MEILLEURS VOEUX Rituels mais néanmoins sincères, nos vœux syndicaux iront à l’ensemble du personnel. Nous avons une pensée émue pour nos collègues de la DEC des Pays de Savoie qui sont invités à la soirée des vœux le 10 janvier prochain …. dans les locaux du MEDEF ! UNEDIC Après une caricature de négociation sur l’Assurance chômage qui va exclure un nombre significatif de chômeurs du droit à une indemnisation (au moins 180.000), le gouvernement vient de publier un décret portant sur le renforcement du contrôle des demandeurs d’emploi. Cinq mois après un décret instaurant un durcissement des sanctions en cas de non respect de ses « obligations », tout salarié privé d’emploi est montré du doigt et menacé alors que rien n’est fait pour répondre à l’urgence sociale. La CGT a exprimé son désaccord avec une politique qui, « une nouvelle fois, s’attaque aux chômeurs et pas au chômage ». Elle a dénoncé un décret qui vise à mettre la pression sur les demandeurs d’emploi alors que la vraie question est celle du droit à l’emploi pour tous. Le Comité national des privés d’emploi a déclaré : « Personne ne soutient la fraude, c’est évident mais sortir un tel décret (…) est inquiétant et constitue une véritable stigmatisation ». De son côté, et à ce tarif là, le gouvernement n’a pas fini de se féliciter d’une « baisse lente mais significative des chiffres du chomage », allant même jusqu’à y voir un « cercle vertueux »… CHAUD AU COEUR…
NÉGOS SALAIRES Les négociations salariales Société Générale se sont terminées le 19 décembre. On attendait de la direction de meilleures propositions que celles du 24 novembre. Après un bref tour de piste, le directeur des relations sociales, Philippe Perain, a fait semblant de réfléchir dans une suspension de séance pour revenir avec ses propositions définitives : 1,9% en 2 parties, 1,5% au 1er janvier et 0,4% au 1er septembre. Le plancher global est de 500 euros et le plafond de 1000 euros. Seuls les bénéficiaires d’un variable de 12000 euros et plus ainsi que les salariés de moins de 3 mois d’ancienneté seront exclus. A l’augmentation du salaire de base s’ajoutera une prime « Villepin » de 500 euros payable en juin pour faciliter son investissement dans le fonds E. Les jeunes en alternance devront se contenter d’une primette de 250 euros. Au total, le montant pour l’année 2006 représentera un peu plus de 30 millions d’euros, ce qui en relativise l’importance si on le compare à d’autres chiffres, comme les résultats, le dividende distribué aux actionnaires etc… On est tenté de dire, peut mieux faire, même si la comparaison avec les résultats de la négociation dans les autres banques est favorable ; pour l’instant seul le CIC fait mieux (2% avec un plancher de 750 euros). La CGT regrette que sa proposition d’attribuer un montant uniforme n’ait pas été suivie. La même proposition aurait permis d’attribuer 750 euros à tous. Jusqu’à 2025 euros mensuels, le plancher de 500 euros…
NÉGOS SALAIRES Les négociations salariales Société Générale se sont terminées le 19 décembre. On attendait de la direction de meilleures propositions que celles du 24 novembre. Après un bref tour de piste, le directeur des relations sociales, Philippe Perain, a fait semblant de réfléchir dans une suspension de séance pour revenir avec ses propositions définitives : 1,9% en 2 parties, 1,5% au 1er janvier et 0,4% au 1er septembre. Le plancher global est de 500 euros et le plafond de 1000 euros. Seuls les bénéficiaires d’un variable de 12000 euros et plus ainsi que les salariés de moins de 3 mois d’ancienneté seront exclus. A l’augmentation du salaire de base s’ajoutera une prime « Villepin » de 500 euros payable en juin pour faciliter son investissement dans le fonds E. Les jeunes en alternance devront se contenter d’une primette de 250 euros. Au total, le montant pour l’année 2006 représentera un peu plus de 30 millions d’euros, ce qui en relativise l’importance si on le compare à d’autres chiffres, comme les résultats, le dividende distribué aux actionnaires etc… On est tenté de dire, peut mieux faire, même si la comparaison avec les résultats de la négociation dans les autres banques est favorable ; pour l’instant seul le CIC fait mieux (2% avec un plancher de 750 euros). La CGT regrette que sa proposition d’attribuer un montant uniforme n’ait pas été suivie. La même proposition aurait permis d’attribuer 750 euros à tous. Jusqu’à 2025 euros mensuels, le plancher de 500 euros…
