FRANCE INTOX Le représentant du MEDEF à la négociation Unedic tentait mercredi matin, sur France Info, de justifier la menace de son patron Pierre Gattaz de quitter la négociation si l’on ne revenait pas à la version originelle du projet de loi El Khomri. «Nous sommes attachés au paritarisme… mais il nous semble suffisant de pouvoir négocier avec un simple représentant du personnel du moment qu’il est élu, pas besoin qu’il soit attaché à une grosse centrale» (suivez mon regard). Au moins les choses sont clairement dites. Cela signifie qu’en tentant de contourner le syndicat (en tant qu’outil à disposition des salariés), le patronat pense trouver des âmes complaisantes pour négocier au cas par cas des sujets qui peuvent être sensiblement pointus et à risque pour les salariés. Isolé, il sera évidemment plus difficile pour l’élu de résister à la pression qu’une négociation sous-tend, d’autant plus si elle est d’ampleur, voire déterminante pour l’emploi. Et que faire si, en cas de tempête ou de tourmente, le fameux élu indépendant a déguerpi et disparu ? Les salariés de la Société Générale sont bien placés pour mesurer la nécessité d’avoir des représentants syndicaux stables et présents par tous les temps. C’est d’ailleurs l’un des enseignements des élections du CE des Centraux. 31,17% des salariés qui se sont exprimés, ont confirmé la confiance qu’ils ont dans le travail des représentants et candidats de la CGT Société Générale. 30,79% des techniciens et plus encore parmi les cadres 31,26 % (voire 42.39% pour les cadres…
MERCI A l’heure où sont écrites ces lignes, nous ne connaissons pas le résultat des élections des représentants des salariés en CE des centraux et en DP. Ce qui ne nous empêchera pas de remercier vivement les électeurs qui ont voté dès le 1er tour et de donner rendez vous à tous pour le second tour que la trop faible participation a rendu nécessaire. Ce 2ème tour aura lieu du lundi 6 au lundi 13 juin. D’ici là, si vous voulez rejoindre notre liste, n’hésitez pas à prendre contact avec nous. PSC : NOUVELLES DU FRONT La négociation du 11 avril n’aura pas duré longtemps. Frédéric Oudéa aura écourté la réunion en recevant en fin d’après midi les délégués nationaux syndicaux sur Panamapapers. A la veille d’être reçu par la présidente de la commission des Finances du Sénat, le DG a délégué à Didier Valet le soin d’apporter aux représentants des salariés, «l’ensemble des éléments et des faits pour faire l’absolue vérité» sur le sujet. Concernant les PSC, nous sommes revenus sur la nécessité d’examiner les plans B qui permettraient de maintenir certaines activités localement, donnant ainsi une possibilité d’emploi local supplémentaire, tout en permettant d’apporter une certaine efficacité que le modèle de proximité permettait. Exemple : les activités de la clientèle pro qui permettrait de palier le projet concernant les CC PRO et plus particulièrement la suppression des CC PRO SUPPORT ou EXPERT. Depuis leur création, les PSC ont accueilli, du fait de leur proximité, des CC PRO et…
#PANAMAPAPERS Encore une fois, la Société Générale se retrouve dans l’œil du cyclone médiatique. Ce ne sont pas ses dirigeants, convoqués par le Ministre des Finances, qui sont les principales victimes de ces campagnes mais bien son personnel. La fraude et l'évasion fiscale, que nous dénonçons depuis des années, ne sont pas une découverte. Ce sont les avatars de l'accaparement des richesses mondiales par une caste de privilégiés qui ont toujours cherché à échapper à l'impôt, légalement ou pas. Les multinationales font de même en délocalisant et en installant leurs sièges sociaux dans des paradis fiscaux pas si éloignés, tels que la Suisse, l'Irlande ou le Luxembourg, ou encore les îles Anglo-Normandes, liste noire ou pas liste noire. Les politiques, aussi bien celui qui convoque la Société Générale