AVEC LE TEMPS…VA. Fin octobre, il y avait 8 699 télétravailleurs à la SG. C’est le bilan présenté lors de la commission paritaire sur l’accord Télétravail. Soit une bonne progression : près de 2 000 nouveaux accédants en 2018. En tant que signataire, la CGT a rappelé quelques engagements arrachés à la direction et qui semblent s’estomper avec le temps : le télétravail reste un pré-requis au déploiement du flex et il ne peut y avoir moins de capacité d’accueil de postes dans les quartiers que de salariés – télétravailleurs ou non. Nous avons demandé la cartographie des services en flex et ceux en télétravail, histoire de vérifier que les engagements sont bien tenus. #EMPLOI 2023 Au rythme sénatorial, la 3ème réunion de négociation sur le renouvellement de l’accord emploi va s’ouvrir le 16 janvier. Après avoir fait le bilan de l’accord en novembre et celui de la mobilité en décembre, la négociation avance … mais pas très vite. Que l’on ne s’y méprenne pas, les enjeux sont pourtant élevés. C’est dans cette phase de discussion triennale que l’on fixe les curseurs et les process de mobilité, les conditions dans lesquelles se font les réorganisations et les garanties qui encadrent les plans sociaux (barèmes et autres). Pour l’heure, il aura fallu insister pour avoir un engagement plus ou moins ferme que l’avenir ne se fera pas sous la menace de licenciements contraints. Il faudra aussi être solide comme un chêne pour obtenir que les garanties apportées aux salariés soient inscrites…
MEILLEURS VŒUX 2019 Toute l’équipe de la CGT Société Générale vous souhaite une très bonne année 2019. En tout cas, nous y contribuerons à la hauteur de nos responsabilités et de celles que vous nous confierez. C’est précisément parce que 2018 s’est terminée sous de mauvais auspices, et que 2019 sera l’occasion de fêter les 20 ans de l’échec de l’OPA hostile de la BNP, que notre vœux principal pour cette nouvelle année sera de ne pas vous faire confisquer vos choix et de rester maître de votre avenir. A ce titre 2019 est riche de promesses car avec une action SG qui avoisine les 27 euros, nous sommes dans les records historiques et dans la zone à risques maximum. L’AVENIR, C’ETAIT DÉJÀ VOUSCette année sera donc celle de la commémoration des 20 ans de l’OPA ratée de la BNP lancée le 9 Mars 1999 dans le chaos social et l’inquiétude des salariés. L’irruption de ces derniers - actionnaires principaux - aura heureusement permis une issue positive en plein mois d’août, à laquelle la plupart avait déjà renoncé ou pensait perdue d’avance. Cette issue, défendue bec et ongles par la CGT SG, aura évité un bain de sang social. L’enseignement pour 2019 devrait être de prendre particulièrement soin des salariés. Mais ce ne sont pas les accords salariaux signés juste avant Noël, qui vont aider à se prémunir des mauvais coups à venir. Bien au contraire. D’ailleurs, Séverin Cabanes l’a justement relevé lors du dernier Comité de Groupe Européen. Interpellé par la…
THE DAY AFTER    Bien malin, celui qui, à l’heure où sont écrites ces lignes, peut anticiper l’ampleur de la mobilisation des salariés à l’appel de l’intersyndicale SG (CGT-CFDT-CFTC). Les tentatives, directes ou indirectes, de certains pour casser cette mobilisation n’ont jamais été aussi fortes. Les Amis de la Terre et les gilets jaunes ont provoqué le déploiement d’un plan de continuité de l’activité ... la direction a même donné leur journée à la plupart des salariés dont l’agence sera préventivement fermée ! Ce qui est certain, c’est que sans cette mobilisation, rien n’est possible et ce ne sont pas quelques récentes améliorations très à la marge qui vont saper notre détermination. Mais il convient maintenant de traduire cette mobilisation en monnaie sonnante et trébuchante. Si la direction veut avancer en toute loyauté, transparence et efficacité (et non enfumer les salariés de plusieurs milliers d’euros chacun), nous pouvons négocier de vraies propositions équilibrées, dignes de l’investissement que les salariés ont mis pour faire tourner la boutique contre vents et marées ! Pour construire l’avenir, nous avons ainsi proposé à la direction de renforcer nettement l'intéressement actuel afin, d’une part, de compenser les économies qu’elle souhaite faire sur les indemnités de fin de carrières (IFC) et de la médaille du travail, et d’autre part de renforcer l’attractivité de la banque en s’alignant sur les niveaux atteints par les établissements comparables. Chez ces derniers, intéressement et participation peuvent être de 3 à 5 fois plus importants qu’à la SG. Cette mesure innovante serait donc gagnante-gagnante…
