24 HEURES CHRONO Les syndicats de la Société Générale se sont rencontrés pour définir la suite du mouvement du 10 mars. CFDT – CFTC – CGT et FO ont décidé d’appeler à une grève de 24 heures le 5 avril pour maintenir la pression et obtenir une négociation exceptionnelle sur les salaires. On a vu qu’il ne fallait compter que sur nous-mêmes. Le ministre du travail va faire un bilan, le premier ministre va débloquer la participation, François Chérèque attend les grandes vacances. Coïncidence avec la publication des résultats, la période est celle du versement du variable qui suscite les grincements de dents que l’on sait, et celle aussi de la publication du bilan social qui fait apparaître la cause profonde du mécontentement… 30% de hausse des 10 plus hautes rémunérations, 10% de hausse du salaire moyen des cadres hors classe et 5% de celui des femmes hors classe en 2004, tandis que celui des autres catégories baisse ou stagne : baisse pour les niveaux B et C depuis 2002, stagnation pour les niveaux D à I depuis 2002 ! A ce mécontentement général s’ajoute la nécessité de maintenir aussi la pression en vue de la commission de suivi 4D du 12 avril. L’occasion ne doit pas être manquée le 5 de répondre à l’appel intersyndical. DEPART A 60 ANS On se souvient que l’accord signé en 2004 par FO et la CFTC avait été frappé de l’opposition majoritaire de la CGT, de la CFDT et du SNB. A peine…
:LOL : Le communiqué est lapidaire, sur 4,66 milliards d’euros de bénéfices, BNP Paribas en distribue 200 à la participation et l’intéressement. Selon l’ancienneté et le niveau hiérarchique, le montant varie entre 2945 et 10019 euros… Rappelons que le montant de l’intéressement distribué à la Société Générale représente 50 millions contre 1,47 milliard aux actionnaires. Voilà qui ne va pas calmer les critiques à l’approche de la renégociation de l’accord d’intéressement Société Générale, le 13 avril prochain… cet « excellent » accord dont le principal signataire a du signer un correctif le 11 mars pour éviter qu’un redressement fiscal ne s’impute sur l’abondement. Le nouveau ministre des finances a pris les choses en mains… en homme d’action issu de la société civile, rompu à la saine gestion privée appliquée à l’entreprise France, l’homme a proposé une mesure phare : une majoration de la prime d’intéressement plafonnée à 200 euros… financée par le contribuable ! Insuffisant pour nous convaincre de renoncer à demander à Daniel Bouton dans une lettre CFDT-CFTC-FO-CGT l’ouverture d’une négociation exceptionnelle sur les salaires. LES NOUVELLES DU FRONT Riche semaine, l’affrontement entre la direction et les syndicats connaît un épilogue provisoire : A la suite de la commission paritaire de suivi du 14 mars, la direction a adressé un « relevé de conclusions », auquel les organisations syndicales ont répondu. Conséquence, toutes les opérations de restructurations du programme 4D sont suspendues dans l’attente de la nouvelle réunion de la commission le 12 avril. Alors que la commission économique…
LES NOUVELLES DU FRONT Entre 30 et 35% de grévistes selon les endroits, la grève du 10 mars devrait faire réfléchir la direction générale sur les motifs de ce mécontentement. Caractéristique remarquable du mouvement, il a touché plusieurs générations. Dans les PSC, la grève a sonné comme un avertissement pour la commission de suivi du lendemain, mais les jeunes dans les CRCM et dans les DEC ont aussi participé, montrant ainsi que le malaise touche les commerciaux. Encore une fois, le gouvernement et le patronat se sont empressés d’afficher leur fermeté, mais derrière les coups de boutoir, le mur se lézarde. Jean-Louis Borloo, chargé de mission, a été dépêché… Côté Société Générale, la direction tenait ce vendredi une commission de suivi 4D pour tenter de calmer la colère, et l’après-midi signait dans la foulée l’avenant au plan d’épargne qui évitera que le redressement fiscal n’impute la participation sur l’abondement de l‘intéressement (précision importante). Tout cela constitue cependant une maigre consolation, insuffisante pour répondre à l’attente du personnel. C’est clair, après l’annonce de tels résultats, après l’annonce de la distribution de 1 milliard 470 millions d’euros aux actionnaires, on se dit dans les chaumières qu’on n’a pas de raison de se résigner à subir les restructurations dans de telles conditions, et pas de raison non plus de subir les vaches maigres : il faudra plus qu’un cautère sur une jambe de bois pour calmer cette colère. Y-A-T-IL UN PILOTE ? Comme en écho à la grève de la veille, la commission…