que le 1er Ministre d'Islande contraint à la démission, savent depuis longtemps que ce blanchiment existe, et s'ils font semblant de s'en offusquer aujourd'hui, ils l'ont laissé prospérer depuis des décennies. Les banques, et pas seulement la Société Générale, ont elles aussi toutes contribué à ce que ce système global prospère. Pas une seule n'a les mains propres... au prétexte bien sûr que "si ce n'est pas moi qui le fais, un autre le fera", en s'abritant derrière "l'intérêt clientèle" ou en s'exécutant devant les exigences des directeurs financiers des grandes multinationales. Dans celles-ci, cela porte même un nom, ce n'est pas de l'évasion, c'est de "l'optimisation" fiscale. La CGT a depuis longtemps préconisé de prendre des mesures efficaces contre les paradis…
PSE GBIS : LES CHIFFRES Après les grands chefs il y a deux semaines, ce sont les DRH et la stratégiste de GBIS qui nous ont présenté le détail du PSE printanier : 128 postes sont supprimés, pour les raisons habituelles (rentabilité, réglementation, synergies, etc.). MARK perd 86 postes et sans surprise ce sont les activités agency héritées de Newedge (24 postes) – encore une planification trop optimiste paraît-il, comme pour le transfert du post-trade d’OPER vers APTP en 2013 - et FICC (24 postes) qui sont les plus impactés, avec des dommages collatéraux (7 postes) chez GLFI sur la dette souveraine. Quant à Lyxor, l’objectif reste de ramener les coûts au niveau de l’industrie à l’aide de la poursuite de la bangalorisation du Middle Office et autres ajustements pesant principalement sur le support. Mais comme le dit le directeur des relations sociales, « ce n’est pas un plan d’économies », juste un ajustement suite à des problèmes d’exécution d’une stratégie trop brillante… Tous les détails sont sur les sites de la CGT ! LA BANQUE UNIVERSELLE Ce sont donc près de 130 suppressions de postes à GBIS qui vont rejoindre le flot des suppressions de la COM, RH, Finances et les 2.500 du réseau. Une étrange vision de la banque universelle. Pendant cette nouvelle tourmente, les salariés de GBIS vont pouvoir s’appuyer sur les représentants de la CGT, tandis que les élections qui s’ouvrent dans les centraux le 8 avril permettront aux salariés de choisir leurs représentants pour les…
#onneveutpasdeça On comprendra que François et Manuel n’aient rien à refuser à Frédéric qui partageait il y a peu, à leur invitation, la tribune présidentielle du Stade de France. C’est bien le noeud gordien de l’affaire de la loi “travail”, dite loi El Khomri. Bien sûr que cette jeune technocrate balancée là ne peut pas comprendre qu’il y a un lien entre la liquidation des PSC à la Société Générale et la loi qu’on l’a chargée, c’est le cas de le dire, de défendre. C’est un fil conducteur qui remonte à la loi sur la représentativité de 2008, la loi Rebsamen relative “au dialogue social et à l’emploi”, et maintenant le projet El Khomri. L’objectif est double : démanteler les garanties collectives acquises au long de la construction d’un droit du travail positif, comme par exemple la prééminence du droit du travail et de la convention collective sur l’accord d’entreprise d’une part, et d’autre part la volonté de transformer le syndicalisme pour en faire un “partenaire social” dans “le dialogue social”, une sorte de discussion entre experts de bonne compagnie qui se comprennent. Rapporté aux PSC, ce fil conducteur est bien présent : une décision de fermeture purement motivée par la politique des dividendes qui va entraîner de nouvelles suppressions d’emplois pour un objectif validé d’avance par le projet El Khomri, “l’adaptation nécessaire de l’entreprise bla bla”, et une discussion avec les syndicats limitée à la gestion des conséquences sociales… sans que soit un seul moment discuté dans le calendrier…
