PRÉRETRAITES Le projet de la direction est parvenu aux organisations syndicales en vue de la réunion du 4 septembre. Le texte instaure un dispositif de cessation d’activité en application de l’accord de branche signé en janvier dernier par l’AFB, la CFTC et FO. Comme il fallait s’y attendre, l’accord de branche signé à minima engendre des propositions minimales qui tranchent brutalement avec la situation qui a duré plusieurs années… alors que moins de la moitié des salariés devaient attendre 60 ans pour partir en retraite, l’accès aux départs anticipés se fera désormais au compte-goutte, et dans des conditions beaucoup moins favorables. Le texte de la direction limite à 58 ans, et à condition de pouvoir prétendre à une retraite à taux plein à 60 ans, les candidats éventuels au départ. Si ces conditions sont remplies, les quelques dizaines d’élus pourront postuler et bénéficier d’une allocation de remplacement équivalente à 65% du salaire de base… moins les cotisations prévoyance, mutuelle et retraite complémentaire ! La direction n’a même pas voulu utiliser la possibilité prévue par l’accord de branche de descendre à 57 ans, seuls quelques rares exceptions sont prévues pour les anciens des équipes ayant travaillé de nuit qui pourraient postuler à 56 ans, mais avec une allocation réduite. Cerise sur le gâteau, si l’on peut dire, le dispositif est limité au 31 Décembre 2003, et le texte contient un plafond maximum de bénéficiaires, au cas où la direction aurait fait une erreur de calcul dans ses estimations et que les…
4D : LA PRESSION MONTE Initialement prévue début juillet et empêchée du fait d’un mouvement d’humeur de la DRH, la consultation du CCE sur l’organisation des services clients dans le projet 4D a enfin pu avoir lieu lors de la séance du 23 août du CCE. Rentré de vacances tout exprès pour la circonstance, PY a pu voir se dessiner l’annonce d’une convergence de vue des représentants du personnel sur le sujet. Tous ont en effet profité de l’occasion pour préciser leurs critiques qui portent tout autant sur l’efficacité commerciale que sur les conséquences sociales. La CGT a notamment rappelé qu’au fur et à mesure des consultations, le projet apparaissait bien comme une véritable et profonde restructuration destinée à améliorer les profits à réalisés des gains de productivité, et non comme une simple adaptation aux nouvelles technologies. Sur le plan économique, elle a contesté l’efficacité de l’articulation DEC/CRCM, et le regroupement des services clients, qui, globalement tendra à éloigner le client du centre de décision, et par là même, nuira à la qualité du service rendu. Sur le plan social et organisationnel, nous avons à nouveau pointé quelques problèmes sur lesquels, hormis par des propos conventionnellement rassurants, la direction n’a pas de réponse. C’est le cas concernant la création de filières métiers distinctes mettant en cause la globalité du métier de banquier, c’est le cas de l’impact sur l’emploi et les effectifs, c’est le cas des conditions de travail particulièrement sur les CRCM, c’est le cas des problèmes des objectifs,…
QUESTION VITALE Le drame qui s’est déroulé à la Caisse d’Epargne de Cergy est venu brutalement rappeler à quoi pouvait mener la dégradation de la sécurité dans les agences bancaires. Cette question avait déjà été au centre des discussions de l’accord de branche pour le passage à l’euro, puis lors des négociations Société Générale. La stricte limitation de l’échange francs-euros aux agences sécurisées et les autres mesures reprises dans l’accord ne seront pas de trop. Les syndicats de la Caisse d’Epargne font observer que les négociations n’ont pas abouti dans leur secteur et s’interrogent sur l’efficacité du système de sécurité confié à la sous-traitance. C’est aussi notre avis, sachant que ces risques sont la plupart du temps générés pour des questions de gros sous. Certes l’augmentation du nombre de hold-up et de la violence peut avoir des causes externes… mais tout n’est pas de la responsabilité de la police et des pouvoirs publics. Les banques, en exerçant une pression continue sur les effectifs dans les agences depuis plusieurs années ont rendu les dispositifs de sécurité plus ou moins efficaces faute de moyens humains… elles ont fait multiplier les risques en rendant impossible le respect des consignes de sécurité. La sécurité des personnes peut elle être soumise aux lois du marché ? Telle est la vraie question, à laquelle avait d’ailleurs brutalement répondu Daniel BOUTON il y a quelques temps ; en déclarant qu’il serait obligé de fermer certaines agences pour cause de coût si le gouvernement l’obligeait à respecter le…
