SERVICE COMPRIS

Le 1er (et dernier) projet d’accord salarial pour 2017 vient d’arriver dans les permanences syndicales. Service minimum en termes financiers, le projet ne reprend que la revalorisation des grilles de minima et le salaire minimum des cadres de plus de 50 ans (38.616€). Il affiche un budget de résorption des écarts entre les hommes et les femmes de 1.7 million, mais le dispositif dépend en réalité d’un accord signé le 3 décembre 2015. Enfin, il répond à notre demande de pérenniser le paiement des jours de carence, au-delà du troisième arrêt maladie. Ce dispositif est une amélioration de la Convention Collective, renouvelé à la SG tous les 2 ou 3 ans.  La lettre de la direction accompagnant le projet précise que faute de signataires, seule la résorption des écarts H/F s’appliquerait. Le «plan musclé» d’actionnariat réservé aux salariés (cf nos infos de la semaine dernière) sera finalisé plus tard … Tout comme l’engagement d’ouvrir une discussion sur l’attribution du variable.

FIN DU 4ème PLAN 2016

La direction a annoncé aux organisations syndicales qu’elle avait atteint les 128 suppressions de postes qu’elle espérait faire sur les fronts de Mark et Lyxor. Au final, ce 4ème PSE en 2016 aura généré 105 départs volontaires, 21 reclassements et 2 transitions d’activité. Parallèlement à cette annonce de fermeture du plan, la direction nous a informés qu’elle allait réorganiser les campus métiers mobilité pour « lui redonner son rôle originel de 2012 » et « rendre à la ligne RH les entretiens qui auraient trop facilement tendance à atterrir au CMM ». La réorganisation devrait être présentée aux organisations syndicales (signataires de l’accord Emploi qui a créé le CMM) avant d’être officiellement présentée au CE de Centraux.

TOUCHE PAS AU GRISBY

C’est une tendance naturelle que nous connaissons bien et que nous combattons jour après jour. A peine a t’on fini de négocier un dispositif que nous devons nous battre pour qu’il soit correctement appliqué. Ainsi, depuis 2011, date de création du formulaire unique d’évaluation et des objectifs SMART, nous intervenons régulièrement sur les dérapages constatés et malheureusement subis par certains d’entre nous. Les évaluations devaient être rédigées par le n+1, sous sa seule responsabilité. Le manager, le couteau suisse de la SG, délègue souvent l’ouverture et la gestion des formulaires aux évalués eux même. Malgré nos remarques et interventions, la DRH n’y trouve rien à redire. Il en est tout autrement lorsqu’il s’agit de la formation. Là, au contraire, alors qu’il était prévu et négocié que les salariés saisissent leurs demandes de formation dans My Learning, pour être – ou pas – validées par le management, on crée des usines à gaz un peu partout. Les demandes doivent passer par le manager, être visées avant d’être saisie dans l’outil officiel. Les demandes qui ont réussi à passer sont ensuite arbitrées. Au final, forcément, les taux de retours sont très insuffisants, mais par contre, on pourrait se féliciter d’un taux de refus très bas… officiellement. Ainsi, à la DRH, on s’alarmait récemment que le taux de saisie avoisinait seulement les 39% dans ses propres troupes, 2 jours avant la fermeture officielle.

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TROMPE L’OEIL

Ainsi donc, le «PMAS musclé» qui devait nous être proposé se résume au sur-abondement à 300% de la première tranche (étendue pour l’occasion aux 300 premiers euros). La direction a parlé d’une enveloppe de 36 millions supplémentaires. Mais on a du mal à trouver comment pourrait être atteint un tel montant. 300€ investis donneraient 900€ d’abondement, soit un supplément réel pour la même somme investie de 440€. Dans le même temps, le plafond d’abondement baisse en cas de PMAS de 2200€ à 2000€. Voilà donc déjà 200€ remboursés sur le généreux supplément de 440€ proposé par la direction. Tout ceci ne vaut que pour les 80% de salariés qui investissent dans le plan d’épargne entreprise. Or, plus de 20% d’entre eux n’investissent pas leur prime d’intéressement-participation. Et ce n’est pas par idéologie, mais à cause de fin de mois difficiles. D’autant que, du fait de la volatilité du cours de bourse et des erreurs qui commises par la Direction lors du placement dans le fonds E, ce type d'investissement est devenu incertain. Ce genre d'incitation ne peut pas se substituer à des mesures pérennes et collectives. Il va donc falloir que la Direction revoie sa copie.