L’ESPRIT D’EQUIPE, C’EST NOUS ! C’est le message que la plupart des rassemblements du 15 mars ont scandé et affiché devant les PSC concernés par les projets de la direction. La majorité des manifestations a donné lieu à des cortèges fournis tandis que le taux de grévistes enregistré se compare favorablement avec celui des mouvements les plus suivis à la SG ces dernières années. Des délégations des DEC voisines, solidaires de leurs collègues, ont parfois rejoint les rassemblements, comme à Grenoble, Toulouse ou Bordeaux, ce qui a démontré où se trouvait réellement l’esprit d’équipe. Les médias ont fait le déplacement, France 3 à Rouen, les journaux locaux un peu partout. Malgré les demandes répétées des grévistes auprès des « autorités locales », le mot d’ordre de la direction était de ne pas communiquer les chiffres… Vous devrez donc vous contenter des chiffres de la CGT, qui ne seront pas contestés pour une fois ! 70% de grévistes au PSC de Rouen, 60% aux PSC de Caen, Val de Fontenay et Montpellier, 50% à Bordeaux, 40% à Toulouse, 30% à Nice, St Quentin en Yvelines, Viry, Paris Rive Gauche Entreprise et Rennes, 22 % à Lyon, 20% à Marseille et … 11% à Nancy. ET MAINTENANT ? La réunion de négociation du 15 mars sur la fermeture des PSC a été annulée à la demande unanime des organisations syndicales. La prochaine est prévue fin mars. Ca tombe bien, le 31 mars sera une nouvelle journée d’action qui permettra d’exprimer le mécontentement du personnel sacrifié sur l’autel…
A L’HORIZON 2020 ! Après l’annonce du plan de fermeture des agences à horizon 2020, 2000 emplois supprimés, la direction nous a présenté son projet concernant les Pôles Services Client, 550 emplois supprimés avec la fermeture de 6 des 20 pôles régionaux, Rouen, Caen, Nancy, Grenoble, Nice et Paris Jemmapes. Ces fermetures seraient motivées par « le traitement optimisé en national des dossiers » via « une spécialisation de chaque PSC, réparti entre la clientèle commerciale et la clientèle privée ». C’est l’abandon du modèle de proximité, pour se tourner vers une organisation qui est surtout motivée par une volonté d’obtenir de nouveaux gains de productivité permettant de fermer 6 PSC et supprimer 550 emplois supplémentaires. Encore une fois, BDDF « anticipe » des gains qui permettraient de « lisser les charges de travail et de fluidifier les processus ». Il est inacceptable de laisser les salariés faire les frais de ce nouveau plan 2015-2020. Même si la direction a pris de multiples engagements pour que l’«accompagnement social soit fort et exemplaire», les 5 organisations syndicales ont appelé les salariés des PSC à une journée de grève le 15 mars pour exprimer leur ras-le-bol. C’est de la mobilisation du personnel que dépendra l’avenir. Comme dans les PSC le 15, il est grand temps de dire STOP à une politique sociale et de l’emploi soumise à la dictature des marchés en passant à l’action. Le 31 mars sera la seconde étape qui pourra rassembler tous les secteurs de la SG, Centraux…
MANIF 2.0 #OnVautMieuxQueCa, #LoiTravailNonMerci et autres initiatives sur facebook et twitter sont représentatives de la vague de fond qui monte contre le projet de loi El Khomry. Le million de signataires sur la pétition va être atteint en 15 jours. En une semaine, la mobilisation numérique aura permis un report du "pré-projet" de dynamitage du Code du Travail et d'acter les premières reculades préparées à l'avance. Les manœuvres dilatoires de couloir ont commencé, mais c'est ce genre de pratiques qui avait nécessité, il y a tout juste 10 ans, une mobilisation plus traditionnelle pour que le CPE finisse à la poubelle. C'est pourquoi le 9 mars les mobilisations, pas virtuelles celles-ci, compteront aussi pour que le projet répondant aux injonctions du MEDEF subisse le même sort. Nous le disions la semaine dernière, le sujet n'est pas seulement le plafonnement des indemnités