PROHIBITIONDébut Juillet, la séance plénière du Comité Central d’Entreprise a commencé sans l’exposé traditionnel de la Direction Générale sur la situation bancaire et la stratégie SG. Néanmoins, le DRHG a répondu aux questions posées qui portaient sur l’actualité bancaire. Invité à commenter l’amende attribuée par les autorités américaines à la BNPP, Edouard Malo HENRY a répondu que les seules infos qu’il avait eues, étaient celles parues dans la presse. Ce qui est public c’est que l’OFAC (Office of Foreign Assets Control), organisme américain de contrôle, reproche à la BNPP d’avoir fait des transactions avec plusieurs pays sous embargo américain. Malgré plusieurs alertes en 2006, 2007, les activités de financements de BNPP ont continué, dans des volumes importants. Il affirme n’avoir pas plus d’infos et ne peut que constater la sévérité de la sanction américaine. Pour ce qui est de la SG, il précise que l’OFAC a posé des questions et la SG fournit les informations demandées en toute transparence. Il ajoute qu’un audit interne a été lancé. Sur la situation, l affirme que la Direction reste extrêmement modeste, tant que le recensement des opérations est en cours, et prudente car « cette histoire est très compliquée ». En effet, la loi américaine a été modifiée entre temps. Elle portait auparavant sur la territorialité et maintenant sur une extra territorialité, ce qui complexifie la situation. La fin de l’investigation interne devrait aboutir fin 2015. Il confirme qu’historiquement, la SG a eu des relations commerciales avec Cuba notamment, mais ce qui est…
DE BOLLYWOOD A BUCARESTAlors que les délocalisations et les transferts d’activités s’organisent, les tensions sont de plus en plus palpables et parfois même insoutenables, comme à SGSS. Ce qui a poussé les élus du CE des centraux à demander qu’un point soit fait et qu’entre temps il y ait les ajustements nécessaires pour que SGSS ne vire pas aux couleurs de « S.G. Social Stress ». Certes, l’industrie du métier est drivée par la course aux prix que mènent les opérateurs depuis quelques années. Les efforts sont concentrés sur l’adaptation des coûts et donc sur les effectifs. Les équipes fondent et ceux qui restent souffrent. Le nombre de niveaux hiérarchiques n’a pas été revu et l’armée de consultants payés à prix d’or continue d’agir en sous marin. Côté Filière RH, on trouve de tout : des intérimaires sur une activité qui sont réalloués illicitement pour former les collègues Roumains, ou version moins artisanale, des cessions de formation qui sont dispensées sur place. Ainsi, des Roumaines sont venues et reparties. Elles étaient sympathiques et cultivées mais Proust et Gide n’aident pas à comprendre la technique. Une délégation française est allée voir sur place et là … c’est la cata : 54% de satisfaction au lieu des 80% exigés sur certaines activités. Logique, comment apprendre en 7 semaines ce que l’on met des années à savoir ? EPILOGUEA 85%, les salariés qui nous ont répondu, nous ont dit de ne pas signer les propositions de la direction sur l’intéressement – participation –…
HELENE & LES MAUVAIS GARCONSDécidément, il faut être à la « Gestion des Talents » de la DRH, comme Hélène Crinquant pour voir le monde si beau. Il est vrai que nous arrivions avec quelques sujets de mécontentement, et pas des moindres : les évals et le variable. Pour Hélène, difficile de remettre en cause un processus mondial et impossible de modifier le formulaire qui est le même partout. Impossible n’étant pas français, la discussion aura duré 3 heures ½. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le constat et les remèdes sont loin d’être partagés. Il n’empêchera pas de travailler et de tenter d’avancer … Hélène a d’ailleurs compris à la fin de cette première rencontre, en résumant « ah oui, vous, vous rencontrez les cas difficiles.. ». Nous avons laissé refroidir une semaine et une nouvelle réunion a eu lieu le 24 juin dernier. FLUCTUAT NEC MERGITURLa direction nous a fait part de l’état de ses réflexions sur les évaluations et la rémunération variable. La précédente réunion avait duré plus de 3 heures, celle-ci aura duré ¾ d’heure… Le directeur des relations sociales avait prévenu, «en si peu de temps, nous n’aurons pas beaucoup formalisé nos retours». Nous n’avons pas été déçus…En fait, la direction nous a présenté les points sur lesquels elle entend travailler : «Nous allons développer la communication et la formation des collaborateurs» … pour résoudre les dérives qu’ils subissent, ça promet. De notre côté, nous lui avons rappelé que ce n’était pas notre…
