LA SECU, C'EST VITAL Paradoxalement, c’est le gouvernement qui aura reconstitué un front syndical pour les manifestations du 5 juin. Dernière à s’y être ralliée, la confédération CFDT participera « sur ses propres objectifs » , a-t-elle souligné. Les commentateurs ne manqueront pas de souligner « l’unanimité de façade » des syndicats … mais les salariés eux aussi peuvent légitimement s’inquiéter et ne pas vouloir s’engager dans un mouvement si c’est pour apprendre un matin par les journaux qu’un accord fut conclu dans la nuit et… dans leurs dos ! Mais, depuis le coup des retraites, les temps ont changé. Les intermittents du spectacle et les chômeurs ont fait reculer tous ceux qui parlaient haut et fort qu’ils ne cèderaient pas. Le personnel d’EDF-GDF ne veut pas de privatisation et il le dit massivement, au point que le ministre donne des garanties. Pour la sécu, c’est la même chose, c’est l’engagement des salariés qui comptera, et en premier lieu, du succès de la manifestation du 5 juin. (plus d’info sur notre site intranet). NIRVANA C’est à Hyderabad, en Inde, qu’HSBC a implanté un call-center de 500 employés sous pression, 3mn1/2 par appel maxi, et un constat : le turn over est de 60%. Les employés indiens supportent mal de devoir mentir sur leur identité en se faisant passer pour des européens… Cette dérive qui motivait la CGT pour exiger la garantie de maintien des CRCm au sein de la Société Générale… tout en attirant l’attention sur le risque de voir…
LA SECU, C EST VITAL La prestation du ministre de la santé sur France 2 aura laissé comme un goût d’amertume. Mis à contribution, les salariés, les retraités, les malades qu’il faut responsabiliser devraient mettre la main à la poche. Accessoirement, un appel à ses confrères, à qui il a rendu moult répétés vibrants hommages, devront également se responsabiliser en réduisant les arrêts de travail… « 2 à 3 médecins par département, pas plus » a dit le ministre qui seraient à l’origine d’une fraude à l’arrêt injustifié dont la disparition devrait faire économiser une dizaine de milliards à la Sécu ! L’état ira de son milliard lui aussi, loin du remboursement des exonérations de charges qu’il doit. Les entreprises contribueront au même niveau, très loin de l’ardoise qu’ils ont à la Sécu. Par contre, Douste n’a surtout pas fait de chagrin à ses potes du lobby médical, qui comme chacun le sait, forme le gros des troupes de son groupe parlementaire… mais pas celui des smicards... Oubliée la hausse sauvage du prix de la consultation à 20 euros ! Pas de peine non plus pour le lobby pharmaceutique, qui fait ses choux gras de la surconsommation de médicaments des français, et qui pourra tranquillement continuer à engraisser aux frais de la Sécu. La méthode du docteur Douste ressemble à celle de son mentor Diafoirus : Dignus, dignus est intrare in nostro docto corpore. Il est digne d’entrer dans notre savante compagnie… et d’administrer l’amère potion aux ignorants ! PARITAIRE…
FIN DE REGNE Sorte de laboratoire de ce que pourrait être la banque telle que nos patrons la rêvent demain, les CRCM, autrement dit les centres d’appels maison, ont été conçus par la direction du réseau sur un mode d’organisation que l’on ne rencontre nulle part ailleurs à la Société Générale. Leur particularité est que les téléconseillers, les CCM, ne maîtrisent pas leur temps de travail, dépendant entièrement du fil à l’oreille qui les relient à leur poste. C’est ainsi que la CGT a organisé une réunion sur le CRCM de Lille où la parole s’est libérée. Profitant de la jeunesse très majoritaire de ses effectifs, la direction y a ajouté des mesures de contrôle de leur présence et de leur productivité, dont certaines sont carrément vexatoires. Bel exemple, cette vitrine est l’objet de visites organisées, les CCM ayant obligation de maintenir leur tenue et leur poste impeccable. Ce climat général renforce la pression commerciale très forte, les temps d’appels décomptés etc… L’imagination était au pouvoir à Lille… On comprend que la hiérarchie locale ait vu d’un mauvais œil la CGT débarquer. Au point que l’exécuteur des basses œuvres du directeur, le deuzairachelle comme on dit dans le réseau, a complètement disjoncté : le débat se prolongeant, il est entré dans la salle de réunion en vociférant un ordre de reprise du travail comminatoire… Inutile pourtant, l’élaboration d’un cahier de revendication est en cours, qu’il faudra bien négocier, et les salariés ont des droits qu’il faudra bien respecter. Comme le…