SALE TEMPS

«Le contexte», qui ne permettrait pas d’augmentation ou de prime, ne doit pas être envoyé à la face des seuls salariés. Nous le payons déjà très cher en termes d’emplois et de stress lors des restructurations qui touchent l’ensemble des secteurs de la SG. Chacun sait que les périodes qui viennent vont nécessiter de lourds investissements (en informatique, en formation, etc). Nous avons l’outrecuidance de penser qu’il faut aussi rémunérer ceux qui font les bons résultats de l’entreprise – les salariés -  et donc certainement nourrir un peu moins les actionnaires qui demandent des taux de rentabilité déraisonnables d’avant crise. Nous avons donc demandé qu’une prime vienne compléter la proposition de la direction et permette à tous (y compris ceux qui ne peuvent pas investir dans le plan) de bénéficier d’une part des résultats. Nous avons cité l’exemple d’une prime supplémentaire de 500 euros qui équivaudrait à une enveloppe d’environ 23 millions. Ce n’est pas une mesure qui mettrait en péril l’entreprise, si l’on compare à la baisse des variables/bonus annoncée de 15% sur les 300 millions dans les centraux (maintenus dans le réseau), à l’absence 2 années de suite de PMAS, à l’effet Brexit, etc. D’autant plus que l’attribution d’actions gratuites aux salariés lambda (mais pas aux happy few) n’est plus à l’ordre du jour apparemment…

LES RAFLETOUT

Une nouvelle réunion de négociation a eu lieu le 1er décembre sur l’avenir de l’IP Valmy. La Direction avait envoyé aux organisations syndicales un projet de texte (disponible sur nos sites) qui mettrait fin à l’institution paritaire au profit d’un assureur sélectionné par la direction par un appel d’offre. La Direction y voyait le moyen, par une baisse des cotisations patronales, de récupérer une partie des réserves excédentaires de l’IP Valmy (environ 50 millions sur l’excédent d’environ 200 millions). Elle y a renoncé après que nous lui ayons rappelé que ces réserves appartiennent à l’IP Valmy… c’est-à-dire à vous et aux actuels retraités. Quoiqu’il en soit, un nouveau projet d’accord devrait nous parvenir rapidement. Les nouvelles propositions (notamment sur la gouvernance et le paritarisme) permettront de déterminer, s’il est vraiment nécessaire d’envisager la fin de cette  institution qui a traversé toutes les crises sans défaillir… ce qui n’est pas commun en matière de système de retraite.

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SALAIRES

Après la réunion du 27 octobre, il aura fallu pas moins de 5 semaines à la direction pour réfléchir à la proposition qu’elle s’apprête à nous faire lors de la négociation du 28 novembre sur les salaires. D’après Monsieur DeSourceSure, la proposition ne comporterait pas de mesure d’augmentation collective (ça, c’est malheureusement pas un scoop !), mais un dispositif qui tournerait autour d’un PMAS musclé (plan mondial d’actionnariat salarié). A suivre… Ce sera aussi l’occasion de revenir sur la nécessité de travailler sur l’attribution de la rémunération variable et sur le paiement des jours de carences (les 3ers jours des arrêts maladies) qui n’est garanti pour l’instant que jusqu’à la fin de l’année.