prud'homales. Le pré-projet contient les gènes d'une régression sociale, rédigé par une oligarchie qui s'éloigne de plus en plus des citoyens. Et ce n'est pas un gage de modernité. Nous vous invitons à rejoindre ces manifestations dont les lieux de rendez-vous sont géolocalisés sur une carte interactive ! TASK FORCE Les listes pour le renouvellement des délégués du personnel et du CE des services centraux ont été déposées. Le 1er tour aura lieu du 8 au 15 avril. C’est à notre demande que vous aurez un peu plus de temps que d’habitude pour choisir les syndicats qui vous représenteront pendant les 3 prochaines années. Avec plus de 120 candidats…
MERCI PATRON Plus de 500.000 signatures sur la pétition contre le projet El Khomri. En moins d’une semaine, c’est un beau succès. Le projet du gouvernement n’a laissé aucun doute aux salariés sur son origine et son objectif : répondre aux injonctions du MEDEF, sur le dos des salariés. Après le Pacte de responsabilité (dont le Premier ministre remettait en cause l’efficacité tout récemment), le CICE, 40 milliards passés des poches des contribuables à celles des entreprises et de leurs actionnaires, la ministre du Travail propose maintenant de dynamiter le code du travail. Il n’y a pas que les indemnités prud’homales qui sont attaquées, et par là même, la mise en œuvre d’un permis de licencier sans cause réelle et sérieuse. Au-delà, c’est toute la base du droit collectif du travail qui est menacée. Le temps de travail, les heures supplémentaires, les astreintes, les licenciements économiques, le repos, tout y passe. Et vous, vous l’avez signée la pétition ? 49.3 SOCIAL Dans une démocratie, la majorité est fixée à 50% + 1voix... Sauf que ce n’est pas ce qui se passe dans le monde de l’entreprise. En effet, il suffit de la signature d’un ou plusieurs syndicats représentant au moins 30% des voix lors des élections au CE pour qu’un accord d’entreprise devienne applicable. Les organisations représentant la majorité des salariés doivent faire opposition par exemple à un accord salarial vide ou, pire, à un accord sur l’emploi légitimant des pratiques antisociales pour en empêcher l’application. La loi El Khomri…
Les infos du 19 Février 2016 : L'accord Emploi, Le péril rouge, Quiproquo en PDP EMPLOIL’accord Emploi a finalement été signé par toutes les organisations syndicales. La consultation des salariés, organisée par la seule CGT, a fait ressortir la volonté de signer cet accord par plus de 80 % des salariés qui se sont exprimés. Ce dont nous avons pris acte en signant ensuite le projet. Au-delà de la signature, les votes des salariés étaient souvent accompagnés de remerciements pour le travail effectué et pour la transparence des échanges (la publication des différents projets, mais aussi, pour les différentes synthèses et points d’étape rendus publics au fur et à mesure de la négociation). D’autres salariés ont profité de l’occasion aussi pour exprimer leurs inquiétudes sur différents aspects de l’accord : par exemple, la mobilité qui pose régulièrement de grandes difficultés. Malgré les chiffres officiels des mobilités réalisées, la raréfaction des postes disponibles rend l’exercice de plus en plus compliqué (et va l’être d’autant plus que l’on s’approche du projet des Dunes). La «GPEC», la «carte des connaissances» et la définition des «emplois sensibles» sont aussi des sources d’inquiétude … et pas seulement pour les salariés ! Mettre en place des outils de gestion de l’emploi, sous la responsabilité de la DRH, a nécessité beaucoup d’interventions pour refreiner les ardeurs de certains syndicats à mettre en place ces outils, mais aussi pour couper court aux tentatives de la direction d’acter tout ça dans le marbre…Il est évident qu’il faudra maintenant avoir des représentants…
