KÉSAKO ARSA   Pourquoi, malgré le contexte actuel, s’intéresser de près à l'élection du représentant des salariés actionnaires au conseil d'administration – ARSA ? Notre dessinateur François illustrait déjà en 2010 les inquiétudes liées à la stratégie déployée par la DG (cf dessin ci-dessous). Les plans stratégiques successifs, destinés à rassurer les actionnaires, ont rapidement tourné court au gré des crises. Et les salariés ont payé cash la facture des promesses irréalistes faites aux actionnaires. Ce constat d’échec n'est plus réservé aux habituels contestataires et ronchons que nous sommes. Il traverse l'ensemble des strates hiérarchiques, top management compris. La sortie du titre SG de l’indice Euro Stoxx 50 le 21 septembre prochain illustre bien le parcours de notre entreprise au sein de l’industrie. En quelques années, la stratégie nous a fait passer d'une des 2 grandes banques en France à un établissement dont la capitalisation n’est plus que le quart de sa rivale d’hier. Bref, une proie facile dans le cadre d'une future consolidation française ou européenne. Pour les salariés qui n’ont pas seulement investi leur temps et leurs efforts mais aussi leurs économies dans la SG, le bilan est là. La DG a beau répéter que le marché se trompe, mais l’action vaut aujourd’hui 13€. L’échec est donc industriel et financier. Bien que notre entreprise ait eu son lot d’aléas, cette situation n’est pas le fait du hasard. EIle est la conséquence directe des choix stratégiques de la direction générale, qui a sacrifié le développement équilibré des activités pour une recherche illusoire…
DU BON SENS La position du gouvernement face à l’épidémie est toujours aussi confuse, entre la pression du Medef pour alléger les protocoles (pour soi-disant «remettre» tout le monde au travail) et l'augmentation exponentielle des contaminations. Difficile dans ces conditions de croire au «bon sens» mis en avant par la ministre du travail surtout quand on se rappelle des précédentes déclarations gouvernementales («les masques ne servent pas au grand public», «les espaces de travail sont suffisamment larges avec 4m2 par salarié», etc). Côté travaux pratiques, le bon sens en action a très rapidement montré ses limites. Interrogé le jour même sur le cas de parents dont l’enfant est symptomatique ou dont la classe (ou l’école) est fermée, le porte-parole du gouvernement use de son «bon sens» pour répondre : «on ne laissera pas les parents sans solution». Mais force est de constater que pour l’heure aucun dispositif n’existe. Nous avons en effet immédiatement remonté à la direction la parole du gouvernement pour acter la réhabilitation du «congé parent». Mais, comme ce sont les textes réglementaires qui fixent les obligations des employeurs et rarement la bonne volonté, la direction nous a répondu qu’«elle était en attente des textes». Par ailleurs, les tests dont les résultats seraient disponibles en 24h … nécessitent quasi une semaine d’attente en zone rouge. En attendant, en cas de symptôme ou de cas contact, la quatorzaine s’impose. La position du Groupe de sécuriser les salariés en privilégiant le télétravail était une bonne chose. L’évolution sanitaire pose cependant la…
CAPTAIN SPEAKING          Donner la main aux différentes BU et SU pour appliquer les consignes sanitaires Groupe, c’est bien…  à condition que les consignes soient claires et que leur interprétation locale ne donne pas lieu à des excès malvenus ! Si dans les centraux, les incitations au retour sur site ont généralement pris en compte les difficultés liées aux transports collectifs et à la canicule, on a vu aussi des aberrations (par exemple, des collègues poussés à venir le 13 juillet sans autre justification que celle de gonfler le taux de présence sur site). GBSU et le BSC auraient ainsi été contraints d’augmenter leur présence sur site car les autres seraient considérés «meilleurs élèves». On y perd son latin. D’autant que les scénarios résolument optimistes de fin juin commencent à prendre du plomb dans l’aile. Et à l’inverse, on a aussi déploré parfois le manque de réactivité face aux cas suspects et même avérés qui n’ont pas entraîné automatiquement et sans tergiversation une mise en quatorzaine de tous les cas contacts en attendant les résultats des tests. Bien que ceux-ci soient de plus en plus difficiles à faire rapidement, ils restent le passage obligé. De son côté, le gouvernement a opéré un Nième revirement sur la situation des personnes fragiles. Le dispositif qui devait s’arrêter au 31 août est prolongé… du moins, tant qu’un nouveau décret ne paraît pas pour sonner le glas de ce dispositif sanitaire. Dans ces conditions, nous avons demandé à la direction de reprendre rapidement les…
DIAFOIRUS, LE RETOURDans la torpeur estivale covidée, l’annonce des résultats du groupe ont montré que le patient SG était bien affaibli. Surtout au regard de ses concurrents directs, dont aucun n’accuse le même niveau de pertes et provisions et ne suscite autant d’interrogations. La réaction de la direction est inquiétante, avec l’annonce d’un énième plan d’économies coulé dans le même moule que ceux qui ont affaibli la banque ces dernières années. Car le constat est clair : si la BFI est un poids sur les résultats de la SG alors qu’elle porte ceux de nos concurrents, c’est purement et simplement parce que son équilibre a été mis à mal par les multiples plans d’économies précédents. Une nouvelle saignée de 450 millions d’euros – dans quels services, c’est le flou total ? - va-t-elle rétablir la situation ? Pas plus qu’en 2012, 2014, 2016, 2019, etc. En attendant, les couteaux sont de sortie dans les hautes sphères. L’élimination de deux directeurs généraux délégués va permettre à Frédéric Oudéa de raffermir son emprise sur le groupe. Pour le meilleur… ou pour le pire ?  UN DUO DE CHOC AU CONSEIL !       Alors que les résultats illustrent l’impact de cette stratégie déployée depuis des années par la direction avec le soutien du Conseil d’Administration, vous allez avoir deux occasions de secouer ce dernier. En effet, tandis qu’aura lieu en janvier le renouvellement traditionnel des deux administrateurs élus par les salariés SGPM, la loi PACTE prévoit la création d’un administrateur représentant les salariés détenant des actions SG. Cette nouvelle…
L’ORACLE du 35e ETAGE  Vous avez sans doute déjà vu le texte de l’intersyndicale au sujet de notre rencontre avec F. Oudéa vendredi dernier, ainsi que le compte-rendu complémentaire de la CGT sur les aspects purement économiques (cf. notre site). Que faut-il en retenir pour l’avenir ? Avant tout que nous devrons être attentifs aux évolutions qui se présenteront au cours des prochains mois. En bon oracle, notre directeur général a souligné les menaces qui pesaient sur l’avenir mais il est resté très flou sur bien des points importants. La réflexion serait en cours. A nous de l’influer afin que vos intérêts soient bien préservés ! MOBILITE ET FLEXIBILITEDans toute cette incertitude, un point est en revanche très clair : les économies passent par le gel des recrutements et la réduction du recours aux prestataires externes. Cela crée des problèmes dans les secteurs en surtension, où à la surcharge de travail vient s’ajouter la vacance de nombreux postes. Et certaines BU/SU compliquent encore la situation en gelant les mobilités ! Alors que de nombreux salariés commencent à montrer des signes d’épuisement, cette démarche est totalement incompréhensible ! Et comment concilier cela avec l’engagement pris par la DRHG de multiplier les passerelles entre les métiers – ainsi que les formations qui vont avec ? De même, la période de transition entre l’organisation du travail avant la pandémie et celle qui résultera de l’accord qui sera négocié à l’automne devra être gérée avec doigté. Or certaines directions n’ont pas très bien compris ce que cela signifiait. Toujours sur…
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