REVUE D’ACTIVITES BDDF

Le 17 novembre dernier, Laurent Goutard, de retour de Deauville , a souhaité rencontrer les organisations syndicales dans le cadre des réunions de concertation qui jalonnent désormais l’avancement du projet de transformation du réseau. En préambule de réunion, Laurent Goutard a fait un focus sur «les résultats trimestriels qui traduisent les contradictions entre une belle dynamique commerciale et des résultats financiers en recul pouvant occasionner une certaine frustration de la part des collaborateurs». Le contexte de taux bas, phénomène général, devrait s’inscrire dans la durée (2020). Cela devient une source d’inquiétude, même si la baisse du coût du risque permet d’en minorer l’impact. Concernant la réorganisation des CRCm (centre d’appels), la vision générale est de maintenir le niveau d’effectifs actuel, tout en changeant la population. De nouveaux profils viendraient rejoindre la majorité de premiers postes. Pour développer l’expertise, la direction entend attirer de nouveaux parcours professionnels des salariés d’agences ou de PSC. Cela va nécessiter un gros travail sur l’attractivité, avec notamment un enrichissement des tâches et un parcours en CRCm bien clarifié. Il faudra aussi discuter sérieusement des conditions de travail (et des actuels indicateurs infantilisants !). Les transformations du maillage vont avoir aussi des conséquences sur le nombre d'UC et de DEC avec des réflexions sur des regroupements de DEC et d'UC. Cependant il restera des UC et DEC de tailles différentes pour les parcours des managers. Enfin, concernant les projets qui touchent actuellement les PSC, la direction nous a informés que 20% des entretiens individuels seraient déjà effectués. A noter que, si vous êtes concernés, la direction ne peut rajouter des souhaits à votre place !

SGSS

Depuis son intégration à GBIS, SGSS a connu plusieurs plans d’optimisation et de délocalisations partielles. Le comité central vient de plancher sur un nouveau plan de réorganisations (cf les docs sur nos sites), avant examen par les CE Centraux  Paris et Nantes. Tandis que le plan de transformation de 2013 n’est pas à la cible, ce projet ne générera pas de suppression de postes supplémentaires. Pour la direction, la cartographie des besoins d’automatisation de nos processus a été réalisée et fait l’objet de ce dossier de présentation. Les évolutions technologiques offrent maintenant des solutions moins onéreuses, plus souples qui n’existaient pas en 2013. Les nouvelles solutions informatiques permettent une meilleure qualité tout en restant en France. Le retour sur investissement est deux fois plus rapide en automatisation (2 ans) qu’en délocalisation (4 ans).

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WINTER BLUES
La période automnale n’a pas de déprimant que le dépérissement des feuilles. C’est aussi celle des impôts et des évaluations à la SG. Depuis 2013, l’année est rythmée par l’obligation de définir des objectifs individuels en début d’année et d’en tirer les conséquences lors de l’entretien d’évaluations en fin d’année…. entretemps, dans le meilleur des cas, un feed back régulier doit se faire entre le manager et le salarié. Manager à qui la direction a donné toutes les casquettes : gérer une équipe sous staffée, en évaluer les membres – sans pour autant avoir la possibilité de les récompenser en dehors de paroles, le tout en restant bienveillants. Chaque année connaît son lot de nouveautés et de dérives à l’instruction 13.672 qui reste la loi à respecter sur le sujet. Nous ne sommes pas en reste cette année, puisque dans les centraux, se multiplient les exercices qui s’apparentent à des 360°. L’objectif originel de la Direction Générale était de permettre un entretien entre le manager et l’évalué. De notre côté, nous ne voulions pas de règlement de comptes et de délations organisées. Au final, l’instruction n’a donc pas autorisé les 360°. Toute évaluation qui serait effectuée dans ce cadre ne serait pas conforme à l’instruction et donc, nulle. Dans le réseau, il semblerait que quelques directeurs d’agence aient reçu des appels des RCL/DCPP pour discuter de chaque collaborateur et s’entendre sur le niveau qu’il convient de mettre … un exercice à risque pour la direction car si les consignes sont trop précises, il entre dans ce qui s’apparente à des pré évaluations. C’est le motif qui nous avait permis de faire annuler plusieurs centaines d’évaluations en 2013. Général Electric, féru défenseur des évaluations individuelles dans un premier temps, vient d’annoncer qu’ils jetaient l’éponge devant l’exercice trop scolaire et générateur de conflits. Pile poil, ce qu’on disait il y a 3 ans.

LES ESCRONOCROQUES
Le cours de l’action reprenant un peu de couleur, ce fut l’occasion pour beaucoup de découvrir la facturation des frais de tenue de compte (ex valeur plancher en cas de déblocage). Nous sommes donc ré-intervenus en commission de suivi du fond E pour exiger la suppression de ces nouveaux frais. La DRH a précisé que ce n’était pas la SG qui facturait, mais S2E. Cette version fut formellement contestée par le représentant de S2E qui a précisé que c’est le teneur de compte qui a fait le choix de rendre payant ces opérations… et donc la SG.