QUITUS OR NOT QUITUSLa négociation sur la rémunération financière (intéress./participation) se termine. Comme toujours pour la CGT, la décision finale revient aux salariés, auxquels elle propose de donner leur avis. Tout au long de la négociation, la CGT a fait des comptes rendus et transmis les différents projets pour que chacun puisse intervenir. Ils sont accessibles sur l’intranet CGT, où vous pouvez d’ailleurs donner votre avis. Nous avons le sentiment d’avoir fait notre travail dans cette négociation. Certaines de nos propositions ont d’ailleurs été reprises (instauration d’un plancher pour les salariés en dessous de 28.500 euros, extension du sur-abondement dans le fond E, etc.). Pour autant, le compte n’y est pas. Les baisses constatées ces dernières années, malgré des résultats en hausse sont passées en pertes et le passage d’un intéressement déplafonné de 75.000 euros à 100.000 euros, ne feront qu’accentuer les écarts dans la politique salariale. Les plus hautes rémunérations verront donc leur prime doubler. Pour finir, l’annonce faite aux actionnaires en Assemblée Générale de supprimer certains plans mondiaux d’actionnariat salarié (PMAS) aura contribué à créer un climat social de plus en plus tendu, proche de la surchauffe. LES GRANDES MANOEUVRESLaurent GOUTARD a reçu les organisations syndicales le 24 juin dernier. L’occasion pour le directeur de BDDF, de rappeler la stratégie du réseau France qui s’inscrit dans « un environnement de croissance déprimé et une reprise en France qui reste difficile », ce qui va se ressentir sur notre PNB. Cette stratégie BDDF s’appuie sur 4 axes principaux :…
LA FIN DU COLLECTIVISMEPour une fois, c’est « moins de collectif » que les représentants CGT ont demandé … et obtenu au sujet de la définition des objectifs à OPER. 1 rappel, 2 rappels, interventions en DP, CHSCT et CE auront finalement permis de mettre fin à ce quiproquo …. La CGT avait souhaité revenir sur le tracking des appels téléphoniques à OPER, contestant la possibilité d’intégrer dans les évaluations des collaborateurs concernés, des objectifs basés sur les statistiques collectives issues de ce suivi. Pour les représentants de la CGT, cette approche n’était pas conforme aux instructions en vigueur à la SG en matière de fixation des objectifs qui imposent notamment que ceux-ci soient SMART (Spécifiques, Mesurables, Accessibles, Réalistes et définis dans le Temps). Des discussions ont donc été engagées entre le RH d’OPER et la direction d’OPER pour discuter de ce point … pour au final nous répondre que « les objectifs sur le tracking n’étant pas mesurables individuellement, la direction est favorable pour que la mention sorte des objectifs individuels et figure dans la tenue de poste.» Un épisode de plus qui met en exergue la nécessité de revenir sur l’ensemble du déroulement des Evaluations. ACCOUCHEMENT DIFFICILEC’est justement le moins que l’on puisse dire au sujet de la « concertation » que nous avions obtenue de Frédéric Oudéa, le 25 février dernier. Cet engagement faisait suite à celui concédé par André Guy Turoche lors de la houleuse commission de suivi Evaluations du 11 février. Il aura fallu 4…