PASSE, IMPAIR... Et manque ! La mise en œuvre des nouvelles dispositions relatives à la formation professionnelle a bien du mal à avancer. Après l’accord interprofessionnel et la loi, on attendait donc la commission nationale paritaire du 3 mai… et encore, il avait fallu que les représentants fédéraux insistent pour que l’AFB accepte de débattre des nouvelles orientations. Las ! Le représentant du patronat bancaire n’avait qu’une mission : obtenir l’accord des fédérations pour engager la négociation du nouveau contrat de professionnalisation appelé à se substituer après le 30 septembre aux contrats d’alternance et de qualification. En guise d’orientations, nous avons entendu un exposé, bilan d’autosatisfaction de la formation professionnelle dans les entreprises de la branche, laquelle serait même quasiment en avance sur l’accord interprofessionnel… qui l’amenait tout droit à la conclusion que quelques aménagements seraient nécessaires, mais tout juste. L’appréciation était beaucoup plus critique côté syndical, chacun relevant le décalage entre les principes proclamés et la réalité. La CGT a souligné que les hauts niveaux des budgets formation affichés par les banques étaient surtout dus au développement des formations maisons courtes, consacrées aux produits et que ces budgets étaient principalement consommés par les mêmes types de personnel sans parler des pratiques douteuses logeant dans les budgets formation certains séminaires … Au final, ce grand écart entre principes et réalité s’exerce au détriment des formations longues professionnelles et continue d’exclure des publics prioritaires au sens de l’accord interprofessionnel. Nous avons donc demandé une négociation pour décliner dans la profession les…
NOUVELLES DU FRONT C’est finalement par un mail préventif à l’ensemble du personnel du PSC de Cergy que la direction aura réagi au débrayage prévu le lendemain…. Les louanges sur « l’implication de tous » et les promesses de « nouveaux effectifs pour aborder la montée en charge prévue » n’auront pas réussi à calmer le ras le bol de la surcharge de travail et le manque d’effectif…le mouvement de grève a bien eu lieu. Il va donc falloir que la direction locale arrête de finasser sur le nombre de postes à pourvoir et qu’elle accélère les mutations qui « restent dans les tuyaux» pour « parfaire l’organisation » ! TMK La bonne nouvelle tant attendue concernant les téléconseillers des plateformes sortantes a été obtenue lors de la commission de suivi de l’accord 4D du 27 avril ! Suite aux nombreuses interventions de la CGT depuis l’annonce de la suppression des plateformes existantes, la direction a finalement admis que le sujet n’ayant pas été traité lors de la négociation de l’accord 4D (puisque leur avenir n’était pas tranché à l’époque), le transfert de l’activité devait suivre la logique des mesures inclues dans l’accord. Les mesures financières seront donc appliquées en cas de mobilité hors localité. MEETING + 78% pour le résultat net par action, tout va bien, c’est à peu près le credo des dirigeants SG lors de l’AG des actionnaires du 29 avril. Présentée par Philippe CITERNE comme la première banque de détail non mutualiste, la SG aura bénéficiée…
SOLIDAIRES Conséquence du contexte général, la situation de la mutuelle de la Société Générale va devoir faire l’objet d’une discussion. Une première réunion se tient le 26 avril, mais elle se poursuivra car son aboutissement ne pourra pas intervenir avant que ne soient connues les décisions qui seront prises pour l’assurance maladie, sans oublier l’impact des nouvelles normes imposées aux mutuelles qui ont pour objectif évident de les faire tomber à moyen terme dans l’escarcelle des compagnies d’assurances. La direction a bien fait de choisir comme formulation de sa convocation: « examen du régime de complémentaire santé », car c’est bien de cela qu’il s’agit ! Toutes ces dernières années, un transfert de charges s’est opéré au travers de la baisse de la prise en charge de la maladie par la sécurité sociale qui a provoqué une importante augmentation des cotisations à la mutuelle tandis que la contribution versée par la direction stagnait au même niveau qui représente aujourd’hui à peine ¼ des ressources contre ¾ pour les cotisations. Il est clair que cette situation ne pourra pas durer, y compris sur le niveau de la contribution patronale. C’est donc une réforme en profondeur qui devra comprendre la mise en place d’un nouveau système de cotisation et la garantie des principes fondant la mutualité qu’il va falloir mettre en place. Bien mise à mal au fil des années, la solidarité doit être le fil conducteur de cette réforme. Chacun, y compris l’entreprise doit contribuer selon ses moyens pour que chacun…
