NEGOCIATIONS SALARIALES Comme prévu, la première réunion qui s’est déroulée le 9 janvier, a satisfait à l’exercice traditionnel d’examen des statistiques fournies par la direction et par le dépôt des revendications syndicales. Ce fut donc l’occasion pour la CGT de développer le tableau que nous avions dépeint dans nos précédentes Infos. Et malgré un brevet d’autosatisfaction du statisticien maison Jean-Pierre MICHEL, la direction a bien dû reconnaître que sans augmentation individuelle ou promotion, le pouvoir d’achat du salaire de base a diminué…Ce qui fut le cas en 2003 pour 19 313 salariés, soit 56,5% de l’effectif ! Si l’on y ajoute l’influence de la répartition des rémunérations variables, dont sont exclus d’office près de 12% des salariés chaque année,…la situation devient sulfureuse ! D’autant plus que nous avons connu l’an dernier, l’un des plus mauvais accord depuis des années. L’enveloppe globale de cet accord est estimée par la direction à environ 17,4 millions d’euros… à rapprocher des 40,1 millions d’euros de part variable et des 280 millions de bonus distribués la même année! Après cette confrontation, chaque syndicat a donc exposé ses revendications. Pour l’essentiel, elles sont de 2 types. Pour la CGT, la CFDT et FO, une augmentation du salaire de base identique pour tous (entre 850 et 650 euros) apporterait un correctif aux dérives constatées. Côté SNB et CFTC, la revendication est par contre basée sur une augmentation hiérarchisée de 3% du salaire…soit une accentuation de ce que nous dénonçons car plus le salaire est élevé, plus la…
COMPTES DE NOEL C’est le 9 janvier que doivent s’ouvrir les négociations salariales 2004….Mais ce n’est pas parce qu’une négo s’ouvre que le résultat est obligatoirement satisfaisant. Celle de l’an dernier l’a encore prouvé. Expédiée en trois petits tours, elle s’était soldée par un accord signé par le seul SNB sur une prime hiérarchisée et 0,7% (si le revenu annuel global brut était inférieur à 24.000 euros). C’est donc en attendant cette réunion que la direction a transmis aux organisations syndicales les statistiques sur les salaires 2003. Pas de trêve de Noël donc, car l’analyse ne fait que confirmer ce que nous avions pu dénoncer l’an dernier et que l’accord n’a pas corrigé … Un système salarial individualisé dans lequel le gouffre entre bas et hauts salaires grandit année après année. L’écart entre la moyenne la plus basse ( hommes – niveau B ) et la moyenne la plus haute ( femmes – niveau K ) ne cesse de croître. Les derniers accords n’ont servi en fait qu’à distribuer une enveloppe décidée en haut lieu. Ainsi, en 2002, l’enveloppe destinée à l’accord représentait 28,2 millions d’euros (pour deux ans) alors que pour la seule année 2001, la direction venait de distribuer 172 millions d’euros de bonus et 38 millions d’euros de complément variable à la tête du client ! L’enveloppe 2003 devrait se situer sous les 30 millions d’euros alors que 40 millions d’euros ont été distribués en compléments variables (hors bonus)…dont près de 3.000 salariés restent exclus ! Mais…
PAQUET  CADEAU Il semble malheureusement qu’en     matière sociale, l’année 2004 se profile sous de bien mauvais auspices… Il     y a eu la réforme des retraites dont on commence seulement à mesurer les conséquences,     particulièrement pour ceux qui croyaient à la possibilité de partir plus tôt     après une carrière longue…la direction de la Générale a même publié une note     le 11 décembre et met en place un SVP retraite, elle aurait mieux fait de     mettre en place un Sauvez Nos Retraites ! Vous pouvez toujours appeler,     ils vous expliqueront pourquoi vous n’avez pas droit de partir. Il y a aussi     la loi actuellement en débat au parlement sur le dialogue social… il était     question de lui redonner de la dynamique en modifiant  les règles de représentativité,     