L’ENFUMAGEAlors que la direction de la BNP a réussi à mettre le feu aux poudres et recréer les conditions d’un appel à la grève intersyndical en proposant uniquement une prime de 500€, la direction de la SG multiplie les signaux contradictoires. Si, dans le cadre de la négociation annuelle sur les salaires, elle avance une mesure d’augmentation de 1% pour les salaires en dessous de 28.000 € (ou 32.000 €, selon les versions) avec un plancher à 250€, elle cherche aussi et surtout à sabrer encore une fois dans des avantages sociaux déjà bien attaqués ces dernières années. Cette fois-ci, il s’agit de renier les engagements pris auprès de vous lors de votre embauche en matière de prime de médaille du travail et d’indemnités de fin de carrière (IFC). Ce que la direction appelle un accord gagnant-gagnant, c’est donner 1 ou 2 millions d’un côté pour en reprendre 10 ou 15 de l’autre… sans compter les reprises de provisions de quelques dizaines de millions d’euros qui permettront de maquiller un peu les trous faits par les amendes à répétition dans les résultats. Bref, elle veut encore nous faire payer la promesse faite aux marchés fin 2017, d’autant que les réformes sur la retraite à venir risquent d’allonger la durée de vie au travail et par là même, la nécessité de provisionner. Pour que chacun comprenne l’impact, la CGT a mis sur son site une calculette qui permet de mesurer la conséquence sur sa propre situation et de la comparer au…
BLACK FRIDAYSi cela vous a échappé, cette année, non seulement la direction ne veut pas entendre parler d’augmentation collective pour la 8ème année consécutive – sauf pour les salaires en-dessous de 28.000€ - mais en plus, elle veut revenir sur des avantages sociaux (définis par accord ou instruction). Pour ne pas subir sans réagir ce racket, activité très répandue en France actuellement, la CGT a lancé une pétition nationale afin de faire comprendre à la Direction Générale et au directeur des relations sociales que nous ne sommes pas prêts à payer les frasques qui, au plus haut niveau, nous ont coûté au moins 3,3 milliards d’euros en 2 ans en rognant sur nos maigres enveloppes ! La pétition «Halte au racket !» est disponible sur notre site (et auprès de nos délégués). Nous avons proposé aux autres organisations syndicales de faire front ensemble. Sans succès pour l’instant. Les élections, ici ou là, sont malheureusement plus propices à la distribution de calendriers carton triple épaisseur qu’à la lutte collective. Alors que les avantages sociaux sont attaqués de toutes parts, par le gouvernement comme au sein de notre entreprise, la direction applique résolument sa stratégie du salami à l’encontre des compléments tant vantés par la RH au moment de votre recrutement. Après l’IP Valmy, ce sont maintenant les avantages liés à l’ancienneté qui sont concernés : les primes liées à la médaille du travail et les indemnités de fin de carrière. Et demain ? ... Frédéric Oudéa nous a répondu «pour l’instant, des discussions sont…
NAO – ACTE 1 La négociation annuelle obligatoire (NAO) sur les salaires s’est ouverte le 15 novembre pour se poursuivre le lendemain par une rencontre au 35ème étage avec Frédéric Oudéa. La première (et seule réunion planifiée pour l’instant) a permis de faire le bilan de l’année 2017 en terme de rémunérations et au-delà des conséquences visibles de tous (la grogne et l’hémorragie). Seules les rémunérations des salariés de niveau K augmentent sensiblement (2%). La masse salariale globale progresse de 2,2%, alors que l’inflation glissante sur 12 mois est aussi de 2,2% et que la moitié des salariés auraient bénéficié d’une mesure individuelle (vous seriez même 92% à avoir été augmentés sur les 3 dernières années..). Le prélèvement à la source en janvier 2019 aurait généré en 2018 une hausse significative de la monétisation des jours en CET (les 10ers n’étant pas fiscalisés). Les bonus ont baissé de 5M€, les variables des centraux (hors GBIS) de 4M€ et ceux du réseau ont stagné malgré une baisse de 4% du nombre de bénéficiaires. Au total, les variables ont donc baissé de près de 10 millions d’euros. Notre demande de négocier les critères d’attribution de ces centaines de millions n’en devient que plus d’actualité. Après quelques pirouettes sur le contexte difficile, la direction a rappelé que « la philosophie » déployée depuis 7-8 ans n’allait pas changer. Pas d’augmentation collective prévue en 2019. Par contre, la direction nous a proposé une mesure « pour les bas salaires » (RAGB inférieure à 28.000€) : 1% d’augmentation avec un…