10 MARS : LE TEMPS DE L’ACTION Les premiers échos que nous avons recueillis augurent une participation notable dans la profession et à la Société Générale à la prochaine journée d’action du 10 mars. Beaucoup ont compris que l’occasion ne devait pas être manquée, et que les raisons d’agir ensemble sont nombreuses. Tous les syndicats du Crédit Lyonnais, y compris le SNB, appellent comme les 4 de la Société Générale au minimum à une demi-journée de grève pour participer aux manifestations. Appel des syndicats CFDT-CFTC-CGT-FO également au Crédit du Nord, et même à 6 syndicats dans les Caisses d’Epargne. Loin d’une accumulation de mécontentements locaux ou une journée sans lendemain dans laquelle chacun aurait la liberté de ne rien faire, l’appel commun des 4 syndicats de la Société Générale rappelle à juste raison les principaux motifs de faire grève le 10 : tout à la fois la politique gouvernementale en matière sociale, et celle de la direction générale dont chacun subit les conséquences au quotidien dans son travail et sa famille. Ainsi, si vous êtes inquiet de la prochaine restructuration et du sort qui vous attend, si vous êtes sous pression et harcelé pour que vous en fassiez encore un peu plus, si vous êtes mécontent de votre salaire et que les actionnaires soient encore privilégiés alors même que l’on ne vous parle que de restriction des budgets, si vous n’avez pas envie de dire merci pour le variable que l’on va vous annoncer… Si vous râlez à l’annonce des…
Les infos se trouvent en suivant ce lien   LANGUE DE BOISLe CE des Centraux a eu droit la semaine dernière à une présentation idyllique de DEFI. Les 2 représentants de la direction, Mr PARER et Mme MAREY, sont venus brosser aux élus un tableau lisse et parfait de DEFI : objectifs, résultats en hausse…mais aussi effectif en forte croissance : 300 salariés juniors devraient être recrutés en 2005… Alors, tout irait bien dans le meilleur des mondes ?  Sauf que les élus  CGT ont voulu aborder quelques sujets qui fâchent. Et oui, on la connaît bien notre entreprise : le management,  des seniors notamment, qui après avoir rendu de bons et loyaux services à la SG, subissent souvent la placardisation, quand leur hiérarchie ne les a pas poussés dehors…Devenus subitement trop chers et donc « pas bons » !  La représentante RH nous a assuré benoîtement que dorénavant les seniors étaient une valeur sûre pour DEFI… on attend de voir, car pour l’instant aucune politique n’ayant été organisée en la matière, il y a beaucoup à faire. MOUARFQui l’eut cru, hasard du calendrier, alors que nous divulguions la semaine dernière la ridicule augmentation du montant de l’intéressement distribué en 2005 au grand dam du D.R.H., un redressement fiscal était notifié par l’administration à l’entreprise ! Bref, alors que l’intéressement ne progresse que de 4,8%, ce redressement a pour conséquence l’attribution d’une prime de participation d’un peu plus de 15 millions d’euros… qui aurait dû être déduite de la prime d’intéressement en vertu de l’accord signé en 2002 par…
Les infos se trouvent en suivant ce lien   LA CROISIÈRE S’AMUSEVous allez dire qu’on exagère, mais non, c’est la vraie vérité. En ces temps de gros dividendes et de rigueur budgétaire, D.E.A.I. a organisé sa sortie annuelle, comme tout le monde. Sauf que D.E.A.I. ne fait pas dans le misérable, genre pot à la cantine ou soirée à l’agence, on est numéro un oui ou non ? Point de vue logistique, ce ne fût pas facile de trouver le moyen de transporter tout le front et le middle à Deauville, dans des conditions décentes, of course. 85 Espaces RENAULT loués emmenèrent donc à l’hôtel Normandy, réservé tout entier et tout exprès, les « stagiaires » pour un week-end de motivation et de travail  en équipe. Premier boulot, attribuer les 4 suites royales, même pas réservées pour les patrons … qui furent l’objet d’un tirage démocratique au sort !  Ensuite, assister au concert privé de Yannick Noah, même si t’aimes pas pour tester ton professionnalisme ! En plus, au lieu de te laisser dormir tranquille pour récupérer de ta boîte de nuit de boulot, il a fallu aller jouer au golf le lendemain matin, tout ça parce que le Président pratique, pour tester ton implication. Heureusement qu’il n’est pas possible de faire du ski sur les planches, Caroline aurait risqué l’accident de travail comme en Laponie en 2001 ! INTÉRESSEMENTLa publication des résultats entraîne la communication du montant global de la prime d’intéressement aux syndicats en vue de la réunion de la commission ad hoc prévue…