AU PAYS DES 35 HEURES Le manuel encyclopédique de l'application des 35 heures à la Société Générale vient encore de s'enrichir de quelques pages supplémentaires. En fait, ce document que vient de nous faire parvenir la direction reprend les questions et réponses qui avaient été traitées lors de la première séance ordinaire de la commission de suivi du 6 juillet. Il apporte des précisions sur les temps partiels (congés payés, jours de fractionnement,…), sur les congés payés en cas d'absence de longue durée, sur le décompte des jours RTT en cas de modifications de régime, etc… Il confirme que la prise du solde des congés au 30 avril 2000 n'aura pas d'impact sur le décompte des jours RTT et qu'un rappel à l'ordre sera fait à ceux qui voudraient interdire les jours RTT en juillet-août, le lundi, le mercredi ou le vendredi. Par contre, il tente de justifier les aberrations des "ponts différents" en région parisienne. En attendant le document de synthèse que la direction devrait établir de tous les écrits sur les 35H (issus soit du CCE, soit des commissions de suivis, etc.) vous pouvez les trouver sur notre site… Prochaine réunion sur le sujet, le 10 septembre avec au menu un examen du bilan statistique de l'application de l'accord. ALLOCATIONS ETUDES L'instruction N°3824 du 13 juillet fixe les montants et les modalités d'attribution de l'allocation pour 2001. Rappelons qu'elle est versée aux agents sur le bulletin de salaire d'août pour les enfants âgés de 6 à 15 ans…
EURO C’est par une consultation formelle du CCE que la direction a choisi de recueillir l’avis des syndicats sur le projet du passage à l’Euro…Ce document qui découlait d’un accord de branche signé le 19 juin par 3 fédérations FO, SNB et la CGT, a fait l’objet à la SG de deux réunions de " concertation " avant d’arriver à cette consultation du CCE du 26 juillet. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces deux réunions n’auront pas été de trop pour améliorer la première version du projet de la direction sur l’Euro. Un certain nombre de points ont dû être sérieusement modifiés pour finalement lever certaines ambiguïtés et améliorer les conditions de travail et de sécurité du personnel lors du passage à l’Euro. Par contre, alors que nous sommes intervenus pour l’instauration d’une prime plancher significative plutôt qu’une sur-majoration des heures supplémentaires, la direction a choisi d’encourager les volontaires en maintenant les contreparties financières au niveau de celles de l’accord de branche… TENACE.COM Notre persévérance face au risque pénal qu’encourait le personnel a permis que soit écarté toute responsabilité pénale des salariés pendant la période du passage à l’Euro … Elle aura été utile si l’on en croit une note du réseau qui sous la plume de M. JUAN prévenait en juin que " l’Euro fiduciaire sera porteur de risques opérationnels pour les banques " et de conclure, en attirant l’attention de tous sur les conséquences pénales … Cette note " redispatchée " a été accompagnée d’un…
4 D ESTIVALE Il est difficile, même pour les initiés de suivre les péripéties de l’évolution du dossier 4D. Ainsi, la réunion du CCE du 5 juillet sur le sujet a tournée court. Prévue, entre autre sur le sujet, et sur la lettre d’orientation budgétaire du PDG pour l’année suivante…la direction entendait bien en même temps, " traiter " le projet Echange Image Chèque (EIC), le passage à l’Euro, l’intégration de la Sogénal à la SG et, cerise sur le gâteau…la " création d’une division banque d’investissement organisée sur une base sectorielle " dans SGIB…pour lequel les médias font le siège des permanences syndicales afin d’en savoir plus. Jugeant que 4D, l’EIC et l’Euro étaient des sujets suffisamment conséquents pour être traités avec le temps nécessaire, les élus ont refusé d’expédier les autres points en affaires courantes et donc, de les intégrer dans l’ordre du jour de la séance. Quoiqu’il en soit, le manque de sang-froid du DRH Alain PY a finalement fait tourner court l’ensemble des points restant à l’ordre du jour… Il reste donc maintenant à faire le bilan pour ces différents points. Concernant 4D, plusieurs intersyndicales ont eut lieu et une lettre a été adressée à PY pour lui demander de renouer au plus vite le dialogue. Une rencontre syndicale est prévue dès la rentrée sur le sujet pour tenter d’organiser un débat sur le fond qui amènerait enfin à "un front commun" constructif. EUROSOLIDAIRES…suite La dernière mouture du texte de la direction qui régira le passage…