DELIVREZ !Un an après l’Investor Day et quelques jours après des stress tests plutôt mitigés, les résultats de la SG étaient attendus de pied ferme par les marchés qui les ont accueillis avec calme. En interne, ce calme précède de quelques jours des moments plus agités : l’ouverture de la négociation salariale (le 15), la deuxième réunion sur l’emploi à la SG (le 13)… et enfin la rencontre des syndicats avec Frederic Oudéa prévue le 16 novembre. «Nous devrions alors avoir une bonne tendance» a prévenu le directeur des relations sociales. En attendant de connaître la nature du régime que la direction va tenter de nous infliger, tant en termes de rémunération qu’en matière d’emplois, nous avons reçu les statistiques annuelles sur les rémunérations (fixes et variables) par niveau de classification, métiers et entités. Comme toujours, les données pour SGCIB nous sont cachées... Les autres sont disponibles en interne sur notre site. Côté emploi, nous n’avons pas encore de visibilité. D’autant qu’en réponse à la demande de la CGT de confirmer l’engagement qu’il n’y aura pas de licenciements contraints, le directeur des relations sociales a botté en touche : «Je vous répondrai définitivement lors de la prochaine réunion». Suspens maladroit ou véritable menace ? #AILLEURS_LAND   Que vaut vraiment l’argument d’une meilleure rentabilité pour justifier une délocalisation d’activités à l’autre bout du Monde ? C’est la question que posera la CGT à la direction de GBS lorsqu’elle nous présentera sa énième réorganisation (cf doc de consultation sur notre site intranet/internet). Nous avions abordé le sujet lors…
SOCIAL WARNING    A quelques jours de la publication des résultats, le cours de l’action est descendu en flèche (comme celui des autres valeurs bancaires). D’aucuns verront certainement comme solution à cette période critique un tour de vis supplémentaire dans l’austérité et les réductions budgétaires. Un peu comme le remède du Médecin malgré lui qui ne fait qu’aggraver le mal.C’est donc une erreur et une tentation à laquelle il faudra résister - y compris très certainement par l’intervention du personnel. Sur ce point, la période qui s’ouvre comporte deux obstacles qui vont focaliser l’attention (et surtout la vôtre) : la négociation annuelle sur les salaires et celle du renouvellement de l’accord emploi (c’est à dire comment sont traités les plans sociaux, les départs anticipés en retraites, etc). Enfin, dans ce contexte extrêmement tendu, les salariés auraient bien besoin de l’unité de leurs syndicats face à ces réels dangers. Or, 3 points sont à déplorer. Tout d’abord, le déroulement de 130 élections a débuté et ces périodes électorales sont souvent le temps de quelques épisodes dignes de la « guerre des boutons ». C’est un effet collatéral de la consultation démocratique qui se renouvelle sans cesse. Second point, c’est dans ce contexte « d’incertitudes » et de division syndicale que quelques irréductibles qui ont fait « carrière » à la CFDT (en passant par le SNB et SUD…) tentent de se refaire une virginité, de blanchir leur parcours en se présentant comme le renouveau du syndicalisme et en proposant d’accentuer cette division syndicale pour créer l’UNSA (10 ans…
LES TONTONS FLINGUEURSLa DRHG avait prévenu en prenant le poste. Les comportements déviants seront sanctionnés. Ca concerne même ceux qui se croyaient à l’abri depuis très longtemps. La procédure maison, rédigée en son temps pour préserver les intérêts du Groupe plutôt qu’à prévenir le harcèlement, devrait être revue. Une brève présentation nous a été faite. Pas de support pour l’instant et un dispositif qu’il nous semble indispensable d’équilibrer car tout repose sur les préceptes de DRHLand, le pays où tout va bien, où la RH est neutre et indépendante. Comme le monde est un peu plus complexe, nous avons demandé à réellement discuter de la copie, avant son inscription dans le marbre. COMPLIQUÉEC’est l’adjectif qui pourrait résumer la réunion tenue avec Laurent Goutard et Stéphane Dubois le 16 octobre. Le contexte