MUTUELLE : L’ADDITION La négociation portant sur l’avenir de la mutuelle de la Société Générale s’est engagée le 15, elle durera jusqu’en mars. Cible de tous les appétits, la complémentaire santé est en danger de marchandisation. Conséquence conjuguée de l’édiction des normes IAS, d’une directive européenne sur « l’harmonisation » des normes prudentielles, et des décisions du gouvernement qui accroissent la charge du remboursement des soins sur les mutuelles, notre mutuelle est sur le grill. Nous ne croyons pas à une coïncidence, la disparition des vraies mutuelles est voulue, au profit des assurances. C’est pourquoi la CGT s’est étonnée d’entendre une proposition de la CFDT de lancer un appel d’offres pour faire reprendre la couverture santé de notre mutuelle, proposition approuvée par la direction, avec empressement. De son côté, la direction est venue en proposant de séparer en 2 régimes, l’un obligatoire pour les agents et l’autre facultatif pour les ayants droits et les retraités. Le second régime étant cloisonné, et déficitaire, la direction se débarrasserait du colis en versant un chèque pour solde de tout compte. Ceci bafoue le principe de solidarité mutualiste, mais satisferait aux normes IAS. Rappelons que la CGT a fait la proposition alternative de transférer la responsabilité du financement de la mutuelle au CCE. La prochaine réunion devrait aborder la question des cotisations, et en particulier de la répartition de celles-ci entre le salarié et l’employeur. LE PRÉSIDENT EST DÉÇU Il arrive parfois que l’on se fasse rattraper par la réalité. En visite dans la…
AUTO BILAN CHEZ SGIB L’imagination est au pouvoir chez SGIB…. Après avoir dû remballer sa RED CARD après notre aimable intervention, JEAN PIERRE MUSTIER reviens sur le sujet à l’occasion des revues annuelles de situation salariale. C’est ainsi que nous découvrons que chaque salarié fait l’objet d’un « rating » par son propre responsable. Les notes ainsi « arbitrairement » attribuées vont de 1 à 5 suivant que l’on soit « exceptionnel » ou carrément « médiocre » ! Bien entendu, personne n’est officiellement mis au courant...ni les salariés concernés, ni les représentants du personnel. Ce rating n’est ni communiqué au salarié concerné, ni aligné sur l’entretien annuel d’évaluation et pourtant il remonte au top management de SGIB par un biais détourné dans le cadre de la procédure d’octroi des bonus et augmentations de salaires. Alors que nous sommes intervenus lors des négociations salariales pour réclamer un minimum de transparence sur la répartition des bonus, la DRH avait refermé la chape de plomb sur le sujet. Pas étonnant !…Monsieur De Sourcesure nous a donc aussi expliqué comment seraient réparties les augmentations de salaire. Toujours à l’initiative de JP MUSTIER, aidé d’Anne Marion BOUCHACOURT , un système de division de la population est mis en place. 3 catégories de salarié sont ainsi crées : les cadres juniors (moins de 5 ans d’expérience), les techniciens juniors (âgés de moins de 28 ans) et les autres (par déduction, les « vieux »). Pudiquement, ces populations ont été dénommées F1, F2 et F3… Des…
NEGOS SALAIRES Très fière de sa proposition lors de la seconde réunion de la négociation des salaires, la DRH s’est empressée de publier un communiqué le soir même qui en donne le détail dans son langage habituel plutôt hermétique… et de conclure par un euphémisme : « les syndicats ont fait part de leurs réactions et exprimé des demandes complémentaires» !!! En langue «politiquement correcte», cela signifie que nous avons estimé que ses propositions étaient insuffisantes et que nous ne signerions pas un accord salarial sur ces bases. En effet, avec une proposition qui consiste à consacrer environ 22,1 millions d’euros à l’accord salarial, nous sommes loin d’un partage équitable entre le travail et le capital. Certes, il est bien proposé une augmentation des salaires de base, comme la direction s’y était engagée, mais loin de la revendication syndicale de 100 euros mensuels, et elle ajoute à cela 300 euros de prime « Villepin » qui ne lui coûtera guère en réalité du fait de son exonération de charges et d’impôts et de son affectation possible dans le fonds E. Il faut malgré tout souligner une avancée possible en ce qui concerne la prise en charge dans les 5 grandes agglomérations de province des abonnements de transports collectifs comme en Ile de France. La direction « étudie » la demande (qui remonte à 1982)! Suite le 19 décembre. A QUOI « JOUE » LA CGT ? … Semaine de déchaînement contre la grève des cheminots, décrétée « incompréhensible », parce…
