Le scroll de la semaine : ici         DROIT D’INVENTAIREExercice rituel, chaque année une expertise indépendante permet aux élus du CSEC d’éclairer leur avis sur la politique sociale au sein de la SG (gestion de l’emploi, conditions de travail, etc). Vous pouvez retrouver sur notre site l’expertise et la déclaration in extenso de la CGT sur le sujet. On note tout d’abord que la baisse des effectifs en CDI se poursuit (-46% de TMB depuis 2010 et +25% de cadres). On constate ensuite en 2022 une hausse de 10% du turn-over et une augmentation de 16% des démissions ! La question de l’attractivité de la SG comme employeur va devenir clé … et ce ne sont pas des pseudos clauses de rétention qui éviteront les départs de salariés lassés par le manque de reconnaissance du travail effectué, la mobilité interne en berne, une politique inadaptée pour les plus de 50 ans, sans même parler des rémunérations à la traîne de l’inflation depuis au moins 3 ans. Tout cela sera au cœur de la prochaine négociation Emploi, déterminante pour l’avenir. VOX POPULI, VOX TRAHIEAprès un long processus électoral dans les centraux, il ne restait plus qu’à en tirer les conséquences lors de la constitution du nouveau CSE et de ses instances pour les 4 prochaines années. Alors que la CGT avait proposé de tenir compte des choix exprimés par les salariés lors de l’élection pour aboutir à une juste répartition des responsabilités, les élus SNB et CFDT ont mis en place,…
   Le scroll de la semaine : en cours     ACCORDER LES VIOLONSAprès la déclaration de Slawomir Krupa sur l’«intérêt général qui doit primer», c’est au tour de Philippe Aymerich de vouloir rassurer lors du Comité de Groupe Européen en répondant à la CGT que «la dimension sociale est au cœur de notre (leur) stratégie». Au-delà des envolées lyriques, il faudra des actes pour  refonder un pacte social reposant sur des engagements forts (notamment, pas de licenciement contraint, mais pas seulement). L’épreuve des faits va vite venir. En attendant, certains sujets ne sont manifestement pas au niveau des attentes, ni à la hauteur des enjeux. Après les élections des centraux, celles de SGRF arrivent. Plutôt que de tirer les enseignements d’une trop faible participation dans les centraux, la direction construit une nouvelle usine à gaz pour faire voter les 23.000 salariés du réseau. Il ne sera possible de voter qu’à partir d’un poste de travail SG. De quoi inquiéter les plus réticents, sans motif valable. Slawomir Krupa, qui revendique la simplification, tomberait en PLS en voyant ce type d’archaïsme mis en place pour des élections. Une fois encore les salariés du réseau sont estampillés comme des gamins qu’il faut fliquer et surveiller, même pour un simple exercice démocratique auquel n’importe quel salarié a droit. Cette iniquité est révoltante et inquiétante, d’autant qu’elle est discriminatoire. Ces épisodes que semblent valider partout la CFDT et le SNB font suite à la vague d’autosatisfecit à laquelle nous avons pu assister après la deuxième…
Page 8 sur 97