L’AFFRONT RÉPUBLICAIN65% des français ont massivement exprimé leur choix politique le 30 juin dernier, suite à la dissolution de l’assemblée nationale décidée par E. Macron. Les électeurs ont alors confirmé le rejet massif de la politique menée par le président et son gouvernement lors des élections européennes (avec un résultat à 7%). Le 7 juillet, 63% d’entre eux se mobilisaient encore et allaient voter pour écarter - via le front républicain – l’accession programmée au pouvoir de l’extrême droite. Ce faisant, les électeurs plaçaient en tête la force politique (le NFP) qui répondait aux urgences principales auxquelles sont confrontés les français : pouvoir d’achat – retraite – emploi. Il aura fallu 50 jours pour que le président nomme un premier ministre, issu de la force politique arrivée en dernière position aux élections législatives et aux antipodes des urgences définies par les électeurs dans les urnes. Avec la désignation d’un premier ministre adoubé par le rassemblement national, E. Macron est passé du front républicain à l’affront national. AUCUNE RÉSIGNATIONFace à ce coup de force et au déni démocratique, les urgences sociales ne vont pas se dissoudre et disparaître. Les votes à l’assemblée nationale vont repositionner ces questions à l’ensemble des députés. L’emblématique et déterminante question sur la réforme des retraites va rapidement clarifier les positionnements de l’ensemble des forces élues depuis plus de deux mois. En attendant, des manifestations sont prévues un peu partout le 7 septembre. Ce sera une première occasion pour ceux qui n’ont pas l’intention de se laisser voler…
L’EPILOGUEIl y avait finalement très peu de monde autour de la table et de la DRH Groupe lundi matin lors la réunion de signature des projets d’accord P+i (intéressement – participation). Si d’emblée le directeur des affaires sociales a précisé qu’il avait obtenu 3 signatures, ce fut pour la CGT l’occasion d’expliquer – à nouveau – pourquoi nous pensions, comme les salariés consultés qui nous ont répondu à 97,77%, que le compte n’y était pas ! LE COMPTE N’EST PAS BON !Nous avons motivé notre refus de signer la proposition de la direction, qui n’améliore en rien la formule précédente, celle-là même qui a conduit à des montants ridicules cette année. La notification de la P+i versée en 2024 a été vécue comme une véritable provocation par les salariés car, même si pour certains, elle était boostée par le pacte faustien (« plus on fermait d’agences bancaires durant la période », plus les salariés s’approchaient du supplément d’intéressement lié au projet), pour tout le monde le niveau de participation a flirté entre le prix d’un petit kebab et celui d’une bonne pizza. Cette négociation était donc l’occasion de combler pour les 3 prochaines années le fossé qui existe entre la P+i versée à la SG et celui de nos principaux concurrents. Nous n’allons par reprendre à notre compte le fait que la direction aurait maintenu les variables (à la tête du client) en 2024 et encore moins celui qu’on peut espérer toucher plus, au motif que le nombre de départs et de suppressions de postes…
EPILOGUE ?Le secret est bien gardé (pour l’instant) pour savoir qui des syndicats acceptent – ou pas – le projet d’accord «participation intéressement»(P+i) pour 2025 – 2028. La consultation des salariés lancée par la CGT a 2 caractéristiques cette fois-ci : très peu de réponses, mais les collègues qui ont répondu (et expliqué leur motivation) nous ont demandé de ne pas signer et de tenir bon sur notre contre-proposition (cf nos infos du 12 juin). En attendant, la direction nous a fait parvenir une invitation sous forme de «créneau prévisionnel pour la signature des accords» avec la DRH Groupe le lundi 24 juin matin. A suivre, donc. LE COMPTE N’EST PAS BON ?Il va falloir attendre aussi un peu pour avoir de la visibilité sur les postes qui subsisteront après le plan actuel dans les services centraux parisiens. En effet, la CGT a demandé des explications à la direction car il semblerait que des consignes de HRCO aient été données avant le plan pour «nettoyer tous les postes vacants». Ce qui a pour conséquence, d’une part, d’avoir un nombre de suppressions de postes dans le cadre officiel du plan plus proche de la réalité (et donc moins de fermetures précipitées des compteurs), mais a contrario, un nombre beaucoup plus important de suppressions de postes au final. Des suppressions de postes (budgétaires) hors plan, donc moins chères, qui auront des conséquences plus ou moins importantes sur la charge de travail des collègues qui seront encore dans les activités concernées à partir de septembre. Bien…
DIALOGUE DE SOURD   Les organisations syndicales ont rencontré lundi le directeur de relations sociales pour une troisième réunion de négociation portant sur le calcul de la rémunération financière des salariés (participation et intéressement, P+i). Nous attendions son retour au sujet de la proposition portée à l’unanimité par l’intersyndicale la semaine dernière. Sa réponse a été claire : il nous a opposé une fin de non-recevoir absolue, martelant une fois de plus que la Société Générale était déjà bien assez généreuse avec ses employés. Vous êtes bien placés pour savoir que ce n’est pas vrai. Néanmoins, nous étions prêts à poursuivre le dialogue avec la direction. Mais pour cela, il faut que les deux parties y soient disposées et, comme l’atteste le mail reçu le 11 après-midi sur nos messageries professionnelles, cette dernière considère qu’il n’y a plus lieu de discuter. La direction se contente donc d’un simulacre de dialogue social, ce qui vous donne une idée de l’estime dans laquelle elle vous tient. LA FORMULE MAGIQUE ?Si la formule de base imposée par la direction n’a pas évolué, elle essaie tout de même de faire passer la pilule avec la promesse de «petites rallonges» plus qu’incertaines pour les exercices 2024 et 2025 (versées respectivement en 2025 et 2026). Ces rallonge, pouvant gonfler de 20% puis de 10% l’enveloppe globale, sont conditionnées à l’atteinte de cibles de ROTE bien aléatoires : >6% pour 2024 et indéterminées en 2025 ! Soit un chèque en blanc laissé à une direction assez coutumière des entourloupes… La première des…
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