@FLICAGE La direction a présenté à la commission sociale du CCE, une " Charte d’utilisation des moyens de communication électronique " qu’elle entend appliquer au personnel. Cette charte, urgente selon la DRH pour pouvoir sanctionner des dérives ou abus déjà observés, va réglementer l’usage d’internet et d’intranet sur les postes de travail. Nombre des règles qui y sont édictées, sont justifiées. C’est le cas des connexions à des sites pédophiles ou pornographiques, de l’échange de contenus à caractères xénophobes, racistes, injurieux, etc…D’autres dispositions sont plus discutables. Or, la mise en place d’une telle charte et son intégration au règlement intérieur, constitue en fait le passage obligé et préalable aux sanctions disciplinaires. De plus, à ce catalogue de devoirs et de contraintes pour le salarié, il eut été utile que l’on adosse une définition stricte de ses droits et libertés. Les conditions d’information des salariés ne sont pas très bien définies et la soi-disant garantie offerte par l'utilisation de son identifiant est utopique. Bref, dans ces conditions, bien que l’établissement d’une charte relève juridiquement de la responsabilité de l’employeur, la CGT a demandé qu’elle fasse l’objet d’une négociation avec les organisations syndicales. Un règlement librement consenti par toutes les parties vaut mieux qu’un diktat. Un peu gênée, la direction nous a proposé de lui faire parvenir des propositions de modifications avant la séance plénière du CCE, le 24 octobre. Nous ferons même plus, car si elle ne tient pas compte de nos propositions, nous demanderons au juge l'annulation de la charte,…