SERVICE COMPRIS Ce que nous apprécions particulièrement dans les AG des actionnaires de la SG, ce n’est pas, évidemment, les augmentations que s’accordent mutuellement les membres du Conseil d’administration et ceux de la Direction Générale. Ni surtout le graphique présenté fièrement par Séverin Cabannes illustrant la progression du dividende depuis 2011 et que l’on peut mettre en regard avec celui du montant des NAO sur la même période. Ni enfin les films publicitaires qui rythment les présentations : la SG qui accorde des prêts immobiliers par visioconférence, la SG avec ses « espaces de travail résolument collaboratifs » et même la SG qui sauve la planète en limitant le réchauffement climatique. Bref, beaucoup de pipeau et des présentations marmonnées au pas de course quand il s’est agi de la rémunération des dirigeants ou des résultats de la banque. La fièvre futuriste emporte tout sur son passage. Sauf l’obsession d’un ROE à 10%, qui s’obtient grâce aux « sacrifices nécessaires » consentis par les salariés. Car ce que nous apprécions à l’AG, c’est qu’on y apprend que la banque va bien et qu’elle réalise « une des meilleures performances du secteur en Europe ». Alors pourquoi les PSE dans les services centraux et les fermetures d’agences et de PSC dans le réseau ? Pour une raison simple : si le PNB a augmenté de 8,8%, les frais de gestion ont crû de 5,3% et nous éloignent du fétiche des 10% de ROE. Même si 80% de cette croissance est due aux…
TROMPE L’ŒIL Les belles promesses n’engagent que ceux qui y croient. Ce pourrait être la conclusion temporaire apportée par les notifications concernant la P+i (participation + intéressement). On devait voir ce qu’on allait voir avait prédit Frédéric Oudéa lors du CCE du 18 février. L’absence d’augmentation collective, la suppression du PMAS (augmentation de capital réservée) allaient être largement compensées par le nouvel accord sur la P+i. La « reconnaissance collective » des salariés devait passer par le «variable collectif» et non plus par la négociation collective du fixe… La CGT a donc profité de la présence de Bernardo Sanchez Incera, au CCE le 12 mai, pour lui faire part du mécontentement des salariés quand ils ont pu constater que le montant de la P+i était peu ou prou celui de l’an dernier. C’est bien parce qu’elle n’avait pas cru à ces belles promesses destinées à faire passer les pilules de l’absence de négociation salariale et de l’abandon du PMAS, que la CGT avait, seule, refusé ce marché de dupes. Les notifications fracassent les illusions que la direction avait réussi à faire croire aux organisations signataires de l’accord (CFTC, CFDT, FO et SNB-CGC). En attendant, la CGT a obtenu au cours de cette réunion du CCE que les renégociations de PPI pour le personnel puissent se faire tous les 12 mois (et non tous les 18 mois). Mais les salariés attendent toujours la reconnaissance du travail qui aura permis de faire croître les résultats de 50% à 4 milliards.    ÇA OSE TOUT…
AU BON BEURRE Comme chaque année le salaire des patrons défraye la chronique. Le pseudo code Afep Medef sur les rémunérations des dirigeants n'y change rien. La rémunération du patron d'Air France s'est envolée de 65 %. Les 16,7 millions du PDG de Sanofi sont passés en assemblée générale des actionnaires de justesse. Quant à celle de Renault, elle a eu beau voter à 54% contre les 7 millions accordés à Carlos Ghosn, le conseil d’administration s’est empressé de s’asseoir sur cet avis. Le ministre Macron aura beau sortir ses biscotos à l'Assemblée Nationale (pour menacer d'une nouvelle loi), il ne nous fera pas oublier que c'est la loi qui porte son nom qui a outrageusement favorisé la fiscalité des "actions gratuites de performance" dont sont en train de se gaver tous les dirigeants du CAC 40. On est loin de la déclaration lors de l'assemblée des Ambassadors à la SG où un participant prévenait : "Chaque euro dépensé doit être une souffrance". Les plans d'économies se succèdent, de secteurs en secteurs, d'année en année, comme seule stratégie affichée. L'emploi paye un lourd tribut. C'est dans ce contexte que Frédéric Oudéa s’octroie une augmentation de 55,4% d'augmentation de son variable, soit une hausse de 35,4% d'augmentation de salaire. N’est-ce pas lui qui juge les salaires trop élevés en France et impose le gel des négociations salariales depuis de trop nombreuses années ? Hasard du calendrier, la DRH nous a livré les dernières statistiques salariales (fixes et variables, par entité et…
