LES GENDARMES DU MONDEMême si l’on pouvait s’y attendre depuis quelques semaines, l’annonce du départ d’un directeur général délégué tel que Didier Valet a créé la stupeur et l’inquiétude. Il faut dire qu’il avait un leadership et que son parcours suscitait le respect de ses équipes. Mais tout cela ne pèse pas bien lourd devant la justice américaine qui enchaîne les contrôles et s’apprête à installer dans nos locaux 150 personnes pour éplucher sans aucune restriction tous les documents internes. Même si l’effet immédiat du départ de Didier Valet sur le cours de l’action SG aura finalement été limité, il ne faut pas oublier que celui-ci anticipait déjà une bonne partie des ces mauvaises nouvelles. Plus inquiétant à nos yeux, Frédéric Oudéa avait déjà rassuré les marchés lors de l’Investor Day en garantissant aux actionnaires 50% du résultat net du groupe et donc un dividende à 2,2€ « quoiqu’il arrive ». Quid du personnel dans ces circonstances ? Au-delà de la gouvernance de la BFI, qu’il faut clarifier très rapidement, nous serons exigeants pour que ce ne soient pas les salariés qui fassent une nouvelle fois les frais des amendes, des litiges et autres frasques dont ils ne sont pas responsables. On nous bassine déjà assez avec les vertus du code de conduite dans les formations et dans les évaluations. Nous allons également pouvoir constater si l’organisation en BU/SU augmente autant la résilience des diverses activités à ce genre de turbulences que nous le clame la direction. D’après cette dernière, une telle…
lundi, 12 mars 2018 17:34

Le tournant des DRH ? 12 Mars 2018

De :  DP CGT  Envoyé : jeudi 8 mars 2018 17:07 À : Direction SGSS Cc : RSO Objet : [IRP] DP-CHSCT Discrimination des femmes de retour de congé maternité  Bonjour, Lors de la fameuse journée des annonces, certaines femmes de retour de congé maternité se sont fait expliquer leur proratisation pour cause de maternité. L’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes prévoit en son article 8.3.4 que «  s’agissant de la part variable de rémunération , la survenance du congé maternité ou d’adoption pendant une partie de l’année ne peut en aucun cas constituer un motif d’exclusion. L’attribution de la part variable de rémunération, résulte notamment de la contribution individuelle des salariés en tenant compte des objectifs et du travail réalisés pendant la période de présence.il est précisé que le temps de présence ne peut être un critère de détermination de part de la rémunération. La situation des salarié(e)s en congés légal ou conventionnel de maternité ou d’adoption , et ayant eu une activité au cours de l’année civile de référence, est examinée au regard des objectifs fixés selon les mêmes conditions et les mêmes critères d’appréciation que les autres salariés. Le montant de la part variable tient en compte également de la moyenne des évolutions de la part variable perçue par les salariés relevant de la même catégorie professionnelle (TMB/Cadres), lors de l’échéance annuelle d’examen des situations. » Le code pénal prévoit en son article L225-1 que « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine,…
AU DESSUS D’UN NID DE COUCOU «Je ne suis pas sur le départ ! » a répondu, amusé, Frédéric Oudéa au représentant syndical qui lui parlait de «la rumeur de son départ qui enfle à la cantine» (sic). «C’est le Conseil de mai 2019 qui décidera de mon sort » aura-t-il clos ce point lors de la rencontre trimestrielle avec les représentants nationaux des syndicats. Il faut dire que, plus sérieusement, les sujets de préoccupations ne manquent pas en ce moment : fixation des objectifs, annonce des variables et des éventuelles augmentations, le tout dans un contexte de transformation du réseau et de réorganisations de quelques BU/SU des services centraux. C’est dans cette situation pour le moins tendue que va s’ouvrir la prochaine enquête sur la qualité de vie au travail (QVT). Nous avons donc rappelé à F. Oudéa qu’il fallait arrêter de «faire de la com» et s’attaquer réellement aux sujets de fond. Piquée au vif, la DRHG, responsable de la Com, nous a répondu : «Je ne suis pas là pour repeindre les murs en blanc et dire que tout va bien. On va renégocier l’accord et j’ai besoin de vous autour de la table». Ca tombe bien, nous ne manquons pas de propositions et la CGT n’a pas l’habitude de déserter quand il s’agit de défendre les intérêts des salariés et leurs conditions de travail. DANS LES NUAGESNous avons profité de l’entretien au 35ème étage pour faire part de notre inquiétude concernant les infrastructures logées à Tigery. En fait, notre data center est…