LAST BUT NOT LEAST ?Le 12 juin a eu lieu l’avant dernière réunion en vue du renouvellement des accords intéressement – participation – plan d’épargne d’entreprise pour les 3 prochaines années. Jean Francois Climent, directeur des relations sociales a présenté les nouvelles propositions de la direction. L’intéressement est donc passé de 2% à 2,25% de la moitié du résultat d’exploitation SG + BDDF, soit une dizaine de millions supplémentaires dans les hypothèses optimistes actuelles. La fourchette de négociation présentée par la direction lors de la réunion du 15 mai se situait entre 2% et 2,5%... Par ailleurs, la direction augmenterait le plafond servant de base au calcul de la répartition individuelle, passant de 75.000 à 112.600 euros. Cette augmentation équivaudrait à une enveloppe supplémentaire de 2,5 millions, qui auparavant était redistribuée à tous. La direction estime cette redistribution de 8 à 20 euros par personne (nous l’estimons plutôt à 50 euros). Par ailleurs, elle est restée sourde à notre demande de maintenir un plancher au calcul individuel. Les salariés en dessous de 30.000 euros, se voyaient appliquer ce salaire pour calculer leur intéressement. La direction propose d’apporter en compensation, un plancher en cas d’absence d’intéressement sur la partie fixe, basée sur l’atteinte des objectifs de RSE de la SG ou sur celle basée sur les dividendes. Ce qui n’est pas franchement la même chose, et n’a pas du tout le même impact pour les salariés en dessous des 30.000 euros… Enfin, dernier point dans la discussion, l’effet des éventuelles suppressions…
TRES EN DESSOUS DES ATTENTESC’est ainsi que l’on pourrait évaluer les nouveaux projets d’accords sur l’intéressement – participation - PEE qui sont tombés dans les permanences syndicales. Lors de la réunion du 2 juin, nous avions pourtant prévenu la direction qu’elle était en train de jouer avec le feu, en usant de toutes les manettes pour faire des économies sur l’ensemble des types de rémunération. Après 3 ans sans augmentation collective du fixe, une plus grande discrimination sur le variable individuel, l’annonce de la suppression de 2/3 des augmentations de capital réservées aux salariés a répandu la grogne comme une traînée de poudre. Nous l’avions dit et répété à Frédéric Oudéa, il ne faut pas remettre en cause le pacte social, et pour cela, il faut parfois résister à la pression du conseil d’administration. La participation des salariés au capital de la SG revêt un aspect culturel important mais au-delà, la démonstration a été faite dans le passé que le poids des salariés pouvait jouer un rôle important, dans l’affaire de l’OPE de la BNP, dans le refinancement pendant les crises, etc. Il y a donc un risque si ce ballon d’essai va à son terme. Nous avons proposé pour pallier la baisse prévisible de participation au capital des salariés et ses conséquences financières (à la baisse), de sur abonder un peu plus les premières tranches d’intéressement – participation investies dans le fonds SG. Une prochaine réunion est prévue le 12 juin. PAN SUR LE BECLe tribunal a tranché. Entre…
LECONS DE CHOSEIl était un peu à la bourre, Frédéric Oudéa pour la rencontre avec les responsables syndicaux. Non par mépris, mais simplement, parce qu’il était retenu par un gros client. L’entretien d’une heure et demie s’est déroulé dixit Frédéric Oudéa «après un trimestre un peu plus important que les autres». Passée la référence à l’annonce des résultats, à l’Investor Day et à l’A.G., le PDG nous a donc livré sa vision de l’environnement. Il est assez satisfait d’avoir communiqué sa stratégie après celle de la Barclays, dont « la présentation avait du sens, … avec des mots assez proches des nôtres». Nous, on remarque surtout que Barclays entend rayer 14.000 emplois en 2014 et vient de se prendre une amende de 32 millions d’euros … Au-delà de la stratégie financière, les débats se sont poursuivis sur l’annonce faite à l’A.G., d’une augmentation du capital réservée aux salariés tous les 3 ans, les actionnaires n’acceptent pas la décote … sauf en cas de nécessité de refinancement. Nous avons donc insisté sur la nécessité de renforcer le pacte social à la SG. Après quelques années de vaches maigres en terme d’évolution du salaire de base (3 ans sans augmentation collective), l’annonce d’une plus grande discrimination sur le variable, les derniers chiffres de l’intéressement font monter le ton et la gronde. Les clignotants passent les uns après les autres au rouge et il va bien falloir entendre le message au 35ème. Emporté par l’élan, F. Oudéa nous a lâché : « en…