est compliqué. Le déploiement des projets est compliqué. L’application de l’accord sur la Transformation du réseau est compliquée. Mais au-delà du constat, la rencontre aura été l’occasion de faire le point sur les dysfonctionnements ou dérapages lors du déploiement des premières phases de la « transfo » et d’exiger la bonne application de l’accord signé en mars dernier. Ce fut aussi l’occasion pour le DRH de BDDF d’expliquer les ambitions du dispositif pour accéder au statut cadre et de préciser le sens du nouveau cursus destiné à créer une formation diplômante plus en phase avec nos nouveaux collègues. L’ensemble des échanges est disponibles sur notre site. Vous pourrez y lire que BDDF réfléchit aussi à l’évolution du variable distribué aux forces…
LE COUP DU KLAXOON«En cette période de transformation de BDDF, il me semble important de trouver de nouveaux moyens de développer plus rapidement la communication entre nous». Nos fidèles lecteurs pourraient penser que c’est le début d’un tract, mais non. En fait, c’est le mail d’une direction du réseau qui, après avoir réduit par 2 ou 3 le nombre de représentants du personnel, après avoir tenté de nous imposer de diffuser nos informations papier via des milliers d’enveloppes (vs la diffusion mail), réinvente … l’eau. Une nouvelle eau à l’instar du nouveau monde, avec un léger arrière-goût. La proposition vise à débriefer avec le directeur et le CODIR, par conférence téléphonique, les préoccupations exprimées via Klaxoon. « Une heure maxi » (pendant la pause déj), « tous les 3 mois », « aucune question ne sera éludée » mais « toutes ne pourront pas être traitées et seront donc reportées à la réunion suivante ». Une sérénade que nos élus connaissent bien puisqu’il faut souvent se battre pour que nos réclamations soient réellement traitées et prises en compte par la direction. Humble, le mail propose de chercher une autre voie d’amélioration si besoin. Nous vous en proposons une : pour trouver des infos utiles et fiables, consultez notre site (tout ou presque s’y trouve). Il est accessible à tous les salariés. Et si vous avez des sujets de préoccupations, saisissez plutôt un élu de la CGT (via le moyen que vous souhaitez). Vous aurez plus de chance d’être écouté par…
AU HASARD … LE 16.       C’est le 16 Novembre, le lendemain de la négociation salariale que Frédéric Oudéa recevra les représentants nationaux des syndicats représentatifs à la SG. D’ici là, le dernier gros litige devrait être derrière nous. Nous connaîtrons le montant de la dernière amende (infligée dans le cadre des embargos US) et le plan de remédiation qui va avec. De son côté, en attendant sa rencontre avec les syndicats le 16 octobre, Laurent Goutard a entamé une tournée dans certaines DEC. L’occasion pour le directeur du réseau de montrer à la nouvelle recrue, Sébastien Proto, à quoi ressemble de près une agence vue de l’intérieur. Dans le contexte actuel du code de conduite sacralisé par la DG et toute présomption d’innocence gardée, il reste quand même étonnant de trouver dans le CV du nouveau directeur de la stratégie une mise en examen en janvier 2017. Une élasticité avec le devoir d’exemplarité qui fait grincer des dents… et pas seulement des longues. LES GAULOIS  Vous êtes des fainéants. C’est le Premier Ministre qui le dit. Selon lui, lorsque les absences pour maladie augmentent de 4%, cela signifie que les salariés du privé s’offrent un jour de congé en plus. Et qu’il faut donc les surveiller et les punir davantage. Il oublie bien volontiers qu’il faut travailler de plus en plus tard et que la santé ne va pas en s’améliorant avec l’âge – au travail comme ailleurs. Que dirait-il s’il connaissait la situation à la SG ?! Dans les…