par exemple en interdisant au patronat de continuer à signer des accords avec     1 seul syndicat minoritaire. On est arrivé en fait au quasi maintien des règles     déjà existantes mais avec un lapin glissé dans le chapeau, la possibilité     de signer dans les entreprises des accords plus défavorables que la loi ou     la convention collective… une vieille revendication du MEDEF qui plaide depuis     longtemps pour la liquidation de la hiérarchie des normes. Pour s’assurer     de l’efficacité de la méthode, le MEDEF a aussi obtenu de son ministre la     possibilité de faire signer les accords d’entreprise par les comités d’entreprise     ou les délégués du personnel, un must dans les PME où le patron fait les listes     de candidats « indépendants » lui-même ! Bien sûr, les salariés     des grandes entreprises comme…
CALENDRIER 2004 A défaut de vous offrir un calendrier 2004 aux couleurs de la CGT, nous avons quelques dates fort attendues à vous donner. D’abord, la négociation salariale annuelle va démarrer le 9 janvier et la dernière réunion est prévue le 9 février… Compte-tenu des délais de fabrication de la paye, les résultats de cette négociation interviendront au plus tôt fin février. Autre sujet attendu, la négociation sur l’évolution du CET et sur le temps partiel, début mi-janvier, fin prévue mi-mars. SARKO SIMPLE FLIC Effrayé sans doute de la volonté des banques d’ouvrir des agences avec une seule personne présente, Nicolas Sarkozy a conclu une convention de sécurité avec la Fédération Bancaire Française. Elle dresse « les principes d’une large coopération entre les 2 maisons »… Le paysage bancaire va changer. Désormais, Nicolas garantit donc la présence d’au moins deux personnes dans chaque agence bancaire, un conseiller de clientèle et un flic ! Vous ne le croyez pas ? … Vous avez raison. Au moment en effet où toutes les organisations syndicales de la Société Générale s’apprêtent à mettre solennellement en garde la direction du réseau au CCE du 16 décembre, la publicité sur cette fameuse convention tombe à pic pour les banquiers. Las, son contenu se limite à la transmission d’informations, à faire des statistiques et des groupes de travail… du vent ! LE PSC AU STADE DE FRANCE La question du choix de l’emplacement du PSC Ile de France Nord est venue à l’ordre du jour de la commission de suivi 4D à…
C’EST TOUJOURS NOËL AU CRCM La CGT a demandé à la direction de rediscuter de l’horaire d’arrêt du travail dans les CRCM le 24 et le 31 décembre. Consciente que le nombre d’appels allait chuter significativement les 2 soirs de réveillons, la direction du réseau a prévu de stopper les réponses à 17 heures… sage décision, mais que faire de l’équipe qui termine son service à 22 heures tous les soirs ? Dans leur grande générosité, les patrons de DIST/CAD ont autorisé les téléconseillers à poser une ½ journée de RTT ou de congé annuel, et comme il en manque encore un peu, ils devront malgré tout rester jusqu’à 17h30 ! Quant à ceux qui n’auraient plus de congés, il faudra jouer à la belote jusqu’à 22 heures pendant que leur famille et leurs copains fêteront Noël et le Jour de l’An !!! Naturellement, les patrons en question auront pendant ce temps ingurgité huîtres et foie gras (voire caviar). On notera au passage que les directeurs locaux des CRCM n’ont pas voix au chapitre. La CGT, présente sur les CRCM, a la ferme intention de ne pas laisser le Père Noël zapper le CRCM… 4D, LES NOUVELLES DU FRONT La prochaine commission de suivi se tiendra le 8 décembre tandis que la consultation du CCE sur les opérations 2004 est prévue pour la séance du 16. Alors que les premiers pôles administratifs, les PSC, et les CRCM montent en charge, les difficultés s’accumulent, contredisant le discours rassurant de la direction…