NAP ET COMPAGNIES Les députés discutent du projet de réforme fiscale 2006. A peine éteint l’incendie des banlieues, ils s’apprêtent à réduire la progressivité de l’impôt sur les revenus de 885 millions d’euros auxquels s’ajouteront 250 millions au titre du « bouclier fiscal » et 68 millions au titre de l’abattement sur l’ISF. Les plus riches en sont les principaux bénéficiaires, le quart de la baisse pour 0,4% des contribuables les plus aisés, 5300 euros de gain moyen pour les 130 000 foyers dont les revenus dépassent 100 000 euros. En contrepartie, les mêmes députés réduisent les crédits pour l’emploi des jeunes de 205 millions d’euros, de 55 millions pour le logement social, de 45 millions pour les transports collectifs, de 52 millions pour les quartiers sensibles ! Voilà qui, n’en doutons pas, va contribuer à résoudre la fracture sociale et la « crise des banlieues ». C’est aussi le moment choisi par le MEDEF pour tenir conférence de presse, afin que nul n’en ignore, pour annoncer qu’il veut engager « au plus vite » une négociation sur la « diversité dans les recrutements »… le même MEDEF qui exige de rétablir la dégressivité des allocations chômage et la réduction de la durée de versement pour « encourager les chômeurs à trouver un emploi », car il est connu que les 3 millions de chômeurs ne veulent pas travailler. En gros, on a Neuilly - Auteuil - Passy qui empoche et amuse la galerie pendant que les CRS rétablissent l’ordre…
AUGMENTATION DE 4% Le 9 novembre, le Président Daniel Bouton est venu plancher devant les élus du Comité de Groupe. Après un long développement macro politique de l’Economie Mondiale, il a replacé les résultats très élevés du Groupe SG « au niveau de l’excellence de cette dernière »… en ligne avec ceux de beaucoup de grandes banques internationales. Selon lui, ces résultats sont dus à la plus forte croissance économique mondiale de ces cent dernières années. Toujours selon lui, seraient exclus des « bienfaits » de cette croissance, les trois pays de la « vieille Europe Occidentale » ( Allemagne, France et Italie), faute de ne pas avoir été assez loin dans les « réformes nécessaires », l’Afrique noire et les deux « dictatures communistes » ( la Corée du Nord et Cuba). Ce qui renforce sa volonté d’investissement dans les pays où cette croissance est la plus forte : l’Europe de l’Est et la Chine…qu’il ne qualifie pas de « dictature communiste » et qui rentre dans son idéologie économique. Pour répondre à notre intervention sur l’ampleur politique de cette croissance externe, le PDG a cité l’exemple de la banque Roumaine acquise en 1999 pour 400 millions d’euros et qui, aujourd’hui, est estimée à 3,2 milliards d’euros. Après nous avoir détaillé la répartition des résultats 2004, soit 22 milliards d’euros, dont 6,5 milliards versés aux dividendes des actionnaires, Daniel BOUTON nous a fait part de sa volonté de servir aux actionnaires 4% de plus sur les résultats 2005 (de…
EN LOUSDE Le gouvernement a supprimé par décret du 5 août 2005, sous la pression des banques, l’obligation de demander l’autorisation préfectorale préalable pour effectuer certains travaux le dimanche comme la maintenance informatique, les salons, congrès, séminaires .... Il ne reste plus comme frein désormais que le coût généré par l’accord RTT SG qui double le paiement en plus de la récupération et oblige à recourir au volontariat. Le gouvernement n’a pas pu par contre toucher à l’obligation de respecter la règle des 2 jours de repos consécutifs et l’interdiction de faire travailler un salarié plus de 6 jours consécutifs. LA GRANDE BRADERIE La fièvre de la privatisation touche désormais la Société Générale qui se met sur les rangs pour fourguer le maximum d’actions EDF… on a vu un conseiller d’agence interviewé à la télé et tous les commerciaux ont la nouvelle campagne sur les bras. Les téléconseillers sont aussi mis à contribution sur les CRCM. Brandies comme un gage de gestion efficace ou comme une obligation de développement, ces privatisations n’ont pas forcément démontré le bien-fondé de leurs motivations officielles. Tout n’est pas privatisable s’en est ému le Président de… la CFTC dans une tribune du journal communiste l’Humanité ! De la course des banques pour placer les titres, on retiendra que l’objectif premier pour tous les participants sera bien de se remplir les poches. EXTRÊMISTES Les négociations salariales de branche ont débuté le 2 novembre (Il ne faut pas les confondre avec celles de la Société Générale dont…