PRÉRETRAITÉ A PAQUES… Il fallait s’y attendre, la première réunion de négociation pour l’application à la Société Générale de l’accord de branche AFB pour les préretraites n’a servi que de tour de chauffe. Le DRH, Alain PY a annoncé la couleur, même en cas de signature d’accord, il n’y aura pas de départs avant la fin des opérations de passage à l’euro, c’est-à-dire le 31 mars 2002… Cette réunion du 10 juillet aura surtout servi à la direction à poser ses marques, autrement dit à situer le cadre extrêmement limité du nombre des départs qu’elle financera, au grand maximum une centaine par an entre 2001 et 2003, et pour la quasi-totalité réservés aux candidats âgés de 58 ans qui postuleront. Il faut dire que, contrairement à l’ ARPE financée par l’ UNEDIC (qui vient de se terminer), ce type de préretraite est à la charge de l’entreprise. Le créneau sera donc bien mince pour ceux qui pourront en profiter, et encore, à des conditions pas très intéressantes puisque l’indemnité compensatrice sera équivalente à environ 60% du salaire brut, à moins que la négociation ne les améliore. Pas de doute, ce ne sera pas le dispositif " lourd et massif " dont ne veut pas notre DRH. Autre frein puissant, les prévisions de départs augmentent considérablement à partir de la génération 46, jusqu’à celle de 1951. Les départs prévus iront entre 1500 jusqu’à près de 2000 chaque année dans cette période. Aux yeux de la direction, des départs en préretraites pour…
AU PAYS DES 35 HEURES Savoureuse réunion de la Commission   de Suivi de l’accord 35h…à la fin de laquelle le Directeur des Relations   Sociales nous a appris que sur la feuille de paye de juillet apparaîtrait   une nouvelle mention consécutive à la décision de la Direction   de demander à bénéficier des aides publiques attribuées   aux entreprises passées aux 35 heures ! Après les charges   dans la presse et ailleurs de Daniel BOUTON, nous notons qu’il ne rechigne pas   à recevoir des subsides de l’Etat, ce qui finalement est un sport assez   couramment pratiqué des hérauts du libéralisme. On ne pourra   s’empêcher également d’observer que les catastrophes annoncées   par les détracteurs de l’accord ne se sont pas produites… les statistiques   remises en séance, que vous pouvez consulter sur le site Internet CGT,   ne montrent pas de généralisation des horaires décalés   ou de flexibilité tous azimuts. L’essentiel des critiques et des difficultés   relevées par la CGT et par les autres syndicats porte sur les régimes   de travail spéciaux, comme le temps partiel, les auxiliaires de vacances   ou les contrats de qualifications. La Direction devrait apporter des réponses   en septembre puisqu’une seconde réunion s’avère nécessaire   et plus tard dans un document qui récapitule toutes les modalités   d’application de l’accord. Des améliorations devraient être apportées   également dans le traitement des soldes de congés pour les longues   maladies, les invalidités, les congés décès. La   Commission de Suivi a été également l’occasion de protester   contre la réapparition dans quelques groupes des " zones rouges "…    une notion quelque peu…
LE TRIO 4D Ils n’étaient pas moins de trois, messieurs Ogier, Launay et Douzou, venus plancher devant la commission économique du CCE pour expliquer les grandes lignes du projet 4D en prévision de la séance plénière du 5 juillet sur le sujet. Très prudents sur la question sociale, les dirigeants du réseau ont insisté sur la présentation très en amont d’un projet pour lequel de nombreux choix ne sont pas finalisés. C’est par exemple le cas du sort des délégations régionales, du nombre exact et de la localisation des services clients qui devraient regrouper les bases arrières, ou des relations exactes et des compétences des différentes entités, DEC, UC, CRCM, et services clients. Pour l’instant, nous n’avons pas encore mesuré si la direction a l’intention, dans l’élaboration de son projet, de tenir compte des critiques et des propositions syndicales … car ce n’est pas qu’un problème de gestion douce du passage à la nouvelle organisation en attendant les départs en retraites des 5000 quinquas qui travaillent dans les back-offices. La réforme est structurante, elle a un coût qui pèsera sur la rentabilité du réseau et comporte des aspects qui peuvent mettre en cause l’unité de l’entreprise… et son efficacité tout autant que la qualité de son réseau. Le modèle d’agence Société Générale est remis en question et cela mérite quelques précautions. La CGT pense que l’importance du sujet devrait déboucher sur un ensemble d’engagements et de garanties au plan économique et social, négociées avec les syndicats. Ce sera justement l’objet…