BUSH OU MAO ? On n’y croyait plus, mais tout arrive… devant la commission économique du Comité Central d’Entreprise, Alain Launay, chargé à la direction du réseau de 4D, l’a dit crûment : « c’est fini de fourguer des produits aux clients coûte que coûte » ! Depuis le temps que nous mettons la direction en garde contre les risques que cette politique nous faisait courir, saluons la prise de conscience. Il s’agira désormais de proposer des produits adaptés aux besoins de notre client… ce qui semble pour le moins un minimum. Le représentant du réseau a néanmoins tenu à souligner que cela prendrait un certain temps. Il s’agirait pour le réseau d’une véritable « révolution culturelle » consistant à substituer « des frappes chirurgicales » au « tapis de bombes » des campagnes et challenges qui sont encore courants aujourd’hui. Comme quoi le petit livre rouge aurait un rapport avec la stratégie militaire. Entre Bush et Mao, le vocabulaire d’Alain Launay hésite… Qu’il permette aux soixante huitards de lui rappeler qu’il énonce là une doctrine simple : un service marchand ne vaut que s’il répond à un besoin ! Limite marxiste… A LA PETITE SEMAINE De son côté, la commission formation du Comité Central rencontrait Jean Reine, directeur de la formation. La CGT lui a demandé de s’expliquer sur ses prises de positions exprimées dans une interview de la revue Banque de Novembre. Il y a de quoi s’interroger en effet. Alors qu’un accord interprofessionnel vient d’être signé, le…
ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE Chacun connaît maintenant la conclusion de la négociation salariale de branche, il va donc falloir attendre la négociation d’entreprise dont la date n’est pas encore fixée. Mais la négociation annuelle obligatoire ne porte pas seulement sur la question des salaires, elle inclut aussi celle de l’égalité professionnelle. Les statistiques de la profession dressent un constat affligeant même si on constate une évolution dans le bon sens. En gros, l’amélioration n’est due qu’à l’embauche majoritairement féminine dans certaines catégories, notamment dans les agences… mais la situation se dégrade rapidement avec l’ancienneté montrant que la maternité continue d’être un puissant frein au déroulement de carrière pour les femmes. La CGT a demandé à l’AFB de prendre des mesures concrètes qui aillent au-delà du constat, notamment pour la prise en compte de la maternité. Elle a également proposé de s’appuyer sur le nouveau droit individuel à la formation pour ouvrir aux femmes l’accès aux postes à responsabilités. Nous savons que l’actuelle formation professionnelle est discriminatoire à cause du pouvoir de l’employeur et de la hiérarchie d’en refuser l’accès… Ce ne sera pas le cas du nouveau droit institué par le récent accord interprofessionnel, et son objet donne notamment accès à des actions de promotions. Mais dans ce domaine, l’AFB joue la montre, et la négociation n’a débouché que sur la création d’un groupe de travail pour 2004. Ce groupe aura tout de même pour mission d’élaborer des propositions concrètes, qu’il faudra beaucoup de détermination pour y parvenir. UN HOMME AVERTI Dans…
PRESSE-PURÉE L’aboutissement de la négociation sur les retraites complémentaires ARRCO - AGIRC peut malheureusement permettre au MEDEF d’afficher sa satisfaction. Dès potron-minet, Guillaume Sarkhozy annonçait que le patronat se contenterait de contribuer à l’effort par une hausse des cotisations réduite de 0,1%, ce qu’il appelle « un signal faible »…et qu’un négociateur syndical qualifie de « signal fort » pour mieux justifier son renoncement ! Certes, la négociation a permis d’enfin faire admettre au patronat la pérennisation du droit à la retraite à 60 ans, mais dans quelles conditions ? Rappelons que cette réforme s’ajoute à celle de la loi Fillon portant sur la pension vieillesse qui va considérablement réduire les pensions dans les années à venir. Le cumul de ces réductions