NOUVELLES DU FRONT La séance du CCE du 15 avril n’a pas passé sous silence l’agression à Drusemheim en Alsace subi par un membre du personnel suite à l’ouverture d’agence avec un seul salarié malgré nos mises en garde. En rappelant à la direction qu’elle portait une lourde responsabilité , les élus du CCE n’ont pu entendre d’explication de la part du directeur du réseau, ni du directeur général qui avaient déjà quitté la salle…Si l’on en croit le DRH resté seul au front, l’erreur serait due au responsable de l’agence qui n’aurait pas dû ouvrir ce point de vente avec un seul salarié !…Avant de poursuivre sur la volonté de la direction du réseau de développer ce type d’ouverture. TEMPS PARTIEL La deuxième réunion de négociation sur le temps partiel s’est déroulée le 16 avril. Le projet d’accord soumis par la direction a été remis quelques jours avant et faisait suite à la réunion du 25 mars, et il est disponible sur notre Intranet CGT. Alors que la direction avait prévenu, lors de la première négo qu’elle n’entendait pas inciter le travail à temps partiel, chacun attendait de connaître la manière dont elle entendait répondre aux demandes syndicales. Le projet remis aux syndicats comporte des avancées significatives par rapport à l’accord de 96 (dénoncé par la direction en même temps que la convention collective) même s’il reste quelques points à trancher lors de la prochaine réunion prévue le 11 mai. Ainsi, la demande de la CGT et de la…
PAQUES AU BALCON …Pétitions à Matignon ! A l’occasion de l’examen cette semaine du projet de loi relatif au dispositif de solidarité pour l’autonomie des personnes âgées, la Fédération CGT des Banques et Assurances est allée remettre plus de 10.000 pétitions à Raffarin troisième du nom, ainsi qu’aux différents groupes parlementaires. Elles étaient le résultat de l’émoi des salariés suite au cataclysme de l’été dernier et à la décision de Raffarin II et du MEDEF d’y répondre par la solidarité…en nous piquant un jour férié ! Plutôt que d’user de la seule véritable solidarité nationale, un vrai projet financé par l’impôt sur le revenu…. VAS-Y ROGER ! L’assemblée d’Eurotunnel nous a valu l’étrange coalition Jacques MAILLOT/Nicolas MIGUET à la tête des actionnaires pour déboulonner l’ancienne direction et prendre le pouvoir. C’est dans un climat plus serein que Daniel BOUTON prépare son assemblée des actionnaires…Celle-ci est convoquée le 29 avril et la CGT sera votre oreille dans cette auguste assistance. Elle pourra aussi déposer vos votes par correspondance. Si le buffet de petits fours ne vous attire pas plus que ça, et que vous ne pouvez vous y rendre, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos votes en donnant pouvoir à Roger VALADE, syndicat CGT, Tour SG, La Défense. Car tous ceux qui ne seront pas utilisés reviennent d’office au Président…. C’est dur la démocratie au pays des actionnaires ! J’L’AI PAS DIT ! Nous évoquions dans nos précédentes Infos la proposition de la CGT faite en commission sociale du CCE…
LES NIOUZES DU CCE La session de printemps du comité central d’entreprise vient de s’achever. Elle est comme toujours l’occasion de revenir sur de nombreux sujets qui fâchent. La commission économique était saisie de la consultation prévisionnelle sur l’emploi, une consultation très limitée mais qui fait ressortir quand même que la plupart des créations nettes 2004 iront sur des postes fonctionnels, 220 en plus, tandis que les bases avant du réseau perdront 47 postes. On note aussi la forte part de CDD, 760 sur 2538 recrutements prévus pour 2004. La commission a voté une résolution devant le refus de la direction de donner des informations sur l’évolution des qualifications et des