EURO SECURITE L’accord de branche AFB pour le passage à l’euro a été signé le 19 juin par 3 fédérations FO, SNB et la CGT. L’accord comporte 3 volets, sécurité, organisation du travail et contreparties aux dérogations. La CGT se félicite que plusieurs de ses propositions importantes aient été retenues. La sécurité physique et pénale du personnel sera mieux garantie, notamment par l’obligation de procéder au change francs-euro dans des agences sécurisées et par rendez-vous pour les montants importants. L’épineuse question de la responsabilité pénale des agents effectuant un change supérieur à 10000 € a enfin été résolue devant notre fermeté : le versement des espèces sera recommandé et en cas de refus du client, la déclaration aux autorités prévue par le code monétaire devra être systématiquement faite. Une information spécifique sera diffusée par les banques au personnel concerné de telle sorte qu’aucun responsable ne puisse faire pression pour passer outre au nom de l’intérêt clientèle. D’une manière générale, les mesures de sécurité et la limitation du change à 2000 Frs pour les non-clients que nous avons obtenues devraient limiter au mieux les risques. Elles vont à l’encontre de la volonté des pouvoirs publics qui réclamaient la multiplication des points d’échange sans pour autant mettre les moyens de protection nécessaire… La CGT a également obtenu une garantie importante pour éviter que les erreurs qui risquent d’être nombreuses ne servent de prétexte à une avalanche de sanction. L’accord de branche, dans ce domaine est le seul à prévoir des garanties comme…
4D OU LE RÉSEAU DEMANTELÉ ? Le projet 4D va prochainement être à l’ordre du jour du Comité Central d’Entreprise. Le document de présentation de la nouvelle organisation vient d’être adressé aux représentants du personnel. A la première lecture, force est de constater que ce document confirme nos interrogations. Il s’agit bien en effet d’une profonde modification de l’organisation du réseau qui passe d’un modèle structuré sur 130 groupes géographiques exerçant chacun leurs métiers à un modèle structuré par métier : 80 directions d’exploitation commerciale constituées sur 3 ou 4 ans, 5 centres de relations clientèle multimédia ayant notamment la fonction de centre d’appel filtrant, les unité commerciales regroupant plusieurs agences dont le nombre se situerait entre 300 et 350 et enfin les " services-clients " regroupant dans un délai de plusieurs années (jusqu’à 2007-2008) 250 personnes sur des pôles situés dans les grandes villes de province et en Ile de France. Maître mot du fonctionnement de ces entités, plus de productivité et de rentabilité… chaque entité se comportera comme un client/fournisseur des autres, le tout faisant l’objet de contrats de services ! Certes le souvenir du plan social 93 et de la puissante grève qui l’a accompagné a marqué les esprits : le document est très prudent sur la stratégie de migration et s’étend sur la gestion du " dispositif intermédiaire " garantissant aux 5633 personnes affectées dans les bases arrières le maintien de leur emploi localement. Cela dit, il n’y a pas que les bases arrières et 4D…