EN DESSOUS DES ATTENTES Le mercredi 20 avril se tenait la dernière commission de suivi de l'accord Emploi du 13 Février 2013. Elle a permis d'examiner les dernières statistiques sur l'évolution de l'emploi (920 recrutements de jeunes de - de 26 ans, entretiens de fin de carrière, etc). Mais l'intérêt principal de cette réunion aura été de faire un nouveau point sur la mobilité dans les services centraux. Bon nombre de salariés s'impatientent face à une mobilité qui s'éternise et d'autres s'inquiètent de la raréfaction des postes disponibles sur la bourse des emplois. Et pour cause, s'il y a eu 2.473 mobilités actées en 2015, au 24 février 2016, ce sont 1.449 salariés qui étaient en mobilité... pour 1.183 postes ouverts. Les PSE à répétition rendent moins fluide la mobilité. Nous aurions pu espérer une lueur d'espoir avec la nouvelle bourse des emplois, mais Job@SG a eu un démarrage très difficile... même si les plus optimistes de la DRH nous ont affirmé que sur 220 points majeurs de dysfonctionnement, 140 sont "déjà" résolus et appellent à la clémence. NOUVELLES DU FRONT Une délégation de salariés du PSC de Rouen s'est rendue le 27 avril devant les Tours SG de la Défense, où se déroulait une nouvelle réunion de négociation sur l'avenir de l'ensemble des PSC et plus particulièrement sur l'accompagnement des salariés directement concernés par la fermeture de leur site programmée d'ici 2020. La CGT a rappelé que le succès de la négociation passait par quelques points incontournables, dont travailler…
FRANCE INTOX Le représentant du MEDEF à la négociation Unedic tentait mercredi matin, sur France Info, de justifier la menace de son patron Pierre Gattaz de quitter la négociation si l’on ne revenait pas à la version originelle du projet de loi El Khomri. «Nous sommes attachés au paritarisme… mais il nous semble suffisant de pouvoir négocier avec un simple représentant du personnel du moment qu’il est élu, pas besoin qu’il soit attaché à une grosse centrale» (suivez mon regard). Au moins les choses sont clairement dites. Cela signifie qu’en tentant de contourner le syndicat (en tant qu’outil à disposition des salariés), le patronat pense trouver des âmes complaisantes pour négocier au cas par cas des sujets qui peuvent être sensiblement pointus et à risque pour les salariés. Isolé, il sera évidemment plus difficile pour l’élu de résister à la pression qu’une négociation sous-tend, d’autant plus si elle est d’ampleur, voire déterminante pour l’emploi. Et que faire si, en cas de tempête ou de tourmente, le fameux élu indépendant a déguerpi et disparu ? Les salariés de la Société Générale sont bien placés pour mesurer la nécessité d’avoir des représentants syndicaux stables et présents par tous les temps. C’est d’ailleurs l’un des enseignements des élections du CE des Centraux. 31,17% des salariés qui se sont exprimés, ont confirmé la confiance qu’ils ont dans le travail des représentants et candidats de la CGT Société Générale. 30,79% des techniciens et plus encore parmi les cadres 31,26 % (voire 42.39% pour les cadres…
MERCI A l’heure où sont écrites ces lignes, nous ne connaissons pas le résultat des élections des représentants des salariés en CE des centraux et en DP. Ce qui ne nous empêchera pas de remercier vivement les électeurs qui ont voté dès le 1er tour et de donner rendez vous à tous pour le second tour que la trop faible participation a rendu nécessaire. Ce 2ème tour aura lieu du lundi 6 au lundi 13 juin. D’ici là, si vous voulez rejoindre notre liste, n’hésitez pas à prendre contact avec nous. PSC : NOUVELLES DU FRONT La négociation du 11 avril n’aura pas duré longtemps. Frédéric Oudéa aura écourté la réunion en recevant en fin d’après midi les délégués nationaux syndicaux sur Panamapapers. A la veille d’être reçu par la présidente de la commission des Finances du Sénat, le DG a délégué à Didier Valet le soin d’apporter aux représentants des salariés, «l’ensemble des éléments et des faits pour faire l’absolue vérité» sur le sujet. Concernant les PSC, nous sommes revenus sur la nécessité d’examiner les plans B qui permettraient de maintenir certaines activités localement, donnant ainsi une possibilité d’emploi local supplémentaire, tout en permettant d’apporter une certaine efficacité que le modèle de proximité permettait. Exemple : les activités de la clientèle pro qui permettrait de palier le projet concernant les CC PRO et plus particulièrement la suppression des CC PRO SUPPORT ou EXPERT. Depuis leur création, les PSC ont accueilli, du fait de leur proximité, des CC PRO et…