CARTON ROUGE C’est semble-t-il la dernière trouvaille de la direction. Sous couvert des contraintes réglementaires et des injonctions d’Outre-Atlantique, cette dernière voudrait en effet développer dans le formulaire d’évaluations une partie «code de conduite». Avec notamment pour le manager, l’obligation d’évaluer par un item binaire - «oui ou non» - si l’évalué a «agi au quotidien dans le respect des réglementations, règles et procédures applicables, suivi les formations obligatoires». Officiellement, il s’agit de mettre des plans d’actions en face des manquements qui pourraient être constatés. Mais chacun mesure les risques encourus par le salarié qui serait tagué du mauvais côté (ou du manager qui n’aurait pas détecté un problème). Le droit à l’erreur est avant tout un concept déployé dans les salons parisiens où l’on cause, très peu dans le monde de l’entreprise. La CGT, en tant que négociatrice et signataire de l’accord sur le déploiement des formulaires d’évaluations uniques en 2011 (à l’origine de l’instruction 13.672), a averti la direction que ce n’était pas conforme à l’accord et qu’elle devait donc revoir sa copie. CEINTURE ET BRETELLES Les nouveautés et contraintes réglementaires ont aussi bougé les curseurs concernant le «droit d’alerte» et «la politique de vigilance». Nous avons eu droit à une présentation de la déclinaison maison de la loi Sapin II sur le droit d’alerte. Maison ? pas sûr. Ca sent l’usine à gaz directement fabriquée par un cabinet externe bien rémunéré. Le principe de confidentialité du lanceur d’alerte est garanti. Le principe, oui, peut-être. Mais quelle garantie par…
TABLE RONDE  Il faut dire que les signaux donnés aux salariés ne sont pas très encourageants depuis la première «table ronde sociale». La dématérialisation des chèques déjeuners - sans possibilité d’opter, comme nous le proposions, pour le support de son choix - a généré une rafale de refus de la part des salariés concernés. L’augmentation du prix plancher des cantines des centraux à 2€40 a défrayé la chronique. Le refus de l’indemnité vélo  rejoint le peloton de tête des décisions qui ont finalement toutes le même symptôme : la réduction de coût. Officiellement «le vélo ?...c’est accidentogène». Les autres enjeux de la feuille de route sociale ne manquent pas. Emploi, évolution professionnelle, rémunération, évaluations, conditions de travail. On pourrait aussi s’inquiéter des dérives comme celles mises en avant dans l’interview d’un médecin du travail à la SG (dispo sur notre site) qui dénonce l’omerta et le «management par la peur».  Quelle sera la feuille de route proposée par la DRH ? Réponse le 25 septembre. LE MILLE FEUILLES La transformation du réseau à marche forcée pèse sur ses résultats commerciaux. Comment pourrait-il en être autrement ? La multiplication des opérations de réorganisations s’empilent sur les exigences des régulateurs. 98 fermetures d’agences sont prévues en 2019, avec 148 postes en moins. Le passage en accueil partagé de 242 agences pourrait générer la suppression de 218 postes. 37 agences avec caisse passeront en agence accueil, supprimant au passage 19 postes. Il faut ajouter une couche de fusions des structures et son lot d’économies de postes : 36…
CALENDRIER RTT Comme chaque année depuis que nous avons négocié et signé l’accord RTT (et tant qu’il subsiste), la direction réunit les syndicats pour examiner avec eux l’évolution de l’emploi, du compte épargne-temps et tenter de définir un calendrier des fermetures collectives. Le décompte des jours RTT pour 2019 dépend de votre régime de travail et de votre statut. Vous pouvez retrouver toutes ces infos sur notre site (via intranet ou internet). ÉGALITÉ 2.0     La négociation en vue du renouvellement de l’accord égalité à la SG a été ouverte cette semaine. Pour la direction, c’est mieux que si c’était pire et ce n’est pas pire que ça pourrait être. Il n’empêche que l’application du 4ème accord sur le sujet a permis de réelles avancées, mais il reste à l’actualiser et l’améliorer. Notamment pour prendre en compte les disparités par métiers, comme l’inégalité salariale record parmi les juristes de 17,83%. Nous avons proposé à la direction de proroger l’accord actuel, le temps d’étudier concrètement ces situations anormales, d’actualiser les dispositifs existants, en attendant que le rapport de la mission Leyre soit remis au gouvernement et que celui-ci impose – ou pas - de nouveaux dispositifs.   LES MAINS LIBRES   La transformation du réseau connaît certainement sa période la plus critique et la plus difficile à vivre. Certaines directions tentent de faire leur marché entre les salariés qu’elles souhaiteraient voir partir et ceux qu’elles voudraient bien exclure des dispositifs que nous avons négociés. La notion de bénéficiaires directs de l’accord est fluctuante au gré…
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