15124 Les organisations syndicales de la Société Générale ont remis 15124 signatures sur leur pétition au Président. Daniel Bouton a reçu les 5 syndicats le 2 avril pour l’occasion. Il a souligné le résultat " remarquable " obtenu, résultat qui sera communiqué au Conseil d’Administration du 6. Les syndicats avaient également prévu de remettre une copie au président de la BNP, mais celui-ci n’a pas donné suite, il recevra donc par la poste l’opinion des salariés de la Société Générale et de leurs syndicats. Par ailleurs, Daniel Bouton a évoqué le calendrier encore incertain du fait de l’absence de sa publication. Il dépendra de la décision du CMF, qui peut porter sur l’ordre des OPE. Les décisions d’échange se prenant dans les 10 derniers jours, les 3 dernières semaines d’avril seront stratégiques. Après la remise de la pétition, première expression véritablement massive de l’opinion des salariés de la Société Générale, se pose donc la question d’une nouvelle étape pour enfoncer le clou dans ces jours prochains. A chacun ses responsabilités, il est de celle des syndicats de la Société Générale de défendre l’emploi du personnel, et cela passe par l’échec de l’OPE SBP. Dès la semaine prochaine, ils se rencontreront pour mettre au point cette étape : une étape qui s’appuie sur 15124 personnes décidées à mettre en œuvre toute leur détermination. EXCES DE TABLE Certes on côtoie dans cette bataille toutes sortes de gens pas très qualifiés pour les luttes sociales. Ainsi après les pétitions pirates, voici venue l’association…
ALTERNATIVE Dans le grand désordre qui se profile où chacun gonfle un peu plus les biceps, la lettre ouverte aux pouvoirs publics et aux patrons des banques signée par 4 Fédérations de la profession a posé pour la première fois une alternative crédible. C’est sur la base de cette proposition que les représentants des syndicats de la Générale et des Fédérations ont demandé à Bercy mercredi soir de prendre position. Clairement, le directeur du trésor et le gouverneur de la Banque de France siègent au Conseil des Etablissements de Crédit qui doit donner son agrément à l’OPE de la BNP, au sort de laquelle est suspendue l’OPE SG-Paribas ; le lendemain matin, le ministère publiait un communiqué qui appelait " tous les acteurs concernés à privilégier les solutions les plus respectueuses du bon fonctionnement de la place, des intérêts individuels et sociaux, ainsi que de l’intérêt national "… des solutions " élaborées dans le dialogue et la concertation, notamment avec les partenaires sociaux ". Une déclaration qui va tout à fait dans le sens de l’exigence des 4 Fédérations d’élaborer des accords et des coopérations plutôt que de céder aux marchés et compter les morts. Dans le même temps, le tandem Bouton-Levy-Lang vantait leur projet à Londres en promettant du sang…5000 emplois (dont 8 à 900 sur la place de Londres) selon les estimations revisitées qui promettent un ROE de 18% dès 2001. Voilà bien le fossé qui nous sépare : nous n’avons pas l’intention de choisir entre la peste…
L’avenir de Lamballe En rencontrant le Président de la Société Générale lundi matin, les organisations syndicales ont fait part de leur détermination à mettre en échec l’OPE du Président de la BNP. Daniel Bouton a rappelé les motivations du rapprochement SG-Paribas : pas de fusion de réseau nécessaire, complémentarité dans la banque de gros et d’investissement, tandis qu’il a qualifié l’OPE de Michel Pébereau de désordre général pouvant ouvrir des opportunités à des groupes étrangers. Le diagnostic est proche du nôtre, et de la raison de notre hostilité à l’OPE. L’urgence est d’y faire échec parce que la logique de cette OPE est celle des marchés qui réclament avec force une restructuration dans la banque. Aucun avenir différent du grand lessivage exigé par les marchés n’est donc possible sans ce préalable : l’échec de l’OPE sur SG-Paribas. Les mieux placés pour gagner cette étape sont les salariés eux-mêmes : en exprimant massivement leur rejet, ils sont capables de stopper les ardeurs des " investisseurs " tentés par l’opération. Mais cette étape n’est que la première d’un affrontement qui porte sur l’avenir du secteur bancaire lui-même. La riposte boursière exposée par Daniel Bouton aux syndicats envisage en dernier ressort " une alliance d’égal à égal " avec une banque européenne qui pourrait le conduire à avoir son bureau hors de France. Autrement dit, notre capacité à mettre en échec cette OPE concourt à préserver un secteur bancaire fort dont les centres de décisions resteront en France… à l’encontre de l’OPE de…