MON ENNEMI
Ce pourrait être le titre d’un film de série B. lancé en 2012 au Bourget. Tandis qu’à l’approche de 2017 l’ennemi se porte toujours aussi bien, une croisade expiatoire est lancée par Don Quichotte à l’encontre d’un moulin sis sur le parvis de la Défense. Après quelques milliers de suppressions d’’emplois depuis 2008, dont quasi tout le monde se fout, ça mérite une réaction de notre part, d’autant que le «no comment» de la direction, c’est bien gentil, sauf que si d’aventure la SG se faisait délester de 1 ou 2 milliards, à qui le conseil d’administration ferait-il payer la facture ? Souvenons-nous qu’à cette question, D. Bouton avait répondu devant les syndicats : les actionnaires, en procédant à une augmentation de capital bouclée en 48h. Frédéric Oudéa, prendrait-il l’engagement de ne pas faire payer la facture au personnel à l’exemple de son prédécesseur ?

 

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LA RUPTURE

Une fois de plus, la rupture est consommée. Après le Brexit, l’arrivée de Trump, multi milliardaire nationaliste et populiste, porte les stigmates du repli sur soi. L’éloignement des élites de l’intérêt général est la principale cause de ces ruptures. Nous l’avons souvent décrié dans ces colonnes. Et ce sont les électeurs qui en seront les principales victimes. Le choix du pire n’est jamais la meilleure des solutions.

LE DOCTRINAIRE

C’est à 16h00, la veille des résultats des élections des États-Unis, que Frédéric Oudéa rencontrait les organisations syndicales. Un rendez-vous devenu traditionnel après l’annonce des résultats SG. Pas d’annonce fracassante au menu, ni de nouvelles réorganisations (il y en a déjà tant en cours un peu partout), ce fut surtout l’occasion d’échanger sur les préoccupations des uns et des autres. Au top 10 des interventions syndicales, la négociation annuelle sur les salaires bien sûr. «Vous connaissez ma doctrine, je n’en ai pas changé» a répondu notre hôte du 35ème étage. L’absence d’inflation, ou le peu constaté ces dernières années, nous condamnerait à nous satisfaire des augmentations individuelles ciblées et aux conséquences mécaniques des accords existants. «C’est ainsi que le salaire moyen a augmenté de 1,8% pour une inflation à 0,2%» aura surenchéri Édouard Malo Henry, notre DRH Monde. Tous deux sont optimistes sur la capacité de l’accord P+i (participation-intéressement) à dégager «ses effets positifs pour 2016». Demain, ça ira mieux…Ce n’est pas ce que nous avons pu constater ces deux dernières années. La P+i n’a pas compensé l’absence d’augmentation collective, ni celle de la suppression des 2 derniers PMAS (plan d’actionnariat réservé aux salariés). C’est dans ce contexte aussi que la direction lorgne sur  une partie des réserves de l’IP Valmy (50 millions d’euros sur les 200), une réserve qui ne lui appartient pas. Frédéric Oudéa a réaffirmé qu’il tiendrait ses engagements, mais il parlait de ceux pris auprès du conseil d’administration ! «On va faire un PMAS l’an prochain». Une réflexion est en cours pour « muscler » le prochain plan d’actionnariat. D’après lui, c’est une décision qui aurait du sens auprès des salariés à l’annonce du prochain plan stratégique «quand tout le monde aura connaissance de la feuille de route pour les prochaines années »… et qui serait acceptable par le conseil d’administration, contrairement à une d’augmentation des salaires dont il n’est pas question, sauf pour eux, bien entendu.

LA VOIX DE SON MAÎTRE

C’est au moment où les candidats de la primaire républicaine, boostés par la loi El Khomri, surenchérissent pour supprimer le poids des syndicats que la direction a choisi de renégocier le droit syndical à la Société Générale. L’occasion pour nous de revenir sur l’hallucinante interdiction des syndicats de l’entreprise sur les réseaux sociaux, tandis qu’on nous explique que le digital est l’avenir. En fait, la direction aimerait bien garder la main sur la communication sans qu’aucun contre-pouvoir ne puisse y intervenir. Elle espère donc nous tenir à l’écart. Mais à quoi serviraient des syndicats qui n’auraient pas la possibilité d’assumer leurs responsabilités et d’être utiles aux salariés…à rien. C’est bien ce qu’espère une partie des lobbyistes actuels.