CARTON ROUGE !… ou gilets jaunes, décidément le nouveau monde reproduit les mêmes scénarios que l’ancien. Il n’y a d’ailleurs pas véritablement de raison que cela change puisqu’il tourne toujours dans le même sens et que la surdité reste la même face à l’injustice : mépris et mesquinerie engendrent la même colère. Le paradigme peut changer, quand les efforts demandés aux uns ne sont pas partagés, cela reste de l’injustice. Dans ce contexte, les dernières propositions de la direction concernant les avantages sociaux (médailles du travail et indemnités de fin de carrière) font déborder un vase déjà trop plein. La disparition des augmentations collectives - pour la 8ème année consécutive ! - devait être compensée par l’intéressement et la participation. Il n’en a rien été ! Le PMAS musclé de l’an dernier, avorté dans la confusion, reste ainsi dans les esprits. Au-delà, l’annonce du régime imposé aux enveloppes individuelles (fixe et variable) rend l’exercice plus compliqué d’année en année. Ceux qui attendaient une mobilité pour avoir une augmentation n’ont même plus cette opportunité et les engagements verbaux ne peuvent même pas être tenus. Les attentes individuelles montent en flèche, les budgets fondent… la grogne monte. Le verbatim de la pétition lancée par la CGT compte autant que les milliers de signatures. Nous les avons publiés sur notre site. La souffrance est palpable et le mépris n’est jamais la bonne réponse. C’est pourquoi, la CGT, la CFDT et la CFTC ont décidé de lancer un appel intersyndical à la grève pour le 14 décembre. Mercredi…
L’ENFUMAGEAlors que la direction de la BNP a réussi à mettre le feu aux poudres et recréer les conditions d’un appel à la grève intersyndical en proposant uniquement une prime de 500€, la direction de la SG multiplie les signaux contradictoires. Si, dans le cadre de la négociation annuelle sur les salaires, elle avance une mesure d’augmentation de 1% pour les salaires en dessous de 28.000 € (ou 32.000 €, selon les versions) avec un plancher à 250€, elle cherche aussi et surtout à sabrer encore une fois dans des avantages sociaux déjà bien attaqués ces dernières années. Cette fois-ci, il s’agit de renier les engagements pris auprès de vous lors de votre embauche en matière de prime de médaille du travail et d’indemnités de fin de carrière (IFC). Ce que la direction appelle un accord gagnant-gagnant, c’est donner 1 ou 2 millions d’un côté pour en reprendre 10 ou 15 de l’autre… sans compter les reprises de provisions de quelques dizaines de millions d’euros qui permettront de maquiller un peu les trous faits par les amendes à répétition dans les résultats. Bref, elle veut encore nous faire payer la promesse faite aux marchés fin 2017, d’autant que les réformes sur la retraite à venir risquent d’allonger la durée de vie au travail et par là même, la nécessité de provisionner. Pour que chacun comprenne l’impact, la CGT a mis sur son site une calculette qui permet de mesurer la conséquence sur sa propre situation et de la comparer au…
BLACK FRIDAYSi cela vous a échappé, cette année, non seulement la direction ne veut pas entendre parler d’augmentation collective pour la 8ème année consécutive – sauf pour les salaires en-dessous de 28.000€ - mais en plus, elle veut revenir sur des avantages sociaux (définis par accord ou instruction). Pour ne pas subir sans réagir ce racket, activité très répandue en France actuellement, la CGT a lancé une pétition nationale afin de faire comprendre à la Direction Générale et au directeur des relations sociales que nous ne sommes pas prêts à payer les frasques qui, au plus haut niveau, nous ont coûté au moins 3,3 milliards d’euros en 2 ans en rognant sur nos maigres enveloppes ! La pétition «Halte au racket !» est disponible sur notre site (et auprès de nos délégués). Nous avons proposé aux autres organisations syndicales de faire front ensemble. Sans succès pour l’instant. Les élections, ici ou là, sont malheureusement plus propices à la distribution de calendriers carton triple épaisseur qu’à la lutte collective. Alors que les avantages sociaux sont attaqués de toutes parts, par le gouvernement comme au sein de notre entreprise, la direction applique résolument sa stratégie du salami à l’encontre des compléments tant vantés par la RH au moment de votre recrutement. Après l’IP Valmy, ce sont maintenant les avantages liés à l’ancienneté qui sont concernés : les primes liées à la médaille du travail et les indemnités de fin de carrière. Et demain ? ... Frédéric Oudéa nous a répondu «pour l’instant, des discussions sont…