DES LIMITES DE LA DEMOCRATIELa petite phrase n’a pas choqué les habitués de ces assemblées habituées à voter les résolutions du Président à des pourcentages dignes du camarade Staline. Frédéric Oudéa a fait part de l’idée qu’il avait eue en se rasant, et qui consiste à ne plus faire d’augmentation de capital réservée aux salariés que tous les 3 ans. Ce n’est pas qu’une histoire de sous, ni de fonds propres et de ROE, c’est aussi qu’il ne faudrait pas que le personnel prenne un poids tel dans le capital qu’il devienne un actionnaire de référence. Ce n’est pas la première fois qu’on phosphore au 35ème sur la quadrature du cercle : comment s’appuyer au besoin sur un actionnariat salarié, sans qu’il devienne trop puissant ? Les idées n’ont pas manqué, la réduction du nombre d’administrateurs salariés, la perspective de modifier les modalités de leur élection en instaurant un scrutin censitaire, la modification une 1ère fois des règles pour empêcher que le personnel passe le seuil des 10%... Car la chose ne serait pas sans conséquence, la loi imposant dans ce cas un nombre d’administrateurs supplémentaires au conseil. Dans l’aréopage des confrères, on en frémit, des rouges au conseil qui pourraient un jour disposer d’une minorité de blocage... l’horreur économique ! L’esprit d’équipe, certes, mais que chacun reste à sa place. GREED IS GOODMais quand on en vient au partage de la valeur ajoutée, ce n’est plus le même refrain. Il se fait au bénéfice exclusif des mandataires sociaux ;…
ACHETEZ LA SOCGEN !« Les prévisions de la Direction sont globalement supérieures à nos attentes, nos abonnés enregistrent déjà un gain latent de 6% » … ce commentaire de Capital.fr au lendemain de « l’investor day » résume plutôt bien ce que Frédéric Oudéa et son équipe appellent un plan stratégique pour 2014 - 2016. Bien plus appétissante que la bouillie lénifiante servie aux instances du personnel, la soupe sera bonne pour les zinvestisseurs. Les objectifs affichés de croissance sont purement financiers : ROE supérieur à 10%, dividende en numéraire de 50% des bénéfices à partir de 2015, c’est la promesse de distribuer 2.5 milliards sonnants et trébuchants, de quoi aiguiser les appétits. Cette « croissance » annoncée s’appuie essentiellement sur les méthodes habituelles des directeurs financiers : réduction du coefficient d’exploitation, de 66% à 62%, un nouveau tour de vis sur les coûts de personnel, synergies, gestion rigoureuse des coûts, efficacité industrielle (comme Alstom ?) etc. Pour le reste, la « stratégie », Frédéric Oudéa appelle ça la banque universelle, se résume à « la satisfaction client », « l’innovation », et à « capitaliser le potentiel de croissance rentable »… un peu court quand même, propre peut-être à satisfaire les boursicoteurs, mais pas ce qu’on appelle une stratégie de banque universelle qui se veut au premier plan en Europe. L’auto satisfaction affichée au 35ème est une litote, mais elle ne suffira pas à nous convaincre. 100 PATATESHasard du calendrier, c’est le jour de l’Investor Day que la direction…
L’ECART TYPELa récente sortie d’Arnaud Montebourg sur les salaires des banquiers, dont celui de Frédéric Oudéa, vient après la publication d’un article des Echos qui retrace les premières années de pouvoir de notre Président. L’article souligne le caractère lisse du personnage qui sait traverser les tempêtes sans perdre son calme. Hasard bienvenu, les commentaires cités sont tous d’auteurs qui ont quitté le groupe… Ce serait donc son atout de gérer le groupe sans émotion en procédant à plusieurs plans de suppressions d’emplois, dont celui de SGCIB « décidé en 3 jours », en vendant SGAM, la filiale grecque, la filiale égyptienne que « tout le monde voulait garder ». Il mériterait donc bien son augmentation de salaire, notre PDG, qui a su tirer à lui tout seul, en 3 jours, la banque de la crise et rétablir la confiance des analystes et des marchés, faire repartir à la hausse le cours de l’action, et augmenter le dividende de 40%. Sauf que tout ceci laisse entière la question : à quoi sert la banque ? Une machine à faire des dividendes pour nos chers actionnaires ? Au moment où se pose une autre question : que va devenir Alstom, un des derniers fleurons industriels français ? La Société Générale n’aurait aucune responsabilité dans la stratégie industrielle de notre pays ? Elle le fit dans l’épisode de 2005, avec la BNPP, en intervenant pour soutenir Alstom. On aimerait bien que Frédéric Oudéa en dise un peu plus sur sa stratégie au-delà de…