LA PERENNE A PERAIN Le directeur des relations sociales, Philippe Perain, a ouvert la réunion en commentant les statistiques remises aux O.S. avec l’habituel ton d’autosatisfaction en vigueur à la direction de la Société Générale. On peut relever que, selon les chiffres qu’il a communiqués en séance, la prime de 23% versée en janvier représente un total de 18,6 millions d’euros, tandis que les 300 euros nets représentent 8 millions pour sa partie «intéressement» et 5,3 pour sa partie salariale, soit un total de 13,3 millions d’euros. Voilà qui remet à sa juste place l’impact de la prime signée par le SNB pour solde de tout compte 2005, et qualifiée de «prime parmi les plus importantes distribuées», finalement complétée en septembre par la mesure des 300 euros qui atteint plus de 70% de son montant ! Nous sommes également revenus fortement sur la question des bonus. Il s’avère que les statistiques sur la part variable semblent montrer un certain recul du nombre des exclus, et l’on peut penser que notre campagne est pour quelque chose dans l’amélioration de la situation. Pour les bonus par contre, c’est toujours la bouteille à l’encre, on ne connaît pas le montant, noyé dans la rubrique «primes et avantages divers» (on admirera la formule), on ne connaît pas non plus le nombre de bénéficiaires, le nombre d’exclus et bien sûr encore moins la moyenne, le 1er décile, le 9ème et tutti quanti !!! Nous avons souligné en particulier que les bonus ne concernaient pas que…
LE SORTANT La sortie de la Société Générale de S.G Cowen est annoncée pour la fin de l’année. L’acquisition du courtier pour 540 millions de dollars en 98 devait compléter le dispositif nord-américain. Un bonus avait été prévu de 75 millions de dollars pour mieux intégrer les équipes américaines. Après plusieurs opérations de recapitalisation, la Générale jette l’éponge en comptant vendre S.G. Cowen entre 300 et 500 millions en bourse, joli carton. On peut comprendre que l’exercice du métier de banquier n’est pas facile et qu’il faut parfois prendre des risques… On peut aussi comprendre que l’on ne gagne pas à tous les coups… Mais dans cette affaire, comme il est de coutume à la Société Générale, l’avis des représentants du personnel a été recueilli par notre direction avec condescendance, persuadée qu’elle est de l’excellence de ses choix. Nous ne manquerons pas de lui faire remarquer, en lui demandant quelques explications sur le bilan de cette aventure. Si cela pouvait la conduire à plus de modestie et de remise en cause, en particulier dans les aspects préoccupants qui apparaissent de plus en plus clairement au fur et à mesure de la mise en œuvre du programme 4D dans le réseau, nous aurions fait un pas en avant. ACCORD Á MINIMA Les fédérations syndicales de la profession se sont réunies pour élaborer une stratégie commune en vue de l’ouverture des négociations salariales de branche à l’AFB le 2 novembre. Un accord s’est dégagé pour refuser tout accord salarial qui ne porterait…
NEGOS SALAIRES Le calendrier des prochaines négociations salariales proposé par la direction débutera le 26 octobre, puis devrait se poursuivre à un rythme de sénateur d’une réunion par mois, le 24 novembre pour se terminer le 19 décembre. On se rappelle que ces négociations devaient être avancées, ce qui ne serait guère le cas dans un tel calendrier puisque sa conclusion interviendrait rigoureusement à la même date de valeur, le 1 er janvier 2006, que les négociations de l’année dernière. La DRH argue des « indisponibilités syndicales » et prétend que l’engagement du Président d’avancer les négociations, ne signifie pas engagement d’avancer la date d’application des mesures négociés… on appréciera la subtilité! La réunion du 26 octobre va donc prendre le tour d’une séance d’explications, car au-delà d’une simple question