 

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+5,51% Il faut dire que l’annonce des résultats se voulait rassurante et destinée aux marchés. L’effet a donc été sans surprise. L’envolée du cours de l’action (+5,51%) aura salué, le jour même, des résultats du T3 «meilleurs que prévus dans un contexte difficile». On notera au passage dans le communiqué interne que la banque universelle est devenue la «banque diversifiée». Le ton général du message est d’un optimisme circonstancié qui détonne avec la posture de la direction lors de la 1ère négociation annuelle obligatoire (NAO) sur les salaires. Elle s’est tenue quelques jours avant la publication des résultats mais la direction s’est bien gardée de prendre position dès la 1ère rencontre ! Pour l’heure, l’ouverture de la négociation a respecté le protocole habituel :   examen des statistiques annuelles, revendications des syndicats, discours de clôture alarmiste par la direction. Jean François Climent directeur des relations sociales a officié. Il a précisé qu’une prochaine réunion se tiendrait le 28 novembre et qu’entretemps, Frédéric Oudéa recevrait les organisations syndicales le 8 novembre. Il est revenu sur l’enveloppe de 1,7 million attribuée à 854 femmes (dont 517 chez BDDF) dans le cadre de la résorption des écarts salariaux H/F. C’est une mesure qui découle d’un accord signé avec les organisations syndicales, ce qui laisse perplexe lorsque la direction parle de cette attribution comme résultant d’«une mesure unilatérale de la direction» ! Il faut dire que c’était bien la seule l’an dernier. En dehors des éléments repris dans nos dernières infos hebdo, nous avons retenu que sur 268,7…
TELETRAVAILCa y est ! L’accord télétravail est signé ! On  retiendra que l’accouchement aura été long mais pas trop difficile. Testé pendant 3 ans sur un périmètre de 4.500 salariés de différentes directions et activités, son bilan était globalement positif pour l’ensemble des parties. Sans surprise, il est jugé « positif » par les bénéficiaires. Mais l’organisation semble aussi bien gérée côté managers, ce qui n’était pas gagné. Quelques aménagements ont été apportés au nouvel accord. Notamment la possibilité, que nous avions demandée, de télétravailler dans un endroit différent du domicile habituel. Ceux qui voudront profiter plus longtemps d’un week end chez la belle-mère pourront le faire dès lors que le lieu permettra techniquement le télétravail. L’accord aurait dû être signé avant le 30 septembre, mais l’espace temps RH étant résolument différent des autres, le projet d’accord a mûri pendant 3 semaines avant de nous parvenir dans sa version quasi définitive. En fait, la direction n’a pu s’empêcher de caviarder le préambule pour replacer cet accord dans le cadre de la QVT (qualité de vie au travail)  et de la RSE (responsabilité sociale et environnementale). Nous avons préconisé, en vain, de faire l’économie de ce genre de considérations pompeuses et inutiles dans un accord censé définir les possibilités, droits et devoirs concernant le télétravail. Et parler de RSE, au motif que l’accord permettra la « réduction de l’impact carbone des transports », c’est agiter la corde dans la maison du pendu, au moment où migrent 5.000 salariés vers l’Est parisien. DIFFRACTION DES SALAIRESTraditionnellement, il est prévu quelques dates…
SURCHAUFFEDestinés à migrer vers les dunes le 8 novembre, les salariés d’OPER/FIN/STR sont dans une situation difficile (charge de travail, turn over, difficulté de recruter et de former, etc). Nous avons établi le diagnostic avec eux le 11 octobre et présenté les demandes de remédiation à la direction le lendemain. Elle a pris l’engagement de mettre en place rapidement un plan d'action, visible et efficace, pour corriger cette situation qui n'a que trop duré. Et nous y veillerons. NOUVELLES DU FRONTPatrick Voisin, le patron des PSC, était accompagné, pour la consultation du comité central d’entreprise sur la réorganisation des PSC, de Jean François Climent (Directeur des relations sociales), Frédéric Clavière, André Guy Turoche, Marie Béatrice Duval, Olivia Boizard le Prado, Béatrice Foucher et Coralie Poncet. La CGT a, une nouvelle fois,  rappelé toute l’importance des entretiens de recueil des souhaits qui vont démarrer prochainement et qui sont la clé de voute du processus d’accompagnement. Défini dans l’accord, l’entretien doit être tenu par la seule ligne RH, cette dernière doit être à l’écoute des salariés puisque c’est à eux qu’il revient de formuler leurs souhaits, sans orientation de la RH, ni auto censure. Si des dérives RH surviennent, nous les ferons corriger immédiatement. Le salarié doit pouvoir exprimer ses souhaits, quel qu’en soit le nombre et pas seulement sur les orientations fonctionnelles (comme on tente de le faire croire au PSC de Grenoble). A l’issue de ces entretiens, y compris sur les PSC pérennes, la commission de suivi doit se réunir…