va conduire à ce que progressivement, cette orientation aboutisse en 2020 à une amputation de 25% de la pension. A ce moment-là, les ouvriers et techniciens partiront avec une pension globale représentant environ 55% de leur dernier salaire et les cadres avec 40% ! C’est ce qu’on appelle dans le jargon technique le taux de remplacement… Comment est-ce possible. Très simplement et de manière tout à fait opaque, voire invisible pour le pékin lambda. Il suffit de jouer sur la valeur du point de retraite, qui coûtera plus cher. Ainsi, pour un même salaire chaque année, le nombre de points qui vous sera attribué diminuera, et vous ne vous en apercevrez qu’au moment de votre départ. La chose se faisant sur une longue période, le patronat et les…
SĖCURITĖ DANS LES AGENCES Le sujet n’est pas nouveau…devant la levée de boucliers face au projet de la direction du réseau de multiplier les ouvertures d’agences avec une seule personne présente, la DRH avait demandé en juillet 2003 aux responsables du projet de venir s’expliquer en direct devant les syndicats. Mais cette fois-ci, c’est le juge qui impose à la Société Générale d’ouvrir rapidement des négociations sur ce qui n’était au début qu’une concertation sur les adaptations « aux nouvelles conditions d’exploitations » et que la direction du réseau a cherché à faire passer en force au CCE d’octobre. La réunion du 19 novembre avec d’un côté, la direction du réseau, la DRH et de l’autre côté, les organisations syndicales, sera donc un nouvel épisode important…En effet, économiquement très contestable, multiplier ce type d’ouverture ferait courir un grand risque pour le personnel concerné. C’est pourquoi, l’ensemble des organisations syndicales a toujours exigé que la « loi » en vigueur à la Société Générale continue d’être respectée : pas moins de 2 salariés présents dans chaque agence. La CGT a aussi prévenu à maintes reprises qu’en cas de mise en place, elle ferait monter la pression en utilisant le droit de retrait d’un danger grave et imminent. Et qu’en cas de pépin, les responsables du projet iraient s’expliquer au tribunal correctionnel…Il reste plusieurs épisodes avant d’en arriver là, et celui du 19 novembre devrait permettre à la direction du réseau de revoir sa copie… T’AS SIGNĖ LA PĖTITION ? Alors que…
CHINOISERIES C’est devenu une  habitude, lorsque Daniel Bouton participe à une réunion du CCE, il ne peut s’empêcher de se livrer à un numéro de provocateur né. Cette fois-ci, les élus ont eu une chinoiserie de la part du président. Il est passé à Pékin  il y a une quinzaine, et d’ailleurs il vous recommande chaudement d’y aller vous aussi, si vous en avez l’occasion… et les moyens ajouterons-nous ! Il y fut « absolument impressionné par le redémarrage de ce pays »   tandis que « les vieux pays d’Europe » sont à la traîne du tandem USA – Chine. Source de ce hiatus, « leur extraordinaire flexibilité »,  et cause de notre retard, « nos rigidités »… comprendre retraites, 35 heures, santé. A tel point que notre président désespère en entrant dans  une pharmacie car il doit régler l’addition avec « une lettre de change que ses enfants devront payer dans 15 ou 20 ans » !!! Premièrement, on a du mal à croire que c’est lui qui va faire les courses, deuxièmement,  ce n’est pas avec une lettre de change qu’il paye, mais avec notre mutuelle ;  à laquelle il verse, en tant que salarié, la même cotisation qu’un niveau  A au minimum conventionnel, et pour laquelle, en tant qu’employeur, il fait stagner la subvention patronale depuis des années… il y a des fois où il ferait mieux de réfléchir avant de parler ! Mais, un peu blasés, les élus du  CCE sont restés de marbre devant les chinoiseries présidentielles, l’essentiel était ailleurs. Cette séance a mis à mal la direction du réseau qui a dû accepter  le report de deux dossiers sensibles, celui du regroupement des…