LES RAPETOUS’il y a une chose que les salariés de la SG ont bien en tête, c’est que la stratégie court termiste de réduction de coûts se diffuse un peu plus encore, dans tous les secteurs. Nous l’avions écrit après l’Investor Day, les 900 suppressions de postes supplémentaires dans le réseau, jetées en pâture aux marchés et dans les médias, ne sont qu’une partie de l’iceberg (25% du milliard d’économies d’ici 2020). Depuis, des réorganisations dont l’impact sur l’emploi est extrêmement élevé ont été annoncées dans les services centraux : 12% de réduction de postes chez Lyxor et 22% chez IRBS ! Il aura fallu que la CGT exige un traitement sérieux pour éviter que les salariés concernés ne soient traités dans le «cadre de la mobilité classique et ordinaire». Le dernier CE des centraux a donc été particulièrement attentif sur ces 2 réorganisations. Tout cela pour honorer le fétichisme du ROE à 10% professé par Frédéric Oudéa, avec un taux de redistribution de 50% des bénéfices aux actionnaires. La grande majorité d’entre vous, quel que soit leur secteur d’activité et leur niveau de responsabilité, ont exprimé leur ras-le-bol. Et nous vous invitons à continuer à le faire lors de l’élection de vos représentants au Conseil d’Administration du 13 au 20 mars prochains ! BDDF : VERBATIMC’est aussi dans ce contexte que, depuis fin novembre, se déroulent des négociations sur l’avenir du réseau et qu’un projet d’accord a été soumis à la signature des syndicats le 1er mars. Les retours des salariés sur le…
AUX ACTES ! «Mais si on ne fait pas de communication… on fait quoi ?». C’est la question de fond du nouveau directeur des relations sociales que nous retiendrons de la réunion du 15 février, en vue du renouvellement de l’accord QVT. Seule la CGT n’avait pas signé l’accord précédent. Le bilan présenté en réunion ne nous a pas fait regretter notre position. Pis encore, malgré les millions d’euros déversés en communications diverses et variées, nous constatons sur le terrain la dégradation constante des conditions de travail et de la qualité de vie au travail. «Nous avons des idées concrètes à vous soumettre !» avons-nous tenté pour rassurer le représentant de la direction. Il suffirait que la discussion prenne comme objectif la levée des sources du stress et l’éradication des facteurs pathogènes dans l’organisation du travail pour que la CGT participe à la négociation. Mais si le but de cette dernière demeure l’organisation de conférences pour manger équilibré ou apprendre à faire des micro-siestes tout en culpabilisant les salariés de ressentir du stress au quotidien faute de «savoir le gérer», alors la direction n’a pas besoin de nous.    BDDF : NOUVEAU ROUND Le nouveau projet concernant BDDF a été déposé dans les permanences syndicales. Il est disponible sur nos sites internet ou intranet, et tous vos commentaires sont les bienvenus (nous avons même créé un forum dédié sur le site internet). Le «document de travail» du 5 février est devenu un «projet d’accord» de 28 pages pour lequel il n’est prévu qu’une seule…
NOUVELLES DU FRONTLe nouveau dispositif d’incitation à la mobilité géographique envisagé par BDDF a donc fait l’objet de la quasi-totalité de la réunion du 5 février. Sur la base du « document de travail » de 14 pages remis quelques jours avant (cf nos sites), chaque organisation syndicale a tenté de replacer les curseurs pour que l’objectif d’«inciter à la mobilité» soit bien une incitation financière, et non une obligation imposée aux salariés. Nous verrons lorsqu’un nouveau document de travail nous sera remis si l’ensemble de nos demandes a bien été entendu. Pendant près de 3 heures, l’ensemble des organisations syndicales a donc relevé à