métiers. Cela fait pourtant un moment que nous demandons à discuter du sujet, notamment depuis le déploiement de 4D dans le réseau, mais plutôt que de répondre positivement à cette demande, le représentant de la direction a préféré se draper dans le refus outragé de ce qu’il a qualifié d’ultimatum. Ce refus obligera pourtant le CCE, comme il a dû le faire déjà plusieurs fois à faire respecter la loi devant le tribunal. Autre sujet de discorde, la fermeture des plateformes télémarketing qui pourrait bien se terminer aussi devant le juge. Comme pour la question des métiers, la direction du réseau prétend gérer « au fil de l’eau » et sans contrôle la disparition de plusieurs dizaines d’emplois et les reclassements des agents concernés. Les 2 questions seront tranchées par la réponse officielle de la direction le 15 avril.…
  CHOUX ET CAROTTES La première réunion de négociation sur le temps partiel s’est déroulée le 25 mars. Demandée par les organisations syndicales, cette négociation vise à redonner un accord cadre qui serve de socle à l’application du temps partiel à la SG. L’ancien accord avait en effet été dénoncé par la direction en même temps que la convention collective. L’application actuelle résulte du dispositif minimum repris dans l’accord 35H. Il y avait été inscrit pour permettre à ceux qui le voulaient d’utiliser ce régime de travail, tout en permettant de mettre en place la RTT sans cumuler les difficultés… La direction a donc ouvert cette négociation en rappelant qu’elle n’en était pas demandeuse, qu’elle n’avait pas la volonté de favoriser le temps partiel. Ce premier tour de table  a permis à la CGT de définir ce qu’elle entendait bien mettre dans la discussion et dans le futur accord. L’ancien accord définissait des périodes (de 1 à 5 ans) au delà desquelles, il fallait renégocier la demande avec la hiérarchie. Ce dispositif n’a plus lieu d’être, sauf a espérer que la direction réintroduise des primes liées à la durée de l’engagement…S’engager sur un régime à temps partiel pour une durée indéterminée, avec possibilité de rompre à la date anniversaire aurait certainement le mérite de la simplicité. De même, l’un des dispositifs de la loi Fillon permet de cotiser pour une retraite à 100%, ce qui n’était pas le cas dans l’ancien accord… Cette possibilité est ouverte et subordonnée à l’accord…
RTT, NOUVEL ACCORD L’avenant à l’accord RTT d’octobre 2000 a été signé le 22 mars. La principale disposition visible est le regroupement des périodes de référence des congés annuels et des jours RTT sur une période unique du 1 er janvier au 31 décembre. Réticente, la CGT avait pointé les dangers d’un retour en arrière en multipliant les difficultés à éponger les soldes en décembre et pousser à demander le paiement des jours investis dans le CET. Mais les conditions que nous avons fixées pour signer ont changé la donne. De son côté, la direction gagnera à la simplification de la gestion des congés, un avantage certain au moment où les cafouillages de GERSHWIN se multiplient. Du côté salarié, au-delà de la simplification qui fut l’argument des partisans du nouveau système, il faut retenir qu’il va « automatiser » l’attribution des jours de fractionnement pour tous, techniciens et cadres, diminuant ainsi de 2 jours par an la durée du travail. Quant à la date butoir, elle sera en fait repoussée pour tous au 30 avril, la nouvelle date limite pour investir les jours dans le CET. Certes la CGT n’avait pas demandé la possibilité de paiement des jours investis, considérant que c’était plutôt contradictoire avec la logique de la RTT. Il faut rappeler toutefois que la « monétisation » du CET est une possibilité ouverte par la loi Fillon, « suspendant » certaines dispositions de la loi Aubry, et que notre refus de signer le texte n’aurait pas empêché d’entrer…