NEGO SALARIALE : 1ER ROUNDLa date de la Nao (négociation annuelle obligatoire sur les salaires) débutera le 27 octobre. Après 5 années de régime sec (pas d’augmentation collective des salaires depuis le 1er janvier 2012, hypersélectivité des mesures individuelles sur le fixe et le variable), ce sera l’occasion dans un premier temps, de faire le bilan de l’évolution des différentes composantes de la masse salariale. Traditionnellement, des statistiques nous sont remises quelques jours avant. Nous les publierons sur notre intranet et site Web…avec notre analyse. En attendant, concernant le télétravail, nous restons dans l’attente du projet d’accord qui devait pourtant être renouvelé avant le 1er octobre. Il ne devrait pas y avoir de surprise dans la version définitive (le dernier projet est aussi disponible sur nos sites) et l’accord devrait être signé rapidement. Enfin, une réunion de négociation est prévue sur l’accord handicap le 11 Octobre. LES NOUVELLES DU FRONTDans le cadre des réorganisations des PSC, les rapports d’expertises ont été publiés. L’un sur les aspects économiques, puis un autre sur les impacts sur la santé et les conditions de travail. Après le comité central d’entreprise, les instances locales vont être consultées. En attendant, les RH ont été formées à la tenue des entretiens de recueil de souhait des salariés qui vont se tenir ensuite. Comme toujours, il vaut mieux prévenir que guérir et c’est pourquoi nous préférons rappeler quelques règles qui ont déjà démontré leur efficacité dans de telles circonstances. L’entretien doit être tenu par la seule RH, sans le…
LES PIONNIERS 700 pionniers ont investi les Dunes depuis la rentrée. 800 autres salariés les ont rejoints cette semaine. L’occupation va monter crescendo pour atteindre son maximum fin novembre. Pendant l’été 2015, suite à l’accord que nous avions négocié, environ 400 rendez-vous RH avaient été pris et généré 300 demandes de mobilité pour éviter de faire le transfert.  En septembre 2016, 37 salariés n’ont pas encore trouvé de solution et leur mobilité reste prioritaire. Les autres situations ont été résolues par des permutations, des mobilités et des PTA (plande transition d’activité, pré-retraite sur 3 ans). Il reste aussi par ailleurs 27 salariés (sur 84) en mobilité jugée «non prioritaire»  et qui ont manifesté leur souhait de rester sur la Défense. Enfin, la direction nous a confirmé que 475 salariés toucheront les primes prévues par l’accord (1.000 ou 1.500 euros en décembre pour les salariés avec une forte augmentation du temps de transport mais qui ne changent pas de lieu d’habitation). Au-delà de ce bilan provisoire, la commission de suivi du 27 septembre aura été aussi l’occasion de revenir sur des aspects liés plus directement au flex-office. Il est de bon ton de respecter les règles de ces « espaces de liberté». Pour pouvoir s’installer où bon vous semble, des chartes de vie ont été élaborées par «quartier». En fait, on y retrouve souvent les mêmes préceptes mis en charte graphique similaire à celle des règles de vie dans les transports de la RATP. Si l’on peut comprendre qu’il faille «signaler un équipement qui ne…