TOUT FLATTEUR VIT AUX DEPENS… Les insistantes rumeurs de contacts entre BNP Paribas et la Société Générale ont donc finalement été démenties, notamment par Michel Pébereau récemment. Ceci d’ailleurs n’a nullement empêché la Tribune du 5 de broder sur une fusion d’égaux à portée de main… comme quoi la pression n’est pas prête de redescendre, et d’autant moins que la commission européenne a finalement réussi à établir un projet de directive sur les OPA. Il s’agit de faciliter des opérations transfrontières, mais aussi de favoriser les OPA hostiles. Paradoxalement, la directive octroie un droit d’information renforcée des salariés des entreprises cibles, une précaution pas très utile mais qui traduit un climat de contestation de plus en plus fort des raids meurtriers pour l’emploi. Faut-il voir dans ce changement de climat l’origine de la correction de trajectoire des banquiers français ? Les voilà pris d’une prudence plus conforme à leur métier. Désormais, les opérations transfrontières qui évitent la dangereuse question de la fusion des réseaux sont privilégiées. C’est ainsi que notre président est devenu un disciple de Beaumarchais. Interrogé au comité de groupe, il a proclamé l’ouverture de la direction générale à " des combinaisons domestiques européennes acceptables par l’entreprise et par ses salariés "… tout en refusant de flatter le ROE au profit d’une culture de développement durable. S’il n’est pas d’éloge flatteur, une telle profession de foi mérite bien un compliment. Le personnel du réseau sera pour sa part intéressé de noter que si l’ouverture des comptes jeunes et…
RIEN A DECLARER L’ultime version du projet d’accord de branche pour le passage à l’euro est parvenue aux fédérations le 30. Les banques ont enfin accepté de limiter les opérations d’échange francs-euros aux agences sécurisées . Nous avons également obtenu que la responsabilité pénale des chargés de clientèle qui effectueront des changes supérieurs à 10 000 euros soit dégagée. Au cas où le client refuse le dépôt sur son compte des francs, une déclaration sera faite de manière systématique pour satisfaire aux exigences du code monétaire et financier. Tous les agents concernés devront recevoir une information spécifique à ce sujet. Les fédérations syndicales doivent prendre position pour le 7 juin, mais pour sa part la fédération CGT prendra position le 11. Ce sera l’épilogue d’un feuilleton qui aura conduit à un bras de fer sur la mise en œuvre de mesures pour assurer la sécurité publique des personnes, salariés et clients, et la sécurité pénale du personnel face à des pouvoirs publics qui n’ont prévu aucune mesure de protection particulière des agences et qui voulaient nous imposer d’échanger les francs contre les euros comme s’il s’agissait de petits pains. On attend maintenant avec curiosité la réunion des commissions départementales de sécurité qui devraient se tenir prochainement pour entendre ce que les préfets pourront y dire. Vous pouvez consulter bien sûr tous les textes sur le site Internet CGT. LA CASSETTE A PYCSOU Nouvelle réunion de négociation le 31 pour proroger le régime de retraite supplémentaire Valmy. Crispé sur ses économies,…
LA GRANDE LESSIVE Le premier ministre est venu prononcer un discours devant le comité national de l’euro le 11 mai faisant part de la volonté des pouvoirs publics de disposer d’un maximum de points d’échange francs – euros, et de faciliter ces échanges quelque soit leur montant. Le problème est que les moyens ne suivent pas. Il devra être mis en circulation à peu près autant d’euros qu’il devra rentrer de francs, 300 milliards. Lors de la rencontre entre les fédérations syndicales de la profession et le ministère de l’intérieur, le directeur de la police nationale a exposé un " plan sécurité ", depuis largement divulgué par la presse, dont il ressort que les moyens de protection exceptionnels dégagés seront utilisés pour des escortes jusqu’au transfert des fonds dans les centres forts mis en place par les sociétés de convoyage. Après, plus rien, le ministère nous a proposé comme principal moyen de sécurité le " trouyotage " des francs et la réunion des commissions départementales de sécurité sous l’autorité des préfets, mais dont le rôle se limite aux transferts. Les policiers étant déjà surchargés, il ne faut donc pas en attendre devant les agences pour assurer la protection. Les fédérations ont donc décidé d’écrire à Laurent FABIUS, chargé de la question, pour lui demander de renoncer à demander aux banques de distribuer de l’euro comme des petits pains… Autre forte question posée au ministre, celle du grand lessivage, puisque l’exonération de responsabilité pénale est limitée aux échanges égaux ou inférieurs…