EMPLOI : AU FINISHLa dernière réunion aura duré près de 9h00. Depuis le 3 novembre, une dizaine de réunions de négociation aura donc été nécessaire pour aboutir à un projet d’accord Emploi remplaçant celui du 13 février 2013. Le projet soumis à la signature des syndicats reprend,pour les 3 prochaines années, l’équilibre de l’accord précédent : pas de licenciement contraint, fluidité de la mobilité, priorité au reclassement interne en cas de grosse réorganisation et possibilités de départs volontaire ou de PTA (transition d’activité 3 ans avant la retraite). Les curseurs sur les indemnités et les modalités de départ ont changé. La CGT, conformément à ses habitudes, a rendu public le projet et consulte les salariés, avant d’apposer ou non sa signature. Nous allons publier une note de synthèse des changements et des nouveautés de l’accord afin de vous aider à appréhender le nouveau texte et donner votre avis avant le Jeudi 18 février. L’ARRONDI DE 25 MILLIONSL’annonce des «très bons résultats» n’aura pas empêché la propagation de la fièvre qui touche le cours des actions des banques. L’objectif d’un ROE à 10% retardé aura été salué par la chute du cours de 11%. Mais c’est un autre chiffre qui a retenu toute notre attention. Celui de l’augmentation du dividende qui passe de 1,20 à 2€. Le bénéfice net par action 2015 de 3,94 € aurait dû, logiquement, donner un dividende à 1,97€. Il a manifestement été arrondi à 2€. Nos dirigeants ont certainement jugé que 3 centimes ce n’était pas…
NEGOCIATION EMPLOI Il reste 2 réunions de négociation pour tenter d'aboutir à un projet de texte pour remplacer l'accord emploi du 13 février 2013. La réunion du 2 février aura été l'occasion de revenir sur les dispositifs de départs volontaires de l'entreprise. La direction a confirmé réfléchir à certains dispositifs "seniors", en temps de PSE ou non. La possibilité de prendre, hors PSE, un temps partiel payé 65 ou 70% pour faire une activité hors de l'entreprise, rejoint les traditionnels PTA (plans de transition d'activité) qui lors d'un PSE permettent aux salariés à 3 ans de la retraite de partir en préavis payé 70% (+ 50% du variable, plafonné à 50k€). Au delà, la direction a remis en discussion les conditions financières des départs volontaires dans le cadre des PSE, en les limitant aux salariés de plus de 3 ans d’ancienneté et à un plancher de 20.000 € jusqu’à 5 ans d’ancienneté, au-delà celui-ci passerait à 50.000 €. Elle propose d’introduire un booster de 5% pour celles et ceux qui « prendraient le risque supplémentaire de partir dès le 1er mois». Un bon moyen d’aller plus vite ! Suite et (peut être) fin des négociations les 8 et 11 février prochains. MOYEN-AGE DIGITAL L'accès à l'intranet de la SG par les syndicats ne date pas d’hier. Il aura fallu à l'époque lutter pendant 5 années pour obtenir en 2003 d’une direction rétrograde l'autorisation de publier des pages web statiques accessibles sur chaque poste de travail. Ce droit n'aura pas été…
SALAIRES : CA SENT LE SOUFFRE La réunion concernant les CRCm (nos centres d’appels) a été l’occasion de revenir sur la négociation annuelle sur les salaires. En effet, les téléconseillers, du fait de leur faible ancienneté et de leur jeunesse, étant aussi malheureusement les moins bien lotis au niveau des salaires, nous avons exigé de la direction qu’elle revoit sa position jusqu’au-boutiste d’absence de mesure collective. Pour mémoire, la négociation sur les salaires, encore obligatoire dans les entreprises, s’est terminée en décembre 2015 après que la direction lors de la 1ère rencontre (celle où l’on écoute poliment les syndicalistes excédés réclamer du pain) nous ait expliqué qu’elle « n’était pas en mesure de faire une proposition d’augmentation ou de prime cette année ». L’imminente publication des résultats, qui s’annoncent bons, risque de rebattre les cartes… il ne manquerait plus que le conseil d’administration