FAITES VIVRE VOTRE MUTUELLE     Pourquoi faut-il voter avant lundi 25, 15h ? Après tout, quel intérêt ? Quelles sont les conséquences d’une forte abstention ? Ces questions reviennent chaque année quand les adhérents de notre Mutuelle sont invités à s’exprimer sur les résolutions (nos consignes sur le site CGT). Ne pas voter a un coût pour la Mutuelle et un second tour représente un surcoût. Mais c’est aussi prendre le risque, qu’un jour, votre avis ne vous soit plus demandé. En effet, en l’absence de quorum, l’ACPR pourrait remettre en cause cette expression directe des adhérents et imposer à la Mutuelle un autre dispositif qui vous priverait de ce droit. TOLERANCE ZERONous ne le répéterons jamais assez. Il vaut mieux se faire allumer pour manque de production / productivité que de prendre des risques en ne respectant pas telle ou telle instruction. Dans le premier cas, vous prenez des risques sur votre variable, dans le second, vous vous mettez en risque professionnellement. Même si l’époque est au discours bienveillant, il ne faut pas oublier qu’après les litiges dont vous n’êtes pas responsables, les missions spéciales de l’inspection pleuvent un peu partout… et n’ont d’autres objectifs, en faisant du chiffre en terme de procédures disciplinaires, que de démontrer l’exemplarité de la SG. En attendant, soyez vigilant, respectez les instructions… et au moindre doute, saisissez un délégué de la CGT. ZONE ROUGE   Autonomie, responsabilisation ou flicage, c’est toujours la question quand on met en place des nouveaux outils informatiques. C’est plutôt la déception parmi quelques…
POSITIVE ATTITUDE Reportée…sine die ! Est-ce le fait que la SG soit arrivée n°1 du palmarès de la fondation de Jacques Attali des «entreprises positives» ou une surchauffe des agendas qui aura fait reporter la fameuse table ronde sociale qui devait avoir lieu le 13 juin ? Pour l’instant, il semblerait que ce soit la négociation sur la mise en place des instances représentatives du personnel à la SG, sous les contraintes issues des ordonnances Macron qui monopolise les équipes RH et les juristes pour trouver une solution intelligente au casse-tête jupitérien. La vision technocratique des représentants du personnel, appuyée (et inespérée depuis des lustres) par le MEDEF est bien éloignée de la réalité des entreprises – et de la nôtre en particulier. En décidant de supprimer les délégués du personnel et les CHSCT, pour ne laisser place qu’au CSE (Comité Social Economique), les nouvelles contraintes légales veulent institutionnaliser le rôle des élus du personnel. Pourtant l’histoire de la SG a démontré que ce ne sont pas de ronds de cuir dont les salariés ont régulièrement besoin, mais au contraire des élus au cuir endurci, proches des salariés, issus des équipes opérationnelles ou de leur management. L’avantage des ordonnances sera qu’elles vont vite faire comprendre à tous que la question n’est pas de savoir qui distribuera les chocolats ou organisera les voyages, mais qui sera le plus à même, dans une instance unique, de vous défendre en cas de tempête. L’inconvénient, c’est qu’il va falloir encore quelques négociations pour arriver à reconstruire…
1 MARIAGE & DES ENTERREMENTS L’info est fort opportunément sortie ce week-end et une seule dépêche d’un journal anglo-saxon aura suffi pour allumer la mèche. Depuis, la rumeur a repris de plus belle, la SG serait-elle en train de préparer un rapprochement avec UniCredit ? Démenti ambigu par la SG, alors que F. Oudea parlait lui-même de la prochaine consolidation bancaire européenne jugée inévitable (le communiqué ne dément que les discussions au sein du Conseil d'Administration). Quelques jours après la vague de spéculation et de panique autour des valeurs bancaires due au climat nauséabond en Italie, il est temps de prendre le temps de la réflexion. Tout d’abord, dans ce contexte politique particulier, de telles rumeurs ne servent qu’à dénigrer la SG. Même si, par ailleurs, une alliance avec UniCredit (fermement redressé par un certain Jean-Pierre Mustier) était déjà, il y a quelques années un scénario parmi les moins coûteux socialement dans le cadre de la consolidation bancaire, les obstacles restent nombreux. Et puis, sans être aussi lourd en termes d'emplois que la construction d'un "champion français" ou d’une «consolidation française», car un tel rapprochement serait très douloureux pour les salariés. Premiers actionnaires et principaux responsables de l’échec de l’assaut de la BNP en 1999, ces derniers peuvent rester les arbitres de la situation. Ne parlons même pas d’une alliance avec un concurrent allemand ou anglais, qui ne ferait qu’accentuer la dérive financière court-termiste impulsée par Frédéric Oudéa. Mais on peut noter aussi que cette arlésienne aura servi de contre-feu…