GARDE A VUE Il fallait que ça arrive, les dérapages désormais connu des méthodes employées par certains responsables, ou ex-responsables de SGIB, ont provoqué une plainte au pénal. Déjà plombée de quelques dizaines de procédures prud’homales passées ou en cours, sans compter celles qui peuvent venir, SGIB inaugure la première plainte contre X pour conditions de travail incompatibles avec la dignité humaine, mise en danger de la personne d’autrui, provocation au suicide et non assistance à personne en péril… Les méthodes dénoncées par la CGT ont créé un climat propice aux excès d’autorité et à ces débordements individuels qui se sont la plupart du temps conclus par le départ des disgraciés. Cette fois-ci, les acteurs sont convoqués au commissariat de police de la Défense pour que leurs dépositions soient recueillies et transmises au juge d’instruction de Nanterre qui a délivré une commission rogatoire. Au dernier Comité Central d’Entreprise, la direction admettait devant l’insistance des élus, que des cas de harcèlement moral pouvaient se produire intra-muros, mais que cela ne relevait aucunement d’une volonté délibérée de la direction… un peu facile, tout de même, c’est la direction qui a laissé faire, on attend maintenant qu’elle fasse le ménage et facilite la nouvelle expertise décidée par le CCE et le travail du CHS… Une chose est certaine, le management de SGIB va devoir apprendre un nouveau truc, le droit du travail français, s’il ne veut pas risquer d’aller s’expliquer chez les flics. ET SI ON EN PARLAIT Loin du visage avenant présenté…
ONCLE PYCSOU Même quand on est banquier, il reste difficile de démontrer à ses interlocuteurs que cousu d’or, on se doit de dépenser le minimum. C’est l’exercice auquel s’est livré Alain Pycsou devant les représentants syndicaux cette semaine lors de la réunion de négociation du régime de retraite supplémentaire Valmy. La proposition de la direction consiste à convertir le complément de retraite bancaire attribué aux salariés actifs présents avant le 31/12/93 en droits à rente versée par l’IP Valmy, mais elle propose une conversion qui va laisser intact pour l’essentiel le " tas d’or " accumulé à la Caisse de Retraites entre 400 et 600 millions selon les hypothèses plus ou moins pessimistes. Même pingrerie de rigueur pour réviser la part variable versée par la Direction au régime de retraite, pourtant théoriquement liée aux résultats de la banque… Lesquels se portent bien comme on le sait ! Enfin, on ne sait pas plus ce que l’homme aux oursins dans les poches accepterait de concéder aux retraités qui n’ont toujours pas vu la couleur des 70 millions conservés par la caisse de retraites en réserves et destinés en principe à revaloriser leurs retraites. En bref, cette réunion du 10 mai aura seulement permis de faire admettre à notre DRH qu’on n’allait pas mourir devant un tas d’or… nous saurons peut-être à la prochaine réunion, le 31, si Oncle Pycsou nous propose autre chose que de mourir étouffé par son tas d’or ! CARTON ROUGE … aux dérives du service du recrutement…
BEAUF STORY La traditionnelle assemblée des pique-assiettes s’est réunie au CNIT pour écouter les discours des dirigeants maison avant de se jeter sur le buffet de petits fours, motif principal de leur présence. Que voulez-vous, c’est typique de la mentalité de l’actionnaire dont la Direction Générale prend si grand cas. Gavés, ils ont pu repartir satisfaits, estomac et poches pleines. Le dividende par action est en hausse de 35%. La direction a même fait voter une résolution réduisant nos moyens de défense contre une OPA afin que ceux-ci puissent repasser à la caisse en cas de nouveau coup boursier… Par contre la presse économique en sera pour ses frais, il ne s’est rien passé d’autre et Bouton a même refusé tout net de répondre aux questions sur le devenir de la banque ou sur d’éventuels contacts avec la BNP, circulez, y-a rien à voir. L’EFFET BOOMERANG L’accord instituant le régime de retraite supplémentaire baptisé IP Valmy est arrivé à échéance. 3 réunions de négociation sont programmées du 3 au 31 mai pour parvenir à un nouvel accord. Mis en place au début 95, ce complément de retraite est financé par des cotisations et par un supplément variable, indexé sur le ROE… Ce lien avec les résultats de l’entreprise avait été exigé par la Direction qui avait de nouveau négocié une modification de la formule en 97 tout en refusant d’augmenter sa contribution. Mais la conclusion de l’accord modifié fin 97 prévoyait que sa contribution serait liée au niveau et à…