HORS-LA-LOI ABSOLUE Le Rédac Chef des Echos se félicitait du départ d'Oskar Lafontaine, coupable d'avoir contesté "la loi absolue"... c'est-à-dire la loi des marchés, tout en relevant que l'Europe, entendez les institutions bruxelloises, avaient joué dans l'affaire leur rôle de garde-fou. On ne saurait mieux décrire l'énorme pression qui tente de pousser toute l'Europe à se plier à la loi des marchés, ou plutôt aux standards du libéralisme anglo-saxon, au point de pousser vers la sortie un ministre des finances. L'OPE lancée par la BNP sur la Société Générale relève de la même pression. Alors que les marchés financiers réclament une restructuration sauvage sur le mode libéral de la banque de détail en France, l'OPE du président de la BNP est saluée par les analystes comme répondant précisément à cette exigence. Il ne s'agit pas de construire un acteur puissant capable de soutenir l'économie nationale, il s'agit dans ce projet de satisfaire les appétits des investisseurs étrangers... et, si d'aventure il réussissait, les déclarations rassurantes de M. Pébereau ne pèseraient pas lourds lorsque les représentants des fonds de pensions taperaient du poing sur la table. Voilà pourquoi la décision ne viendra pas des actionnaires, contrairement à ce que les adeptes de cette nouvelle religion disent, mais plutôt des salariés. La déclaration des 5 syndicats de la Société Générale a clairement situé l'enjeu, maintenant il faut que la pétition aille au-delà des 20000 signatures. Ainsi les marchés seront prévenus de ce qu'il adviendrait d'un passage en force, à l'américaine, et de…
EMPLOI La consultation annuelle du CCE sur l’emploi a confirmé la poursuite de la même politique, envers et contre tous. Les résultats comparés de la banque de détail et des activités de marchés auraient pu pourtant cette année infléchir quelque peu la stratégie. 300 de moins en 99 pour le réseau, 450 de plus pour les marchés, on continue à user de toutes les ficelles pour tirer dans le même sens, comme par exemple les départs en préretraites ARPE , 264 dans le réseau pour 177 recrutements dans les centraux. Tous ceux qui dans le réseau font des acrobaties pour continuer à assurer un service de qualité, encouragent la Direction à poursuivre la baisse. Certes il faut “ penser au client ” comme disent nos chers patrons… à ceci près que le service est dangereusement mis en cause et que le sort des salariés d’aujourd’hui pourrait bien se sceller sans qu’ils voient le coup venir. Pour faire face aux départs massifs à partir de 2005/2010, il faudrait procéder à des recrutements préventifs. Ce n’est pas le choix semble-t-il de la direction qui préfère laisser vieillir la pyramide des âges, ce qui lui fournira ensuite un excellent prétexte pour lutter contre la “ sédentarité ” et promouvoir ” " la mobilité salariale ”…un concept développé par l’ex-CNPF et défendu par PY aux journées des directeurs. Autrement dit la solution trouvée par la DRH consiste à pousser dehors ceux qui sont là depuis trop longtemps. BORN TO BE WILD Le personnel de…