PASS MOBILITE C’est une nouvelle fois le duo Dominique Barbier et André Guy Turoche qui recevait les syndicats pour leur présenter un bilan de l’accord sur l’emploi du 13 février 2013, notamment sur la mobilité, le recrutement des jeunes et la place des seniors. « Le campus a eu une activité florissante » aura résumé AGT, tout content du bilan que son acolyte nous présentait. 2.000 mobilités entre février et décembre 2013 dans les services centraux : 31% d’un pôle à l’autre, 54% d’une direction à l’autre (46% dans la même direction). Ce qui devrait donner un rythme annuel de 2.500 mobilités gérées par le campus. A l’heure actuelle, il y a 1.070 salariés en mobilité, pour 1.700 postes ouverts (ce nombre a doublé en un an). Le délai moyen d’ouverture des postes en interne est de 22 jours avant recrutement externe. En informatique, il y a trois fois plus de postes à pourvoir que de profils disponibles en interne. La durée moyenne d’une mobilité est de 2 mois, la médiane de 3 mois et seulement 10% des mobilités sont au-delà de 10 mois… Avant que la discussion ne dérive complètement sur la typologie des gens qui seraient difficilement recasables, nous avons demandé aux duettistes de nous préciser plutôt quelles directions avaient joué le jeu et respecté la volonté inscrite dans l’accord de « développer la mobilité » et « donner la priorité au reclassement ». C’était l’intérêt d’une telle commission, et la meilleure façon de tirer les enseignements de…
NOUVELLE VAGUE Le duo Dominique Barbier (représentant le Campus) et André-Guy Turoche (pour la DRHG) présidait le 11 avril dernier, la première commission de suivi du PSE GTPS. Comme pour les plans précédents, Dominique Barbier a dressé le bilan de la première vague. Sur les 42 suppressions de postes prévues, 28 dossiers ont été validés et répartis de la manière suivante : 15 reclassements (dont 4 à Lille), 12 plans de transition d’activité et 1 seul départ de l’entreprise. Sont venus se rajouter 4 départs traditionnels à la retraite, soit 4 suppressions de postes en plus. Au final, il reste à traiter 19 suppressions de postes. Les prochaines vagues étaient prévues du 7 au 18 avril 2014, puis du 22 avril au 2 mai 2014. Dominique Barbier nous précise qu’un certain nombre de salariés « non directement concernés par ces suppressions de postes » ont pris rendez-vous auprès du Campus mais qu’il y a une très faible probabilité qu’ils obtiennent satisfaction car leurs métiers sont très éloignés de ceux de GTPS. L’occasion pour nous de redemander que soit effectué le bilan d’activité du Campusqui nous avait été promis, ne serait ce que pour vérifier que chaque entité des services centraux a réellement joué le jeu en terme de reclassement. Ce bilan sera présenté lors d’une prochaine réunion prévue le 23 avril. Par ailleurs, le duo nous a présenté un bilan partiel et sensiblement différent du PSE de SGSS France (filiale). Seulement 7 reclassements à la SG réalisés pour l’instant, sans…
LES VALLSEUSES Il n'y a guère que la confrérie des énarques pour continuer à imposer sa potion, persuadée de détenir la vérité. La poussée du FN est pourtant le signe inquiétant d'une crise politique qui a déjà produit dans le passé des catastrophes. Les dogmes des pouvoirs, réduction vigoureuse de la dette publique, réformes structurelles, comprendre flinguer la sécu, renforcer les marges des entreprises… nous y mènent tout droit. Frédéric Oudéa, qui n’en rate pas une, s’est cru autorisé à reprendre son antienne sur la chose dans le Monde, rejoignant le clan des vallseuses « qui a l’image d’un homme favorable à la réforme et qui devrait agir vite » ! Au nom de quoi, les politiques de réductions des droits sociaux accroissent la misère et les écarts insolents de richesse. Derniers avatars de nos sachants, le Pacte de