s’auto-octroie une augmentation des jetons de présence pour mettre le feu au poudre. Pour se débarrasser de la patate chaude, le directeur des relations sociales a noté qu’il n’y avait guère que la CGT pour revenir sur le sujet. CRCM : L’AFNOR SOCIAL Dans la foulée de l’annonce de la réorganisation du réseau, la direction des CRCm avait laissé bruiter le passage de 3 à 4 ans de postes pour les téléconseillers. Une rallonge de peine qui avait suscité l’émoi des salariés concernés par la prise d’appels en flux tendu. Sans écoute de leur mal-être pendant quelques mois, ils avaient été acculés à faire grève le 15…
NEGOCIATION EMPLOI L’accord du 13 février 2013 sur l’emploi à la SG avait vocation à définir les conditions dans lesquelles les réorganisations d’ampleur pouvaient se faire dans les services centraux. Il faut se rappeler qu’à l’époque la crise de liquidité était une source importante d’inquiétudes sur l’avenir. L’équilibre de l’accord tournait autour de l’engagement de la direction de ne pas recourir aux licenciements économiques, tout autant que des garanties permettant de fluidifier les mobilités. Enfin, des possibilités de départs anticipés étaient prévues pour les salariés proches de la retraite. Sur ces points, la Société Générale s’éloignait de l’accord national interprofessionnel, signé par la CFDT, CFTC et CGC, qui permettait aux directions d’entreprises de licencier un salarié qui avait le mauvais goût de refuser une mobilité imposée – et ce à moindre frais … L’accord SG arrivant à échéance au bout de 3 ans, quelques négociations se sont déroulées afin d’examiner les conditions de son renouvellement. Autant vous le dire de suite, malgré une bonne dizaine d’heures de négociation, nous ne sommes pas encore entré dans le vif du sujet. Certes, pour l’instant le projet en discussion réaffirme que la mobilité est décidée par le salarié, en accord avec son manager, et travaillée avec la ligne RH (et/ou le Campus pour les centraux). Le projet permet de préciser, plus clairement, pour le réseau, au-delà du régime usuel de gestion de la mobilité, que la direction doit respecter quelques règles avant d’envisager une affectation. Il reste maintenant à discuter des mesures spécifiques…
EVALUATIONS «Tout va bien !» d’après la direction. C’est le bilan 2015 que voulait faire la direction lors de la commission de suivi Evaluations qui s’est déroulée le 14 janvier. Le sujet revêt une importance trop grande pour chacun d’entre nous, évalué et évaluateur, pour se limiter à l’auto-satisfecit. Nous avons donc exigé que soit mis fin aux 360° déguisés en « feedback», et à sa forme plus édulcorée des «retours d’expérience». La direction a officiellement retiré cette possibilité en novembre dernier pour répondre à la demande de nos élus («petite erreur d’interprétation» sic), mais des évaluations ont néanmoins pu être effectuées dans ce cadre là. Nous avons donc demandé et obtenu que les évaluations qui souffriraient de ce type de dérapage soient revues et corrigées. Nous sommes aussi intervenus pour dénoncer les directives faites aux managers pour corriger, souvent à la baisse, les évaluations. Sur ce point la direction a rappelé que la décision d’évaluation revenait au manager, mais qu’«il était normal qu’il y ait une logique d’harmonisation»… ce qui nous semble assez éloigné de l’objectif, si l’on parle bien de l’évaluation des compétences et non de la distribution du variable ! INDIGNÉS … par la lourde peine prononcée par le Tribunal d’Amiens à l’encontre des salariés qui avaient osé se battre contre la fatalité des 1.143 licenciements programmés par Goodyear. 24 mois de prison, dont 9 fermes ! Le caractère de cette sanction est inédit, puisque c’est la première fois qu’une séquestration sans violence est sanctionnée. Sa disproportion…
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