POT DE BÂLE La commission paritaire de la banque se réunissait le 20 octobre avec à l’ordre du jour la négociation annuelle obligatoire sur les salaires de la branche. La statistique 2002 la plus significative porte sur la progression généralisée de 25% des « rémunérations variables » dans la profession. Elles représentent désormais 12,5% des salaires de base. Nous avons mis en garde l’AFB à ce propos, car nous ne pouvons pas laisser mettre en œuvre une politique salariale qui permette en réalité de faire varier le salaire à la baisse. Le président de la commission, Olivier De Massy a dû accepter le principe d’une réflexion portant sur les principes de la politique salariale, notre exigence portant notamment sur la fixation de critères de référence pour ce type de rémunérations et sur la fixation d’un plafond. Après que nous ayons satisfait à l’exercice obligé qui consiste à faire des « propositions » que la délégation patronale note poliment, De Massy s’est engagé dans un long discours dont la conclusion était attendue comme le loup blanc. « La maîtrise du coût du travail à l’origine des bons résultats 2002 risque d’être remise en cause par de nombreux problèmes »… Parmi un véritable inventaire à la Prévert, nous avons pu noter : les discussions de Bâle 2, la rémunération des comptes à vue, l’arrivée de la Poste, etc … Bien entendu ne figuraient pas dans l’inventaire, la baisse des taux directeurs et de l’épargne réglementée, la baisse des cotisations patronales à l’UNEDIC…
35 HEURES Hasard du calendrier  sûrement, la commission de suivi de l’accord RTT de la Société Générale s’est réunie le 15 octobre, deux jours après une interview de Daniel BOUTON dans les Echos. A la question : « croyez-vous qu’il soit possible de  revenir sur les 35 heures dans la banque ? », ce dernier répondait  prudemment que les salariés qui voudraient travailler plus, puissent le faire, mais qu’ils le fassent réellement sur une base de volontariat ! Bien vu la prudence, car notre Président est certainement instruit des statistiques communiquées à la commission de suivi… et celles-ci démontrent que les volontaires ne se bousculeraient pas au portillon. Sur ce point, la synthèse des jours versés dans le compte épargne temps est tout à fait significative. Le cumul des années 2001, 2002 et 2003 fait apparaître que toutes les catégories de  personnel, des techniciens en régime horaire aux cadres dirigeants, en passant  par les cadres au forfait utilisent massivement leurs droits aux jours RTT et aux jours de congés annuels. Carton rouge dans les stats par secteurs à SGCIB dont la moyenne investie dans le CET est la plus forte, 6,9 jours, même si cela reste marginal au regard du nombre de jours RTT et de congés attribués  pour les 3 années… Une fois n’est pas coutume, carton vert pour le réseau,     dont la moyenne est la plus faible, 3,9 jours. Il faut aussi noter que les cadres au forfait ont bénéficié, grâce à l’accord, d’une réelle RTT. Ils sont     moins de 3000, soit un tiers d’entre eux à avoir investi 6,3 jours dans le  CET, une proportion proche…
ZERO DE CONDUITE …pour la direction du réseau qui s’est illustrée en session du comité central d’entreprise ! Tout d’abord en tentant de passer finalement en force sur le dossier épineux des ouvertures de guichets par un seul salarié. Pourtant les justifications économiques ne tiennent pas la route au vu des risques que cette direction entend faire courir aux salariés concernés (hold-up, agression clientèle, etc.). La CGT a pourtant plusieurs fois prévenu qu’en cas de mise en place, elle ferait monter la pression en utilisant le droit de retrait d’un danger grave et imminent . Et qu’en cas de pépin, elle n’hésiterait pas à traîner les responsables devant le tribunal correctionnel, y compris les plus hauts responsables – décideurs de ce dossier (Mrs