de calendrier, il convient de s’interroger sur la valeur des engagements pris. EX AEQUO L’élection des représentants des salariés au conseil d’administration de la Société Générale aura finalement lieu à bonne date, c’est-à-dire à mi-janvier, et non pas à mi-décembre comme on a tenté de nous l’imposer. La chose, en apparence anodine, résultait d’une interprétation du droit financier appliquée à l’élection des administrateurs salariés, interprétation venue d’on ne sait trop où, peut-être de SEGL. L’opposition de la CGT, suivie par les autres organisations syndicales, a fini par faire abandonner le projet, ce qui traduit essentiellement l’équivalence du droit du travail et du droit financier. En ces temps où la législation financière bouge beaucoup et sert souvent de prétexte à la…
LES NOUVELLES DU FRONT La grève du 4 octobre a été suivie par environ 4500 salariés à la Société Générale, une participation significative dans le cadre d’un mouvement interprofessionnel, souvent plus forte dans le réseau comme à l’accoutumée. Au palmarès, les PSC dont le pourcentage de grévistes avoisine souvent 50%. Il faut noter que la participation a été un peu plus faible que lors de la grève du 5 avril, organisée exclusivement à la Société Générale par la CGT, la CFDT, la CFTC et FO. L’avertissement n’en est pas moins clair pour la direction et devra être entendu lors des négociations salariales qui vont s’ouvrir le 26 octobre à la Société Générale et le 2 novembre à l’AFB. LE GRAND CIRQUE Joli coup de pub, l’opération de recrutement sous l’œil des caméras de France 2 au Stade de France… mais à quel prix ? Sur les 8000 candidatures de jeunes qui ont espéré en lisant l’annonce, 350 ont été convoqués au Stade de France pour une sélection finale de 150 élus, soit 7850 déçus. La méthode est-elle vraiment efficace pour restaurer l’image de la Société Générale auprès des jeunes ? La CGT pense qu’il y a mieux à faire, en ouvrant notamment les contrats de professionnalisation aux jeunes chômeurs sans diplôme ni qualification, en appliquant loyalement l’accord que nous avons signé avec le patronat bancaire par exemple. CE N’EST QU’UN DÉBUT… Il aura fallu que la CGT exerce une pression continue depuis plus d’un an pour qu’enfin la direction accepte…
PRIVATE PANTOUFLES Un message de Marc Breillout nous a appris que nous avions un nouveau pantouflard, Sydney Studnia, venu du « French Minister of Finance » où il passa 11 ans sur les « public – private partnerships », les PPP. Le secteur est considéré par SGCIB comme un fort potentiel de croissance… et pour cause ! Il s’agit du financement privé de projets publics, de quoi faire de juteux et rapides profits, en gros c’est Profits Privés, Pertes Publiques. Pour notre pantouflard, ce sera Petites Pantoufles Peinardes. SOCIÉTÉ À DÉMOCRATIE LIMITÉE La direction a convoqué les syndicats pour organiser l’élection des représentants des salariés au conseil d’administration. L’élection verra une nouvelle réduction du nombre de représentants des salariés au conseil, de 3 auparavant à 2, au lieu de 4 à l’origine. Le motif avancé par la présidence est de réduire le nombre de membres au conseil pour un travail plus efficace ! Comme si le conseil était autre chose qu’une chambre d’enregistrement. La protestation syndicale a empêché la présidence d’instaurer un scrutin censitaire, ou chacun aurait voté selon le nombre d’actions détenues, mais l’élection d’un seul représentant par collège va entraîner l’apparition d’un mode de vote qui ressemble aux législatives : majoritaire à 2 tours. Il est sûr qu’avec de telles précautions, la présidence peut s’assurer d’éviter de mauvaises surprises. La prochaine étape sera sûrement la désignation par le Président lui-même, pourquoi perdre du temps à faire des élections ? LA 3EME BONNE RAISON A la veille de la…