tour de rôle les multiples chiffons rouges dont la direction avait truffé le document de travail. Au passage, il faut noter que ce fut l’occasion pour les syndicats de s’exprimer pour une fois d’une même voix. Avec 2135 suppressions de postes prévues d’ici 2020, l’enjeu est de taille et justifie bien cette unanimité. Pour la CGT, il est également essentiel de veiller aux attentes des salariés qui resteront et dont l’entreprise a le plus grand besoin, avant d'organiser des départs dans des conditions acceptables. La prochaine réunion est prévue lundi 12 février. Alors que la motivation est en berne, les messages doivent être clairs et traduits dans les faits : une mobilité motivante, équitable, basée sur l'envie et non la contrainte, inscrite dans un parcours de carrière, la reconnaissance des expertises, y compris financière, avec une logique d'accession au statut cadre plus ouverte ... autant d'ingrédients indispensables pour…
RIP IP VALMYLa communication est un art. Celle effectuée sur «l’évolution» de l’ex-régime de retraite complémentaire IP Valmy – dont le bilan depuis sa création en 1994 était nettement positif - restera dans le best of. A sa lecture, personne ne peut comprendre qu’il ne s’agit pas d’une simple évolution, mais bel et bien d’une transformation d’un plan à prestations définies (vous savez combien vous toucherez à votre retraite) en un plan à contributions définies (le montant de votre retraite dépendra des performances de votre portefeuille) moins avantageux. C’est pourquoi la CGT s’est si fortement opposée l’an dernier, seule, à cette dégradation de nos avantages sociaux et qu’elle a lancé une pétition contre «l’évolution» de notre dispositif de retraite supplémentaire paritaire et interne. Elle a malheureusement été avalisée par l’ensemble des autres syndicats l’an dernier. SOUS L’EAU ET SOUS ASTREINTELe mot d’ordre est clair : «Merci de saisir vos coordonnées personnelles indispensables en cas de problèmes graves». Certes la démarche est officiellement volontaire, mais en dessous de 80%  de volontaires, ça commence à rouspéter un peu partout et devenir insistant. Comme quoi tout est relatif … les chiffres et la définition même du volontariat. Si par ailleurs, au gré des crues, nos collègues dont la maison est menacée par les eaux ou le trajet compromis par les conditions météorologiques avaient un signe « bienveillant » de la direction, l’histoire s’arrêterait là. Mais en plus des «informations sur la crue», la Direction "recommande" d'emporter son matériel portable et impose de prendre un jour de…
VOX POPULI Merci à l’ensemble des électeurs qui se sont exprimés pour soutenir nos représentants au Conseil d’Administration. Le faible taux de participation n’aura cependant pas suffi à élire le cadre et le technicien qui nous y représenteront pendant les 3 prochaines années.  Un second tour aura donc lieu du 13 au 26 mars prochain. La progression notable de la CGT SG (+4,38% tous collèges confondus) permet d’imaginer la possibilité d’un représentant CGT au Conseil d’Administration. Ce serait le fruit d’un travail entamé depuis de nombreuses années et il ne manque pour y parvenir que d’accentuer la mobilisation du premier tour. La CGT y est arrivée en seconde position avec 27,38% des voix (29,54% chez les techniciens et 26,06% parmi les cadres). Autre fait notable, la candidature isolée, malgré le soutien de ses sponsors dans les rangs de la direction, ne recueille que 8,01%. Echec cuisant pour ceux qui prétendaient représenter la majorité silencieuse. NON A LA CASSE DU RESEAULa question principale est bien de savoir comment le réseau pourrait tourner avec 900 suppressions de postes supplémentaires, qui se cumulent aux 552 dans les PSC et aux 2.000 initialement prévues en agences par la direction de BDDF. De plus, avec de tels chiffres, comment éviter les licenciements secs et la mobilité forcée ? Ce sont ces questions que la CGT a clarifié lors de la réunion du 19 janvier. La direction avait bien pris soin de nous remettre, la veille, un document de quelques pages pour esquisser les accompagnements sociaux des…
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