vendredi, 15 juillet 2016 21:27

ATTENTAT À NICE

AFTER BREXIT Les représentants nationaux des syndicats étaient reçus chez Frédéric Oudéa le 7 juillet. L’occasion pour lui de livrer sa vision post Brexit. Après «le choc psychologique et boursier (qui ne s’est pas accompagné comme en 2011 d’un problème de liquidité), l’incertitude politique est la principale inquiétude du moment». Si les investissements informatiques et immobiliers au Royaume-Uni sont gelés, c’est avant tout le référendum en Italie qui alimente les craintes. «Notre cœur d’activité est à Paris, et nous tenons à le garder, tout comme GBIS a un certain nombre d’activités à Londres qui ne sont pas remises en cause… sauf si la BCE exige que le clearing soit fait en zone Euro». En France, le DG est plutôt satisfait des relations qu’il a avec «un gouvernement à l’écoute des banques». Il a donc plus de chance que l’ensemble des mouvements d’opposition à la loi travail qui en 6 mois n’aura pas fait fléchir un gouvernement acculé à utiliser un 3ème 49-3 pour valider son projet après le 14 juillet. Non, Frédéric Oudéa a face à lui un Manuel Valls qui déclare «il suffit d’écouter les banques pour comprendre les enjeux bancaires». Si c’était aussi simple et efficace avec le code du travail … REVUE D’ACTIVITE Nous avons saisi l’occasion de cette rencontre pour faire un point sur les différents secteurs. Les plans d’économies continuent de se succéder alors que les précédents ont déjà bien ratiboisé les coûts, au point que même les observateurs extérieurs se demandent ce qu’il peut…
RENCONTRE AU 35ème Cela faisait longtemps que Frédéric Oudéa n’avait pas rencontré les représentants nationaux des syndicats. En fait, depuis la dernière réunion au 35 ème étage de la tour Chassagne, plusieurs PSE se sont déroulés, la réorganisation de l’ensemble du réseau a été présentée aux syndicats et a engendré des négociations. Plus récemment, le Brexit a défrayé les chroniques, au niveau économique et sociale pour les incertitudes qu’il créé au niveau international et national, mais aussi à la SG puisque ce fut l’occasion de voir le cours de l’action chuter de plus de 20% en une seule séance. Cela repose aussi la question de l’opéabilité de la SG. Ce sera aussi l’occasion de lui expliquer que la campagne #becauseWeLoveSG n’a pas fait des émules partout dans l’entreprise. On n’en rit pas de la même manière suivant les étages où l’on est situé et suivant les régions, restructurées ou non. LE JOUR LE PLUS LONG Nous titrions nos infos le 26 février « 49-3 Social ». Nous étions loin d’imaginer que la bataille contre la loi El Kohmri durerait si longtemps ... pour certainement finir en feu d’artifice le 14 juillet sous les applaudissements du MEDEF et de son président. Face à cela, les sondages sont restés constants : 70% pensent que ce projet n’est pas bon et que la loi ne sera pas efficace en termes d’emploi. Nous mettons à disposition sur nos sites la possibilité pour ceux qui veulent intervenir dans le débat, de participer à une votation…
CHERI, J’AI RETRECI LA BFI ! Pur hasard du calendrier, la consultation du CE des centraux sur les réorganisations du Front de Mark – Lyxor – GLFI, se déroulait à quelques heures de l’annonce du Brexit. Le scenario du projet n’était clairement pas celui-ci à l’origine. Pour Laure Lemaignan, la stratège de la Gbis, « nos activités sont essentiellement basées à Paris. Il est donc trop tôt pour cerner les conséquences du résultat du référendum». S’il est vrai que les régulateurs français et européens s’acharnent sur les activités de marché – pour le plus grand bonheur de nos concurrents américains et asiatiques – il ne faut pas non plus noircir le tableau outre mesure : la BFI de la SG résiste plutôt bien dans un environnement difficile. Oui mais voilà… il y a encore les engagements de ROE pris par Frédéric Oudéa en 2013 qui, bien que clairement irréalistes, conduisent à un énième PSE dans les Services Centraux. La suppression de ces 128 postes ne contribuera que très marginalement au dernier plan de 220 millions d’économies que s’est fixé GBIS, au point que SECAFI, l’expert mandaté par le CE, s’interroge dans son rapport sur le fait de savoir si la modestie des gains attendus ne provient pas tout simplement du fait qu’il devient désormais difficile de gratter des économies supplémentaires sur un dispositif déjà largement passé à la moulinette des «plans d’efficacité» ces dernières années. Ce plan donne parfois aussi l’impression que certaines parties en ont été conçues à la…
ALEA JACTA EST Les résultats des élections du second tour du CE et des DP des services centraux affichent la CGT à près de 28% au CE et 29% en DP. Dans le contexte médiatique actuel, le maintien de la CGT à un tel niveau à la Société Générale est remarquable. La moitié de l'effectif de la SG s’est exprimée, et ce résultat démontre que la présence de la CGT n'était pas un effet conjoncturel en 2013, localisé dans les centraux, mais bien que son travail est reconnu des salariés. Les scores atteignent près de 37% dans les tours SG et Basalte et dépassent 44% à CB3 - Adamas. Le second tour a accentué les résultats du 1er tour et a placé le SNB en tête. Nos 2 organisations sont loin devant la CFDT et la CFTC. Le nouveau Comité d'Etablissement sera constitué début juillet. L'ensemble des résultats est disponible sur nos sites intranet ou internet. Ils n'auraient pas pu être obtenus sans le travail et la persuasion de nos candidats, et peut être aussi sans vous. Plus que des remerciements convenus, c’est un engagement de répondre à la confiance de nos électeurs que nous prenons. Le travail qui nous attend maintenant dans les différentes instances devra être à la hauteur des enjeux auxquels nous allons tous être rapidement confrontés. #WeLoveVérité Le mouvement de contestation contre la loi réformant le Code du Travail a connu sa plus grande manifestation le 14 juin. Le succès de cette mobilisation a été escamoté…
PSE A REPETITION Le 9 juin, le CHSCT des Tours SG et Basalte a formellement rendu son avis concernant les réorganisations MARK LYXOR GLFI. Les élus CGT, seuls présents lors de cette réunion désertée par les autres élus trop occupés à faire campagne pour les élections, ont voté contre les projets. Le calendrier a aussi été présenté. Le 29 juin commenceront les premiers rendez vous au CMM. 3 commissions de validation des demandes de départs ou reclassements auront lieu cet été (29 juillet – 12 août – 31 août). Ceux qui veulent bénéficier du coup de pouce de 20% devront donc passer à la 1ere commission. Mais au-delà du vote, la CGT a proposé et obtenu que les remontées de pics de charge soient faites directement par les collaborateurs, pour un éventuel meilleur arbitrage. Il a également été discuté des modalités de réduction ou cessation d’activités. Concernant les incitations diverses et variées (à partir, à rester, se reclasser…), les représentants de MARK ont dû en convenir : « Les managers qui font ça, sont en dehors des clous ». des consignes strictes vont donc être passées aux managers pour éviter toute pression ou incitation forte. NOIX D’HONNEUR Au mieux, il pourrait être possible de considérer la lettre de menaces que la DRH a envoyée au délégué national de la CGT comme anachronique. Sous la plume de Frédéric Clavière, la très longue missive de la direction s’apitoie sur l’utilisation abusive de la messagerie… après que la CGT ait demandé à chaque…
TASK FORCE Avant l'été dernier, les rumeurs faisaient état de PSE dans les fonctions RH et Finance. Ce fut effectivement le cas dès septembre 2015. La saison 2016 semble plutôt axée sur les réflexions au sujet de nouvelles délocalisations dans différents secteurs. Après les PSE RH, Finance et COM, alors que celui sur MARK, LYXOR et GLFI ne sera certainement pas encore fermé, les projets de délocalisations seront très probablement présentés dès septembre aux élus du CE que vous élirez entre le 6 et 13 juin. Chaque salarié des Services Centraux peut, dès lors, mesurer toute l'importance d'avoir des élus non seulement déterminés, mais aussi proches d'eux. L'actuel secrétaire CGT du CE des centraux n'a pas hésité ces 3 dernières années à relayer, comme nous, toutes les informations qui concernaient chacun d'entre vous. Tout ceci n'est pas "naturel" dans l'entreprise en général, ce qui lui a valu quelques lettres d'avertissement pour tenter de le bâillonner. En vain. Après tout, l'information, c'est le pouvoir. Assurez vous, lors des élections du CE qui s'ouvrent, d'avoir fait le bon choix, en votant CGT. Faute de quoi, cet atout que vous avez pourrait bien fondre comme neige au soleil. DEMOCRATIE 2.0 Comparée à l'intransigeance du gouvernement sur la loi travail et son célèbre 49.3, la consultation de l’ensemble des salariés des PSC pourrait paraître anachronique. Plus d'un millier des 3.650 salariés, toutes responsabilités confondues, ont répondu au mail de la CGT qui leur demandait s'il fallait, ou non, signer le projet d'accord d'accompagnement des…
vendredi, 27 mai 2016 14:51