EN LOUSDE Glissé cet été à la faveur du débat parlementaire, un amendement a étendu la proposition gouvernementale d’allonger la durée des mandats des représentants du personnel, à l’origine destinée aux PME de moins de 20 salariés, à toutes les entreprises. En fait, la loi prévoit désormais que cette durée sera de 4 ans sauf accord dérogatoire d’entreprise. Il n’en aura pas fallu plus pour que la DRH se précipite pour convoquer les syndicats de la Société Générale. Pour la CGT, cette disposition s’inscrit dans un processus engagé depuis le retour de l’UMP aux affaires afin de réduire le rôle des représentants du personnel, un processus dont s’est saisie la DRH et qui va aggraver une situation pour la représentation du personnel dans l’entreprise. La durée du mandat de 2 ans était déjà longue au regard des restructurations multiples, la mobilité, et la mise en œuvre de 4D dans le réseau, au point qu’il est permis de se demander aujourd’hui si certaines fonctions ne sont pas considérées incompatibles avec l’exercice d’un mandat de représentant des salariés. Autant dire tout de suite que seuls quelques quinquas affectés à des tâches administratives sont susceptibles d’être représentants du personnel ! Qu’on nous explique par exemple comment permettre aux téléconseillers des CRCM d’être délégués, alors que la nouvelle durée du mandat sera de 3 ans et que c’est justement la durée maximale théorique de leur présence sur un CRCM ! La CGT s’est donc fermement opposée à l’allongement de la durée du mandat, soulignant…
56-1=54 La commission de suivi des accords RTT s’est tenue le 14 septembre. A l’ordre du jour, l’examen des statistiques remises aux organisations syndicales (disponibles sur notre site Intranet). D’après Philippe PERAIN, représentant la DRH : «il n’y a pas d’évolution fondamentale» …Pourtant, même si les accords datent de plusieurs années, le CET donne les premiers enseignements : le nombre de jours monétisés depuis la signature est de 44.645 pour 4091 salariés... Pour le jour Raffarin, la direction entend bien reproduire le scénario 2005 (positionner un jour RTT employeur sur un jour qui ne serait plus férié). Reste à voir quelle suite donnera le gouvernement ... Les choses se sont encore compliquées quand la direction a annoncé le nombre de RTT pour 2006. Le calcul de la direction nous amènerait à 54 jours de congés (8 jours fériés + 26 jours de congés annuels + 20 jours RTT) au lieu de 55 au motif qu’il y aura 1 dimanche en plus cette année. Autre sujet sur lequel nous avons interpellé la direction, l’indemnisation du compte épargne temps. Le principe retenu dans l’accord sur le CET est que «tout congé pris dans le cadre de l’utilisation du Compte Épargne Temps doit permettre de maintenir la rémunération pendant ce congé au même niveau que celle perçue avant le départ en congé». Or, la règle de calcul prévoit l’indemnisation en fonction du nombre de jours calendaires dans le mois (soit de 28 à 31 jours). D’après elle, cette méthode serait suivant le cas…
    4 OCTOBRE Les cinq confédérations syndicales CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC ont décidé, jeudi 8 septembre, d’appeler ensemble salariés du public et du privé à une journée de grève et de manifestations le 4 octobre pour l’emploi, les salaires et les droits des salariés. Le 5 février déjà, et surtout le 10 mars, où 600 000 à un million de personnes avaient défilé dans les rues, les syndicats avaient déjà mobilisé pour la défense du pouvoir d’achat, de l’emploi et des 35 heures. 4 syndicats de la Société Générale avaient prolongé ces actions en avril, la grève avait permis d’obtenir l’engagement de la direction à l’origine du versement à fin septembre de la prime de 300 euros nets. Encore une fois, la mobilisation syndicale inquiète le gouvernement qui vient d’annoncer qu’il allait proposer des mesures d’exonération sociale et fiscale pour inciter les entreprises à conclure des accords pour verser une prime exceptionnelle de 1000 euros à leurs salariés. LA RENTRÉE A SGCIB La rentrée du fils de Jean Pierre Mustier, le patron de SGCIB s’est bien passée… une nouvelle que le personnel de SGCIB a appris avec satisfaction au cours des réunions tenues par leur patron ces derniers jours pour commenter les résultats et la rentrée. Serait-ce le système des bons et des mauvais points en vigueur à l’école qui l’a inspiré ?... Jean Pierre Mustier a également annoncé l’instauration à SGCIB de « green cards » pour les bons éléments à l’esprit coopératif et de «…