PETIT FOUR Frédéric Oudéa avait certes soigné son bronzage pour l’Assemblée Générale des actionnaires, cela n’a pas suffi à donner des couleurs à une réunion bien terne. Il est vrai que les résultats affichés par la banque pour 2017 ont été fraîchement accueillis lors de leur publication et que certains analystes reprochent à la direction son « manque d’inspiration stratégique ». La présentation du Directeur Général n’a rien fait pour dissiper cette impression tant son discours n’a fait que recycler des thèmes généraux déjà entendus les années précédentes (digital, satisfaction client, maîtrise des coûts…). Mais bon, il a affirmé que dans 10 ans nous verrions que les orientations actuelles sont les bonnes. En attendant, la priorité est donnée à la distribution de dividendes : l’objectif d’un taux de distribution de 50% est désormais assorti d’un niveau plancher de 2,20 euros par action. De quoi rassurer les rentiers, mais qui n’est pas un marqueur de dynamisme exubérant. Les applaudissements de la salle ont d’ailleurs été bien mous. Cette dernière ne s’est réveillée que pour ricaner lorsque Jean-Bernard Lévy a essayé de nous apitoyer sur la faiblesse de la rémunération des dirigeants de la banque par rapport aux autres grands patrons européens. Pas de joli graphique pour montrer la NAO à 0 depuis 2011 en revanche. Forts des 187.191 voix déléguées par ceux d’entre vous qui avaient mandaté notre représentant pour voter à l’AG (+7.000 par rapport à 2017 alors que l’actionnariat salarié a fortement reculé en l’absence de PMAS), nous nous sommes opposés aux…
AU BON BEURRE Le récent rapport d’Oxfam a confirmé, au-delà de la SG, ce que nous dénonçons depuis des années : distribuer 65% des résultats sous forme de dividendes est une voie déraisonnable et dangereuse. Patrick Arthus et  Blackrock (le plus grand gérant de fonds au monde) qui n’ont rien de crypto-gauchistes, s’inquiètent eux aussi de cette dérive qui met en péril l’avenir des entreprises. C’est dans ce contexte et profitant de la présence de Frédéric Oudéa que nos élus au CSEC (ex CCE) sont intervenus pour dénoncer l’incohérence de choisir de distribuer 65% des résultats 2017 sous forme de dividendes alors même que la Société Générale a besoin d’importants investissements dans cette phase de transformation et que le ratio CET1 de la banque – dont on nous rebat les oreilles depuis 2011 pour justifier une politique d’austérité tous azimuts – est à peine moyen. N’est-ce pas l’avenir de la SG que l’on sacrifie ainsi au veau d’or du court-termisme ? Et où est l’équité vis-à-vis des salariés alors que l’intéressement participation baisse de 13% ? ... Un brin agacé, le DG a répondu que le choix de la SG avait été d’investir dans le réseau, qu’il aurait été facile de faire baisser les coûts, mais que ce n’était pas le choix opéré. Pour lui, la politique de versement des dividendes est en ligne avec les autres banques - ce qui est discutable. Quel que soit le contexte, la CGT ne renonce pas à ce que ces questions soient traitées durablement en favorisant…
LE MERCATO Finalement, il n’y aura pas de mercato externe à la SG. La solution retenue sera interne. Elle se veut «élargie», avec des "compétences internes reconnues par les équipes" et ayant « une bonne réputation». C’est l’occasion de saluer la démission de Bernardo Sanchez Incera qui devrait bénéficier d’indemnités de départ confortables et dont le portefeuille a été partagé entre Philippe Aymerich (ex DG crédit du nord) et Philippe Heim (Banque à l'international, services financiers et assurances). Séverin Cabannes reprend la supervision de GBIS. Il est remplacé par Diony Lebot (actuellement à la direction des risques). La présentation des résultats a aussi été l'occasion de communiquer sur les litiges en cours. La réaction des marchés et des analystes a été négative en raison également de l’absence de perspectives claires pour l’avenir. Mais la culture des résultats reste celle des actionnaires. La trajectoire espérée par les salariés n’est pas fongible avec cette logique financière court-termiste, surtout en période de fortes transformations. Ils paient un lourd tribut pour atteindre ces résultats, impactés des effets dont ils ne sont pas responsables. A l’heure où des investissements massifs (informatique, formation, etc) sont indispensables pour que l’entreprise se transforme au service des clients et dans l’intérêt des salariés, cela signifie nécessairement un ralentissement en termes de rentabilité. Pour ne pas alarmer les marchés, qui ne sont pas dupes, la direction parle du résultat sous-jacent, mais la vraie facture est présentée aux salariés. Ce sont pourtant les 1ers actionnaires de l’entreprise… et surtout sa vraie richesse !           TARNAC SUR…