    CARTON ROUGE Les infos de la CGT avaient rapporté il y a quelques temps les dérapages de la DEC de Bayonne dans le challenge Messalia. Ces dérapages furent qualifiés de « turpitudes » par le représentant de la direction du réseau en séance du comité central d’entreprise. Publiée le 30 janvier, notre info fut suivie d’une lettre adressée à notre délégué syndical le 16 février, une lettre de rappel faisant opportunément allusion à une « réclamation clientèle ». Convoqué peu après par le directeur de la DEC Jean-Paul Barbet, notre délégué s’est vu reprocher de « ne pas s’inscrire dans la gestion dynamique de la DEC », sommé de lui faire des propositions de départ vers une autre agence, et enfin avisé que son variable était réduit à zéro d’une part, et que sa prochaine révision de salaires de 1000 euros était supprimée. « Rien, vous n’aurez rien du tout » a lâché rageusement le patron de la DEC. On se dit que cette réclamation de clientèle ancienne et ressortie des fagots n’est pas grand-chose au regard du dérapage que M. Barbet appelle « gestion dynamique de la DEC » et qui mérite autrement d’être sanctionné à coup sûr… Au-delà, la tentative de rétorsion et la sanction déguisée ont un évident rapport avec l’intervention de la CGT au CCE. Venant à l’encontre d’un chargé de clientèle qui ne fait que bien défendre son métier en dénonçant des méthodes commerciales douteuses et illégales, cette attitude est déjà intolérable. Elle…
LA TEUF DES MEUFFES Absolument illégale depuis de nombreuses années, l’inégalité professionnelle refait parler d’elle dans les média à l’approche du 8 mars, « journée internationale des femmes » dûment estampillée par l’ONU ; De nombreux experts et études seront à l’honneur, et nous ne couperons pas à l’interview des femmes militaires et des femmes PDG… mais pas des femmes techniciennes de surface évidemment ! Nous n’aurions que 10% de femmes PDG, alors qu’une étude « américaine » prouverait que les sociétés qu’elles dirigent seraient 30% plus rentables. Dans la langue de bois pratiquée en colloque, un nouveau mot a été inventé : le plafond de verre, qu’il s’agit bien sûr de briser. Et puis Mardi 9, on changera de sujet … sauf nous qui avons à résoudre deux problèmes de réintégration après congé maternité, deux femmes que l’on voudrait forcer à un déplacement incompatible avec la garde de leurs jeunes enfants… ou encore un dossier de discrimination évidente entre 2 embauches, au même endroit et à diplôme équivalent, l’une au niveau B le plus bas une femme, l’autre « un homme » au niveau… C ! MERCI PATRON Après les bonus de SGCIB, c’est bientôt le reste des agents SG qui vont apprendre le montant du variable qui leur sera versé, ou pas, fin mars. Exercice souvent obligé, l’impétrant est convoqué par son supérieur – au sens monarchique et eugéniste du terme – qui lui signifie le montant de la récompense octroyée. Dans le cas où le montant est…
21,5% EN BAISSE C’est le chiffre de la semaine. Communiqué par la direction lors de la réunion de la commission ad hoc, ce chiffre représente la baisse de l’intéressement qui sera versé au titre de 2003. Embarrassée devant les élus du CCE, la direction avait botté en touche en renvoyant le débat à cette commission… mais de débat, il n’y eut point ! Les « techniciens » étaient venus « expliquer » la baisse un point c’est tout. Principalement impacté par le RBE métropole, l’intéressement recule du fait de la baisse des taux et de la hausse des frais généraux… il y aurait, la dérive des salaires, le coût des départs en CATS, des « départs négociés » et… le provisionnement des bonus à verser au titre de 2003 ! Au final, le taux de la prime s’établit à 3,795% du salaire de base conventionnel, proche d’un taux moyen de 3,80% sur les 4 dernières années, ce qui, aux yeux des représentants de la direction est un motif suffisant pour ne pas modifier le mode de calcul. Elle a oublié que lorsqu’elle avait constaté que la formule de calcul risquait d’aboutir à une très forte hausse de l’intéressement, elle ne s’était pas gênée pour la modifier la formule en question. Ce refus de discuter va certainement contribuer à aggraver un mécontentement perceptible depuis que l’info circule à la suite du comité central d’entreprise. Toute la question est de savoir si ce mécontentement en restera là. La CGT considère que cette…