NOS 300,99 EUROS C’est finalement le 24 août que la direction a réuni le Comité Central d’Entreprise pour consulter les représentants du personnel sur ce que pourrait être l’épilogue du «feuilleton des 300 euros». Ce nouvel épisode nous rapproche de la fin puisque la réunion de signature des 2 accords récapitulant les modalités de versements se tiendra le 9 septembre ! En attendant, la réunion du CCE du 24 août fût l’occasion pour les représentants CGT-CFDT-CFTC-FO d’interpeller la direction sur les attentes du personnel en matière salariale. En effet, après avoir rappelé que « les dernières années ont été marquées par une progression constante des résultats de la SG », les élus ont une fois de plus marteler ensemble que « c’est principalement l’actionnaire qui a profité des largesses de la direction »….Les élus CFDT-CFTC-CGT-FO ont donc estimé que « le versement d’une prime complémentaire va dans le bon sens ». Ils ont prévenu la direction que nos 4 syndicats qui avaient appelé aux grèves des 10 mars et 5 avril, suivies massivement par le personnel, seront attentifs aux propositions faites lors de la négociation salariale prévue mi-octobre et « principalement sur le niveau et le caractère pérenne des mesures proposées » …et chacun sait que l’intervention du personnel peut avoir un poids déterminant dans ce genre de situation, d’autant plus quand elle s’appuie sur un large front syndical ! POUR MEMOIRE …et surtout pour les aoûtiens qui rentrent de congés. Les modalités de versement des 300 euros se composent…
NOS 300,99 EUROS La direction nous a - enfin - convoqués le 17 Août pour lancer la négociation de versement de la fameuse prime de 300 euros promise en... Avril ! Pour cause de remaniement ministériel, ou plus exactement pour cause de rejet imprévu du projet de constitution européenne... la loi ne fut finalement adoptée que le 26 juillet. 2 accords distincts sont prévus qui prévoient : - le versement d’une prime complémentaire d’intéressement 2005 de 200 euros pour tous, soumise à CSG et RDS (8%), soit 184,48 euros nets, soumise à l’impôt sur le revenu sauf investissement en fonds A, B ou C. - le versement d’une prime salariale complémentaire de 150 euros bruts, soumise à cotisations sociales, (au maximum de 22,324% soit 33,49 euros). Ces 2 primes cumulées représentent donc un total minimum de 300,99 euros, garantissant l’engagement de Bouton et seront versées fin septembre pour des raisons parfaitement bureaucratiques. 300,99 euros en Septembre au lieu de 300 en Avril, ça fait un intérêt annuel de 0,792% dont on aimerait qu’il s’applique aux conditions bancaires du personnel. La direction a également précisé qu’elle entendait limiter strictement la possibilité de déblocage de la participation 2005 à ce qui était prévu explicitement par la loi du 26 juillet, c’est à dire aux fonds diversifiés (A, B, C). Précisons que dans ce cas, le déblocage est soumis à 11% de cotisations et à l’impôt sur le revenu. QU’ILS MANGENT DES PRUNES Thierry Breton, notre ministre de tutelle, a fait sa tournée…
CODE DU TRAVAIL AU KARCHER Le « contrat nouvelle embauche », concerne 96% des entreprises, employant un tiers du salariat. Il permet, pendant une durée de deux années, de licencier un salarié sans énoncer de motif. Loin de créer des emplois, il va accélérer la rotation des effectifs dans des entreprises où six emplois sur dix sont déjà temporaires ou occasionnels. La crainte d’un licenciement immédiat conduira nombre de salariés à accepter des conditions indignes, de travail, d’horaire ou de salaire. Ainsi, un employeur pourra licencier impunément pour un motif illicite : maladie, grève, opinion, acte de la vie privée, etc, puisque le contrôle du juge est écarté. Ce type de contrat placera son titulaire dans une situation de précarité durable lourde de conséquences dans tous les domaines de la vie quotidienne, logement, prêt bancaire, etc. Cette ordonnance nous ramène 130 ans en arrière. La Cgt a décidé de combattre cette ordonnance devant le Conseil d’Etat, parce qu’elle viole la Convention de l’Organisation internationale du travail et la Charte sociale européenne. La Cgt a également attaqué l’ordonnance excluant les salariés de moins de 26 ans du calcul des effectifs des entreprises parce qu’aussi en contradiction avec les directives européennes portant sur la représentation des salariés et sur les licenciements économiques. Non contents d’être inefficaces pour l’emploi ces textes sont attentatoires aux droits fondamentaux. DES EXPERTS ! « Comme nous le savons tous, le modèle social (européen) n’est pas viable et toute la question est de savoir comment le rendre viable…
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