CIRCULEZ, Y A RIEN A VOIR      Mark Zuckerberg aura encore une fois défrayé la chronique avec le scandale «Cambridge Analytica». Cette affaire aura mis en lumière la fragilité de nos espaces privés et de nos libertés individuelles face aux nouvelles technologies. C’est justement sur ce registre que la CGT SG se bat depuis quelques années pour que les salariés ne soient les victimes d’une utilisation répressive de technologies invasives. Lors de l’installation de DLP (outil qui scanne tous les mails qui sortent de la SG et donc sur vos boîtes personnelles), nous avions exigé et obtenu grâce à un jugement favorable que des limites et des garanties soient entérinées dans un accord. Depuis, les technologies ont évolué. Cisco, Skype, Osmose, Cast et tant d’autres outils ont été déployés. L’ensemble des posts, mails, conversations, échanges sont enregistrés et peuvent servir lors d’une mesure disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement… Nous avons exigé que ces procédures soient présentées aux organisations syndicales afin qu’elles puissent mesurer si leur objet n’est pas en train de déraper, qu’elles sont bien proportionnées à leur objectif, etc. Il en va de même pour les habilitations de consultation des comptes bancaires. Fermement pistée sur Contact, il semblerait que le déploiement des  nouvelles applications soit moins rigoureux sur ce point. Nous avons exigé de pouvoir avoir la traçabilité des gens qui ont consulté les comptes du personnel. La réponse est attendue depuis quelques mois … Faute de réponses sur ces différents points, nous irons demander à un juge ce…
LE BONNETEAU Il fallait avoir pris des notes pour s’y retrouver sur l’intéressement-participation (P+i). Pour résumer, l’opération «PMAS musclé» avortée fin 2017 a été remplacée par une prime de 1.000 euros de supplément d’intéressement pour tous (non proratée pour les temps partiel) versée en même temps que la P+i 2018. Mais parallèlement, compte tenu des résultats, l’enveloppe globale 2018 est en baisse de 16 millions d’euros (-13,7% !). Soit un total de 140 millions. Heureusement que nous avions renégocié la formule en juin 2017, sinon l’ancien accord (que seule la CGT avait alors refusé de signer) aurait fait fondre l’enveloppe de 14 millions supplémentaires… ! La direction a trouvé que c’était «finalement une enveloppe de bon niveau» qui «permet une bonne comparaison avec nos concurrents ». Nous avons demandé que les benchmarks P+i (qui les rendent si confiants) nous soient transmis. Et nous lui avons fait remarquer qu’elle devait confondre avec les actionnaires, pour qui, malgré les résultats, le plancher du dividende sera de 2,20 € par action. Soit une enveloppe supplémentaire d’environ 600 millions d’euros !     LA RELATIVITÉ Les projets additionnels de réorganisation du réseau pour 2018 et le programme 2019 vont être officiellement présentés en avril et juin. C’est en vertu du principe qu’«il est toujours plus difficile de faire rentrer le dentifrice dans le tube» que nous avons exigé de la direction de BDDF qu’elle tienne compte des enseignements, du bilan des opérations  déjà effectuées depuis 2015, des préconisations émises par le cabinet Sécafi dans…
A 147 VOIX PRÈS ! Il n’aura manqué que 139 voix pour que la CGT représente l’intérêt des cadres de la Société Générale au sein du Conseil d’Administration et seulement 8 voix dans le collège techniciens ! Les deux sièges reviennent au SNB qui ravit donc le siège TMB détenu jusqu’à présent par la CFDT. Nous remercions l’ensemble des électeurs et notamment ceux qui nous ont exprimé leur confiance en nous plaçant très nettement comme seconde organisation syndicale au niveau national. Avec une progression de 7,35% depuis 2015, nous dépassons le seuil symbolique des 30% dans les 2 collèges de cette élection, qui reste la seule au niveau national où chaque salarié peut voter pour un candidat de la CGT. Nous vous remercions aussi pour les nombreux mails d’encouragements que nous avons reçus ces derniers mois. Nous mesurons pleinement l’espoir et la responsabilité que cela implique. Du côté de la Direction Générale, c’est plutôt le soulagement qui domine de ne pas avoir d’élu CGT au Conseil d’Administration. Qu’à cela ne tienne, il y a d’autres forums et nous continuerons à défendre avec force et conviction l’ensemble des salariés. Et nous savons tous que les occasions ne vont pas manquer. TABLE RONDE C’est la proposition du nouveau directeur des relations sociales et de la DRH. L’organisation d’une table ronde au cours de laquelle seraient déterminés les sujets  à traiter en priorité en négociations notamment. Il est certain que l’urgence maintenant va être de doter les salariés de la Société Générale d’une capacité…
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