TURPITUDE AU CCE La séance a commencé par l’habituelle intervention de Bouton pour « expliquer les résultats 2003 de la Société Générale ». Ce résultat exceptionnel va permettre la distribution d’un dividende de 2,5 euros en hausse de 19,05%!!! La CGT lui a dit qu’au vu des résultats expliqués et de l’augmentation du dividende, le niveau de l’accord salarial aurait pu être plus élevé… Sans laisser répondre la direction, le SNB a poursuivi pour critiquer longuement ledit accord salarial et en particulier le « sort » réservé aux cadres moyens. Le ton est rapidement monté avec le DRH Bernard De Talancé. Le représentant du SNB l’a très mal pris considérant que le DRH l’accusait de mal représenter le personnel. S’estimant diffamés, les élus SNB ont quitté la séance ! Colère spontanée ou pas, cette combativité se révèle pour l’instant de pure forme. Le débat s’est donc poursuivi et la direction a été interrogée sur la participation et l’intéressement. Bernard De Talancé a répondu qu’il n’y aurait pas de participation et, à la surprise générale, que l’intéressement serait en baisse de l’ordre de 20%. !!! Après le tollé général qui a suivi cette annonce, la direction a admis que « c’était difficile à expliquer», mais que le calcul de l’intéressement provenait d’un accord qui met en avant l’activité et le PNB de la banque de détail du Réseau France. Ces explications techniques n’ont pu cacher l’embarras de la direction qui a fini par renvoyer le débat à la « commission de…
  BNP4, SG 4 Les négociations salariales 2004 se sont donc terminées dans les 2 banques par un accord signé par 4 organisations syndicales. En terme de moyens la somme attribuée est comparable, mais elle n’est pas du tout distribuée de la même façon… Du coup, le SNB signataire à la BNP, ne l’est pas à la Société Générale, et c’est exactement l’inverse pour la CGT. Pour ce qui concerne la Société Générale, les 4 syndicats signataires CFDT, CFTC, FO et CGT ont tous insisté sur leur approbation de la méthode employée pour la première fois dans un accord salarial qui consiste à privilégier une augmentation uniforme et pérenne du salaire de base. Certes, le sentiment de beaucoup est que la direction avait les moyens de faire plus, la publication des résultats au même moment ne peut que conforter ce sentiment. On ne peut pas cependant considérer avec mépris une augmentation de 350 euros à laquelle s’ajoute une prime de 150 euros, soit 500 euros en 2004 pour 75% de l’effectif… C’est 100 euros de plus que le plancher de la prime de 400 euros attribuée en 2003. Il faut aussi prendre en considération la garantie de paiement des jours de carence pendant 3 ans obtenue par la CGT et inscrite dans l’accord social. La réunion de signature du 13 février a été l’occasion d’un échange aigre-doux entre Bernard de Talancé le DRH et le SNB qui a dénoncé ce qu’il appelle « une dérive importante » motivée par la…
LE MILLION Les syndicats n’auront finalement pas reçu le projet d’accord salarial 2004 avant le 9 février, date de la prochaine, et théoriquement dernière réunion de négociation. Faut-il interpréter ce retard comme le signe d’un certain embarras devant le mécontentement suscité par les précédentes propositions ? L’hypothèse est vraisemblable compte tenu du contexte : proximité de la publication des résultats 2003, annonce dans les services centraux des bonus et de la part variable. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le scénario 2003 ne se reproduira pas (la négo avait été expédiée dans le calendrier prévu en 3 séances) et qu’il faudra reporter à fin mars l’application d’un éventuel accord. La prudence de la direction est bien inspirée, car ses premières propositions ont mécontenté tout le monde, les jeunes et nouveaux embauchés, exclus par la clause des 18 mois, les bas salaires qui considèrent les propositions ridicules et tous les autres qui ne comprennent pas qu’avec de tels résultats la direction générale soit si pingre avec ses salariés… Elle aurait pu pourtant s’y attendre car une fois de plus le personnel de la Générale était des plus impliqués dans la pétition sur les salaires remise à l’AFB par les fédérations syndicales fin 2003. Reste qu’avec 6000 signatures recueillies par la CGT dans la profession et une dizaine de milliers toutes fédérations confondues pour 230000 salariés, on comprend que la pression revendicative exercée sur le patronat a ses limites. La CGT entend bien cependant permettre à tous d’être associés à…