Alix, Ogier, Burlot, Philippe).D’autres dossiers soumis aux membres de la commission économique montrent tout l’intérêt que porte la direction du réseau au personnel et à leurs représentants. Le regroupement des plate-formes télémarketing, pour lesquelles « rien n’était décidé » au moment de la signature de l’accord 4D et qui, 6 mois après, sont amenées à disparaître, pour être intégrées dans les Crcm…L’information sur l’activité vente des Crcm, qui d’après Launay ne change rien et donc ne nécessite pas de négociations ! Pourtant chacun connaît déjà les problèmes dus au développement de l’activité commerciale sur les Crcm. Téléconseillers et conseillers de clientèle partageant l’agenda, ils devraient partager de plus en plus leurs portefeuilles clientèle, et la direction du réseau n’y voit aucun problème…puisqu’il n’est pas question de partager…
ZERO DE CONDUITE …pour la direction du réseau qui s’est illustrée en session du comité central d’entreprise ! Tout d’abord en tentant de passer finalement en force sur le dossier épineux des ouvertures de guichets par un seul salarié. Pourtant les justifications économiques ne tiennent pas la route au vu des risques que cette direction entend faire courir aux salariés concernés (hold-up, agression clientèle, etc.). La CGT a pourtant plusieurs fois prévenu qu’en cas de mise en place, elle ferait monter la pression en utilisant le droit de retrait d’un danger grave et imminent . Et qu’en cas de pépin, elle n’hésiterait pas à traîner les responsables devant le tribunal correctionnel, y compris les plus hauts responsables – décideurs de ce dossier (Mrs Alix, Ogier, Burlot, Philippe). D’autres dossiers soumis aux membres de la commission économique montrent tout l’intérêt que porte la direction du réseau au personnel et à leurs représentants. Le regroupement des plate-formes télémarketing, pour lesquelles « rien n’était décidé » au moment de la signature de l’accord 4D et qui, 6 mois après, sont amenées à disparaître, pour être intégrées dans les Crcm…L’information sur l’activité vente des Crcm, qui d’après Launay ne change rien et donc ne nécessite pas de négociations ! Pourtant chacun connaît déjà les problèmes dus au développement de l’activité commerciale sur les Crcm. Téléconseillers et conseillers de clientèle partageant l’agenda, ils devraient partager de plus en plus leurs portefeuilles clientèle, et la direction du réseau n’y voit aucun problème…puisqu’il n’est pas question de…
4D : PROJETS 2004 La commission économique du CCE se réunira le 8 octobre pour examiner les opérations en projet pour 4D en 2004. On y apprend la disparition des plateformes de télémarketing dont l’activité sera transférée aux CRCM. Contre toute évidence, la direction du réseau avait proclamée qu’elle étudiait la question, installant même à Lille et à Lyon un CRCM à côté de la plateforme existante. Toutes les plateformes sont touchées, notamment Rennes, Bordeaux, Strasbourg où il n’est pas prévu d’installer un CRCM. L’objectif de la direction est d’avoir bouclé l’affaire mi 2005, un calendrier bien optimiste au regard des multiples problèmes que cela va poser. C’est également en 2004 que le projet de regroupement des contentieux émerge. Une dizaine de PSC disposeraient de services de recouvrement de 20 à 60 salariés. Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Rennes, Strasbourg, Cergy, St Quentin, Val de Fontenay et Gare de Lyon. Cette logique va précisément aboutir à conforter une de nos principales critiques : éloigner le contentieux du client avec tous les risques que cela comporte … sans compter que cela en rajoutera sur les difficultés de gestion du personnel affecté à cette activité dans les agences. Il devrait opter pour suivre son activité à perpette, changer de métier vers le PSC le plus proche ou se reconvertir dans les métiers commerciaux. Fort heureusement, l’accord que nous avons signé les protège, comme d’ailleurs les téléconseillers. Reste que la logique économique de tout cela apparaît crûment lorsque Daniel BOUTON se vante dans la…