NO FUTURE Passé inaperçue, la déclaration du gouvernement sur l'avenir du   secteur bancaire et financier à l'Assemblée Nationale allait pourtant quelque   peu à contre-courant des préceptes de l'économie libérale. DSK a affirmé devant   les députés la nécessité d'un secteur financier au service de la croissance,   de l'emploi et de l'investissement. Cette nécessité est-elle toujours compatible   avec les exigences du ROE et du dividende par action? Pas sûr,  bien que BOUTON   ait tout de même assigné au rapprochement avec Paribas un rôle à jouer dans   le développement de l'économie. Reste que DSK a fixé 3 conditions aux regroupements   et notamment qu'ils aient un sens social, c'est à dire que des engagements sociaux   soient pris, et qu'ils aient un sens national, c'est à dire que les centres   de décision restent sur le territoire national. Tous ces beaux objectifs ne   seront  pas facile à concilier avec la tournure que prend les évènements à l'ouverture   de la privatisation du Crédit Lyonnais. Presque déjà hors course pour cause   de vieilles rancœurs, le futur groupe SG-Paribas ne donne pas lui non plus au   travers des annonces successives, de signes évidents d'une quelconque distance   avec la politique de fuite en avant pour se conformer aux lois du 15%. Après   une 1ère réunion décevante pour constituer le comité de concertation, les objectifs   annoncés de synergies, c'est à dire d'économies d'échelles, à l'horizon 2001   plus de 5 milliards de francs, font écho à la poursuite de la baisse des effectifs   du réseau, -300 prévus en 99 tandis qu' INFI…
  COMITE EUROPEEN Après BOUTON présidant le CCE, CITERNE présidant le Comité de Groupe,   c'était au tour de DUVERGER de s'y coller pour la présidence du Comité d'Entreprise   Européen qui s'est tenu le 17 février et dont le premier point à l'ordre du   jour était l'OPE SG/PARIBAS. L'ensemble des membres élus étrangers et les 4   organisations syndicales françaises (CGT-CFDT-FO-CFTC) ont demandé dans une   déclaration commune que le Comité de Concertation et de Suivi traite également   des conséquences de ce rapprochement dans chaque pays européen. Le discours   de la Direction Générale est resté le même et se voulait rassurant. Même Cetelem   où le problème se posera de façon cruciale en Italie, DUVERGER a précisé "il   faudra que nous traitions le personnel correctement". A Londres,  à propos   duquel le représentant anglais rappelait les dégâts dans le personnel suite   au rapprochement avec Ambros, DUVERGER a répondu que "cela n'avait pas   grand chose à voir". L'OPE SG/PARIBAS prendrait du temps et pas obligatoirement   avec des compressions de personnel. PY, futur DRH du nouveau groupe, a précisé   : "Aujourd'hui on n'est pas en mesure d'évaluer les conséquences sociales".   Il a recadré le discours en disant "C'est le droit de chaque pays qui est   le passage obligatoire". Autrement dit il vaudra mieux être un salarié   licencié en Espagne plutôt qu'en Angleterre étant donné les législations sociales   respectives de chacun de ces deux pays. DIALOGUE SOCIAL…FRILEUX ! Réunis à la Maison de la Chimie le 19 février, les représentants   syndicaux de la SG et de Paribas ont eu…
FAITES-MOI CONFIANCE La séance plénière du CCE qui s'est tenue le 5 février pour traiter du mariage SG-Paribas, n'a pas rassuré les élus malgré les efforts évidents de BOUTON dans ce sens. Après l'annonce euphorique de ce mariage, les nuages commencent à s'accumuler au-dessus du nouveau couple : critiques de la presse économique, mise sous surveillance des agences de Rating, accueil réservé des marchés et baisse des cours des actions, etc.. Par ailleurs, de la théorie à la pratique, les questions commencent à se poser, particulièrement sur la manière de gérer les redondances des filiales respectives de la SG et de Paribas. Toutes les questions relatives à ces problèmes ont fait l'objet de réponses du genre..." on a le temps de voir ça plus tard", ça fait froid dans le dos. Dans ces conditions, CFDT, CFTC, CGT et FO ont décidé de prendre les devants et ont adressé à Py, dans les heures qui ont suivi cette séance plénière, des propositions concrètes concernant la cellule de concertation et de suivi annoncée précédemment. Cette structure aux compétences étendues à l'ensemble du domaine social et organisationnel du rapprochement devrait être doté de moyens conséquents, et d'un réel pouvoir de proposition. La prise en compte par la direction de ces propositions constituera le premier signe tangible de sa véritable volonté de mettre en place une relation sociale innovante et positive pour tous. MAIS JUSQU'OÙ S'ARRETERA-T-IL? Embarqué sur sa lancée, BOUTON a annoncé, au cours du même CCE, son intérêt pour le Crédit Lyonnais…