DICTATURE DES MARCHES Les récentes déclarations de BOUTON relatives au Crédit Lyonnais ont amené les élus du CCE a interroger Citerne plus avant lors de la séance plénière du 26 avril. Celui-ci a confirmé les craintes de la direction de voir l’Etat céder les parts qu’il détient encore du Crédit Lyonnais au Crédit Agricole, constituant ainsi le 1er groupe bancaire français classé mutualiste, marginalisant aussi les 2 banques privées restantes, la SG et la BNP. Cette situation aurait entre autres conséquences, toujours selon CITERNE, de renforcer la pression des marchés qui estiment la " consolidation du secteur bancaire européen" -lire les fusions – toujours nécessaire. Actuellement, la presse internationale bruit de rumeurs mariant la SG tantôt à BSCH, tantôt à Unicredito, tantôt à ABN-AMRO…et toutes ces rumeurs " ont du sens " confirme CITERNE. A l’entendre, d’ailleurs, de telles alliances seraient peut être déjà réalisées si ces partenaires potentiels n’avaient des problèmes internes à régler d’abord. Mais pour revenir au secteur français, la SG entend bien accroître sa participation, soit pour retirer les dividendes de l’investissement, soit pour envisager une " position plus industrielle ". Et de conclure en forme de menaces que " si la BNP et la SG restaient les 2 seules banques privées du pays et si les marchés l’exigent…tout est possible. " C’est oublier un peu vite que le personnel refuse cette dictature des marchés comme il l’a déjà montré lors du raid de la BNP contre la SG il y a seulement quelques mois. NIET …
BAPTEME DU FEU Le 7 juillet dernier, un statut social plus favorable que la Convention collective était signé par la CGT, CFDT, CFTC et FO. De surcroît, celui-ci donnait naissance à la Commission de Concertation et de Recours qui doit se réunir périodiquement afin d’examiner des dossiers individuels n’ayant pu aboutir en local. Ce fut jeudi 19 avril la première rencontre de cette instance. Chaque syndicat était venu présenter ses dossiers, face aux DRH de branche. La plus grosse difficulté que nous ayons rencontrée est que la DRH considère que " le poste détermine le niveau "…vision étroite et interprétation restrictive de la grille de classification. Le fait que la Convention comporte des métiers repères qui s’étalent sur plusieurs niveaux, montre pourtant bien que ce n’est pas l’esprit qu’en ont voulu donner les signataires. Malgré ça, c’est quand même un bilan satisfaisant sur le fond et la forme… Non seulement pour le taux de réussite sur les demandes individuelles que nous avons présentées, mais aussi par le dialogue que cette commission permet entre représentants des salariés et " responsables " des relations humaines de branche. Ainsi, un problème plus collectif comme l’évolution du personnel du CGD à Nantes, qui était dans une impasse depuis des années, devrait trouver une solution avant le mois de juin…si l’on attache une importance aux promesses faites par un " responsable ", en l’occurrence M. Jacquemain, RH de PAEN. Les responsables de DRH de chaque branche avait visiblement les pouvoirs nécessaires pour tenir cette réunion.…
LE NOUVEL OBSERVATEUR " La séparation juridique n’est pas à l’ordre du jour ", telle est la réponse faite par la Direction de la Générale au journaliste de la Tribune qui l’interrogeait à propos des bruits de filialisation que nous évoquions dans nos précédentes infos. On remarquera que ces paroles prudentes traduisent toutefois l’embarras du directeur des relations sociales, Christian Levy, contraint de s’expliquer dans la presse. Selon ce dernier, " il n’y a pas de décision de prise sur une filialisation du pôle de banque d’investissement et encore moins sur la filialisation de la banque de détail "… un peu comme chez Danone, où il y a 3 mois, il n’y avait pas de décision de prise sur la fermeture de l’usine Lu de Calais ! Le même ajoute d’ailleurs que " certains partenariats avec des banques étrangères peuvent passer par des filialisations " et que le recul de la direction, qui a renoncé à scinder le comité d’établissement des centraux en 3, " n’empêcherait pas une filialisation ". Selon Christian Levy, il s’agirait de se mettre en position de quasi filiale et de " regarder ", en gros, on ne le fait pas mais on ne dit pas qu’on ne va pas le faire. On a presque envie de dire que l’homme est en mission pour préparer les esprits et tester les réactions, car le souvenir de la filialisation de SGAM a laissé des traces… du moins au plan des réactions sociales, car qui se souvient de l’argument…
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