  LANGUE DE BOIS Le CE des Centraux a eu droit la semaine dernière à une présentation idyllique de DEFI. Les 2 représentants de la direction, Mr PARER et Mme MAREY, sont venus brosser aux élus un tableau lisse et parfait de DEFI : objectifs, résultats en hausse…mais aussi effectif en forte croissance : 300 salariés juniors devraient être recrutés en 2005… Alors, tout irait bien dans le meilleur des mondes ?  Sauf que les élus  CGT ont voulu aborder quelques sujets qui fâchent. Et oui, on la connaît bien notre entreprise : le management,  des seniors notamment, qui après avoir rendu de bons et loyaux services à la SG, subissent souvent la placardisation, quand leur hiérarchie ne les a pas poussés dehors…Devenus subitement trop chers et donc «pas bons » !  La représentante RH nous a assuré benoîtement que dorénavant les seniors étaient une valeur sûre pour DEFI… on attend de voir, car pour l’instant aucune politique n’ayant été organisée en la matière, il y a beaucoup à faire. MOUARF Qui l’eut cru, hasard du calendrier, alors que nous divulguions la semaine dernière la ridicule augmentation du montant de l’intéressement distribué en 2005 au grand dam du D.R.H., un redressement fiscal était notifié par l’administration à l’entreprise ! Bref, alors que l’intéressement ne progresse que de 4,8%, ce redressement a pour conséquence l’attribution d’une prime de participation d’un peu plus de 15 millions d’euros… qui aurait dû être déduite de la prime d’intéressement en vertu de l’accord signé en…
  LA CGT A LA UNE Le tumulte médiatique qui a accompagné la prise de position du «parlement» de la CGT, le CCN, n’aurait probablement pas eu lieu au bon vieux temps des votes «à la soviétique». La CGT aurait alors décidé à 99% d’appeler à voter NON, et la nouvelle aurait fait 3 lignes de brève en pages intérieures. D’ailleurs, savez-vous que la FSU, il y a près d’une semaine a justement pris une décision de ce type, en avez-vous entendu parler? Mais il se trouve que ce n’était pas la proposition faite par Bernard Thibault et le bureau confédéral ! Sur ce point, c’est son mérite de faire bouger la CGT et qui peut critiquer ce changement ? Le temps de l’unanimisme est fini, il faudra s’y habituer. Notre fédération, qui a finalement voté contre la prise de position du CCN, s’honore de soutenir cette démarche en compagnie d’autres fédérations et non des moindres, comme la Métallurgie, l’Energie, la FILPAC (Presse et Spectacle) ou le Commerce. Notre opinion à propos de la constitution européenne est sans ambiguïté, d’un point de vue syndical, l’analyse est très critique sur ses choix économiques et sociaux. La constitution européenne est malheureusement fortement marquée par les orientations libérales qui prévalent à Bruxelles et ceci conduira nombre d’entre-nous à voter contre. Mais ce constat syndical ne doit pas conduire pour autant à conclure par une consigne de vote, car d’autres considérations motivent le citoyen, et elles ne sont pas du ressort du syndicalisme. Ainsi,…
  HARCELEMENT Comme prévu, la commission sociale du CCE s’est vue présenter cette semaine le document modifié sur « le dispositif de prévention et de traitement du harcèlement moral et sexuel » à la Société Générale. Pour mémoire, le texte initial avait été retiré des discussions en novembre à la demande de la commission, qui avait estimé que le texte détournait la loi. La direction persiste néanmoins dans sa démarche. Pour elle, le texte proposé est bien un moyen de prévenir le harcèlement dans l’entreprise et refuse l’idée d’une négociation sur le contenu, sans être opposée toutefois à l’idée d’une future négociation avec les syndicats… mais  sur un sujet plus large qui pourrait être « dignité et santé au travail». Il ne serait donc en aucun cas question de traiter du harcèlement ! Et c’est bien là les points de désaccord entre la CGT et la direction : d’une part la direction cherche à faire passer son texte coûte que coûte en nous promettant de négocier « sur un autre sujet » et  d’autre part, elle refuse de revoir sa propre définition du harcèlement, qui exclu toujours les situations liées au stress inhérent à la vie professionnelle, à un management par les objectifs et à une situation de conflit. Pourtant le représentant  de la DRH le reconnaît lui même, « ce texte n’est pas parfait, mais il a le mérite d’exister ». L’ambition de la CGT est tout autre que celle ci et nous n’allons pas nous contenter d’un «…