NAO – ACTE 1 La négociation annuelle obligatoire (NAO) sur les salaires s’est ouverte le 15 novembre pour se poursuivre le lendemain par une rencontre au 35ème étage avec Frédéric Oudéa. La première (et seule réunion planifiée pour l’instant) a permis de faire le bilan de l’année 2017 en terme de rémunérations et au-delà des conséquences visibles de tous (la grogne et l’hémorragie). Seules les rémunérations des salariés de niveau K augmentent sensiblement (2%). La masse salariale globale progresse de 2,2%, alors que l’inflation glissante sur 12 mois est aussi de 2,2% et que la moitié des salariés auraient bénéficié d’une mesure individuelle (vous seriez même 92% à avoir été augmentés sur les 3 dernières années..). Le prélèvement à la source en janvier 2019 aurait généré en 2018 une hausse significative de la monétisation des jours en CET (les 10ers n’étant pas fiscalisés). Les bonus ont baissé de 5M€, les variables des centraux (hors GBIS) de 4M€ et ceux du réseau ont stagné malgré une baisse de 4% du nombre de bénéficiaires. Au total, les variables ont donc baissé de près de 10 millions d’euros. Notre demande de négocier les critères d’attribution de ces centaines de millions n’en devient que plus d’actualité. Après quelques pirouettes sur le contexte difficile, la direction a rappelé que « la philosophie » déployée depuis 7-8 ans n’allait pas changer. Pas d’augmentation collective prévue en 2019. Par contre, la direction nous a proposé une mesure « pour les bas salaires » (RAGB inférieure à 28.000€) : 1% d’augmentation avec un…
DELIVREZ !Un an après l’Investor Day et quelques jours après des stress tests plutôt mitigés, les résultats de la SG étaient attendus de pied ferme par les marchés qui les ont accueillis avec calme. En interne, ce calme précède de quelques jours des moments plus agités : l’ouverture de la négociation salariale (le 15), la deuxième réunion sur l’emploi à la SG (le 13)… et enfin la rencontre des syndicats avec Frederic Oudéa prévue le 16 novembre. «Nous devrions alors avoir une bonne tendance» a prévenu le directeur des relations sociales. En attendant de connaître la nature du régime que la direction va tenter de nous infliger, tant en termes de rémunération qu’en matière d’emplois, nous avons reçu les statistiques annuelles sur les rémunérations (fixes et variables) par niveau de classification, métiers et entités. Comme toujours, les données pour SGCIB nous sont cachées... Les autres sont disponibles en interne sur notre site. Côté emploi, nous n’avons pas encore de visibilité. D’autant qu’en réponse à la demande de la CGT de confirmer l’engagement qu’il n’y aura pas de licenciements contraints, le directeur des relations sociales a botté en touche : «Je vous répondrai définitivement lors de la prochaine réunion». Suspens maladroit ou véritable menace ? #AILLEURS_LAND   Que vaut vraiment l’argument d’une meilleure rentabilité pour justifier une délocalisation d’activités à l’autre bout du Monde ? C’est la question que posera la CGT à la direction de GBS lorsqu’elle nous présentera sa énième réorganisation (cf doc de consultation sur notre site intranet/internet). Nous avions abordé le sujet lors…
SOCIAL WARNING    A quelques jours de la publication des résultats, le cours de l’action est descendu en flèche (comme celui des autres valeurs bancaires). D’aucuns verront certainement comme solution à cette période critique un tour de vis supplémentaire dans l’austérité et les réductions budgétaires. Un peu comme le remède du Médecin malgré lui qui ne fait qu’aggraver le mal.C’est donc une erreur et une tentation à laquelle il faudra résister - y compris très certainement par l’intervention du personnel. Sur ce point, la période qui s’ouvre comporte deux obstacles qui vont focaliser l’attention (et surtout la vôtre) : la négociation annuelle sur les salaires et celle du renouvellement de l’accord emploi (c’est à dire comment sont traités les plans sociaux, les départs anticipés en retraites, etc). Enfin, dans ce contexte extrêmement tendu, les salariés auraient bien besoin de l’unité de leurs syndicats face à ces réels dangers. Or, 3 points sont à déplorer. Tout d’abord, le déroulement de 130 élections a débuté et ces périodes électorales sont souvent le temps de quelques épisodes dignes de la « guerre des boutons ». C’est un effet collatéral de la consultation démocratique qui se renouvelle sans cesse. Second point, c’est dans ce contexte « d’incertitudes » et de division syndicale que quelques irréductibles qui ont fait « carrière » à la CFDT (en passant par le SNB et SUD…) tentent de se refaire une virginité, de blanchir leur parcours en se présentant comme le renouveau du syndicalisme et en proposant d’accentuer cette division syndicale pour créer l’UNSA (10 ans…
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