FAUT PAS S’LOUPER La réorganisation des pôles services clients est actuellement soumise à l’examen du comité central d’entreprise. Celui-ci a désigné en juillet le cabinet Sécafi en qualité d’expert pour examiner les motivations économiques, la faisabilité du projet et les enjeux de sa mise en oeuvre. Le rapport vient d’être remis à la commission économique du CCE où il sera examiné la semaine prochaine. L’expert constate que «les raisons qui conduisent à reconsidérer l’organisation des PSC (...) ne sont pas économiques mais organisationnelles». Les économies attendues sont de l’ordre de 45 millions d’euros pour des investissements informatiques ou immobiliers estimés à environ 170 millions d’euros. Le coût de gestion sociale est estimé à environ 100 millions – 64 pour les mesures d’accompagnement et une dizaine de millions pour la formation. L’expert met en avant le retard pris dans le réexamen des processus, tout en soulignant que l’adaptation n’aura certainement pas été plus graduelle (que les 5 ans dans lesquels le projet s’inscrit). Côté social, il note que «tant que les salariés n’ont pas formulé leurs premières intentions dans la phase de recueil des souhaits, il est difficile de cerner l’impact social des fermetures ». C’est bien conscients de cela que nous avons exigé et obtenu, au finish des négociations, qu’un point d’étape soit fait par Laurent Goutard devant les syndicats, après que chaque salarié ait pu exprimer son souhait  pour qu’ensuite nous puissions «examiner s’il y a lieu de modifier les conditions sociales ou opérationnelles des projets». D’autant que nous ne…
PSE Avec 2 mois et demi de retard à l’allumage, la Direction a réuni la commission de suivi du plan Mark Lyxor Glfi. Ouvert depuis le 27 juin, il y a eu 3 commissions de validation des demandes déposées par 365 salariés dans le cadre du plan actuel (dont 156 demandes de salariés non directement concernés par une suppression de poste). La période estivale a causé les dysfonctionnements prévisibles et nous avons donc élevé une vive protestation en ouverture de séance.  Les demandes de recours n’ont pu être étudiées, ni discutées dans les conditions normales prévues par l’accord que nous avons signé. Pire, certains dossiers de départ volontaire auraient pu ne pas bénéficier des conditions du 1er mois à cause de la période de congés. La Direction, représentée par André-Guy Turoche (DRHG/RSO) et Solange Mousterou (CMM), a reconnu que les délais ont été « quelque peu chahutés » par les congés, notamment en août. Elle a donc proposé d’étendre les conditions de départ du 1er mois, plus avantageuses, à tous les protocoles signés jusqu’au 14 octobre (au soir). Après avoir réglé ce problème, la Direction nous a donc communiqué les suppressions de postes réalisées au cours des 3 commissions de validation du CMM. Sur 128 suppressions de postes attendues par la Direction, 100 sont d’ores et déjà réalisées (92 juillet et 8 en août…). 78 départs volontaires (53 créations d’entreprises, 21 contrats hors du groupe, 4 reconversions formation), 21 reclassements internes  et 1 transition d’activité. Pour la Direction, il reste…
TELETRAVAILLes réunions de négociations ont repris, tout comme l’élève a repris son cartable. Handicap, RTT, télétravail étaient entre autres au menu de la rentrée 2016. Sur le télétravail, Jean-François Climent a fait un retour très positif de la part des télétravailleurs et des managers. Il nous a confirmé que la Direction souhaitait repartir sur un accord à durée indéterminé plutôt qu’une expérimentation. Enfin ! … car le besoin de sécurisation des salariés sur ce mode de fonctionnement est fort. Il a ensuite décrit les modifications du texte envisagées dans l’accord, sans toutefois nous le transmettre depuis la réunion du 6. Nous avions demandé la possibilité de changement de résidence et pouvoir télétravailler dans un autre lieu. La Direction est d’accord pour que le télétravailleur puisse le faire ailleurs qu’à son domicile (chez la belle-mère par exemple) à partir du moment où ce lieu est sécurisé (cybercafé proscrit). Le salarié devra juste en informer préalablement sa hiérarchie. Le télétravailleur devra bien évidemment garantir la sécurité des connexions. Il y aura aussi une simplification de l'accord concernant l'avenant au contrat de travail : La direction propose un avenant renouvelable par tacite reconduction à durée déterminée de 12 mois. Pas de changement de position de la Direction sur les frais. Pour elle, le dispositif est volontaire et donc elle applique la législation en la matière - les frais de repas ne sont dus que si le salarié est empêché de manger à son domicile. La direction ne souhaite pas l’extension du télétravail à plus de…
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