« LA SIGNATURE », LA REDIF. Le dernier épisode de la rediffusion du feuilleton de la négociation salariale 2005 s’est déroulé selon le scénario prévu dans ces infos dès la semaine dernière. Conformément à sa logique, le SNB a signé, suivi par la CFTC. Constatant que l’accord proposé ne répondait pas à la logique qu’elle avait défendue, elle a donc signé pour une prime hiérarchisée. Cette signature entraînera donc le paiement de la prime avec les appointements de janvier et représentera pour la quasi totalité des techniciens, qui seront au plancher, 265 euros nets. La logique de cet accord est donc fondamentalement différente de celui de 2004, et pas seulement sur l’absence de caractère pérenne de la prime, puisque sa hiérarchisation et son faible plancher vont fortement défavoriser les rémunérations plus basses. Si cette prime avait été distribuée par exemple de manière uniforme, elle aurait été équivalente à celle payée par SGAM (500 euros pour les techniciens, 600 pour les cadres), soit 535 euros bruts par salarié. C’est le principal reproche formulé par la CGT pour refuser notre signature, outre le niveau insuffisant au regard des sommes consacrées aux rémunérations variables par exemple. Par ailleurs la CGT a signé l’avenant à l’accord social qui revalorise les minima de 5%, une revendication que nous présentons chaque année depuis juillet 2000, insatisfaite jusque-là, même s’il aurait fallu les revaloriser de 10% pour seulement maintenir leur niveau d’il y a 5 ans. Il faut souligner aussi que cet avenant aura un impact important…
« LA PRIME », LA REDIF. La négociation des salaires le 5 janvier s’est déroulée selon un scénario cousu de fil blanc, dont le résultat est connu désormais de tous : une prime de 23% de la mensualité, avec un plancher de 350 euros. On se souvient que l’accord 2004 avait conclu sur une augmentation des rémunérations de base de 350 euros et une prime de 17% avec un plancher de 150 euros. Le SNB avait beaucoup critiqué à ce moment-là la signature par les 4 autres organisations syndicales d’un accord qu’il qualifiait de « discriminatoire ». Fort heureusement, tous les salariés qui ont un salaire mensuel inférieur à 3076 euros conserveront l’augmentation acquise l’an dernier, car cette année, ce ne sera pas le même film ! En effet, pour que vous touchiez l’équivalent en 2005, il faut que votre salaire mensuel dépasse 2174 euros…autrement dit, tous les salaires inférieurs vont toucher moins qu’en 2004… La CGT pouvait bien remettre à sa place « l’effort significatif de la direction rendu possible par les bons résultats » aux dires du négociateur envoyé au charbon par le PDG et son DRH… un effort très relatif, 18 millions, comparé aux énormes moyens consacrés au paiement des primes à la tête du client que sont les bonus et la part variable, 350 millions ; un effort déjà financé par le personnel lui-même par la baisse de l’intéressement versé en 2004, - 28 millions, et qui consacre encore une perte du pouvoir d’achat au regard…
LES COMPTES DE NOEL Le 5 janvier s’ouvrira ce qu’il est convenu d’appeler la traditionnelle « dernière réunion » de négociation salariale….On entend pourtant dans les « milieux autorisés » des murmures qui nous poussent à penser que nous sommes très loin d’un accord cette année. Pour mémoire, la direction a proposé une enveloppe globale d’à peine 12 millions d’euros contre 18 dans le précédent accord. En se limitant à une prime de 15% d’une mensualité avec un plancher de 270 euros et un plafond de 800, la « proposition » a été rejetée par l’ensemble des organisations syndicales…. Coté personnel, les quelques réactions qui nous parviennent via intranet ne sont pas moins vives et soulignent le fossé qui subsiste entre les attentes des salariés et ces propositions patronales… Côté direction, s’il semble assez dur de faire aussi bien que l’an dernier « faute de moyens », il faudra tellement fleurir le panier garni que la quadrature du cercle sera difficile le 5 janvier. Quoi qu’il en soit, vous pourrez retrouvez le compte rendu de ce nouvel épisode sur notre site intranet et nous faire part de vos réactions.  