RETOUR VERS LE FUTUR L'annonce, ex-abrupto, lundi 1er de l'OPE Société Générale sur   Paribas a déclenché une rafale de déclarations et de rumeurs si l'on s'en tient   aux déclarations du Président ce jour-là auprès des représentants syndicaux,   "tout reste à construire". La CGT, dans un communiqué, a pris acte   des déclarations de "bonnes" intentions tout en considérant que l'emploi   devait être considéré comme une condition de réussite du projet. En dehors des   objectifs financiers affichés, 15% du ROE, 15% de progression du dividende pendant   3 ans, propres à satisfaire "les marchés"... l'ampleur de l'opération   suscite de bien légitimes inquiétudes que la direction semble avoir menée d'avance.   Pour une fois, les syndicats ont été rapidement informés et la direction a fait   part de sa volonté de traiter les problèmes "en amont" au travers   de la création d'une structure de concertation avec les syndicats. Une première   date de réunion entre les directions de la Générale et de Paribas et les syndicats   des 2 groupes a été fixée au 19 février. Sachant que l'OPE devra se terminer   le 16 mars, cette structure de concertation pourrait bien avoir un calendrier   très chargé. D'ici là, le Comité Central d'Entreprise sera réuni le 9 février   et le Comité d'Entreprise Européen le 17. QU'EST-CE QU'ON A FAIT DES TUYAUX   ? Hâtons-nous lentement, c'est la conclusion de la réunion du 4 qui   devait fixer le calendrier des négociations 99 entre la direction et les syndicats.   C'est le cas en particulier de la négociation sur les 35 heures, sous…
DR JEKKIL et MR HYDE La CGT a reçu un courrier électronique par internet, peu importe   son origine, un courrier d'insultes à l'encontre des chômeurs et assimilés baptisés   "guignols, fainéants et rien à foutre" réclamant "une   augmentation des rentes viagères appelées communément minima sociaux"...   sic ! Suivent des considérations sur les français qui sont des assistés   et qui attendent de l'Etat qu'il se demerde pour sauver des nullards qui   ne savent rien faire de bien. Aux yeux du quidam, qui se classe bien sûr   dans la catégorie des travailleurs, l'augmentation du SMIC et autres conneries   ne peut que pousser les trous du cul à ne pas aller chercher du boulot   ! Vulgaire direz-vous... certes ! mais que dire de ce passage du discours du   président de l'AFB, Michel Freyche, au dîner annuel ? Entre 2 plats distingués   et avant de savourer un cigare forcément cubain, le pensionné du 18 rue Lafayette   appelle de ses voeux un changement de comportements et de mentalités, déplorant   les prélèvements sociaux et fiscaux dans notre "cher vieux pays"...   Pointant du doigt les "toujours plus", qu'il a débusqué parmi   "les allocataires" et même parmi "certains"   dans notre profession.Le vieillard, âge et idées confondues, leur oppose "ceux   qui ont beaucoup et bien travaillé", et qui par conséquent ont réussi...   car, c'est la nature qui le veut, "celui qui gagne de l'argent ne doit   plus être systématiquement l'objet de suspicion ou de réprobation".   Le sociologue Pierre Bourdieu qualifie cette théorie de "théodicée de leurs   privilèges", justification intellectuelle de…
FEUILLETON Les lettres des non-signataires sont parvenues à l'AFB et au SNB pour leur signifier l'opposition à l'accord de branche. L'AFB a déjà laissé filtrer qu'elle allait de son propre chef considérer cette opposition mal fondée ce qui obligera les 4 fédérations à saisir elles-mêmes le tribunal. L'AFB espère peut-être jouer la montre en tentant d'obtenir avant l'aboutissement de la procédure des accords d'entreprise... des fois que certains syndicats d'entreprises soient plus compréhensifs que leurs fédérations. C'est ce qui s'appelle s'enfoncer dans sa logique d'accord minoritaire; perdant ainsi un temps qui aurait pu être mis à profit pour négocier des accords sur une autre logique. A la Générale, la direction prudente a pris contact avec les syndicats pour fixer le calendrier de négociation : la réunion doit se tenir le 4 février. Serait-ce un signe de sagesse ? Notons qu'avant de fixer le calendrier, il faudra savoir ce qui est à négocier... si c'est seulement l'application de l'accord de branche, ça risque d'être vite fait ! PRE-RETRAITES Improprement appelée pré-retraite, le système ARPE de l'UNEDIC a été reconduit pour 99, les dispositions permettent de partir avant 60 ans sous certaines conditions d'âge et d'ancienneté. Une réunion est prévue le 11 février avec la direction de la Société Générale pour renouveler l'accord d'entreprise. GRANDES MANOEUVRES Successivement, les alertes se sont à nouveau manifestées quant à l'avenir du secteur bancaire. Faillite d'une société d'investissement en Chine, remous sur la monnaie brésilienne, dans les 2 cas la Société Générale est fortement engagée, et…
VICTOIRE A LA PYRRHUS En signant son accord de branche le 4 janvier, l'AFB a peut-être cru remporter une victoire, mais c'est une victoire à la Pyrrhus. Que pourra-t-elle en faire, de son accord ? Son application réelle ne doit intervenir que le 1er janvier 2000, alors que la seconde loi aura été votée et entrera en application. Espère-t-elle ainsi faire pression sur le gouvernement pour que cette loi s'inspire de ce genre d'accord ? Le ministre a déjà dit que les accords d'entreprise seraient primordiaux... mais surtout on voit mal une deuxième loi marquée davantage par ceux qui l'ont combattu ! Quant aux négociations d'entreprise qui doivent s'ouvrir, l'accord ne règle rien. Soit les directions négocieront avec la totalité des syndicats, celles-là devront s'écarter sensiblement de l'accord de branche, soit elles utiliseront la méthode AFB, et elles obtiendront le même résultat : un signataire unique. La bataille se poursuit donc. Les fédérations non signataires, qui représentent tout de même les 3/4 de la profession ont décidé d'exercer leur droit d'opposition et d'inviter le ministère du travail à refuser l'extension de l'accord. Elles ont décidé de publier également une expression commune sur l'accord et elles vont coordonner l'action de leurs syndicats respectifs dans les négociations d'entreprise. En choisissant coûte que coûte d'obtenir un accord pour disposer des moyens de contourner la réduction du temps de travail, l'AFB n'a pas contribué comme elle le prétend au renforcement du dialogue social ; elle l'a seulement mené à une impasse. PANEGYRIQUE Le billet…
LE FAIT DU PRINCE Les négociations salariales se suivent et se ressemblent. Comme   l'année dernière, une prime de 22% du brut avec un plancher de 2.400 Frs soldera   les comptes. Le montant sera versé fin janvier en même temps que le complément   de gratification dont l'arbitraire continue lui-aussi. Ceci n'empêche nullement,   PY, le Directeur des Ressources Humaines de revendiquer cette politique salariale   en méprisant le "souci égalitariste" des syndicats. Digne de la monarchie   absolue et de son système de "pensions", cette politique de bonus,   stocks-options, compléments salariaux divers est tout aussi opaque. La direction   a finalement refusé la demande de la CGT de fournir les différents montants.   La transparence est pourtant la moindre des choses lorsque l'on revendique le   droit de donner beaucoup à quelques uns : rappelons que ces sommes représentent   maintenant dans les 20% de la masse salariale conventionnelle ! C'est d'un tout   autre effort de clarification et de "moralisation" de la politique   salariale dont nous avons besoin. Les privilégiés étant par nature beaucoup   moins nombreux que les laissés pour compte, cette politique commence à faire   des mécontents. Le personnel de Marseille Canebière a débrayé le 12 janvier   pour protester contre la baisse du complément de grats annoncée au CE... mais   c'est la nature même du système qui est en cause ! Il est vraiment regrettable   que dans ce domaine, l'absence d'unité syndicale permette à la Direction d'avoir   les mains libres. En définitive, FO et le SNB ont signé comme l'année dernière. PAVE DANS LA MARE L'accord signé…
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