#PANAMAPAPERS Encore une fois, la Société Générale se retrouve dans l’œil du cyclone médiatique. Ce ne sont pas ses dirigeants, convoqués par le Ministre des Finances, qui sont les principales victimes de ces campagnes mais bien son personnel. La fraude et l'évasion fiscale, que nous dénonçons depuis des années, ne sont pas une découverte. Ce sont les avatars de l'accaparement des richesses mondiales par une caste de privilégiés qui ont toujours cherché à échapper à l'impôt, légalement ou pas. Les multinationales font de même en délocalisant et en installant leurs sièges sociaux dans des paradis fiscaux pas si éloignés, tels que la Suisse, l'Irlande ou le Luxembourg, ou encore les îles Anglo-Normandes, liste noire ou pas liste noire. Les politiques, aussi bien celui qui convoque la Société Générale que le 1er Ministre d'Islande contraint à la démission, savent depuis longtemps que ce blanchiment existe, et s'ils font semblant de s'en offusquer aujourd'hui, ils l'ont laissé prospérer depuis des décennies. Les banques, et pas seulement la Société Générale, ont elles aussi toutes contribué à ce que ce système global prospère. Pas une seule n'a les mains propres... au prétexte bien sûr que "si ce n'est pas moi qui le fais, un autre le fera", en s'abritant derrière "l'intérêt clientèle" ou en s'exécutant devant les exigences des directeurs financiers des grandes multinationales. Dans celles-ci, cela porte même un nom, ce n'est pas de l'évasion, c'est de "l'optimisation" fiscale. La CGT a depuis longtemps préconisé de prendre des mesures efficaces contre les paradis…
PSE GBIS : LES CHIFFRES Après les grands chefs il y a deux semaines, ce sont les DRH et la stratégiste de GBIS qui nous ont présenté le détail du PSE printanier : 128 postes sont supprimés, pour les raisons habituelles (rentabilité, réglementation, synergies, etc.). MARK perd 86 postes et sans surprise ce sont les activités agency héritées de Newedge (24 postes) – encore une planification trop optimiste paraît-il, comme pour le transfert du post-trade d’OPER vers APTP en 2013 - et FICC (24 postes) qui sont les plus impactés, avec des dommages collatéraux (7 postes) chez GLFI sur la dette souveraine. Quant à Lyxor, l’objectif reste de ramener les coûts au niveau de l’industrie à l’aide de la poursuite de la bangalorisation du Middle Office et autres ajustements pesant principalement sur le support. Mais comme le dit le directeur des relations sociales, « ce n’est pas un plan d’économies », juste un ajustement suite à des problèmes d’exécution d’une stratégie trop brillante… Tous les détails sont sur les sites de la CGT ! LA BANQUE UNIVERSELLE Ce sont donc près de 130 suppressions de postes à GBIS qui vont rejoindre le flot des suppressions de la COM, RH, Finances et les 2.500 du réseau. Une étrange vision de la banque universelle. Pendant cette nouvelle tourmente, les salariés de GBIS vont pouvoir s’appuyer sur les représentants de la CGT, tandis que les élections qui s’ouvrent dans les centraux le 8 avril permettront aux salariés de choisir leurs représentants pour les…
#onneveutpasdeça On comprendra que François et Manuel n’aient rien à refuser à Frédéric qui partageait il y a peu, à leur invitation, la tribune présidentielle du Stade de France. C’est bien le noeud gordien de l’affaire de la loi “travail”, dite loi El Khomri. Bien sûr que cette jeune technocrate balancée là ne peut pas comprendre qu’il y a un lien entre la liquidation des PSC à la Société Générale et la loi qu’on l’a chargée, c’est le cas de le dire, de défendre. C’est un fil conducteur qui remonte à la loi sur la représentativité de 2008, la loi Rebsamen relative “au dialogue social et à l’emploi”, et maintenant le projet El Khomri. L’objectif est double : démanteler les garanties collectives acquises au long de la construction d’un droit du travail positif, comme par exemple la prééminence du droit du travail et de la convention collective sur l’accord d’entreprise d’une part, et d’autre part la volonté de transformer le syndicalisme pour en faire un “partenaire social” dans “le dialogue social”, une sorte de discussion entre experts de bonne compagnie qui se comprennent. Rapporté aux PSC, ce fil conducteur est bien présent : une décision de fermeture purement motivée par la politique des dividendes qui va entraîner de nouvelles suppressions d’emplois pour un objectif validé d’avance par le projet El Khomri, “l’adaptation nécessaire de l’entreprise bla bla”, et une discussion avec les syndicats limitée à la gestion des conséquences sociales… sans que soit un seul moment discuté dans le calendrier…
