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MERCI !
Nous remercions l’ensemble des collègues qui se sont exprimés lors du premier tour des élections de nos représentants au CSE des Services Centraux Parisiens, qui vient de s’achever. Leur voix aura permis de mesurer, en partie, l’évolution de la représentativité de chaque organisation syndicale (et donc de dégager sa capacité de signer - ou pas - des accords d’entreprise). Dans le nouvel établissement SG des «Services Centraux Parisiens», qui intègre depuis le 1er janvier une partie des collègues issus du groupe CDN, notre liste CGT arrive en seconde position, alors qu’elle n’était pas du tout représentée dans le périmètre CDN précédent. Nous obtenons 32% des voix, tous collèges confondus (42% chez les TMB et 31% chez les cadres). Il aura seulement manqué 244 voix à la CGT (sur 20.000 inscrits !) pour dépasser le SNB arrivé en tête. Le quorum n’ayant pas été atteint, il faudra donc un second tour pour attribuer les sièges et déterminer la majorité du prochain CSE des services centraux parisiens. Ce nouveau scrutin aura lieu du 12 au 20 juin.

UNE MARÉE HUMAINE EN MARCHE
Où que vous soyez, il y aura, le 1er mai, un rassemblement qui permettra de manifester votre refus de se faire voler nos deux plus belles années de retraite ! Familiale, festive et conviviale, la saison 2023 devrait aussi être historique, puisque toutes les organisations syndicales appellent pour la première fois en France à défiler ensemble pour la traditionnelle Fête du Travail ! En tous cas, les 300 manifestations (cf Carte des RDV), organisées sur une journée non travaillée, seront décisives pour la suite du mouvement de mobilisation contre l’application de la réforme des retraites et pour mettre fin au mépris auquel fait face le monde du travail. La Fête du Travail portera particulièrement bien son nom cette année !

RETRAITE À 74 ANS : ERRATUM
Nombre d’entre vous nous ont justement signalé une coquille dans le tableau récapitulatif de nos  propositions de vote des résolutions soumises à l’AG des actionnaires (envoyé par mail le 17 avril) et qu’il fallait bien voter CONTRE la résolution 21. L’objectif de cette modification de l’article 9 des statuts est uniquement de permettre à Lorenzo Bini-Smaghi de briguer un mandat supplémentaire en 2026. Vu sa tendance à vouloir faire toujours plus d’économies sur le dos des salariés, tout en les faisant trimer davantage, il est préférable de lui accorder la retraite à 70 ans plutôt que 74 ans … et donc voter contre cette proposition de modification des statuts. Si vous le voulez, vous pouvez d’ailleurs à nouveau donner pouvoir à notre représentant pour cette AG : Emeric Uhring – 17 cours Valmy – 92800 Puteaux.

DÉCRET : NEUTRALISÉ EN 2023
Nous avons saisi la direction sur les possibles  conséquences du décret 2022-257 susceptible d’annuler certaines pensions d’invalidité et  les prestations de prévoyance qui en dépendent (cf Nos infos du 15 Février 2023). Ces dernières continueront finalement d’être versées au moins jusque fin 2023 par Malakoff Médéric, en attendant une éventuelle évolution législative sur ce sujet. Contactez-nous en cas de problème.


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moonbini

   Le scroll de la semaine : ici     LA NOUVELLE GIFLEC’est donc par une nouvelle provocation que le président et E. Borne ont répondu à la décision du Conseil constitutionnel. Après celles infligées au parlement via le 47-1, le 49-3, le refus d’E. Macron de recevoir les syndicats malgré leur demande unanime expresse, cela commence à faire beaucoup. Et cela se voit y compris de l’étranger. On ne peut impunément gouverner contre son peuple.  Et quand plus de 3,5 millions de personnes se rassemblent, font grève, perdent de l’argent, surtout dans un contexte pareil, avec une telle inflation, pour manifester leur opposition à cette réforme injuste et injustifiée, contestée aussi par 70% de la population, la sagesse serait de savoir renoncer. Renoncer à infliger une telle réforme aux seuls salariés (et parmi eux, seront principalement touchés les femmes, les plus précaires et ceux dont les métiers sont les plus difficiles). C’est ce qu’a répété une nouvelle fois l’ensemble des syndicats en France, dignes et unis, à la tête de ce mouvement de contestation historique depuis près de 5 mois maintenant. On peut le constater, ce qui se joue actuellement, ce n’est pas seulement le vol des deux plus belles années de notre retraite, c’est aussi le rapport que les dirigeants ont avec les français. Après la crise sociale se joue une crise démocratique. Et celle-ci pourrait bien laisser des traces, que nous ne souhaitons pas et que nous combattons aussi. C’est précisément pourquoi l’intersyndicale espère un éclair de lucidité…
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