SOLIDARITE Tsunami…un mot d’ailleurs que beaucoup viennent de découvrir. Pourtant, maintenant chacun sait quelle catastrophe et quelle détresse il peut engendrer. Pour faire un petit geste, nombreuses sont les adresses auxquelles vous pouvez envoyer vos dons. En voici une, dont nous nous portons garants : Avenir Social 263, rue de Paris Case 419, 93514 Montreuil Cedex - Les chèques sont à libeller à l'ordre de : Avenir Social « Solidarité…
ON TOUCHE LE FOND Les négociations salariales ont débuté un peu partout dans les banques avec un point commun, la pingrerie des directions des banques. Pour ce qui concerne la Société Générale, on a touché le fond, au sens figuré bien sûr, avec une « proposition » de la direction en retrait d’un tiers par rapport à l’accord salarial de l’année dernière. Après l’exercice obligé d’une première réunion destinée à recueillir les revendications syndicales, la seconde réunion est l’occasion pour la direction de formuler une « proposition » censée répondre à la demande syndicale. Deux philosophies s’affrontent clairement, celle du SNB, qui revendique une augmentation et une prime en pourcentage des salaires de base, et celles des autres organisations syndicales qui réclament principalement une hausse uniforme des salaires de base. La réponse de la direction a donc eu le mérite de rassembler tout le monde dans une protestation unanime, son montant représentant à peine 12 millions d’euros contre près de 18 pour le précédent, et se limitant à une prime de 15% d’une mensualité avec un plancher de 270 euros et un plafond de 800. A ce niveau, la CGT n’a même pas pris la peine d’en discuter, d’autant moins que la proposition est assortie d’un mécanisme compliqué et ridiculement bas d’intégration partielle de cette prime dans les salaires de base en… 2006 ! certes, il reste une réunion programmée pour le 5 janvier, et l’on peut imaginer que la direction améliorera un peu sa proposition d’ici là, histoire de…
    ESCROQUERIE SOCIALE L’annonce par le premier ministre d’une nouvelle loi permettant des dérogations aux 35 heures est dans la droite ligne, c’est le cas de le dire, des méthodes à l’esbroufe du gouvernement. « Travailler plus pour gagner plus », « 35 heures à la carte » selon le principe du « temps choisi »… c’est un art de «communiquer » qui s’apparente à de l’escroquerie sociale. Comme s’il était pressé avant fermeture, le gouvernement liquide. Les freins aux licenciements au travers de la loi improprement nommée de « cohésion sociale » et maintenant les 35 heures. Par exemple la principale mesure de la loi Borloo est de revenir sur ce qu’il était convenu d’appeler « la jurisprudence Samaritaine » en supprimant pour les entreprises l’obligation de réintégrer les salariés lorsqu’un plan social est annulé. Pour les 35 heures, c’est pareil, la principale mesure, c’est le retour aux 40 heures ! Le temps choisi, c’est de l’esbroufe… depuis quand les salariés choisissent leur temps de travail ? Même dans une grande entreprise comme la Société Générale où les syndicats sont, relativement, puissants c’est très aléatoire. L’accord 35 heures SG a été d’abord écorné par les mauvaises volontés. On se souvient des « périodes rouges » et des multiples obstacles à la prise des jours RTT. On sait aussi que, malgré les mesures d’encadrement solide que nous avons fait inclure dans le texte, il a fallu de multiples interventions et que les dérapages n’ont jamais cessé… sans parler de…