UNE HISTOIRE ORDINAIRE …tellement ordinaire que ce serait presque un cas d’école. Entrée à la Générale en 1966, elle y a passé son CAP de banque et grimpé quelques échelons jusqu’au niveau G en 94. Et la maladie l’a frappée, pas rien, le cancer. Depuis, on la considère dé-mo-ti-vée. Bon, elle a décalé plusieurs fois ses congés, elle est venue travailler le samedi pour les arrêtés de comptes… mais un manque d’implication flagrant. La preuve, des arrêts de travail pour dépression nerveuse qui se sont succédés : expression évidente de son désintérêt pour le travail. Elle a un peu plus de 50 ans, consomme beaucoup de tranquillisants et son dernier arrêt de travail dure maintenant depuis plusieurs mois. Pile poil, ce que pointe du doigt le ministre de la santé : trop de médicaments, trop d’arrêts de travail qui creusent le déficit de la sécurité sociale. Elle a même envisagé un « départ négocié »… risquant ainsi de se retrouver dans la même situation que connaissent aujourd’hui ceux qui n’ont pas cru à nos mises en garde. Signé le 20 décembre 2002 par le Medef, la CFDT, la CFTC et la CGC (SNB), un accord a réduit, avec application rétroactive, la durée d’indemnisation du chômage. L’année 2003 a été gelée pour ne pas déclencher de réaction mais le régime sec s’applique dès le 1er janvier 2004 : 36 mois au lieu de 45 pour les plus de 50 ans, 42 au lieu de 60 pour les plus de 57. Maintenant…
TU VEUX UNE BAFFE ? Nous évoquions dans nos dernières infos l’enquête sur le stress qui devrait déboucher sur des négociations dont on attend toujours qu’elles soient fixées…il est clair qu’elles n’auront pas commencé lorsque paraîtra dans « les Echos » un dossier sur le développement d’un phénomène qui concourre pour beaucoup au stress, ce qu’il est politiquement correct d’appeler « l’incivilité »… et que nous baptisons plus trivialement les agressions de clientèle. Très en avance, la RATP organise des formations spéciales et a mis en place un dispositif de suivi. A côté de cela, les banques sont à la traîne et même renâclent. Elles ont refusé la demande des fédérations syndicales d’inclure un chapitre sur la question dans l’accord sécurité dans les agences… refus qui a contribué à ce que l’AFB ne signe qu’avec une seule fédération. Pire, la direction du réseau de la Société Générale a cru bon de saisir cet accord pour tenter de généraliser l’ouverture d’agences avec un seul agent présent sous des prétextes commerciaux. La protestation très ferme des syndicats a repoussé la tentative qui devra revenir devant le CHS du CCE… Finalement, après avoir détourné la tête, l’AFB a admis la nécessité de … procéder à une étude en 2004 ! D’ici là, les baffes et les insultes peuvent continuer si nous n’y mettons notre grain de sel. Propos alarmistes ? Rappelons que cela fait désormais plus d’un an qu’une de nos collègues travaillant dans une agence de Paris a été littéralement savatée par…
POINT DE VUE Après une rencontre entre les deux organisations, les secrétaires généraux de la fédération CGT et de la fédération CFDT, Philippe Bourgallé et Jean-Claude Branchereau ont rédigé « un point de vue » commun qu’ils ont adressé à la presse… mais pour le lire, il faudra consulter notre site internet, car ce point de vue ne semble guère intéresser la dite presse qui parle beaucoup pourtant du syndicalisme. Il faut dire que le point  de vue détonne dans l’air ambiant ! Bien sûr, le constat est partagé… et l’on sait que la fédération banque CFDT n’a pas approuvé la signature de sa confédération sur la réforme des retraites. Mais il est important que les 2 secrétaires généraux soulignent que nous souffrons de la division, de l’éclatement