Le bruit et la fureur

HOULA, CA FAIT MAL ! La SG vient de se prendre une condamnation en Cour d'appel de Paris le 12 mai 2016, à propos de l'outil DLP, celui qui permet de filtrer les envois de messages (mails et messageries instantanées) sur les boîtes personnelles ou externes. Pour mémoire, nous avions contraint la direction à établir des règles claires et simples d'utilisation des messageries personnelles, par un accord sanctifié par le juge en février 2014, après avoir défendu des salariés licenciés pour envoi de documents à domicile dans le cadre de leur travail. Une salariée, licenciée avant l’accord, en juillet 2013, avait gagné au conseil de prud'hommes en juin 2014. La SG a eu la fâcheuse idée de se pourvoir en appel. Au final, celui-ci aboutit à alourdir la condamnation, financièrement et surtout sur des points de droit pas minces comme l'inopposabilité des preuves utilisées par la SG. En outre, comme un ennui n'arrive jamais seul, la SG est condamnée pour ne pas avoir, dans le cadre du forfait-jours, organisé l'entretien annuel imposé par la loi pour examiner la charge de travail, l'organisation du travail, la compatibilité travail - vie privée et la rémunération. On retiendra de tout ça que la suffisance de la RH, qui nous assurait avoir agi dans le plus strict respect de la loi (tellement sûre qu'elle est allée en appel), vient de se prendre un revers bien ciblé. La CFTC peut écrire que depuis 2012 rien n’a changé, mais les licenciements sont passés d’une vingtaine par…
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