responsabilité et la réforme de l'indemnisation du chômage : admirez, peuple inculte, comment nous vous sauvons de la banqueroute ! S'étonneront-ils jusqu'à la guerre comme leurs prédécesseurs de tant d'ingratitude à l'encontre de leur expertise ? BONNES RESOLUTIONS L’assemblée générale des actionnaires est convoquée le 19 mai. La CGT a demandé à Emeric Uhring de collecter les mandats de ceux qui souhaitent porter leurs droits de vote à un représentant du personnel. Cette assemblée revêt en effet un caractère tout particulier par les résolutions qui sont soumises au vote. Hormis les habituelles résolutions de gestion, 3 choix stratégiques feront l’objet d’un vote. Le premier porte sur l’affectation des résultats et la…
LE RELIQUAT Partager les profits se fait souvent dans le conflit et parfois dans la précipitation. Là, ça ressemble à de la précipitation pour éviter le conflit … Après l’absence de mesures salariales pérennes, avant de publier les chiffres en baisse de la participation / intéressement, et avant que le versement des dividendes aux actionnaires ne revienne sur le devant de la scène, la direction a réfléchit à la possibilité de verser un supplément d’intéressement. C’était l’objet de la réunion concoctée par le directeur des relations sociales le 2 avril. Pour J. F. CLIMENT, la baisse des montants qui seront distribués s’explique par les facteurs négatifs (coût du risque à BDDF, Libor, dette propre) qui ne viennent pas compenser les facteurs positifs (bons résultats, vente de notre implantation en Grèce et en Egypte). Pour limiter l’impact de la baisse de l’intéressement en 2014 (-7 millions), la direction envisage une enveloppe supplémentaire de 8,4 millions euros, si un accord est conclu avant le conseil d’administration prévu le 11 avril, puisque c’est celui-ci qui au final validera ou non le versement. D’ici là, la discussion va continuer. La distribution devrait se faire de manière uniforme (environ 190 euros pour tous... à l’heure où sont écrites ces lignes). Le directeur des relations sociales ne s’est pas gêné pour menacer plusieurs fois, qu’à défaut d’accord, une prime de partage des profits de 50 euros serait versée. L’occasion pour la CGT de dénoncer le bricolage dans la précipitation visant à donner un signe positif concomitant…
LE CONTRAT La CGT réfléchit à la possibilité de soutenir la proposition de Frédéric Oudéa à la prochaine assemblée des actionnaires, l’autoriser à doubler le plafond des bonus, limités par la nouvelle réglementation à une fois le salaire de base. Nous avions préconisé dès 2008 cette limitation liée au salaire. Cependant, nous connaissons le niveau de ces bonus, et nous savons qu’une trop forte limitation pourrait générer un transfert d’emplois vers Londres. Alors que la SG est la seule grande banque à maintenir ses salles à Paris, c’est un point à considérer. Cela dit, SGCIB ne peut pas non plus nous prendre pour des amnésiques : son communiqué annonçant fièrement la nomination d’un responsable du financement de l’aéronautique à Londres alors que l’équipe de Paris a été squeezée dans le PSE de 2012 est un peu fort de café ! Alors que nous préconisions justement de ne pas abandonner cette activité, et qu’on nous objectait qu’il n’y avait pas d’alternative, il va falloir accorder aujourd’hui les violons avant l’assemblée des actionnaires : est-ce que la SocGen fait le choix de Paris pour sa banque de marchés, oui ou non ? LE NOUVEAU MOINE APOSTAT …du culte du veau d’or aurait dû, comme Moïse lut les tables de la loi, lire l’arrêt de la Cour de cassation avant de crier « c’est une très bonne nouvelle ». Nous, nous avons lu un jugement qui confirme l’essentiel. Kerviel n’a pas agi au vu et au su de tous, ce moyen de défense…