du paysage syndical et qu’ils appellent à franchir un pas en avant dans l’unité et le renouveau syndical… et il ne s’agit pas que de mots puisque les 5 fédérations de la profession ont convenu de se retrouver le 22 septembre. De ce point  de vue, le personnel de la Société Générale a pu mesurer dans l’histoire récente sa validité !Tant de l’efficacité de l’unité syndicale lors d’échéances sociales capitales que des dégâts de la division au travers d’accords minoritaires. Rien d’étonnant donc à lire dans un autre point de vue, publié cette fois-ci  gracieusement en juillet dans le quotidien les Echos, la requête des 6 DRH des grandes banques, dont le nôtre, au ministre du travail… afin qu’il ne touche pas aux règles qui permettent la signature d’accords par un seul syndicat ! C’EST LA RENTREE Chaude ou…
LA COLERE DE DIEU Tel Aguirre,obsédé par sa quête de l’Eldorado, notre premier ministre a déclenché la colère de Dieu, à défaut de celle de la hiérarchie catholique. Sa brillante idée de faire travailler tout le monde le lundi de Pentecôte a été suivie de violents orages qui se sont abattus sur toute la France… un signe évident du ciel. Rien d’étonnant à cela, puisque le mensonge est un des pêchés capitaux…Or chacun voit bien que cela n’a rien à voir avec la solidarité nationale, d’autant moins que le promoteur de l’idée est aussi celui qui a réduit considérablement les moyens destinés aux personnes âgées. La vrai solidarité consiste à ce que le budget de l’état finance les équipements et les personnels nécessaires,et que la contribution de tous soit justement répartie, sans oublier les revenus financiers. Alors, pure esbrouffe pour brouiller les cartes ? DANY CHEZ LES POTES On le savait, Daniel Bouton n’a pas eu la réserve de son prédécesseur, il est impliqué depuis longtemps dans les affaires du MEDEF et n’a pas manqué d’être à « l’université d’été » de l’organisation patronale. Il participera à un débat baptisé « l’entreprise au cœur de la grande transformation » au côté, entre-autres, de Nicole Notat. Loin de nous l’idée de lui reprocher d’avoir des convictions, en revanche là où ça ne passe pas, c’est que la Société Générale soit des sponsors de la kermesse du MEDEF. On a déjà du mal à supporter que le MEDEF, syndicat patronal, soit financé…
MAUVAISE PIOCHE Dans une entreprise où la majorité du personnel est féminine, il fallait s’y attendre, le mécontentement relatif aux nouvelles conditions d’attribution des allocations études et de crèche est à la mesure du nombre d’exclus. La CGT a reçu de nombreux témoignages de protestation et continue d’en recevoir à la suite de nos infos de la semaine dernière. La plupart des mamans ne mâchent pas leurs mots en écrivant à la DRH. Nous invitons toutes celles et ceux qui sont concernés à continuer à écrire… Après tout, ce ne sera pas le premier accord signé sur lequel il sera revenu, cela avait déjà été le cas de l’accord salarial qui avait exclu du versement de la prime les agents ayant moins d’un an d’ancienneté et les intérimaires. INTRANET SYNDICAL Les pages des syndicats seront disponibles sur l’intranet, début octobre en principe, mais la messagerie est d’ores et déjà fonctionnelle. Si vous ne disposez pas d’Internet pour nous écrire n’hésitez pas à utiliser intranet, par exemple à l’adresse du délégué syndical national Michel Marchet. C’est par ce canal que nous avons reçu de nombreuses copies de mails de protestation à propos de l’allocation études. En attendant, nous en avons publié quelques extraits dans la rubrique opinions de notre site Internet… Bien entendu, la direction a refusé la proposition de la CGT de créer un forum intranet qui aurait permis à chacun d’y exprimer une opinion ou d’interpeller les syndicats de manière interactive. La messagerie sera un moyen de faire un …
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