Ouverture de la négociation - 13 Mai 2022 |
Le vendredi 13 mai 2022 s'est ouverte la négociation d’un nouvel accord QVT (le précédent étant arrivé à échéance). voir aussi : accord national interprofessionnel QVCT (Décembre 2020) (l'ANI précédent) - l'accord SG 2018 (l'accord de 2015) La médecine du travail
Ouverture du bal : Pour la CGT, non signataire de l’accord échu, notre vision du bilan était bien éloignée. Dans la situation actuelle de l’entreprise, nous avons proposé de nous tourner vers l’avenir (plutôt que de tenter de faire le bilan de cette expérience). Les points et bilans sont déjà faits dans un certain nombre d’instances (SSCT, commissions de suivi des accords, observatoire, etc). Il vaudrait mieux prendre le temps de voir ce qui motive les uns et les autres sur ces thématiques «qualité de vie et conditions de travail ». Nous avons regretté que, jusqu’à présent, la SG soit beaucoup trop focalisée sur les «campagnes de sensibilisation» et pas assez sur les mesures concrètes pour éviter les difficultés dans l’environnement de travail. Pour la direction, le sujet de la charge de travail est un nouveau sujet. « On débute sur cette thématique. Il est évident qu’on serait allés plus loin sur le sujet sans la crise sanitaire ». La CFTC a rappelé que dans l’accord de 2018, s’occuper de la charge de travail était déjà un engagement. Mais la direction n’a pas du tout géré ce sujet, alors qu’elle a été capable de générer un plan de réorganisation en pleine crise sanitaire. Pour la CGT : «On peut passer des heures à regretter ce qui n’a pas été fait. Mais la vraie difficulté est de trouver des mesures pour corriger les manquements et avancer sur les dispositifs indispensables pour l’avenir. On n’est pas à la cible des enjeux liés à l’accord, parce qu'on ne l’était pas dès le départ dans les principes de l’accord ». Le monde du travail a évolué beaucoup plus rapidement en 2 ans qu'au travers les 20 dernières années. Il faut trouver une méthodologie pour définir un « label QVCT » pour vérifier que l’ensemble de nos dispositifs et de nos organisations sont à la cible. Il faut définir dans quelles instances sont traités les sujets et leurs suivis. Pour l’instant dans la CSSCT du CSEC, ce sont les sujets de la direction qui sont traités et les sujets que les élus souhaitent traiter sont souvent refusés. On ne va pas tout régler avant le 1er juillet. Il faut voir ce qui peut être corrigé pour que les collègues travaillent dans de bonnes conditions. C’est aussi le moment de réintégrer des acteurs qui ont été sortis du périmètre : Pour la CFDT, les 2 accords précédents n’ont pas permis de protéger les salariés pendant 7 ans. Le niveau d’hyper stress est élevé. Pour la CGT, soit on arrive à définir des indicateurs qui vont permettre d’évaluer les sujets importants (comme la charge de travail), soit on va refaire un accord vide – et sans nous. Direction : je vais laisser la négo IRP de côté, elle est en cours. Direction : nous avons noté que les acteurs sont importants. La CGT a proposé par exemple de redonner la parole aux salariés sur le sujet du télétravail et de lancer une enquête (comme cela risque de ne pas se faire tout de suite, nous avons lancé la nôtre en attendant : participer ici). Nous sommes aussi intervenus pour ne pas prendre le sujet de la charge de travail en partant d’une éventuelle alerte du salarié (les risques sont réels). A contrario, Cécile Bartenieff avait dit en réunion avoir tous les indicateurs pour mesurer la charge de travail et s’adapter si nécessaire. Nous avions demandé de partager ces indicateurs. Depuis, plus de son plus d’image. Pour la direction : « on ne pourra pas avoir les indicateurs sur un certain nombre d’activités ». Pour la direction : « je ne suis pas sure qu’on arrive à traiter l’ensemble du sujet dans notre négo. Il faut définir une méthodologie ensemble. Nous sommes allés voir ce qu’il s’est fait ailleurs et tout le monde a la même difficulté à traiter le sujet de la charge de travail. On a bien conscience que c’est un sujet extrêmement lourd » . La direction a ensuite mis en avant des thèmes qu’elle souhaite traiter : les RPS et la prévention primaire, charge de travail, l’équilibre vie Pro / vie Perso, la parentalité, le droit à la déconnexion, droit d’expression, la gestion des ALD, etc. CGT : Sur les ALD : on peut faire comme on a fait sur les retours de maternité, à savoir anticiper et prévoir des obligations (entretiens). On a évolué au fil des accords. Voir avec la médecine de travail. Privilégier des entretiens en amont des retours, puisqu’on peut les faire en distanciel, ça peut avoir un effet vertueux. Ce serait bien d’avoir un échange lors d’une réunion avec le service social. Il y a des sujets importants qui sont dans leur périmètre (difficultés administratives et financières liées aux arrêts maladie, faire le point sur la subrogation par exemple, etc).
Equilibre Vie pro/privée, charge de travail, définir une méthode, quels acteurs ? 9 juin : charge de travail si on n’a pas fini, droit déconnexion et d’expression Et vous ? Vous êtes stressé à cause du sous effectif ? des réorganisations en cours et à venir ? La réponse de la direction : "allez donc voir TIPI pour votre formation "régulation émotiennelle"
ca ne s'invente pas ! |
Qualité de vie et conditions de travail - QVCT : Un nouvel espoir ? 13 mai 2022
Écrit par Philippe FOURNILInformations supplémentaires
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