L’ESPRIT D’EQUIPE, C’EST NOUS ! C’est le message que la plupart des rassemblements du 15 mars ont scandé et affiché devant les PSC concernés par les projets de la direction. La majorité des manifestations a donné lieu à des cortèges fournis tandis que le taux de grévistes enregistré se compare favorablement avec celui des mouvements les plus suivis à la SG ces dernières années. Des délégations des DEC voisines, solidaires de leurs collègues, ont parfois rejoint les rassemblements, comme à Grenoble, Toulouse ou Bordeaux, ce qui a démontré où se trouvait réellement l’esprit d’équipe. Les médias ont fait le déplacement, France 3 à Rouen, les journaux locaux un peu partout. Malgré les demandes répétées des grévistes auprès des « autorités locales », le mot d’ordre de la direction était de ne pas communiquer les chiffres… Vous devrez donc vous contenter des chiffres de la CGT, qui ne seront pas contestés pour une fois ! 70% de grévistes au PSC de Rouen, 60% aux PSC de Caen, Val de Fontenay et Montpellier, 50% à Bordeaux, 40% à Toulouse, 30% à Nice, St Quentin en Yvelines, Viry, Paris Rive Gauche Entreprise et Rennes, 22 % à Lyon, 20% à Marseille et … 11% à Nancy. ET MAINTENANT ? La réunion de négociation du 15 mars sur la fermeture des PSC a été annulée à la demande unanime des organisations syndicales. La prochaine est prévue fin mars. Ca tombe bien, le 31 mars sera une nouvelle journée d’action qui permettra d’exprimer le mécontentement du personnel sacrifié sur l’autel…
A L’HORIZON 2020 ! Après l’annonce du plan de fermeture des agences à horizon 2020, 2000 emplois supprimés, la direction nous a présenté son projet concernant les Pôles Services Client, 550 emplois supprimés avec la fermeture de 6 des 20 pôles régionaux, Rouen, Caen, Nancy, Grenoble, Nice et Paris Jemmapes. Ces fermetures seraient motivées par « le traitement optimisé en national des dossiers » via « une spécialisation de chaque PSC, réparti entre la clientèle commerciale et la clientèle privée ». C’est l’abandon du modèle de proximité, pour se tourner vers une organisation qui est surtout motivée par une volonté d’obtenir de nouveaux gains de productivité permettant de fermer 6 PSC et supprimer 550 emplois supplémentaires. Encore une fois, BDDF « anticipe » des gains qui permettraient de « lisser les charges de travail et de fluidifier les processus ». Il est inacceptable de laisser les salariés faire les frais de ce nouveau plan 2015-2020. Même si la direction a pris de multiples engagements pour que l’«accompagnement social soit fort et exemplaire», les 5 organisations syndicales ont appelé les salariés des PSC à une journée de grève le 15 mars pour exprimer leur ras-le-bol. C’est de la mobilisation du personnel que dépendra l’avenir. Comme dans les PSC le 15, il est grand temps de dire STOP à une politique sociale et de l’emploi soumise à la dictature des marchés en passant à l’action. Le 31 mars sera la seconde étape qui pourra rassembler tous les secteurs de la SG, Centraux…
MANIF 2.0 #OnVautMieuxQueCa, #LoiTravailNonMerci et autres initiatives sur facebook et twitter sont représentatives de la vague de fond qui monte contre le projet de loi El Khomry. Le million de signataires sur la pétition va être atteint en 15 jours. En une semaine, la mobilisation numérique aura permis un report du "pré-projet" de dynamitage du Code du Travail et d'acter les premières reculades préparées à l'avance. Les manœuvres dilatoires de couloir ont commencé, mais c'est ce genre de pratiques qui avait nécessité, il y a tout juste 10 ans, une mobilisation plus traditionnelle pour que le CPE finisse à la poubelle. C'est pourquoi le 9 mars les mobilisations, pas virtuelles celles-ci, compteront aussi pour que le projet répondant aux injonctions du MEDEF subisse le même sort. Nous le disions la semaine dernière, le sujet n'est pas seulement le plafonnement des indemnités prud'homales. Le pré-projet contient les gènes d'une régression sociale, rédigé par une oligarchie qui s'éloigne de plus en plus des citoyens. Et ce n'est pas un gage de modernité. Nous vous invitons à rejoindre ces manifestations dont les lieux de rendez-vous sont géolocalisés sur une carte interactive ! TASK FORCE Les listes pour le renouvellement des délégués du personnel et du CE des services centraux ont été déposées. Le 1er tour aura lieu du 8 au 15 avril. C’est à notre demande que vous aurez un peu plus de temps que d’habitude pour choisir les syndicats qui vous représenteront pendant les 3 prochaines années. Avec plus de 120 candidats…
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