NEGO SALAIRES La négociation salariale a débuté le 3 décembre à la Société Générale. Traditionnellement, la première réunion est consacrée à l’étude des statistiques et à l’exposé des revendications syndicales. Les prochaines réunions auront lieu le 13 décembre et le 5 janvier, date prévue de la conclusion d’un accord par la direction. Des statistiques on retiendra le satisfecit du représentant de la direction, Philippe Perain, sur le « juste équilibre » qu’il y aurait entre les rémunérations variables et les salaires de base. Hormis l’habituel écart entre les bonus distribués à SGCIB en 2004, environ 240 millions d’euros contre 45 pour le reste de la Société Générale, ainsi que l’écart grandissant entre le moins bien servi, 152 euros, et les mieux servis, plus de 4000 pour la part variable (sauf hors-classes)… la CGT a souligné de nouveau qu’a contrario du discours officiel, le variable n’était pas ressenti comme un juste moyen de rémunérer le travail individuel, mais plutôt comme une rémunération dont les règles d’attribution sont opaques et arbitraires. On attend donc avec impatience que s’ouvre la négociation promise sur ce point depuis 2 ans. Vous retrouverez ces statistiques comparées aux années précédentes sur notre site intranet. Elles montrent notamment que l’accord salarial 2004, signé par la CGT, a produit des effets positifs qui rompent avec la philosophie des accords précédents. Dans un contexte général plutôt mauvais, rien n’a stoppé la tendance à la baisse du pouvoir d’achat, notamment la perte de 30 millions d’euros au travers de la baisse…
DETOURNEMENT La commission sociale du CCE vient d’être saisie d’un document baptisé « prévention du harcèlement moral et sexuel ». Louable intention à première vue, malheureusement gâchée par la motivation réelle du texte, qui apparaît comme une tentative de détournement de la loi pour prémunir des risques qu’elle fait courir à l’entreprise. On peut retenir l’anecdotique, le dispositif consiste à autoriser le harcelé par son chef à se plaindre au chef du chef, lequel devra, si le harcelé insiste, faire une enquête… Mais de manière plus sournoise, le document restreint le champ d’application de la loi et la détourne. Ainsi, la direction veut écarter le stress, à ne pas confondre selon-elle avec le harcèlement, elle interprète aussi la loi de manière restrictive sur les faits considérés comme générateurs de harcèlement. L’intervention syndicale, pourtant explicitement prévue par la loi est soigneusement omise ainsi que les garanties protégeant les salariés, victimes ou témoins de harcèlement moral ou sexuel. Quant à confier à la hiérarchie le rôle que la loi assigne au médiateur, c’est presque risible ! Dans de telles conditions, la CGT a proposé à la commission d’exiger le retrait du texte, afin de faire examiner sa conformité avec la loi. C’est chose faite, la direction a dû en rabattre, la question sera réexaminée par la commission en janvier 2005, avant de venir en séance plénière fin février. En attendant, nous avons décidé de mettre en ligne sur notre site intranet un dossier sur le stress et le harcèlement afin de mettre…
CONSTRUIRE ENSEMBLE La commission sociale du CCE vient d’être saisie d’un document baptisé « prévention du harcèlement moral et sexuel ». Louable intention à première vue, malheureusement gâchée par la motivation réelle du texte, qui apparaît comme une tentative de détournement de la loi pour prémunir des risques qu’elle fait courir à l’entreprise. On peut retenir l’anecdotique, le dispositif consiste à autoriser le harcelé par son chef à se plaindre au chef du chef, lequel devra, si le harcelé insiste, faire une enquête… Mais de manière plus sournoise, le document restreint le champ d’application de la loi et la détourne. Ainsi, la direction veut écarter le stress, à ne pas confondre selon-elle avec le harcèlement, elle interprète aussi la loi de manière restrictive sur les faits considérés comme générateurs de harcèlement. L’intervention syndicale, pourtant explicitement prévue par la loi est soigneusement omise ainsi que les garanties protégeant les salariés, victimes ou témoins de harcèlement moral ou sexuel. Quant à confier à la hiérarchie le rôle que la loi assigne au médiateur, c’est presque risible ! Dans de telles conditions, la CGT a proposé à la commission d’exiger le retrait du texte, afin de faire examiner sa conformité avec la loi. C’est chose faite, la direction a dû en rabattre, la question sera réexaminée par la commission en janvier 2005, avant de venir en séance plénière fin février. En attendant, nous avons décidé de mettre en ligne sur notre site intranet un dossier sur le stress et le harcèlement afin de…