PASS LA PORTE La semaine était celle de « Pass emploi », une initiative pour afficher la volonté d’insertion des « personnes en situation de handicap » selon la formule politiquement correcte dans les milieux où l’on se congratule et où on se félicite des grands progrès accomplis dans le domaine. Malheureusement, dans les coulisses, c’est moins reluisant. Il a fallu que la CGT tape du poing sur la table pour que la Direction se décide à automatiser l’accès pour handicapés au tout nouvel immeuble Basalte, lieu de prestige de la BFI Société Générale. La porte devait en effet être manuellement tirée vers l’extérieur, ce qui n’est guère pratique en fauteuil roulant, ou bien alors sonner et geler sur place en attendant que la sécurité vienne ouvrir. La réponse des juristes de la DRH au CHSCT est un modèle du genre : nous respectons la loi, donc nous ne sommes pas obligés d’automatiser l’accès ! Ils n’avaient pas compris que la question n’était pas, suis-je obligé par la loi de le faire, mais, est-il nécessaire de le faire ? Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi, mais elle doit être loi parce qu'elle est juste. CET L’accord a été signé pour permettre le versement des jours investis dans le CET sur le PERCO. Cette disposition est surtout utile parce qu’elle permet d’éviter la fiscalisation d’une partie du CET lorsqu’il est monétisé. La loi limite cependant cette possibilité à un maximum de 10 jours par an. Ce sera possible…
NOUS PARTÎMES 500… …. Mais, par un prompt renfort, nous nous vîmes 5.000 en arrivant à Val de Fontenay ! Le projet Campus est en marche, la première pierre a été posée « en grandes pompes ». 5.000 postes de travail à l’Est de Paris, qui serviront à rééquilibrer les pôles Ouest et Est des centraux de la Société Générale, trop concentrés à l’Ouest. Un projet qui suscite les commentaires élogieux des autorités en matière d’urbanisme, de la région aux autres experts qui pensent pour nous. Plus prosaïquement, la politique immobilière du groupe applique les mêmes principes chers à la Direction générale, réduire les coûts, étant donné l’écart important entre celui d’un poste à l’Ouest et celui d’un poste à l’Est. Le projet n’en pose pas moins de grands problèmes qui ont peut-être échappé aux ingénieurs et financiers qui l’ont conçu. Notamment celui de la saturation des transports, et en particulier de la ligne A du RER qui dessert les 2 pôles, une saturation impossible à résoudre, sauf à doubler la ligne, ce qui est techniquement irréalisable. Aucune étude n’ayant été menée par les RH pour établir une cartographie de la localisation du domicile des personnels, il se pourrait que ce déménagement entraîne une surcharge supplémentaire sur la ligne A, et la garantie d’un cauchemar quotidien pour rejoindre son lieu de travail, sans compter l’allongement des temps de transports. Le reste du personnel de la maison peut difficilement imaginer que chaque jour, ou presque, il devient de plus en plus…
À PÂQUES, ou à la TRINITÉ« il a déjà les pieds en sang »… Jérôme a entrepris le Mardi gras une longue marche depuis Rome jusqu’à Paris, à moins qu’il ne s’arrête à Fresnes, pour protester contre la tyrannie des marchés… après avoir été illuminé par la grâce, suite à sa rencontre avec le Pape. Féru nouvellement de liturgie, notre apostat du culte de l’argent, s’est converti à la défense des pauvres. De quoi faire tousser à la Direction Générale parmi laquelle la Sainte Église a toujours gardé une influence depuis les origines, il y a 150 ans… Réjouissons-nous mes soeurs et mes frères, Jérôme accompagné par les cloches partis à l’unisson, arrivera peut-être avec elles, à Pâques, ou à la Trinité. LES NOUVELLES DU FRONTLe plan de « réorganisation » des services centraux devait entraîner 700 suppressions de postes, voire 900, chiffres brandis pour satisfaire les investisseurs début 2013. En définitive, à la date du 25 février 2014, soit 6 mois exactement après son début, 179 sont partis dans le cadre d’un départ volontaire, 72 sont en Plan de Transition d’Activité, soit un total de 473 salariés représentant l’équivalent de 326 suppressions de postes réalisées. Si l’on y ajoute 8 «départs naturels» supplémentaires dans ces 6 mois, au total, 334 suppressions de postes ont été réalisées, incluant 222 reclassements, soit moins de la moitié des suppressions annoncées dans la presse. Ces chiffres démontrent sans discussion que l’accord que nous avons négocié et signé le 13 février 2013 a parfaitement…
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