 10 mai, Frédéric OUDEA est venu répondre aux questions des élus sur le contexte économique de ce début d’année. Après « une forme d’accalmie » observée lors du premier trimestre, qui a permis à la SG de dégager un résultat positif, « on assiste à nouveau depuis le début avril à une situation de forte tension et de doute », générée par la situation de l’Espagne, les élections législatives en Grèce et l’alternance politique en France. C’est sûr, si les Espagnols ne regimbaient pas dans des manifestations massives, si les Grecs n’avaient pas licencié les députés qui ont voté le plan d’austérité exigé par l’Europe et si les Français avaient réélu le partisan de la règle d’or, qu’il y aurait moins de doutes ! Concernant la crainte qui pèse sur le secteur bancaire français, à savoir l’éventualité d’une décision imposant la séparation de la banque de détail de la BFI, Frédéric OUDEA a balayé les 3 scénarii possibles : la séparation totale, « aucun pays ne va dans ce sens-là » ; la filialisation à la Vickers « aurait pour conséquence la filialisation du réseau pour la SG »…selon lui, la filialisation de la BFI ne protégerait en rien la maison mère, qui récupérait les pertes en cas de résultats négatifs. Quant à la méthode US « elle n’est pas si simple à appliquer », et toujours pas mise en place aux USA. La meilleure solution, selon lui, est d’attendre…
CRCM Les directions locales des Centres d'appels made in SG étant pieds et poings liés aux directives de RESO/DDM prétextent ne pouvoir prendre de décisions. Nous sommes intervenus plusieurs fois lors des dernières séances plénières du C.C.E afin de réclamer l'ouverture d'une négociation sur les conditions de travail dans les CRCm. Ces dernières se détériorent de plus en plus chaque année sans que les propositions de la CGT ni les remarques ne soient prises en compte et les sous effectifs permanents n’arrangent pas les choses. Jusqu’à maintenant, le Directeur des relations sociales se contente d’enterrer le problème en prétextant qu'une mission de l'ANACT est en cours. Lassés d’attendre, les salariés du CRCm de Lyon ont décidé de se mobiliser le 2 mai afin de manifester leur mécontentement et obtenir qu'on s'attaque enfin aux causes du stress et que la DG s’intéresse à leur sort. RECRUDESCENCE « Les élus du CCE s'inquiètent d'un durcissement des pratiques managériales, au vu d'une recrudescence des articles 26 portée à leur connaissance.Ils demandent des explications à la Direction générale sur les liens de causes à effets avec la baisse d'activité dans le réseau et dans les services centraux. ». C’est le point d’ordre du jour inscrit à la demande des élus (tous) du CCE pour la séance plénière du 10 mai. Une unanimité syndicale plus productive qu’une méchanceté récente qu’il vaut mieux oublier. LES NOUVELLES DU FRONT La commission de suivi du PSE du 26 avril aura éclairé d’un jour cru les avanies des uns…
NOUVELLES DU FRONT La direction a remis les statistiques du PSE au 17 avril. 404 dossiers sont en cours de finalisation dont 366 départs. La CGT est tout d’abord intervenue pour dénoncer certaines manipulations qui visent à s’affranchir des contraintes de l’accord. Des salariés se sont ainsi engagés dans des projets qui les contraignent, ils ont levé leur confidentialité poussés par la direction, et se retrouvent coincés et indirects. Nous avons souligné que certains d’entre eux parlaient déjà d’aller au tribunal, ce que le Directeur des relations sociales a balayé : « Qu’ils y aillent ! ». Il a été moins expéditif cependant lorsque nous lui avons fait remarquer que nous aussi pourrions aller devant un juge s’il s’avérait que ces pratiques se poursuivaient et contrevenaient aux dispositions de l’accord. Pensant conclure le débat, le Directeur des relations sociales a cru bon de coller sur le dos d’une simple déception les réactions de mécontentement des salariés de ces derniers jours… affirmant que la gestion des départs était parfaitement transparente ! Incroyable méconnaissance de la situation sur le terrain que nous avons immédiatement stigmatisée en lui rappelant que la Direction avait déclenché une machine infernale. D’abord par sa décision de pousser les salariés à se précipiter au plus vite vers la sortie, afin de donner satisfaction à la Direction générale dont l’unique préoccupation est d’afficher au plus vite que les 880 postes sont effectivement supprimés et la restructuration achevée. Ensuite en poussant les salariés à lever la confidentialité dès le 2…
EXCÈS DE VITESSE Plus de 130 ! Ce n’est pas la vitesse à laquelle nous avons été flashés, c’est le nombre de dossiers que nous avons en charge depuis que la commission de suivi du PSE s’est mise en place mardi 10 avril. Un nombre qui augmente sans arrêt. Tandis que la presse se faisait l’écho de la ruée vers la sortie suscitée par le démarrage du plan, nous rencontrions en commission une direction complètement dépassée, qui annonçait qu’elle fermait les vannes pour les indirects hors SGCIB… Conséquence de sa gestion calamiteuse du plan, de nombreux candidats au départ ont levé la confidentialité malgré nos conseils, dévoilant ainsi leur intention et n’imaginent pas devoir rester ! Depuis, il y a une chaude ambiance au 12ème étage de Kupka dans les locaux de l’Espace… La CGT a insisté pour que la direction prenne ses responsabilités. Elle est à l’origine du climat social dégradé, qui va bien au-delà de SGCIB comme le montre le nombre de candidats au départ dans toutes les entités du groupe, elle a poussé à fond pour précipiter les départs, elle a fait croire qu’il fallait lever la confidentialité au plus vite pour « maximiser ses chances »… Maintenant, il faut assumer ! Nous ne pouvons accepter qu’on nous oppose des arguments du genre : « Qu’est ce qu’on va faire si le nombre de départs ne nous laisse plus un effectif suffisant pour faire tourner la boutique ? » Il fallait y penser avant de faire un…
NOUVELLES DU FRONT La commission de suivi du PSE va se réunir mardi 10 avec la DIRECCTE, autrement dit la direction départementale du travail. Conséquence du malaise général, le nombre de candidats aux départs est important, le point sera fait à la commission, et les éventuelles mesures à prendre seront discutées. La gestion calamiteuse des rendez-vous du PSE n’a rien arrangé, y compris les affirmations des conseillers sur la priorité fantaisiste qui serait accordée à ceux qui lèveraient leur clause de confidentialité au plus vite. Résultat, des salariés qui se sont précipités dès le 2 avril, qui n’ont aucune assurance que leur projet de départ sera validé et sur qui la hiérarchie informée exerce des pressions… certains recommandant même aux candidats au départ de démissionner ! Il se dit aussi beaucoup, toujours par des « sources autorisées », que le PSE est « sursouscrit » comme s’il s’agissait du lancement d’un emprunt sur les marchés ! On connaîtrait même le nombre de « directs » sur le départ, 700 selon le chiffre qui circule, alors même que certains d’entre eux ont un RV fin avril à l’espace. Soulignons que pour l’instant, personne n’a signé le protocole de rupture, pour la bonne raison que nous l’avons discuté jusqu’à la fin de la semaine. Il appartiendra à la commission de suivi, et à elle seule de tirer d’éventuelles conclusions du point qui sera fait. AUDITUEURS Les méthodes musclées de l’inspection sont connues. Elles viennent de conduire une salariée à l’infirmerie, ce qui…
Page 64 sur 97