OMISSION Fidèle à la tradition de la presse d’entreprise, la dernière livraison de Sogechos repeint en rose l’inspection de la banque. Le journal vante l’objectivité et souligne le caractère « contradictoire » des rapports d’inspection. On rêve, oubliées les méthodes policières voire carrément illégales, oubliés les jugements à l’emporte-pièce, les appréciations à la limite de la grossièreté, et nous ne parlons pas que des missions « spéciales » dont l’objet porte sur une fraude réelle ou supposée. Il a fallu toute l’opiniâtreté de la CGT et plusieurs dizaines d’années à ferrailler pour que les pires excès soient réfrénés. Encore aujourd’hui, du fait de son statut hors norme, personne n’a l’obligation de répondre aux convocations et aux questions d’un inspecteur et l’absence de règles négociées pour son intervention doit inciter à la prudence. FIEL DE SERVICE PUBLIC 20 heures de France 2, le 8 novembre… le reportage porte sur l’initiative du ministre du travail sur le financement des syndicats. Le ministre appartient à un parti dont quelques responsables ont eu maille à partir avec la justice pour des emplois fictifs, un orfèvre. La journaliste l’a oublié, elle s’intéresse aux syndicats, et a trouvé un emploi fictif, le secrétaire général de la CFE-CGC, seule, selon elle, à pratiquer la transparence : il est payé par Total dont il est toujours salarié depuis 30 ans. Rien d’anormal pourtant, les entreprises contribuent aux fonctionnement des organisations syndicales des salariés, souvent en vertu d’accords dûment signés. Il existe par exemple des dispositions de ce type…
LE GANG DES FOULARDS Une bien étrange affichette vient de parvenir dans les agences du réseau… affichette destinée à la lutte contre les hold-up, elle doit être placardée à la porte d’entrée pour informer que « par sécurité, l’accès à l’agence est contrôlé »… et de préciser que pour sourire à la caméra le visiteur est prié d’ôter foulard, casquette, casque et tout autre couvre-chef !!! Pourquoi le foulard en première place ? Il ne s’agit pas du couvre-chef des malfaiteurs qui préfèrent le casque intégral. Il ne s’agit certainement pas non plus du fichu noué sur la tête de quelques rombières qui viennent à la Société Générale pour y compter leur or. Il n’y a pas non plus besoin de veiller à la laïcité des lieux… alors ? Le rédacteur aurait-il commis un dérapage stylographique. Regrettable, surtout si l’on considère que la direction du réseau, expéditrice de l’affichette à ses agences, ferait bien mieux de ne pas s’obstiner à faire ouvrir des guichets avec un seul agent, exposé ainsi au risque maximum. FOR MORE TEARS L’Amérique du sabre et du goupillon a donc reconduit Georges Bush pour 4 ans… Four more years ! La bourse a immédiatement salué la nouvelle et le pétrole est reparti à la hausse. Ce n’est pas que John Kerry fut un dangereux gauchiste… mais bon sang, que ça fait du bien de savoir que l’on va pouvoir pendant 4 années de plus continuer à s’en mettre plein les fouilles ! Quelques millions de dollars…
MOTIVE-ES La troisième réunion portant sur l’ « allongement de la vie professionnelle et la préparation à la retraite » s’est tenue le 20 octobre. Le nouveau texte remis en séance par la DRH n’apporte que peu de modifications au texte précédent, et les quelques petites modifications apportées ont été à nouveau génératrices de complications. Ainsi le nouveau texte propose notamment que les salariés âgés d’au moins 45 ans puissent bénéficier de « périodes de professionnalisation dans les conditions qui seront définies par la branche professionnelle ». Or, lorsque l’on sait que dans la négo à l’AFB, la partie patronale n’a de cesse de faire accepter des formations en dehors du temps de travail, on ne peut qu’émettre des craintes. Craintes semble t-il fondées puisque la DRH n’a pas voulu s’engager…Autre point, à la demande de certaines OS, le texte intégrait l’idée que si le deuxième « point carrière » n’aboutissait pas « à des conclusions partagées sur la date de départ à la retraite, un dernier entretien pourrait avoir lieu en présence d’un représentant du personnel. Or, nous avons fait remarquer à la DRH, que compte tenu de l’opposition CGT/CFDT/SNB sur l’accord sur les retraites, cette question ne se posait plus. Le salarié a le libre choix de son départ à partir de 60 ans, l’employeur ne pouvant le mettre à la retraite d’office qu’à 65 ans. Plus largement, nous sommes revenus sur le fait que ce projet ne répond globalement pas aux préoccupations de gestion des seniors les…
Page 83 sur 98