39 HEURES : LE RETOUR ? Lors de la réunion du 14 janvier avec la direction, la CGT s’était inquiétée du regroupement des périodes de référence pour les congés et les jours RTT, notamment du fait que la date butoir du 31 décembre deviendrait unique. La prise des soldes en décembre pourrait devenir impossible sous peine de fermeture. Depuis toutes nos enquêtes menées dans les services et agences confirment que ce regroupement génèrerait d’énormes difficultés… des difficultés soulignées par les gestionnaires de personnel. La DRH n’aurait donc rien vu et cette idée serait tout innocemment née de sa volonté de simplifier la gestion des congés ? On a du mal à y croire, au point qu’en vue de la prochaine réunion du 12 février, la CGT pense que le personnel doit être alerté, car il pourrait bien s’agir d’une méthode détournée pour remettre en cause l’accord de réduction du temps de travail que nous avons signé. Le résultat de ce regroupement des dates butoir au 31 décembre aurait immanquablement pour effet de rendre impossible à beaucoup d’entre nous la prise du solde de leurs congés. Ceci aboutirait mécaniquement à l’augmentation du temps de travail. Il y a 3 signatures sur l’accord RTT de fin 2000, la CGT est l’une des 3 et ceci nous donne quelque légitimité pour en exiger le respect, nous comptons bien le faire le 12 février. NOIX D’HONNEUR …au DCPP de la DEC de Bayonne, qui a décroché le gros lot du « challenge du meilleur…
MINABLE La seconde réunion de négociation salariale s’est donc déroulée le 21 janvier…. Les réponses de Philippe PERAIN, directeur des relations sociales aux revendications syndicales ont rapidement réchauffé l’ambiance ! Rejet de toutes les demandes hormis une réévaluation de la prime diplôme. La discussion sur cette première partie de la réunion à été l’objet d’un « vif «échange » à propos des minima, de la GSI et des jours de carences, au cours duquel il est ressorti la volonté manifeste de la direction de revenir sur le compromis signé en juillet 2000 dans l’accord social, volonté qui vise essentiellement à faire disparaître l’impact de toute garantie collective dans la politique salariale. Concernant les minima par exemple, leur absence de revalorisation depuis Juillet 2000 leur fait perdre maintenant l’essentiel de leur effet ! Philippe PERAIN était donc déjà sous pression quand il a annoncé les mesures salariales qui étaient censées nous éblouir! …Connues de tous aujourd’hui, les premières réactions qui nous sont parvenues n’en sont pas moins vives et confirment ce que la CGT déclarait à la direction : ces propositions sont d’un niveau tellement faible qu’elles ne sont même pas discutables. Il faut préciser que ces mesures ne s’appliqueraient qu’à ceux qui ont au moins 18 mois d’ancienneté au 1er janvier ! On notera pour la bonne bouche que le motif de cette exclusion est que les nouveaux embauchés bénéficient déjà d’un réexamen de leur situation après 18 mois…selon notre directeur des relations sociales ! Il faudra d’ici la prochaine…
  FIFO ou LIFO Simplification, modernisation… après avoir mis le code de la sécurité sociale sur le grill, MEDEF et gouvernement  s’en prennent au Code du Travail. La remise d’un rapport au Ministère du Travail est abondamment commentée, notamment à propos de la création d’un CDD « longue durée »… mais il n’y a pas que lui, car se déroulent en parallèle des négociations au MEDEF portant sur d’autres projets tout aussi dangereux comme la simplification des procédures de licenciements économiques. En fait ces simplifications ne sont que de vieilles revendications patronales dont nous sommes instruits depuis longtemps dans la profession et à la Société Générale même. Ainsi en est-il du contrat de mission, qui peut aussi s’appeler de projet ou de chantier. Le patronat bancaire a plusieurs fois, sans succès, tenté d’obtenir un accord des syndicats de la branche pour le faire passer, la dernière tentative remonte à 3 ans, l’AFB avait essayé de l’inclure dans la nouvelle convention collective. On comprend cependant tout l’intérêt du patronat pour ce type de CDD au vu de la manière dont sont traités les nombreux salariés qui en sont victimes encore aujourd’hui dans des secteurs comme ITEC. Il a fallu toute l’opiniâtreté de la CGT pour réduire un peu les abus, engager des procédures prud’homales pour commencer à améliorer la situation et obliger la direction à discuter avec nous des problèmes de ces salariés littéralement exploités par des négriers des temps modernes. Il est clair que la simplification envisagée légaliserait cette pratique…
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